La pierre et le sabre

Comme d'Artagnan a inspiré le livre de Dumas "Les trois mousquetaires", le véritable Musahi a inspiré cette fiction. Par ailleurs il était lui même l'auteur du "Traité des cinq roues".
Le héros ne vit que pour la voie du sabre. Ce livre est une ode aux valeurs guerrières et traditionnelles (ce qui peut agacer par ailleurs). Musashi est cependant rendu attachant malgré son désir continuel de se battre. Il mûrit peu à peu et le récit le fait s'avancer vers l'humanisme et le respect des autres.
C'est tout simplement un classique pour comprendre le Japon.

“La Pierre et le Sabre est plus qu'un grand roman d'aventures. Il donne en outre un aperçu sur l'histoire japonaise et sur l'image idéalisée que se font d'eux-mêmes les Japonais contemporains.”

Entrez dans l'âme du Japon idéalisé grâce à ce roman d'aventures et d'amour comparable aux Trois mousquetaires ou à Autant en emporte le vent. le chemin initiatique de Miyamoto Musachi (1584-1645), célèbre sabreur du tournant du 17ème met en scène l'histoire du Japon au moment de l'instauration de la dictature militaire de Torugawa qui enferma le pays pour plusieurs siècles. Ce moment particulier du Japon est parfaitement respecté par Elji Yoshikawa tant pour les batailles, les personnages principaux, les écoles d'arts martiaux que pour la description de la mutation sociale du rôle des samouraïs.

Grâce à ce roman historique, cette épopée, cette quête initiatique, les Occidentaux peuvent accéder à une part de l'imaginaire nippon. Ouvrez-le ! Entrez dans cette saga de l'autre bout du monde l'esprit ouvert.

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Pour ceux qui ont lu Shogun, La Pierre et le sabre commence exactement là ou le roman de Clavell se terminait, à la bataille de Sekigahara. Mais ici nous allons suivre les aventures d'un point de vue beaucoup plus Japonais en suivant principalement la longue lutte d'un samouraï Japonais qui a miraculeusement survécu à la bataille et va chercher à devenir le meilleur spécialiste de son art : le sabre. Dans la première partie de cette vie à la poursuite d'un idéal nous allons donc redécouvrir un Japon peut-être plus réaliste que chez Clavell mais aussi plus poétique même si l'histoire elle-même propose beaucoup moins de rebondissements et se déroule sur un rythme beaucoup plus calme. Dans cette quête qui baigne admirablement dans une ambiance Bouddhiste et donc très Zen, nous allons croiser toute une galerie de personnages très différents qui vont nous permettre de mieux connaître et comprendre cette société Japonaise si éloignée de la notre.
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Ce livre, considéré comme un classique du Japon, met en scène Miyamoto Musashi, célèbre personnage et auteur du traité des 5 roues. Dans ce roman historique, Eiji Yoshikawa imagine la vie de ce personnage, enfant turbulent connu sous le nom de Takezo qui va finalement devenir un être humain à travers la voie du sabre. La recherche de la perfection à travers la discipline du sabre, voilà ce que cherche Musashi tout au long de cet ouvrage épique. On suit notre héros, ainsi que d'autres personnages, dans un livre mélange entre cape et épée et road movie. Les personnages se croisent, se manquent de peu, se combattent dans le décor du Japon du début de l'ère Tokugawa (1600).

Ce livre est une superbe fresque qui nous plonge dans le Japon médiéval. Un grand livre qui mêle action, aventure, réflexions et philosophie. Les 800 pages peuvent paraître effrayantes mais le livre est composé de courts chapitres avec de l'action à chaque fois. L'itinérance du personnage rend l'ouvrage très intéressant aussi bien terme de personnages que d'aventures. L'évolution du personnage de Musashi est également très intéressante, d'enfant au départ il gagne en maturité et se lance dans la voie du sabre. La rencontre avec ses amis d'enfance, Matahachi notamment, lui montre la voie à laquelle il a échappé tandis qu'Otsu lui montre celle qu'il a refusé.
J'ai toutefois ressenti un creux dans la lecture autour des pages 500. de nouveaux personnages ou aventures alourdissent un peu le récit et le fait qu'Otsu et Musashi finissent toujours par se rater est un peu frustrant.

Toutefois ce livre reste une oeuvre incroyable que je recommande à tous les amateurs du Japon.

Comme pour chaque livre, la seule question qui subsite une fois la lecture achevée est de savoir s'il m'a suffisamment plu, interpellé, questionné ou émerveillé pour que je souhaite me replonger un jour dedans et parcourir une nouvelle fois ses pages. La réponse est sans appel, s'il ne devait rester qu'un seul livre sur Terre, celui-ci pourrait bien être celui que je souhaiterais conserver tant il m'a marqué.

Nous voilà de nouveau immergés au Japon, un pays qui me fascine autant que l'Inde ! Cette fois-ci, je n'ai plus fait l'erreur de prendre un auteur occidental pour parler de cette contrée lointaine. C'est vrai que la période où se déroule l'histoire semble assez lointaine mais je pense que le mythe du « samouraï » est toujours présent et entretenu dans les esprits.
L'auteur nous livre ici une biographie plutôt romancée de Miyamoto Musashi, un célèbre samouraï qui a vraiment existé au XVIIème siècle. Il arrive à nous plonger dans un univers coloré qui est le Japon médiéval : les geishas, le saké, les batailles, la cérémonie du thé, la place de l'art (poésie, peinture, poterie, littérature…). le seul souci est que je n'ai aucune connaissance historique sur le Japon et retenir les noms des différents lieux ou noms ou écoles de samouraï a été assez compliqué.
Concernant le personnage principal, j'ai un avis assez partagé. D'un côté je l'ai apprécié pour son courage, sa ténacité et l'auto-discipline qu'il s'appliquait. Ces actions étaient cohérentes et sa psychologie était extrêmement bien travaillée par l'auteur. Mais, ces qualités finissaient quelquefois par devenir ses défauts : à cause des règles qui régissaient sa vie, je l'ai trouvé froid, avide de gloire, égoïste et orgueilleux, à moins que ce ne soit moi qui ne suit pas fait pour la voie du Samouraï. de même, l'auteur a mis autant de passion à affiner la psychologie des personnages secondaires qui gravitaient autour de Musashi, ce qui donne un roman très riche. D'ailleurs, le personnage que j'ai le plus aimé est le moine Takuan avec sa langue acérée et son raisonnement pourtant si sage.
En arrière-plan, loin de la violence des batailles, on a une histoire d'amour qui naît, comme une fleur qui pousse. Mais détrompez-vous, ce n'est pas le type d'histoire à l'eau de rose comme dans les contes de fées occidentaux où le héros sauve la belle dame en détresse. C'est un style d'amour – je ne vois aucun autre mot pour le qualifier – très différent : je vous laisse le soin de découvrir !
Un conseil particulier pour lire cet ouvrage : le style d'écriture est fluide et léger et on a tendance à se précipiter pour connaître la suite des péripéties vécues par Musashi. Au contraire, il faut prendre son temps pour apprécier pleinement tout le talent contenu dans ce livre qui continue dans le second tome « La parfaite lumière ».

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Une immersion très agréable dans le Japon des samouraïs. J'ai apprécié cette ambiance que l'on retrouve dans certains dessins animés et cette façon qu'a eu l'auteur de commencer chaque chapitre par une situation et des personnages secondaires à l'histoire. L'ensemble est distillé avec délicatesse, la culture japonaise traditionnelle étant omniprésente.
Ce qui m'a vraiment captivée? le parcours initiatique de Musashi, cette quête absolue de la maîtrise de soi, de l'harmonie. On suit l'évolution des personnages, on s'attache à leur histoire et à leur parcours.

L'histoire romancée du célèbre ronin Musashi Miyamoto d'Eiji Yoshikawa est un classique de la littérature japonaise.
Le roman (et sa suite La parfaite lumière) illustre le parcours initiatique d'un jeune homme inculte et sans avenir qui deviendra le samouraï japonais par excellence toujours en quête de perfection.
L'écriture subtile et savoureuse de l'auteur nous plonge dans le Japon du XVIIe siècle, à l'aube de l'ère Tokugawa.
L'évolution de Musashi et ses rencontres avec des personnages de toutes les catégories sociales nous permettent de découvrir une société japonaise méconnue, faite de codes et de traditions.
Un voyage également pour le lecteur.

C.M

Un roman que je prends toujours énormément de plaisir à relire. Et c'est toujours une découverte à chaque fois tant il est dense.
Nous découvrons les aventures du jeune Miyamoto Musashi, figure emblématique du Japon, reprise dans de nombreux ouvrages tels des romans ou des mangas. Mais ce qui est fascinant avec ce personnage c'est qu'il a réellement existé !
Ce roman est considéré comme le "Autant en emporte le vent japonais" et j'adhère totalement à la description ! Je ne peux que le recommander.

La pierre angulaire du roman de sabre japonais. Au niveau de l'écriture ? Beau, poétique, philosophique, puissant, avec des combats de iaijutsu (art du duel au sabre) à couper le souffle.
Incroyable.
Mais tout aussi époustouflant, le personnage principal, Miyamoto Musashi. Quelle évolution ! de simple brute à maître du sabre, de petite frappe de village à génie hors du commun, rivalisé seulement par quelques prodiges. Il nous prouve aussi que la force d'un homme ne se base pas seulement sur son physique, mais aussi sur son développement psychologique.
La seule, et je dis bien la seule critique que je pourrais faire sur cette oeuvre presque magique, c'est la malchance presque comique d'Otsu, qui est toujours à deux doigts de croiser Musashi, mais le rate à chaque fois. Je trouve cela un peu gros, même si je comprends que cela est représentatif du fait que le destin s'oppose à leur union, mais aussi pour créer une tension.