La présente édition française est la version de 1979. Il faut savoir que
Francis Paul Wilson a révisé ce très roman en 2006. Ma critique sera donc basée sur la première mouture. Pour les personnes qui ne connaissent pas
Francis Paul Wilson, il s'agit d'un écrivain qui excelle dans le domaine du thriller médical. Il a également créé une très longue série sur l'incroyable personnage Jack Repairman.
D'après mes recherches, cet ouvrage («
Le Tery ») est le 5e tome du cycle « LaNague Federation », ce qui a son importance. Pourquoi ? Parce qu'on est balancé dans le vif du sujet et qu'on est perdu. Il faut attendre au moins cinquante pages pour comprendre que nous sommes sur une exoplanète colonisée par l'être humain, qu'une pandémie (nommé peste) a décimé la population, qu'elle est revenue à l'âge féodal/médiéval, qui utilise des armes primitives. Pour le décor, on a un château et des dissidents qui vivent en nomadisme. Les anciens ayant eu une technologie avancée ont joué avec la génétique.
Et
le Tery ? On fait sa connaissance dès les premières pages, mais faut en tourner une trentaine pour découvrir sa physionomie. Il s'apparente à un mélange entre le singe (c'est flou, mais certainement côté gorille) et l'ours. du côté des personnages, c'est de la testostérone. La seule femme fait office de potiche. Dommage, puisqu'il a toujours su créer des héroïnes dans ses autres ouvrages.
J'ai eu beaucoup de mal à m'immerger dans ce court roman. Bien que
Francis Paul Wilson s'éparpille un univers bancal, j'ai fini par apprécier un peu l'histoire.
le Tery a l'apparence d'animal impose l'empathie. Dommage que cet ouvrage n'ait pas été intégré aux autres tomes du cycle, car il aurait gagné en clarté. Je suis un peu déçu par la fin expéditive et trop futuriste qui détone avec le récit. de plus, j'ai trouvé un air de ressemblance avec «
La forteresse noire » :
un sauveur qui vient de loin, une femme à sauver, une forteresse où il faut passer par un sous-terrain.