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3,83

sur 2314 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Si vous n'êtes pas familier avec les classiques (au caractère introspectif, qui plus est!), il est peut-être préférable de reporter à plus tard la lecture de ce roman. Avec ses 150 pages il pourra vous sembler une approche facile au genre, mais jamais erreur vous coûtera si cher! Vous trouveriez cela très probablement incompréhensible, sans tête ni queue, ennuyeux à l'excès ! Mais si le genre vous accompagne fidèlement depuis longtemps , n'hésitez pas! Combien de poésie et combien d'humanité on pourra trover dans ces lignes écrites par Virginie!

L'intrigue elle-même est inexistante : le temps d'une journée, nous suivons Clarissa Dalloway, bourgeoise aisée londonienne qui se débat dans les préparatifs d'une fête qui se tiendra le soir même dans sa demeure. Mais d'autres personnages entrent en jeu dans son quotidien et pour une bonne partie d'entre eux, nous suivons parfois leurs pensées. le roman se termine en pleine réception.

Première difficulté : s'intéresser à un roman à l'intrigue inexistante.

Deuxième problème : l'écriture est en flux continu. On passe des pensées d'une personne à l'autre sans intermédiaire, ce qui est perturbant pendant une bonne partie du livre.

Troisième (éventuel) problème : se faire conseiller une bonne traduction, sinon une bonne partie du livre vous sera encore plus difficile (mention négative pour Newton Compton où Francesco Paolini utilise des termes obsolètes et inutilement recherchés grâce auxquels, une bonne partie de la poésie et de l'élégance de Virginie disparaissent comme par magie!).

Si les problèmes de lecture ne sont pas nombreux, ils sont néanmoins d'une grande importance et peuvent être suffisants pour vous faire attaquer par un beau bloc du lecteur !
Prenez-en conscience avant de vous lancer dans la lecture !

Mais si les classiques sont déjà vos amis et si vous êtes un peu familier avec le genre ultra introspectif, lancez-vous à corps perdu dans la lecture de ces quelques pages très denses : vous en sortirez changé!

Virginia, ce n'est pas pour tout le monde! Son histoire n'est pas banale! A l'aube du 20ème siècle, quand les femmes pouvaient commencer à prétendre rivaliser avec les hommes sur le plan intellectuel, quand les us et coutumes d'une bourgeoisie, restés immobiles et immuables pendant des siècles entiers, commencent à donner signe de souffrance, dans un pays (un règne!) comme l'Angleterre où tout est peut-être encore plus codifié qu'ailleurs, à une époque où une immense guerre vient de s'achever et une autre encore plus immonde se prépare , Virginia cherche sa place. En tant qu'auteur, en tant que femme, en tant que professionnelle, en tant que, plu simplement,être humain.
Le long des pages de ce roman, sa recherche est évidente, incessante. Chaque personnage se fait le porte-parole d'un aspect de son caractère, de son Être aux mille facettes. le questionnement de chacun sur son vécu, sa propre vie, l'impression d'avoir fait quelque chose de mal quelque part, les choix pris, les choix à prendre, la mélancolie d'un regret, la tranquillité du quotidien... Mille doutes nous sont offerts par cette lecture : peut-être qu'en les lisant, nous aurons la chance de trouver des réponses.

IT Se non avete un minimo di dimestichezza con i classici ( per di più introspettivi!), è forse meglio rimandare a più tardi la lettura di qs romanzo. Con le sue 150 pagine può sembrare un facile approccio al genere, ma mai errore vi costerebbe così caro! Lo trovereste molto probabilmente incomprensibile, senza capo né coda, noioso all'eccesso! Ma se il genere vi accompagna già da tempo fedelmente, non esitate! Quanta poesia e quanta umanità in qs linee scritte da Virginia!

La trama in sé è inesistente : il tempo di una giornata, seguiamo Clarissa Dalloway, agiata borghese londinese che si dibatte nei preparativi di una festa che si terrà la sera stessa nella sua dimora. Ma altri personaggi entrano in gioco nel suo quotidiano e per una buona parte di essi, seguiamo a tratti i loro pensieri.Il romanzo si conclude in pieno ricevimento.

Prima difficoltà quindi: interessarsi ad un romanzo dalla trama inesistente.

Secondo problema: la scrittura è in flusso continuo. Si passa dai pensieri di una persona all'altra senza intermediario, cosa che risulta perturbante durante una buona parte del libro.

Terzo ( eventuale) problema: fatevi consigliare una buona traduzione, altrimenti buona parte del libro vi risulterà ulteriormente ostica (menzione negativa per la Newton Compton in cui Francesco Paolini utilizza termini obsoleti e inutilmente ricercati grazie ai quali, buona parte della poesia e dell'eleganza di Virginia svaniscono come per magia!).

Se le problematiche di lettura non sono numerose, sono comunque di grande importanza e possono essere sufficienti a farvi scaturire un bel blocco del lettore!
Prendetene coscienza prima di lanciarvi nella lettura!

Ma se i classici sono già vostri amici e se avete un po' di dimestichezza col genere ultra introspettivo, lanciatevi a corpo perso nella lettura di qs poche ma densissime pagine: ne uscirete cambiati!

Virginia, non è per tutti! La sua storia non è banale! Agli albori del 20esimo secolo, quando le donne potevano cominciare a pretendere di rivaleggiare con gli uomini sul versante intellettuale, quando gli usi e costumi di una borghesia, rimasti immobili e immutabili per secoli interi, cominciano a dar cenno di insofferenza, in un Paese (un regno!) come l'Inghilterra in cui tutto è forse ancor più codificato che altrove, in un periodo in cui un' immensa guerra è appena finita e un'altra ancora più immonda scalpita per cominciare, Virginia cerca il suo posto. Come autrice, come donna, come professionista, come, più semplicemente, essere umano.
Lungo le pagine di qs romanzo la sua ricerca è evidente, incessante. Ogni personaggio si fa portavoce di un aspetto del suo carattere, del suo Essere dalle mille sfaccettature. Il questionarsi di ognuno sul proprio vissuto, il proprio vivere, l'impressione di aver sbagliato qualcosa qualche parte, le scelte prese, le scelte da prendere, la malinconia di un rimpianto, il quieto vivere quotidiano…mille dubbi ci son offerti con questa lettura: forse leggendoli, avremo la fortuna di trovare risposte.
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Roman étrange, et pourtant prenant. Charmant par certaines côtés, cruel à d'autres moments.
Son étrangeté tient autant à son style qu'à son organisation : les phrases tourbillonnent, enchaînant descriptions, conversations, pensées intimes, jugements de l'autrice... et ce tourbillon se déplace dans les rues de Londres, passe entre les personnages, nous entraîne à la suite de l'un d'eux, puis nous pousse à le délaisser pour en suivre un autre, que le premier vient de croiser, à un coin de rue ou dans un parc. Et, pour enrichir encore ce tableau, Virginia Woolf place, de loin en loin, l'un ou l'autre personnage secondaire, la vieille dame d'en face, le laquais, la cuisinière, la secrétaire, qui tous apporteront une idée, une image, une opinion sur leur existence ou sur celles des autres. C'est ainsi que l'on vit, dans un temps et un espace limité, plusieurs destins insouciants, désabusés, répétitifs, grisâtres ou tragiques, et que l'on entend des échos issus de tous les milieux, les pauvres, les riches, les simples, les snobs, ceux qui commandent et ceux qui obéissent, tous ceux, en somme, qui font vivre cette ville.
D'ailleurs la ville, avec sa foule, ses véhicules, son ciel d'été, ses parcs, ses horloges dont les cloches rythment la journée que le roman traverse, la ville, donc, cette ville unique qu'est Londres, constitue un personnage à part entière.
Et si tous ces éléments tournent autour de cette fameuse Clarissa Dalloway qui donne son titre à l'ouvrage, elle n'en est pourtant pas le centre. Elle constitue plutôt un pivot autour duquel s'articulent les vies qui s'entremêlent au fil des pages. Et même ces vies ont l'air bien négligeables. Car c'est la ville, Londres, multiple et puissante, qui occupe toute la place, prend chaque être vivant sous son pouvoir, par ses bruits, la touffeur de son air, la complexité de son organisation urbaine, la répartition des rôles entre ses commerces, son parlement, ses habitations, ses lieux de loisirs.
Oui, c'est bien Londres qui joue le premier rôle. C'est bien Londres dont Virginia Woolf dresse le portrait dans Mrs Dalloway. Un Londres des années 1920, qui palpite, s'agite, cherche à oublier la boucherie de 14-18 ou à maintenir la grandeur de l'Empire ; un Londres qui sert de creuset aux regrets des quinquagénaires, aux souvenirs des vieilles femmes, aux espoirs des jeunes filles. Un Londres que Virginia Woolf nous donne à admirer, tandis qu'elle traite les humains qui s'y trouvent avec ironie, voire une certaine cruauté : elle ridiculise la Lady qui s'attarde sur des soucis sans importance, moque le médecin pontifiant et tyrannique qui impose à tous ses patients le même traitement sans les écouter ; elle offre un peu de lumière à un jeune couple meurtri par des souvenirs de guerre, elle enferme un homme dans l'impossibilité d'aimer et une femme dans la quête perpétuelle de l'admiration de son entourage ; et elle trace pour l'un des figurants de cette chronique de Londres, une route parfaitement rectiligne vers le drame.
Le résultat est riche, complexe, étrange, attachant, unique.

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J'ai souvent entendu dire que Mrs Dalloway était un incontournable de la littérature anglaise et comme c'est un genre littéraire que j'apprécie beaucoup et qu'en plus, ce livre vient d'être réédité avec une très jolie couverture (que voulez-vous, je suis facilement influençable...), je me suis dit que c'était l'occasion de lire ce classique.
Et en toute honnêteté, cette lecture a été des plus laborieuses : l'histoire (pourtant simple) est difficile à suivre en raison des très nombreuses digressions et des monologues intérieurs des différents personnages qui, certes apportent une touche d'originalité et de poésie au récit mais font souvent perdre le fil au lecteur. de plus, il y a un grand nombre de personnages qui sont cités et comme cela vient au beau milieu de tout autre chose, on ne sait plus vraiment si c'est un personnage qui a déjà été cité ou un nouveau personnage.
Cependant, j'ai apprécié la plume de l'auteure : l'écriture est très belle et poétique, originale sur la structure du récit et fourmillant de figures de style.
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Je suis complètement fascinée par l'écriture de Mme Woolf. La richesse descriptive fourmille d'ingéniosité au point d'en être hallucinatoire et dérangeante, tout en gardant une beauté irréelle, mouvante et hypnotique. de simples faits quotidiens prennent des proportions gigantesquement poétiques et psychologiques, ce qui, dans le cas du personnage clairement avoué par l'auteur comme étant un homme à la santé mentale fragile, semble logique, et ce qui l'est moins quand il s'agit des autres personnages soi-disant normaux. Ce livre est pour moi une réflexion sur la normalité, les gens les plus respectables sont-ils vraiment aussi solides que ce que les codes de notre société voudrait bien le faire croire ? Aucune méchanceté de la part de l'auteur, au contraire, une sensibilité qu'on ne peut imaginer autre que exacerbée pour être capable d'écrire avec autant de finesse éclatée, et partout au fil des pages j'ai ressenti une souffrance immense se cachant dans cet immense talent , pour finalement apprendre que Virginia souffrait probablement de troubles bipolaires... La joie de la lire m'est donc gâchée par l'idée des souffrances que cette femme a dû traversées, à une époque où ce diagnostic n'existait tout simplement pas, donc pas de traitements ... J'aurais souhaité que cette femme souffre moins, au prix de ne pas pouvoir la lire, car je ne peux imaginer une Mme Woolf guérie écrivant avec une telle virtuosité et une telle sensibilité . Ai-je tort ?
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Plongé dans le Londres d'après guerre, on suit une journée dans la vie de Mrs Dalloway : ses préparatifs pour la soirée mondaine qu'elle organise et les vagabondages de son esprit aux travers ses rencontres.

En parallèle, le récit dévoile des personnages secondaires particulièrement intéressants comme S. W. Smith, atteint de troubles mentaux suite à son retour du front , on y décèle des éléments autobiographiques. Virginia Woolf décrit avec beaucoup d'humour l'incompréhension et l'incompétence des médecins autour de ces pathologies. Loin d'être centré uniquement sur Mrs Dalloway, chaque personnage dévoile ses pensées secrètes et permet à l'autrice d'aborder des thèmes profonds : critique de la haute bourgeoisie, réflexion sur la vieillesse, ainsi que sur les sentiments amoureux.

Un vrai plaisir à retrouver la plume élégante, poétique et espiègle de Virginia Woolf !

Lien : https://www.instagram.com/gi..
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Le roman c'est la journée d'une bourgeoise britannique autour des années vingt. Mrs. Dalloway donne une réception ce soir et pou r cela il lui faut des fleurs. Beaucoup de belles fleurs. Voilà l'histoire et elle couvre 200 pages.
La plume de Virginia Woolf sensible et brillante, entre furtivement, en passager clandestin, à l'intérieur du personnage et là elle observe et note les sentiments, les raisonnements et les souvenirs, toute une myriade d'émotions avec la multitude des leurs nuances changeantes.
Entre Richard son mari, parlementaire très riche et Peter, amour de jeunesse, la pensée ne fait qu'un bond, et revient après vers Elisabeth, sa fille, jeune femme d'une beauté épanouie. le passé est dans le présent, le futur n'est pas encore, et les personnages, dans une polyphonie de l'instant, se croisent, se télescopent, se lient les uns aux autres dans les pensées de Clarissa Dalloway. Son espace mental, comme un dédale intérieur, nous emmène, nous lecteurs, dans l'épreuve du temps, ou dans la fable du temps. Et le Big Ben sonne les heures et découpe le temps.
Faits, pensées, émotions arrivent simultanément dans l'instant, le temps éprouvé, subjectif et élastique de la conscience. "Stream of consciousness", (le flux de la conscience), là où l'expérience est éclatée, le récit déconstruit et où la pensée est à la rencontre des jaillissements des souvenirs de la mémoire involontaire.
Dans Mrs. Dalloway, roman proustien, très sensible, la plume de Virginia Woolf entre dans toute la complexité intérieure de son héroïne et reste dans l'attente d'un monologue intérieur, ou d'un discours indirect libre pour alimenter le fil du récit en une arborescence majestueuse.
Le style impressionniste, en petites touches de lumière, accompagne ces rencontres, éclats éphémères, dans l'intensité d'un moment. C'est l'instant qui réunit une multitudes d' expériences ponctuelles et disparates, dans un vécu commun.
Gaston Bachelard nous dit dans "L'intuition de l'instant" que le temps n'a qu'une réalité, celle de l'instant, et cette réalité est suspendue entre deux néants, le passé et le futur.
L'instant crée le lien et la rencontre de personnages, émotions et vécus, et les fait communiquer à leur insu dans des moments où la vie est plus forte.
Le lecteur s'y laisse entraîner, oublie la fuite du temps et déguste pleinement cet instant.
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"Mrs Dalloway dit qu'elle se chargerait d'acheter des fleurs"...Un beau jour de 1925, Clarissa Dalloway, grande bourgeoise mariée à un homme qui a plus ou moins fait une carrière politique, marche dans Westminster et convoque tout à la fois son passé, son présent et son futur. le soir même, elle donnera une grande réception. Tandis que Clarissa comprend à quel point elle est en vie, ou plus exactement le ressent, en retrouvant sur sa route, Richard, qui l'a aimée quand elle était jeune fille ou encore Sally Sutton, son amie de jeunesse, meurt le jeune Septimus Waren Smith, que la guerre a rendu dépressif...Courants de conscience, éclatement du temps, absence de trame narrative à rebondissements, tout cela peut rendre fastidieux la lecture de "Mrs Dalloway". Mais il y a l'écriture poétique de Virginia Woolf et sa façon de présenter ses personnages, tout en pointillisme et tout en bascule entre la vie et la mort...Pour cette raison, j'ai adoré relire ce texte que j'avais découvert jeune fille. Peu d'écrivains ont le rapport au temps et au caractère précieux de la vie qu'avait Virginia Woolf...
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Le démarrage de cette lecture n'a pas été simple. J'étais paumée, je ne comprenais pas qui était qui, j'avais le sentiment qu'il me manquait des pages 😅

Et puis peu à peu, l'histoire s'installe et Clarissa Dalloway, l'héroïne, se révèle.

L'autrice a une façon unique de nous montrer l'envers du décor.
Cette femme de la haute société londonienne qui nous paraît, depuis notre regard extérieur, superficielle, nous offre une longue réflexion intime, une sorte d'introspection qui dénote d'une richesse intérieure à laquelle on ne s'attend pas.

Virginia Woolf nous démontre que l'apparence austère d'une femme condamnée à n'être qu'un "faire-valoir", une organisatrice de dîners mondains, une femme d'intérieur accomplie, n'est qu'une façade. Elle rend sa dignité à cette femme.

Ce roman dénonce aussi les horreurs de la guerre, comment les hommes en sont revenus détruits.

C'est un roman qui m'a sortie de ma zone de confort et a éveillé un intérêt croissant. Une plume magnifique, un récit très intéressant.
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Lu dans le cadre de la Semaine à Lire (Vendredi 30/03/2018 au Vendredi 06/04/2018).

J'ai passé un bon moment avec ce livre même s'il ne m'a pas transcendé. Pas que j'en attendais trop, c'est juste que je n'ai pas trouvé les sujets abordés très intéressant même si c'est un bon classique.

Petit bémol sur l'absence de chapitres. le texte est composé d'un bloc sans mise en page et je dois bien dire que j'ai eu besoin d'un petit temps d'adaptation.

Par contre j'ai adoré la plume de l'autrice. Elle est très agréable, fluide, bien travaillée et complexe sans être excessive.

Les personnages sont très intéressants. Ils sont travaillés comme s'ils sortaient d'une pièce de théâtre mais jamais avec excès, toujours avec délicatesse et beaucoup de nuances.

En bref, j'ai passé un plutôt bon moment avec ce livre même si je n'ai pas été enthousiasmé par les sujets abordés. Un classique à découvrir !

Lien : http://www.booksanddreams.co..
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Londres, en une matinée de juin des années 20, Clarissa Dalloway (la cinquantaine) sort de chez elle très enthousiaste à l'idée d'organiser une soirée où se presseront les gens de bonne société, des amis mais aussi des pique-assiettes. Madame Dalloway se rend chez le fleuriste et traverse quelques quartiers de Londres de son pas cadencé que souligne les cloches de Big Ben. Rentrée chez elle, elle apprend que Richard son mari déjeune chez une vieille amie et s'inquiète un peu de ne pas avoir été invitée mais alors qu'elle est en train de recoudre sa robe de soirée, sa bonne annonce Peter son ancien amour parti aux Indes qu'elle n'a pas revu depuis plusieurs dizaines d'années. le retour de Peter plonge Clarissa dans une prise en compte de son relatif bonheur et elle passe la journée à se convaincre qu'elle a bien fait de choisir la raison plutôt que le coeur. Parallèlement à la journée de Clarissa qui se prépare à son rôle mondain d'hôtesse, nous suivons Septimus Warren Smith, un jeune vétéran de la première guerre, accompagné de son épouse qui vient consulter un éminent psychiatre pour des troubles post guerre et qui menace de se suicider.
Lien : http://lecturesencontrepoint..
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