Mentine, Tome 1 : Privée de réseau !

Mentine a été, très jeune, diagnostiquée précoce . A 12 ans, elle est déjà en quatrième. Mais Mentine intelligente et sensible a compris que, bonne élève, elle était rejetée par les autres et a passé sa quatrième à se faire passer pour une mauvaise élève, dissipée. En fin d'année, elle a plein d'amis mais elle passe tout juste en quatrième. Ses parents, qu'elle mène par le bout du nez depuis toujours, n'en peuvent plus et décident de sévir. Ils prévoient pour elle, un été dans le Larzac chez un vieil ami de la famille...

On découvre un personnage plein de contraste. Mentine est intelligente, très avancée pour son age et parfois un peu gamine.
C'est rare dans la littérature jeunesse mais Mentine n'est pas une héroïne exclusivement positive. Elle est surtout volontairement insupportable. Elle sait manipuler ses parents et même son entourage. Par moment, on est bien content que certaines choses lui retombent dessus tant elle apparaît comme une adolescente désagréable et insolente. Mais à d'autres moment, elle est aussi très attachante.
Le roman est parsemé de petites touches d'humour à travers le regard que Mentine porte sur les autres, ses parents en particulier, et elle-même.

J'ai bien aimé la réflexion de Mentine autour des préjugés. Elle s'insurge sur ceux qu'on a d'elle et se rend compte qu'elle-même en a plein. C'est intéressant.

J'ai bien aimé la fin, Mendine a évolué et pourtant, elle sait qu'elle restera tout de même un peu pareille. On plaindrait bien ses parents si on n'avait un peu dans l'idée qu'ils méritent bien les petits caprices de leur fille.

J'ai lu le roman d'une traite, ca coule, c'est amusant et ça va vite.
Je lirais volontiers la suite.
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Élève à haut potentiel, Mentine fait tout pour le cacher à ses camarades de collège. Et ça marche... trop bien. Punie, elle est envoyée garder les brebis dans le Larzac, loin du réseau, de l'océan et de ses copines.
Grave erreur. Elle entre en guerre. Mais la paix peut-être peut encore advenir.
Loin de ses copines, loin de ses parents, dans un environnement inconnu, 2 solutions : se laisser couler ou grandir.
Mentine est intelligente. Et drôle.
Ne jamais se couler dans un autre moule que celui qu'on se construit. Mais il évolue.

Mentine, menteuse ? Pas vraiment. Mais quel sacré caractère ! Insolente, arrogante, prétentieuse, orgueilleuse, cette ado de 12 ans et demi n'a pas la langue dans sa poche !
À elle seule, elle réunit toutes les caractéristiques parfaites pour vous horripiler. Et pourtant, j'ai passé un très bon moment à ses côtés !

Mentine fait tout pour s'intégrer aux jeunes de son âge (elle veut être cooool et avoir le swag) y compris faire en sorte d'avoir de mauvaises notes pour que l'on ne la traite pas de « boulettes ». Mais voilà, elle est allée trop loin et va être bannie dans le Larzac pendant ses vacances d'été. Commence alors pour Mentine une épopée fantastique où elle affrontera monstres, dragons et plantes carnivores (tracteurs, moutons et bottes de paille en réalité ;-) ). Mais… ne sous-estimez pas la dureté de la chose, il en faut du courage pour donner le biberon à un agneau ! lol. Mais surtout… de survivre sans réseau ! Sous ses airs de dure à cuire peu ouverte d'esprit Mentine cache un coeur tendre et finalement une profonde solitude. En décalage avec les autres collégiens, elle a beau sauver les apparences, le fossé est toujours là au fond de son coeur et de son esprit. L'esprit vif et plus mature que son âge elle se sent souvent incomprise par son entourage (famille et amis).

Dans ce tome 1 de « Mentine », Jo Witek aborde de nombreuses questions de l'adolescence et toujours avec humour. Amitié (la vraie amitié…), premier sentiment amoureux, sexualité (passages très bref mais très drôles), différence, tolérance…etc. Mais en plus de tout cela elle dépeint également une ado sacrément crédible dans son comportement ! Et ce n'est pas une mince affaire surtout quand l'on donne autant de piquant à l'ado en question. Même si l'évolution de Mentine n'a pas été pour moi une grande surprise au fil du livre j'ai tout de même apprécié être spectatrice de ce changement et j'ai dévoré son aventure dans le Larzac avec engouement. On se prend d'affection pour cette jeune tout comme pour Raoul, Éric et Johanna. Les relations qui se tissent entre eux sont touchantes et permettent à Mentine de se libérer émotionnellement, et surtout, d'être elle même.
Petit côté sympa, Jo Witek étant du Sud Est elle évoque Montpellier et le Pont du diable, une ville et un lieu que je connais bien puisque c'est près de chez moi également. J'avais vraiment l'impression d'y être (hum… c'est peut être parce que j'y suis ;-)! lol)

En conclusion, en plus d'une très chouette couverture qui a du pep's (quel bon choix Margaux Motin !), ce tome 1 de « Mentine » est une réussite. Sous un aspect léger et humoristique ce premier tome aborde de belles valeurs (familiales et sociales). Et petit plus non négligeable, le tome 1 de cette série peut se suffire à lui même. Il y a une fin, une vraie fin avec une morale et tout et tout et pour les gourmands il y a trois autres aventures de Mentine à découvrir !

Mentine, 12 ans, jeune ado en décalage, un quotient intellectuel d'Einstein, bref hors norme, qui va lui causer donc touts les soucis du monde : brillante et hypersensible, elle analyse, pige plus vite que tout et sur tout le monde ! Ses parents ont du mal à la comprendre et à gérer, du coup les punitions tombent...elle est condamnée à passer ses vacances dans une bergerie dans le Larzac chez un certain Raoul dans un hameau nommé La Vacquerie ! ses deux meilleures amies Verveine et Lola essayent de plaider sa cause, en vain. ..elles resteront connecter via les réseaux sociaux, ouf !

c'est rafraîchissant, drôle, plein d'humour, ce roman bien écrit se positionne avec intelligence sur un "phénomène" croissant : les surdoués . Ce sujet interpelle : est-ce une chance ? un handicap ? ... interrogation également sur l'enseignement scolaire : un "casse-tête" pour bon nombre d'entre eux ! leur adaptabilité dans une société de plus en plus formatée....

Le Larzac… Ses plages de sable fin. Ses spots de surf. Ses beaux mecs bronzés… Bon pour Mentine, qui rêvait du rendez-vous estival à Biarritz, c'est plutôt des moutons qui puent, des levers à 6h, une insolation, des journées harassantes … Mais voilà quand on est puni ! Et puis elle doit faire face à Raoul, un vieux paysan qui a mené la célèbre lutte du plateau du Larzac dans les années 70 et qui n'a pas peur d'une petite parisienne prétentieuse… Heureusement il y a aussi le séduisant Eric…
Alors le Larzac pourrait s'avérer être un petit coin de paradis, un lieu pour « grandir ».
J'ai beaucoup aimé ce roman chaleureux, vrai, plein de verve grâce à la voix de Mentine. Eloge d'une autre façon de voir la vie, plus solidaire, plus « nature » dans les deux sens du terme ; une ambiance « à l'ancienne » rythmée par les travaux agricoles. Jo Witek a su insuffler à son roman une grande humanité, avec des personnages attachants. Il y est évoqué aussi les difficultés que peut connaître une ado très précoce en raison du décalage entre son physique et son intellect.

Un bon roman d'apprentissage.

Mentine Green, douze ans et sept mois, le QI d'Einstein, passe en classe de troisième avec une moyenne de... 9,5. Depuis ses cinq ans, âge auquel un psy s'est aperçu qu'elle savait lire, elle se trimbale l'étiquette : IEP- enfant intellectuellement précoce (et hypersensible). "Une grosse tête au coeur d'artichaut". Elle adore faire enrager ses parents en s'obstinant à avoir de mauvaises notes. Pour elle, une manière de s'intégrer dans le monde impitoyable du collège où être trop bon, c'est pas cool.
Seulement, pour ses parents, cette fois-ci la coupe est pleine : 9,5 de moyenne pour une surdouée, c'est juste inadmissible ! Avec une tête de serial killer, son père lui annonce qu'il l'expédie pour l'été dans le Larzac, histoire de lui remettre les idées en place.
Finie l'hyperconnexion avec les copines et les vacances branchouilles à Biarritz ! Dans le Larzac, pas de réseau, ou si peu. Et voilà Mentine en pension chez Raoul, ex-chef de file pacifiste de la révolte paysanne des années 70-80. Un caractère aussi bien trempé que celui de la gamine. Une alliance qui n'est pas gagnée d'avance et c'est le début des frasques de Mentine qui ne manque pas d'air...

Chacun va camper dans son rôle : Raoul dans celui du dur à cuire - qui avouera plus tard qu'il aurait bien renvoyé sa "livraison" en Colissimo à ses géniteurs ; Mentine dans celui de la gamine chiante à souhait. Un duo explosif au premier abord.

Un recadrage en règle se met en place, qui rabaisse le caquet de la surdouée, qui traîne son étiquette depuis son plus jeune âge, mais qui, finalement, ne cherche qu'à être considérée comme quelqu'un d'ordinaire. Chose que les adultes ont du mal à comprendre : "Qui à douze ans et demi peut rêver de devenir économiste ?" se demande Mentine avec justesse.
Sa précocité intellectuelle est autant un avantage qu'un handicap, dans la société normée qui est la nôtre. Elle en fait la douloureuse expérience dans son coup de foudre pour Eric, le stagiaire de dix-sept ans qui aide Raoul : "J'avais envie de l'embrasser, ce garçon de dix-sept ans. de me jeter sur lui. Etais-je trop en avance ? Intellectuellement et sentimentalement ? Je n'en sais rien. Et puis, de toute façon, j'en avais marre de ces normes, de ces baromètres qui me classaient sans cesse dans des catégories. Trop. Pas assez. Merde !"

La gamine, toute surdouée qu'elle est, va se passionner pour la vie rurale et se faire de nouveaux amis. Elle revoit ses préjugés, le travail à la ferme lui donne le sentiment d'être utile et ordinaire. La campagne va la faire grandir, parce qu'elle n'a que douze ans. Des vacances aux allures de sauvetage.

Un roman d'apprentissage très récréatif, bourré d'humour, qui questionne la normalité, les préjugés, la manie de vouloir mettre les gens dans des cases. le comportement de Mentine peut paraître farfelu, peu crédible : un surdoué, dans l'imaginaire collectif, c'est censé être hyper sérieux, hyper mûr etc. Eh bien non, pas forcément ! Quand on est surdoué, on réussit dans la vie. Eh bien non, pas forcément !

Une lecture sympathique, avec un seul bémol : on devine un peu trop facilement l'issue de cet été dans le Larzac. Mais je me demande ce que réserve le tome suivant.

J'ai beaucoup aimé ce roman. Il parle de plusieurs sujets importants. J'ai tout de suite accroché avec Mentine, pétillante, chipie, drôle, intelligente et très originale. Ce roman ce lit très vite, nous apprend beaucoup de choses et nous fait réfléchir.
Il fait passer un message sur l'égalité entre les hommes, sur l'amitié et sur le jugement.

Un livre à découvrir!

C'est l'histoire d'une adolescente surdouée qui se montre exaspérée et exaspérante! Ses réflexions ne sont pas celles d'une enfant de son âge et sa supériorité devient quasi de la prétention, même si cela m'a bien fait rire. Ses parents la punissent suite à ses mauvaises notes en l'envoyant pendant ses vacances sur les plateaux du Larzac, avec le vieux Raoul, un éleveur de brebis de l'âge de sa grand-mère. Sans copines, sans réseau, sans plages où bronzer et draguer, l'été s'annonce mal pour Mentine. Et pourtant elle va découvrir en Raoul une aussi forte personnalité que la sienne : sa franchise et sa bienveillance vont la faire grandir. N'oublions pas Eric, le jeune éleveur plouc qui va finir pas faire battre le coeur de notre héroïne un peu trop fort...
J'ai personnellement adoré ce livre qui m'a fait rire et que j'ai tant aimé peut-être parce que j'y trouve un certain écho avec mon propre vécu. le thème de la précocité est traité et plus largement celui de la différence : que faire quand on ne rentre pas dans les cases, dans la norme? La vie à la campagne est célébrée comme un retour à des valeurs de simplicité, de convivialité, d'entraide et de respect de la nature : merci à l'auteur de le rappeler! Enfin l'homosexualité féminine est abordée en filigrane, traitée du point de vue adolescent. Un livre à découvrir! J'ai hâte de lire la suite!

Mentine est une EIP : Enfant Intellectuellement Précoce, d'une douzaine d'année. Elle a énormément de mal à être en phase avec elle-même et donc aussi avec les autres, en comptant bien évidemment ses parents, qu'elle ne cesse de faire tourner en bourrique. Mal à l'aise avec sa précocité, elle cherche au maximum à ne pas montrer sa "différence", n'hésitant pas à se mettre volontairement en échec scolaire pour montrer sa normalité. Poussés à bout, ses parents décident de l'envoyer au vert dans un coin bien reculé du Larzac, chez un vieil homme taciturne, éleveur de chèvre et vieil ami de la famille... là où, evidemmant, il n'y a ni réseau, ni connexion internet, ni...rien...

Mon avis : Jo Witek est décidément très forte! Elle manie avec une grande dextérité la psychologie parfois bien complexe des ados, tout en gardant un humour décapant!
Le récit se fait à la première personne, et Mentine nous livre avec franchise et second degré ses réflexions d'ado mal dans sa peau à cause notamment de sa précocité.
Je me suis beaucoup attachée à Mentine, qui commence à entrer dans le monde de l'adolescence, qui a des qualités, et aussi beaucoup de défauts - et de préjugés, en bonne petite parisienne pourrie-gâtée qu'elle est. Mais au moment où on commence à la trouver franchement pénible, elle nous montre alors son côté adorable... et on ne peut faire autrement que l'apprécier... Bref, une ado, quoi !
On rit beaucoup, on sourit quasiment tout le temps, on vit quelques instants d'émotion; un bon petit roman en somme ! La lecture est simple, fluide.
A mettre entre les mains des ados... Et des parents (surtout des parents, peut-être... ;-) )

Résumé : Mentine est précoce, a un QI élevé, et a déjà sauté deux classes. Mais pour se fondre dans la masse et se faire accepter, elle travaille le minimum. La sanction tombe : avec 9,5 de moyenne, son père décide de l'envoyer au fin fond du Larzac chez le vieux Raoul pour la punir et la faire réfléchir. Au secours ! Comment Mentine va-t-elle survivre à cette vie à la campagne sans réseau ?

Mon avis : Un roman au ton très impertinent et en même temps rafraichissant !

Mentine est une adolescente un peu peste, un peu égoïste, qui adore faire ce qu'elle veut, quitte à faire tourner les autres en bourrique. Lorsque ses parents l'envoient dans le Larzac en « camp de redressement » chez le vieux Raoul, c'est l'horreur totale : pas de réseau, un vieil homme autoritaire, la campagne à perte de vue, le lever aux aurores…

C'en est trop pour Mentine qui va tout faire pour partir de là. Mais c'est sans compter sur le vieux Raoul qui est encore plus têtu qu'elle, et sur les bienfaits de la vie au grand air. Après la révolte, Mentine va découvrir une vie paisible et difficile à la fois, loin des agitations de la ville.

Elle qui voulait tout faire pour quitter cet endroit va s'y attacher et découvrir que la vie n'est pas toujours celle que l'on voudrait. Elle va en ressortir un peu plus mûre.

Un roman sympathique.