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4,01

sur 585 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Livre extrêmement doux malgré des faits d'une grande violence et cruauté, comme seuls les Japonais savent en inventer et les décrire.

Le protagoniste se fait embaucher comme ouvrier pour aller construire un barrage au loin dans une vallée perdue, mais où subsiste un petit village aux moeurs ancestrales. L'équipe de travailleurs et les habitants du village vont vivre chacun de leur côté et pourtant ...

Il y a beaucoup de non-dits et de personnages peu fouillés, mais l'ambiance globale est prenante. Dommage que beaucoup d'idées ne sont qu'esquissées sans approfondissement. J'ai bien aimé la fin originale, en ce sens que je m'étais attendue à autre chose.

En résumé, une lecture intéressante, interpellante, mais cela n'en fait pas un grand livre.
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Me voici donc plongée dans la pluie et l'étrangeté du Japon.

Merci à mes amis qui m'ont chaleureusement recommandé ce livre.

Je ne peux pas dire que je suis totalement convaincue , certes je suis certaine d'avoir lu un livre qui appartient à une autre culture.
Mais je reste un peu rétive à la culture japonaise , la force du silence ne satisfait pas complètement la bavarde que je suis...


L 'histoire est surprenante: un homme qui a assassiné sauvagement sa femme adultère trouve une forme de rédemption au contact d'un village qui fuit tout commerce avec la civilisation.

J 'ai eu quelques difficultés à accepter le personnage de cet homme qui se ballade avec les os du pied de sa femme dans un son sac à dos.... pour garder intact son sentiment de haine contre celle qui l'a trompé.


Mais le charme du roman tient à l'évocation de la nature gorgée d'eau et de vent , et à la dignité du refus de contact du village.
De ce silence naît une confrontation particulièrement bien rendue , les victorieux ne seront pas les plus forts .

On ne lâche pas ce livre quand on le commence et à la fin on voudrait suivre les petites ombres blanches dans la montagne en savoir un peu plus sur ce village qui vit autrement, les habitants vivent-ils de cette façon de leur plein grès ou sous la contrainte … mais ce ne serait plus un roman japonais!

Il faut, sans doute, n 'être qu'une cartésienne française pour se poser ce genre de questions.
Lien : http://luocine.over-blog.com..
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Un livre étrange tout empreint de l'esprit de la montagne. On y suit l'histoire de la construction d'un barrage hydraulique et d'un petit hameau aux coutumes singulières. Voué à disparaître, le village nous est conté par un des ouvriers du vaste chantier, ce narrateur vient de sortir de prison et termine de s'affranchir avec l'âme du hameau.
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Je ressors plutôt déçue de cette lecture, car j'ai l'impression que tout est survolé dans cette oeuvre, sans que l'auteur n'approfondisse ses idées et thématiques, comme s'il ne savait pas de quoi devait être fait son roman, et donc qu'il multipliait les genres.
Je pensais lire un roman de montagne, ce qui ne peut que me plaire, même si je connais mal la littérature japonaise, l'amour de la montagne pouvait me rapprocher de l'auteur et de sa culture. On trouve ainsi donc quelques descriptions des paysages et du temps qui passe et transforme la végétation, la couleur des arbres, la forme de l'eau du givre à la neige et à l'eau de fonte des torrents. Mais, pour moi, cette écriture n'a ni la précision, ni la poésie de Frison-Roche ou de Cognetti, je ne « vois » pas ces montagnes différentes de celles auxquelles je suis attachée dans les Alpes : je ne sais pas au cours de ma lecture quelles sont les fleurs, quels sont les animaux, ni même quels sont les noms des sommets...
Je n'ai pas lu non plus un roman ethnographique : les habitants du hameau et leur mode de vie sont mystérieux, mais ils le restent, on ne les entend pas s'exprimer, on ne sait pas ce qui se passe derrière les murs de leurs maisons. Ont-ils été si ignorés et ignorants du monde que leur culture est différente de la japonaise ? Ces questions resteront sans réponse.
De même, le roman aurait pu basculer dans le fantastique voire l'horreur. Il y en a les prémisses, une ambiance angoissante commence à être installée avec des silhouettes dans la brume, un village silencieux, puis cette ambiance retombe. J'aurais aimé une révolte de la montagne, que celle-ci se venge sur les hommes qui l'agressent, que les mousses sur lesquelles le Narrateur insiste aient une fonction particulière, même merveilleuse comme dans un conte... Qu'on est loin selon moi de l'écriture de Ramuz, capable de créer une atmosphère en quelques lignes, que ce soit dans La Grande Peur ou dans Si le soleil ne revenait pas.
Ce n'est pas non plus un roman engagé pour l'écologie, ou alors avec un message très pessimiste et très appuyé, il y a peu de subtilité. Enfin, le Narrateur ne m'a pas intéressée, son parcours de rédemption n'est pas assez approfondi pour que je ressente de l'empathie pour lui.
Il y avait donc de nombreuses bonnes idées, mais aucune n'est vraiment développée selon moi.
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Le Japon: des hommes s'enfoncent dans la montagne pour y construire un barrage et sur sa trajectoire, un hameau hors du temps avec des habitants vivant en vase clos. C'est la confrontation entre le modernisme et le passé... Une belle histoire de deux mondes diamétralement opposés...
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Une histoire plutôt sombre parue en 1967, une sorte de huis-clos mettant en présence des ouvriers construisant un barrage et les habitants d'un village destiné à être submergé, le tout dans une vallée enclavée et retirée caractérisée par une énorme humidité.
C'est aussi deux histoires de mort qu'Akira Yoshimura conjugue adroitement : l'homicide de sa femme qu'a commis le narrateur, et qu'il a purgé en prison, et la mort d'une femme du village suite à une aventure avec un ouvrier du chantier. Ces deux drames entrent en résonance l'un avec l'autre d'une façon assez magistrale et c'est là le grand talent de l'auteur.
Une histoire un peu pesante donc, bien que fort bien racontée, avec une fin qui laisse place à toutes les suppositions, et le tout sans morale particulière.
À connaître par tout amateur de littérature.
Traduction Yutaka Makino
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Un petit roman japonais qui interroge sur le rapport aux autres.
Un ancien détenu devenu ouvrier voit sa vie bouleversée lorsqu'il part installer un barrage près d'un hameau asiatique.
Le comportement étrange des habitants résonne avec sa propre histoire.
C'est bien écrit et agréable à lire mais j'attendais autre chose du dénouement.
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J'ai adoré Naufrages du même auteur, j'étais donc impatiente de découvrir ce roman-ci, que l'on m'a très vivement conseillée.
Je ressors de ma lecture frustrée. J'ai l'impression d'être passée à côté de quelque chose. C'est un roman très court, qui se lit en quelques heures à peine. Une histoire qui finalement ne raconte pas grand chose, dont le message est dissimulé derrière les mots, comme je les aime. L'écriture est fluide, le style magnifique, le rythme parfaitement dosé. Mais cette fois, pour une raison que j'ignore, je n'ai pas été charmée, hormis à la toute fin. Il n'y a pas vraiment de chute, juste un départ qui, bien que prévisible, demeure extrêmement poignant.
Je pense que je relirai une autre fois ce récit pour m'en faire une autre idée.
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Nous sommes au Japon, dans l'après-guerre. Une équipe d'ouvriers arrive dans une petite vallée oubliée, isolée du monde au pied de montagnes arborées, où vit une petite communauté qui vit en autarcie depuis des générations. Mais les choses vont changer : ces ouvriers sont là pour préparer la construction d'un barrage qui noiera le village sous l'eau. Et peu à peu, la vie de ce village va basculer vers une fin inéluctable... Plume délicate et efficace, l'auteur nous offre là une allégorie puissante des dégats que le progrès provoque alentour.
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Si vous avez lu le résumé de l'éditeur, alors vous connaissez déjà toute l'histoire. Je trouve ça un peu étrange de résumer l'ensemble du livre sur la 4ème de couverture mais bon... Soit. Je vous passerai donc le récapitulatif de l'histoire pour entrer dans le vif du sujet : si vous aimez l'ambiance si particulière qui se dégage des romans japonais où la nature est révérée, ce livre est fait pour vous.

Ici, point d'intrigue, juste la présentation d'un petit village si particulier, perdu au milieu d'une vallée où les gens vivent en symbiose avec la nature. A l'opposé, l'auteur introduit des hommes de la ville, qui sont venus creuser un barrage et troubler le repos de cette vallée. le roman joue de cette rivalité modernité/traditions, sérénité/agitation tout au long du roman, en opposant les gens du hameaux aux ouvriers venus de la ville. C'est un thème particulièrement chéri par les auteurs japonais, pas seulement dans la littérature d'ailleurs, on retrouve souvent cette confrontation des deux mondes, le poids des traditions face au monde moderne, dans les films d'animation de Miyazaki par exemple. Bien que ce soit un thème récurrent, le roman n'en a pas moins d'intérêt car Yoshimura est assurément un merveilleux écrivain. La prose de Yoshimura est délicate et respectueuse comme savent si bien l'être les Japonais. C'est fluctuant, limpide comme l'eau qui est l'élément primordial du roman, à l'instar de son titre.

Lien : http://avideslectures.over-b..
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