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sur 1090 notes
L'hymne aux cent couleurs, c'est l'amour
-Le vilain drapeau au vautour, c'est le sort
Au loin, j'entends Les Chanbara tambours
Du coeur qui vaille Frémit fils !
Autant que tu ne t'endors
Au son de l'ultime bataille
Uni à la vie, Uni à la mort
Comme aux deux penchants de l'épée
Droiture et honneur, ciment d'un unique pilier
A son seul bruit, -avance le Samouraï

La pierre et le sabre. Bien plus inspirant qu'un haiku, qu'un poème
Surement une voie, ou "la voie" vers le meilleur de nous-même.

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Premier tome sur la vie romancée de Takezo, futur Musashi Miyamoto.
On le suit dans ses premiers pas, ses horreurs, ses erreurs qui lui permettront de comprendre le but de sa vie, la voie du sabre.
L'écriture lente et passionnante me rappelle celle de Dumas et le Comte de Monte cristo. On ressent une certaine frustration concernant sa relation avec Otsù, mais c'est une autre époque, un autre monde.
En un mot, passionnant !
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Que lire pour des vacances sportive? un classique japonnais... bon Ok pourquoi pas...

On suit l'histoire de Takezo ui deviendra Musashie célèbre rônin dont l'histoire sera écrite en livre, manga célèbre (Vagabond...) film etc... dans ça recherche de la voie du sabre, et se qui créera derrière le mythe européen du samouraïs...

Un premier volume haut en poésie, en histoire du japon médiéval avant qu'il sorte réellement de leur monde fermer et s'ouvre au monde, dans cette période charnière ou Kyoto va perdre son rôle de capital pour laisser ça place à Edo qui deviendra Tokyo de nos jours. Tout est au final question d'honneur de tradition de philosophie etc... il est au final assez difficile de classer se livre dans un genre puisqu'il embrasse tout ce qu'était le Japon de cette période.

Question lecture c'est fluide on survole les pages avec plaisirs sans jamais se presser et un pour une personne qui aime l'histoire japonaise on revis à côté de ses guerrier mythique qu'étaient les samouraïs ou rien n'est plus important que l'honneur et la tradition... ce qu'un européens ne connais pas.... (dans le sens japonais du terme aucune insulte bien évidement...)
Si je trouve la suite je m'y plongerais avec plaisir en tout cas bien que vu la profusion de personnage, de vengeance qui se dessinent etc... ça risque d'être laborieux comme reprise mais bon ^^

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Inoubliable !
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j'ai lu et relu ces deux romans au point que mes livres malgré qu'ils soient reliés commence a paraitre usés (éditions France Loisir 1984)
L'histoire que nous raconte Eiji Yoshikawa est celle Takezo Shinmen qui Après avoir survécu à la bataille de Sekigahara, va s'engager sur la Voie du Sabre pour devenir Miyamoto Musashi, figure emblématique de l'histoire du Japon.
L'auteur , je ne sais par quelle magie, parvient a nous faire découvrir le Japon médiéval a traver les images que son récit cré dans notre esprit.
On découvre le Japon médiéval en suivant Miyamoto Musashi dans sa quête de la "voie du Sabre" et sa rencontre,souvent sur des ponts, avec une multitude de personnage inventés ou réels.
Les duels au Sabre sont si fidèlement décris que j'avais l'impression de regarder un film, film qui existe mais n'a jamais eu d'adaptation Française, si vous voulez voir un extrait http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19453578&cfilm=6929.html
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Revenant de la bataille perdue de Sekigahara, Takezo et son ami Matahachi, blessés, sont recueillis par la sévère Oko et sa fille Akemi, qui vivent seules de butins glanés sur les cadavres des champs de bataille, activité licencieuse mais nécessaire aux deux femmes pour survivre en ces temps de troubles et de conflits armés. Après avoir lentement pensés leurs blessures, Takezo se décide à partir retrouver sa soeur et son village alors que Matahachi ne peut se résoudre à quitter Oko avec qui il commence à nouer une relation. Lorsqu'il arrive chez lui, c'est une grande déception qui l'attend : la mère de Matahachi, qui a fiancé son fils à la très belle Otsu est sûre que Takezo est revenu pour le déshonneur de son fils mais aussi du village tout entier. Attaché et laissé pendu à un arbre pour mourir par le drôle de prêtre Takuan, Takezo sera finalement secouru par Otsu avec qui il fuira, commençant ainsi ses célèbres aventures.

Ainsi il ira à travers forêts et champs vers les châteaux, où il sera enfermé pendant fort longtemps avec des livres comme seuls compagnons. Là, le jeune homme fougueux et sanguin se transformera progressivement en un être sage et discipliné, avide de connaissances et de perfection. Puis vers Kyoto, capitale de l'époque, où se concentrent les meilleures hommes d'épée, à la renommée dépassant les frontières des nombreux daimyo. Son chemin croisera de nombreux obstacles, notamment l'école Yoshioka avec laquelle une querelle longue et sanglante éclatera. Alors qu'Otsu vagabonde seule elle aussi, à la recherche de Takezo devenu Musashi en jouant avec la façon d'écrire son nom, d'autres personnages viendront se greffer à leur petit groupe, qui viennent et partent aux grès du samouraï : Jotaro l'insolent élève de Musashi ou encore Koetsu qui fera comprendre beaucoup de choses à notre héros, à travers une visite dans une maison close ou lors d'une cérémonie du thé.

Le roman d'Eiji Yoshikawa est particulièrement long et La Pierre et le Sabre n'en est que la première moitié ! À travers ces quelques 850 pages, ce ne sont pas uniquement des combats de sabre qui sont décrits, mais l'auteur a pris le temps de raconter une époque, un monde et les gens qui le peuplent. On rencontre beaucoup de samouraïs, mais aussi des femmes, des enfants et d'autres badauds. On découvre ainsi les ouvriers attelés à la naissance d'Edo, la future Tokyo et capitale, les geisha et leurs cérémonies, les bains et nombres de petites gens. Il s'agit là de la grande force d'Eiji Yoshikawa et son roman : proposer un univers, nous y entraîner et nous y perdre, parfois.

Alors que la quête de perfection de Musashi avance, on suit aussi les personnages secondaires que sont Matahachi, Otsu, Akemi, le ronin Kojiro ou encore la vengeresse mère de l'ami d'enfance de Musashi : Osugi. Tous sont en quête de notre héros avec des raisons différentes. Ils se rencontrent puis se quittent avant de se retrouver. Les chemins mènent toujours à Musashi mais ceux-ci, dans leurs diversités et leurs difficultés rendent ce livre grand et fort. Malgré tout, parfois les dialogues et les scènes prennent un temps fou à se résoudre et on aimera bien que le récit avance alors qu'on a l'impression de stagner. Pourtant, on espère avec Otsu qu'enfin son Takezo la retrouvera et qu'ensemble ils puissent être heureux.

La Pierre et le Sabre est un roman épique, et justement comparé parfois à Gone With The Wind : amours, guerre, combats et aventures jonchent les chemins tortueux de nos héros. Avec par-dessus tout cela une dimension morale japonaise parfois exotique mais qu'on se prend rapidement à comprendre et à apprivoiser. Alors que certains personnages jouent les retors, on s'énerve et lorsque Musashi reste droit, humble et honnête l'on a envie de l'applaudir. Ce roman est une réussite, mais néanmoins parfois dur à digérer tant il y a de scènes, de dialogues, de parcours. Il faut avoir l'estomac accroché avant de suivre le périple du jeune ronin, mais lorsqu'on est plongé au coeur de l'action, le récit coule comme une fraîche source de montagne, on l'on s'y désaltère avec plaisir !
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Avec sa suite La Parfaite Lumière, une épopée dumassienne, au sein de laquelle chaque personnages est un héros en soi, habitée par la philosophie japonaise.
Long forcément mais sans nul doute, un livre à lire absolument, surtout si vous êtes attiré par le Japon et sa culture.
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La pierre et le sabre est un classique de la littérature japonaise au même titre qu'un livre de Zola ou Balzac chez nous. Il relate d'une façon romancée la vie d'un très fameux samouraï Myamoto Musashi.
L'essence du roman est concentrée dans cette phrase, lumineuse, qui conclut la préface de Reischauer : « L'accent qu'il met sur la recherche de la maîtrise de soi et de la force intérieure personnelle grâce à une austère autodiscipline de type zen constitue un trait majeur du caractère japonais. Il en va de même pour la suprématie de l'amour de la nature, et du sentiment d'intimité avec elle. La Pierre et le Sabre est plus qu'un grand roman d'aventures. Il donne en outre un aperçu sur l'histoire japonaise, et sur l'image idéalisée que se font d'eux-mêmes les Japonais contemporains.
A lire absolument pour les amateurs de la culture japonaise
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J'ai adoré ce livre car il m'a permis de découvrir une période du Japon dont je ne connaissais que le point de vue occidental. Après avoir lu Shogun, j'ai longtemps cherché un roman de samouraï. J'ai donc été comblé par ce livre.

Le style de l'écrivain m'a beaucoup fait penser à celui d'Alexandre Dumas. Comme Dumas, il y a beaucoup d'aventure dans ce livre. de plus, le style feuilleton aide beaucoup à la ressemblance entre les deux auteurs.

J'ai bien hâte de lire la suite des aventures de Musashi.
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Fabuleuse chronique d'un samouraï explorant la voie de la perfection à travers le sabre, la cérémonie du thé ou encore la calligraphie. tout l'esprit du Japon traditionnel dans cette saga qui vous prend aux tripes, tout en vous faisant réfléchir à la vie. Parfait.
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