« La pluie des prunes » est une nouvelle « très personnelle », comme dit l’auteur à la fin, une nouvelle que l’on sent autobiographique. Contée de manière très vivante, dans un style imitant celui des conteurs d’autrefois, cette histoire est surtout celle des sentiments d’un enfant de quatorze ans ému par une femme inconnue qui débarque un jour dans sa vie, et la perturbe le temps d’une saison, et bien plus. Le récit est en quelque sorte cathartique.
Cette année-là, il ne s’est rien passé, dans la rue des Fleurs, à part l’arrivée d’une femme. Elle y est apparue la veille du jour où la pluie des prunes a commencé, et elle est morte le lendemain du jour où la pluie a cessé. C’est son histoire que je veux vous raconter.
En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.