Mentine, Tome 1 : Privée de réseau !

Une fois n'est pas coutume, je me suis dirigée vers une lecture ado clairement annoncée comme légère. Je ne suis pas spécialement friande de ce genre ; je préfère nettement les histoires vraies, les drames, ou même les lectures de l'imaginaire. Disons que je me suis laissée tenter par la couverture vitaminée réalisée par Margaux Motin, pour qui j'ai toujours eu un faible.

Et c'est une agréable surprise qui m'attendait au détour de ce petit roman ! J'imaginais quelque chose d'assez superficiel mais on découvre petit à petit des messages forts et positifs. Bien sûr, le ton est badin et l'humour omniprésent, mais la plume de Jo Witek est agréable et l'on se glisse rapidement dans l'histoire. Mentine, son héroïne, est une jeune fille surdouée de treize ans, têtue et fière comme un pou. Pour ne pas passer pour l'intello de service et ne pas se retrouver constamment dans les poubelles (traitement de faveur que l'on réserve généralement aux premiers de la classe et que j'ai eu moi-même la chance incroyable d'expérimenter plusieurs fois), elle décide de prendre exemple sur ses camarades les plus "cools" - et foire lamentablement son année scolaire. Niveau coolitude, Mentine obtient un 20/20, mais ses parents ne sont pas du même avis. Résultat : Mentine est expédiée manu militari au fin fond du Larzac, chez un vieil ami de sa grand-mère qui possède un élevage de brebis. Pas d'ordinateur, pas de plage de sable blanc, et pas de réseau... l'été s'annonce difficile pour l'adolescente qui commence par rejeter en bloc tout ce qui se présente à elle.

Et puis, petit à petit, la peste pourrie gâtée cède place à une jeune fille toujours aussi déterminée mais bien plus curieuse et entreprenante. On se prend au jeu avec Mentine : le vieux ne la pense pas capable de garder le troupeau, de se lever tôt ou de participer à la vie de l'élevage ? Qu'à cela ne tienne, Mentine va lui prouver qu'elle est plus bornée qu'un bouc ! Je me suis prise d'affection pour l'adolescente sensible que l'on découvre au fil des pages, moi qui rêvais de la baffer les premières pages.

En bref, Mentine est un petit roman fort sympathique qui cache plus qu'il ne laisse paraître au premier abord. Ouverture d'esprit, curiosité intellectuelle, abandon de l'orgueil et des préjugés (big up, Jane Austen) : autant de valeurs importantes mises en lumière par le récit d'une adolescente peut-être surdouée mais qui reste avant tout une enfant en train de grandir et de se construire.
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Une lecture pleine d'humour et de réalisme ! Mentine, parisienne en pleine crise d'adolescence, est envoyée par ses parents dans le Larzac pour les grandes vacances. La jeune fille va y suivre une vraie leçon de vie et en apprendre autant sur elle même. Un bon moment de lecture !

Ce roman, résolument jeunesse à pourtant su me charmer grâce à son ton mordant et son héroïne bien trop maligne pour son âge ! Et pour cause, Mentine est une surdouée qui ramène des bulletins catastrophiques à ses parents, et se voit forcée d'aller passer ses vacances d'été dans une ferme, avec un vieux monsieur pas franchement commode. C'est drôle, c'est tendre et ça se dévore d'une traite. C'est un très bon livre sur cet entre-deux qu'est l'adolescence et je le recommande vivement !

Je découvre à travers ce roman la plume humoristique de Jo Witek que je connaissais jusque là pour ces polars à suspens pour les ados. Mentine apparaît des les premiers mots très mature pour son âge. le vocabulaire qu'elle utilise ne semble pas concordant mais l'auteure l'explique rapidement en introduisant le génie de la jeune fille. Et c'est pour moi un des grands points forts de ce roman, le décalage entre l'intellect, la personnalité hors norme du personnage et son apparence toute juvénile.

On sourit en découvrant avec la citadine pure jus toujours branchée au web les fins fonds du Larzac où les humains semblent à peine de meilleure compagnie que les bêtes. En tout cas, je me suis reconnue dans les a priori sur la vie campagnarde et les difficultés à se passer de la technologie. Mais comme on sait que l'habit ne fait pas le moine, Mentine va apprendre de ses erreurs et finalement s'attacher à la nature comme aux hommes.

Avec un ton parfois sarcastique, parfois geignard, mais en tout cas une verve qui fait toujours mouche, on suit avec plaisir les aventures rocambolesques (ou presque) d'une jeune fille de son temps catapultée dans un autre monde que le sien.
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Mentine a douze ans, un QI élevé et un caractère bien trempé. Elle a du mal à trouver sa place au collège et essaie de faire oublier ses deux ans d'avance en étant une élève moyenne. Mais il ne plaît pas à ses parents qu'elle "gâche" son potentiel en ne l'exploitant pas au mieux. La voilà donc punie, expédiée pour le mois de juillet au fin fond du Larzac, loin de ses copines et de Paris où elle réside. D'abord décidée à en faire baver au vieil homme bourru qui l'accueille à la dure au milieu de ses brebis, Mentine va peu à peu s'acclimater et trouver du plaisir aux travaux des champs, surtout grâce au bel Eric, un jeune homme passionné par le monde agricole.
Un petit roman léger, drôle et plein de bons sentiments, qui devrait plaire aux jeunes dès 10 ans. J'ai par contre moyennement aimé l'insistance de Mentine sur son côté précoce, que j'ai trouvé un peu inadapté dans sa bouche. Les EIP que je connais (et j'en ai trois à la maison) n'analysent pas autant leurs réactions par rapport à ce seul trait de leur personnalité; ce sont plutôt les personnes extérieures qui le font (parents, psys...)

Bien qu'il y ai beaucoup de stéréotypes , l'histoire est plaisante et les problèmes des surdouées bien relatés. Je pense lire le deuxième.

J'avais déjà lu "Un hiver en enfer" de la même auteure. Et quand mon oeil a été attiré par la couverture de "Mentine: privée de réseau", quelle ne fût pas ma surprise de constater que ce roman était écrit par Jo Witek! On change radicalement de style là... Personnellement, cette histoire m'a par beaucoup de côtés rappelé "Jamais contente" de Marie Desplechin. Pas de surdouée de ce côté là, mais dans les 2 livres on suit une adolescente au caractère bien trempé (oui, des chieuses, on peut le dire...) et la forme (journal intime ou exil dans le Larzac) revient à un voyage initiatique dans les 2 cas.

C'est un roman drôle, mais qui soulève aussi un problème méconnu et pourtant dur à vivre pour les principaux intéressés: être un enfant précoce... On ne dirait pas comme ça, mais c'est une véritable galère à vivre au quotidien, être tiraillé entre les parents qui exigent l'excellence au vu des capacités de leur rejeton et le rejet au collège des élèves trop brillants. Alors oui, Mentine a vraiment un sale caractère, mais elle a des circonstances atténuantes! Et d'ailleurs son intelligence fait qu'elle est consciente de son comportement (prétentieuse, provocante), et c'est aussi grâce à cela (et à une punition bénie...) qu'elle va apprendre à vivre avec, à être + respectueuse, à sortir de la provocation systématique et des jugements, à utiliser son intelligence à bon escient: à grandir tout simplement.

Le livre n'est pas très long, l'écriture assez grosse et aérée, les chapitres sont courts et on trouve même régulièrement quelques illustrations de Mentine (son visage, prenant différentes expressions). Tous ces ingrédients nous donnent un cocktail plein de fraîcheur et de dynamisme qui saura trouver son public. Même les ados les + réfractaires à la lectures devraient tenir le coup. L'écriture est fluide, on ne s'ennuie pas et il y a matière à réflexion sur soi-même, sans être moralisateur pour autant.

Ce livre m'a plu car il casse beaucoup de préjugés, et notamment ceux sur les enfants surdoués (ou même simplement "doués"). Beaucoup les associent à une image d'intello, qui adooooore l'école, lèche-botte des profs et n'ayant aucune vie sociale. Il y en a sûrement des comme ça, mais ce n'est pas le cas de Mentine qui, outre son QI impressionnant, est une ado parfaitement "normale"! Elle aime les mecs, la mode, refaire le monde avec ses meilleures copines... Et le fait d'être cataloguée "grosse tête" est très stigmatisant pour elle (comme pour tous ceux qui sont ou ont été dans sa situation). Je pense que l'adolescence (à partir de 12ans) est un bon âge pour aborder ce sujet.

Ce roman a une vraie portée pédagogique: il est attrayant, et une fois qu'on est plongé dedans on ne le lâche plus, et en + de divertir, ça donne à réfléchir... Au final, j'ai trouvé le changement de "mentalité" de Mentine un peu rapide mais il a fallu s'adapter au format du livre, et le message est là, c'est le principal. Mais puisque il est précisé "tome 1", cela implique que ce voyage initiatique n'en est encore qu'à son commencement. Et j'ai hâte de lire la suite des aventures de Mentine Green...

Mentine Green, 12 ans passe en troisième avec 9,5 de moyenne. En apprenant cela son père se met dans une colère terrible, il n'en croit pas ses yeux, sa fille a le QI d'Einstein mais n'obtient même pas la moyenne pour passer à la classe supérieur. Mentine a été diagnostiquée à l'âge de 5 ans, "enfant intellectuellement précoce" C'est décidé, la punition sera à la hauteur de sa déception, Mentine n'aura pas le droit aux vacances habituelles avec ses parents. a la place ses parents l'envoie chez un ami de sa grand-mère. Raoul vit dans le Larzac au milieu des montagnes et des chèvres, c'est un chef de fils de la révolte paysanne des années 70 et 80. Au premier abord, il se montre rude, un homme de la montagne qui aime la solitude, la compagnie des animaux et de la nature. Tout le contraire de Mentine qui ne vit que pour les réseaux sociaux où elle est en permanence en contact avec ses amis. Elle va devoir apprendre à vivre sans connexion et selon les commandements de Raoul. Ça ne ressemble pas exactement à des vacances de rêves. Levée très tôt pour aider Raoul a traire les chèvres et ensuite travaux de la ferme, repas à heure fixe. L'esprit contradictoire de Mentine aura bien du mal à se faire à cette vie. Mais Mentine souffre aussi de son intelligence, ce n'est pas si facile d'être aussi vive et intelligente quand on a seulement 12 ans et 7 mois. Elle comprend les questionnement des plus grand, elle les ressent, mais elle ets encore considéré comme une petite fille. Tout particulièrement aux yeux d'Eric, c'est l'apprenti de Raoul, il vient l'aider tous les jours à la ferme. Mentine aimerait bien qu'il l'a considère comme une jeune fille et non comme une petite fille. Pour Mentine ces vacances s'annoncent catastrophiques et elle n'aura même pas le soutient de ces amies.
Livres très sympathique pour les enfants d'une dizaine d'année, Mentine est vive intelligente et drôle et nous montre que finalement les vacances à la ferme ça peut devenir très sympa si on y met un peu du sien. L'humour de Mentine plaira probablement aux enfants.

Des tâches de rousseur, des cheveux orange, mais un sacré caractère !Mentine est loin d'être idiote ! Même que pour passer inaperçue, elle a saboté sa moyenne de classe et ça, ça ne plaît pas du tout à ses parents. Alors, pour la punir, ils l'ont envoyée au fin fond du monde avec un vieil ami de leur grand-mère qui est paysan. Mais Mentine veut se venger de ses parents qui l'ont emmené dans un endroit aussi atroce…, Bon ben moi, je vous laisse lire le livre !

Prétentieuse, plutôt pénible, invivable et j'en passe. Voici un portrait assez réaliste de Mentine. Raoul est quant à lui l'archétype du vieux garçon qui ne vit que pour sa ferme. Sauf que, derrière ces apparences, on va découvrir des personnages attachants.
C'est une lecture très légère qui a des valeurs plutôt fortes. J'ai eu un peu de mal avec Mentine. J'espère que l'évolution positive qu'elle subie dans ce tome continuera par la suite.
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