AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,15

sur 1552 notes
Publié en 1968 à partir d'une courte nouvelle D'après Dürer (regroupée avec deux autres sous le titre La mort conduit l'attelage) publiée en 1934 dans ses années de jeunesse. N'eut été sa construction, sa lecture aurait pu en décourager plus d'un. Volontairement, Marguerite prend le temps de nous narrer avec une érudition parfois exaspérante (faut-il vraiment faire ses humanités pour apprécier les humanistes ou en être un?!) la vie d'un homme. Vanitas vanitatum et omnia vanitas. Fraternellement, elle parle à travers lui. Elle est Zénon. Avec 400 années entre eux. Zénon est loin d'être mon personnage favori de de roman. Hilzonde et Simon ont toute mon admiration. Elle l'a voulu ainsi. On appréciera ses notes de lecture qui éclairent un peu son oeuvre au noir d'une simplicité attachante, sincère, plus spontanée aussi. Son lyrisme et son imagination demeurent insurpassés. Margarita gratias maximas.
Commenter  J’apprécie          80
Paru en 1968, ce roman connaît d'emblée la reconnaissance, il obtient la prix Femina et fait actuellement partie des oeuvres les plus lues et citées de l'auteure avec les Mémoires d'Hadrien. Comme ce dernier livre, il s'agit d'un roman historique, l'époque du récit se situe au XVIe siècle, entre moyen-âge et époque moderne, une époque de bouleversements et remises en question.

Nous suivons le personnage principal, Zénon, de sa naissance jusqu'à sa mort une cinquantaine d'années plus tard dans sa ville natale de Bruges. Bâtard d'un prélat italien, et d'une bourgeoise flamande issue d'une famille aisée, il ne connaît pas vraiment son père et sera surtout élevé par son oncle, le frère de sa mère, car cette dernière a refait sa vie, s'est marié et a quitté Bruges. Zénon est destiné à devenir homme d'église, mais il se révolte conte le destin qui lui est assigné. Il va devenir alchimiste, médecin et sans doute philosophe : un intellectuel multiple, épris du savoir sous toutes ses formes, comme l'étaient les hommes de la renaissance. Il va voyager, voyages que nous ne connaîtront que par des bribes, des choses qu'il va raconter, ses livres sont condamnés et brûlés, il doit fuir. Il finit de se fixer sous un faux nom dans sa ville de naissance, dans un dispensaire dépendant d'un monastère et offre ses services surtout à ceux qui en ont le plus besoin. Mais son passé le rattrape, il est emprisonné et condamné.

Nous suivons aussi, en contrepoint, d'une manière plus brève, les destinées de certains de ses proches, dont son cousin Henri-Maximilien, qui lui aussi se révolte contre sa destinée de riche bourgeois et qui choisit la carrière militaire, ainsi que l'errance qui lui est associée. Une vie à l'opposé de celle de son cousin.

Cela a souvent été explicité, en alchimie l'oeuvre au noir est la première étape de l'opus magnus ou grande oeuvre, qui vise la transformation (ou transmutation) des métaux vils en argent et surtout en or. On peut donc lire ce titre de manière métaphorique : Zénon, qui au départ est un jeune homme quelque peu arrogant, qui se rêve alchimiste, astrologue, mage, chemine au fur et à mesure de son expérience du monde et des hommes, vers la science et encore plus la philosophie, une compréhension du monde mais aussi une vision morale. de l'ambition initiale de dominer le monde grâce à son savoir, à son intelligence, de la recherche d'un savoir objectif et sûr il évolue vers une sorte de quête spirituelle, la recherche d'une vérité morale, d'une attitude juste devant la vie.

Mais au final plus que de vie, j'ai eu le sensation que ce roman parlait plus de la mort. Comme si c'est cette dernière, la manière dont elle se passe qui donne sens à vie, la résume. Et dans le monde de la renaissance, plein de bruit et de fureur, les occasions de mourir sont nombreuses. Les guerres provoquées par les ambitions des puissants croisent celles des religions. Les certitudes vacillent, les nouveaux savoirs mettent en question les vérités anciennes, mais provoquent en retour des persécutions, qui voudraient ralentir les transformations en route. Les riches comme de tout temps se veulent de plus en plus riches, en utilisant à l'occasion les avancées des sciences et techniques, comme ce métier à tisser conçu par Zénon, en appauvrissant encore plus les pauvres qui n'ont plus que la révolte ou une religion dissidente qui laisse l'espoir d'un autre monde. Marguerite Yourcenar met chaque personnage en face de lui-même à l'instant fatidique : chacun meurt comme il a vécu. Henri-Maximilien en soldat, la mère de Zénon y court comme à une évidence qui signe son échec. Sans oublier la vie de ceux dont l'existence est une mort lente, insidieuse, comme pour la demi-soeur de Zénon, qui a renoncé à tout ce qui avait un sens pour elle, et qui remplit ses jours d'activité futiles, en étant persuadée d'être damnée.

La mort de Zénon va être choisie, assumée, et couronner définitivement sa vie. Elle ressemble furieusement à celle d'un philosophe antique. En tant que médecin, il suit ses différentes étapes, en observateur presque détaché. Elle lui permet presque jusqu'à la fin d'essayer de comprendre, d'appréhender. Mais il n'y a pas de réponse définitive à ce qu'est la mort, c'est en quelque sorte la question éternelle et insoluble de l'espèce humaine.

C'est évidemment un roman à lire, devenu dès maintenant une sorte de classique moderne. Mais l'univers, le style, un je ne sais quoi qui caractérise Marguerite Yourcenar me laisse à distance. Cela tient sans doute plus à moi qu'à l'auteure, mais je reste un peu en dehors de cette belle ouvrage.
Commenter  J’apprécie          356
Marguerite Yourcenar, c'est typiquement l'autrice à laquelle j'avais peur de m'attaquer. Je savais qu'elle était académicienne, érudite, philosophe, bref, le contraire d'une autrice populaire et d'une lecture facile. Un peu comme Dostoïevski, que j'ai lu à grand peine (Les Frères Karamazov) ou abandonné (Crime et châtiment).
Bon ben, la réputation de Marguerite Yourcenar n'est pas usurpée: c'est effectivement très intello et philosophique, assez difficile à lire quoi que raisonnablement abordable. D'abord le titre: l'oeuvre au noir est la première étape de la transformation alchimique mais désigne également l'esprit critique, celui permettant de prendre de la hauteur, de se dissocier de soi-même pour atteindre la vérité.
L'oeuvre au noir est la biographie d'un personnage fictif: Zénon. Né à Bruges en 1510 (dans le royaume espagnol- et catholique- de Charles Quint), il tournera le dos à une carrière toute tracée de clerc administratif pour prendre la route et le chemin de la science. Car qu'est-ce que l'alchimie sinon le nom de la science qui s'ignore et se cherche ? Zénon est une sorte de synthèse d'Erasme, de Léonard de Vinci, d'Ambroise Paré, bref, un humaniste.
Il vit le Grand bouleversement politique de son temps: la Réforme protestante, ses enthousiasmes, ses rigueurs, ses délires; sa répression féroce et la contre-réforme.(Ma période historique préférée !)
L'oeuvre au noir est un grand roman érudit sur la foi, les sciences, la liberté, le sexe, la politique, le libre arbitre et ce n'est pas si difficile à lire. D'ailleurs ce roman a obtenu le Prix Femina en 1968, preuve que les femmes peuvent lire autre chose que du Melissa Da Costa ou du Joël Dicker. Je suis ravie de l'avoir lu et envisage sans appréhension de lire prochainement Les fameuses Mémoire d'Hadrien.
Commenter  J’apprécie          173
D'accord, d'accord, c'est la vie de Zénon, un « philosophe » !
Qui à travers guerres, épidémies, persécutions, effectue un parcours initiatique. Parfois au péril de sa vie, il s'est formé un esprit libre et ouvert à de nombreux domaines : la médecine, les sciences techniques, l'astronomie, l'alchimie.
Destiné à l'Église, il fuit les siens et après de longs voyages à travers l'Europe, les pays du Levant musulmans, les pays des froidures du nord, il revient à Bruges où il sera poursuivi pour athéisme.
Il s'en défend à peine et estimant avoir assez vécu, Il met fin à ses jours pour n'être pas tenté de se renier: " Je mourrai un peu moins sot que je ne suis né. "
Non pas adepte du transhumanisme actuel, mais alliant réflexions sur l'esprit et la matière, Une sorte de super héros du XVI° siècle, comme on n'en rêve même plus aujourd'hui.
Bien sûr il y a la vision du contexte philosophique, religieux, politique de l'époque: aux Provinces-Unies, sous le règne du roi d'Espagne. Mais aussi une description unique de l'Europe au moment de la fracture protestante : où la religion apportait, comme la peste, " un ocre et dangereux ferment d'aventure ". Les idées religieuses contestées étaient défendus par les armes et les puissants de tous côtés abusaient de ces querelles pour étendre leur pouvoir, à coups de massacres.
Un tableau économique où Les banquiers prennent le pas sur les marchands.
La naissance de pensées nouvelles comme celle de Zénon, athée, dont le but essentiel est la fin des préjugés et la recherche passionnée de tous les modes de la connaissance .Et combien ces dernières
n'ont pu exister que par la lutte.

Mais c'est surtout la peinture d'une époque. de la vie quotidienne de ce monde, loin de nous.
Entre Pieter Bruegel l'ancien, Albrecht Durer et ses soldats, les gravures de Hans Holbein le jeune.
Monde, tout ensemble journalier et souterrain, vu des perspectives de la grand-route, de l'officine, du cloître, de la taverne, de la prison, de l'intérieur des maisons, des dunes.
Souvent noire mais parfois comme « idyllique ».
Un formidable livre d'Histoire. D'une langue sublime et rigoureuse.
Merci à qui m'en a donné l'envie de le lire.
Commenter  J’apprécie          242
Intimidé, on peut l'être, devant un tel titre, assurément l'un des plus beau de la littérature française, peut-être le roman le plus éclatant de cette grande citoyenne du monde, dont Bruxelles conserve jalousement l'origine, à défaut de sa citoyenneté, malgré son emploi juste et remarquable du mot « couque »…

Marguerite Yourcenar n'a eu de cesse d'arpenter le monde, elle qui a si bien su se défaire de certaines convenances, pour mieux en embrasser d'autres, refusant obstinément de servir autre chose que la grande littérature, ne laissant dans les mémoires en mal de figure qu'une image floue et peu accessible, impossible à ériger comme symbole malgré sa grande liberté.

Sa langue d'une grande richesse apparait double : tout en embrassant les grands préceptes linguistiques de ses aînés, elle use parfois d'une syntaxe propre à des langues non-latines, déliant de longues propositions dont le sens ne viendra qu'une fois toutes étalées.

Sous prétexte du grand roman historique, elle en profite pour créer un inoubliable personnage littéraire, l'alchimiste Zénon, modèle de rigueur et de doute dans une époque propice aux délires religieux, double personnel et sûrement inconscient du Zéno d'Italo Svevo

La structure de l'oeuvre, sans cesse remaniée, donne lieu à une longue introduction explicative dans cette version Pléiade, amenant peut-être cette impression d'une oeuvre qui, à force de travail de son auteure, semble souffrir d'un petit manque de « fraîcheur », laissant navré l'auteur de cette critique devant ce sentiment qu'il arrive à s'expliquer sans bien réussir à le définir… Serait-il influencé par l'appareil critique au point d'y voir des failles qui n'existent pas ?
Toujours est-il que le roman semble parfois un peu morcelé, désincarné, quand à d'autres moments il étonne par la proximité qu'il arrive à établir avec une période si lointaine et chaotique, où le prix d'une vie humaine semblait si dérisoire face aux volontés pyromanes de ses ignobles dirigeants-gourous ; certains passages sont absolument saisissants d'empathie, tel son inoubliable épilogue, quand d'autres semblent figés dans une froide contemplation, la complexité de certaines phrases en partie responsable.

Mais que l'on ne s'y méprenne pas, la catégorisation « chef-d'oeuvre » ne souffre d'aucune contestation possible, et sa lecture ne s'avère au final pas si exigeante — contestant par là l'avis de certains lecteurs, sans doute réticents à prolonger une certaine concentration, effets délétères prouvés de l'utilisation des smartphone (*) — alors que résonne encore l'empreinte de cette poignée d'Homme qui, tout au long de l'Histoire, ont su refuser les injonctions d'un pouvoir éternellement corrompu par la veulerie et le mensonge.

(*) : vous n'y verrez là, je vous en prie, aucune malice de ma part, plutôt un simple constat corroboré par toutes les études d'impact un peu sérieuses sur le sujet (elles sont d'ailleurs plutôt en petit nombre, vu l'emploi à présent unanime et discriminatoire de ces engins) : ces objets détruisent littéralement la capacité d'attention et de concentration de leurs utilisateurs, et résister à leur usage enferme l'individu-rebelle dans une certaine solitude, rangé comme ermite ou marginal, son attitude critique balayée par une soi-disant contingence à la modernité…
Commenter  J’apprécie          12639
C' est L' histoire de Zenon, médecin, philosophe, alchimiste, humaniste, que nous suivons depuis l'enfance à Bruges, puis dans ses pérégrinations à travers l'Europe et le Moyen-Orient dans un XVI siècle trouble et dangereux, boulversé par la réforme protestante, les guerres de religions, le concile de trente, et l'emprise de Charles Quint sur les Pays-Bas, l'Espagne et l'Italie.
En Alchimie, L' oeuvre au noir designe une des phases nécessaires pour accomplir la transmutation du plomb en or, pour obtenir la pierre philosophale, la vérité, la vie éternelle.
Zenon, recherché pour ses écrits dissidents, incarne cet Homme de la Renaissance qui cherche la vérité. Un homme libre confronté à un monde où règne la guerre, l'obscurantisme, les censures, l'inquisition, les tribunaux d'exception, la torture et où la peine de mort et le bûcher attendent ceux qui critiquent les lois de l'Eglise romaine.
L'auteure fait revivre avec une plume magnifique une époque sombre de l'Histoire de l'Humanité en nous livrant des épisodes historiques connus et moins connus comme, par exemple, le siège de Münster, repaire des anabatistes, mouvement réformiste radicalisé rejetant le baptême des enfants, qui s'acheva par un carnage.
L' oeuvre au noir est un roman clair-obscur, une oeuvre superbe, imposante, dont l'écriture somptueuse nécessite un effort de concentration, exige souvent le recours au dictionnaire et oblige de se replonger dans les livres d'histoire.
C' est un livre humaniste, publié en 1968, qui reste particulièrement d'actualité alors qu'en France aujourd'hui, dans un collège des Yvelines un professeur de Français a été agressé par des élèves pour avoir montré une oeuvre du XVI siècle présentant cinq femmes nues, Diane et ses nymphes , illustrant un passage des « Métamorphoses d'Ovide ».
Commenter  J’apprécie          80
Je crois être complètement passée à côté de cette lecture !

Même si cette oeuvre fait partie des 100 incontournables du 20ème siècle, et si elle a reçu un prix, moi je ne suis jamais réellement entrée dans l'histoire et ne me suis attachée à aucun des personnages, et surtout pas à Zénon.

Des personnages il y en a d'ailleurs une foultitude et pour certains je n'ai pas compris l'intérêt d'en parler autant pour des sujets secondaires.
Il y a beaucoup trop de détails inutiles, au point que cela a fini par me lasser tant ça devenait lourd.

Si le récit peut être intéressant par son côté historique, il y a aussi pas mal de passages ennuyeux.

Je ne nierais pas le très bon travail de recherches de l'auteure pour retranscrire parfaitement cette époque. Mais justement, pour l'apprécier à sa juste valeur il faut, à mon sens, avoir quelques bonnes bases sur l'histoire de France et de l'Europe au 16ème.

C'est le 1er que je lis de Marguerite Yourcenar et malheureusement je n'en garderai pas un souvenir indélébile.

Mais j'ai au moins casé mon Y pour le #challengeauteurz
Commenter  J’apprécie          43
Premier livre decouvert pour moi de cette auteure et ressenti mitige,de bons passages mais aussi d'autres passablement longs et ennuyeux.Le style classique est bon,l'auteure maitrise manifestement son sujet mais des passages affaiblissent a mon avis l'ensemble.
Commenter  J’apprécie          40
L'histoire se déroule au XVIe siècle, mais on sent les prémices du siècle des Lumières dans la volonté de Zénon d'élaborer une pensée libérée des croyances de l'époque. C'est là qu'il faut chercher L'Oeuvre au noir, ainsi que Marguerite Yourcenar le précise dans sa note d'auteur : « La formule L'Oeuvre au noir, donnée comme titre au présent livre, désigne dans les traités alchimiques la phase de séparation et de dissolution de la substance qui était, dit-on, la part la plus difficile du Grand Oeuvre. On discute encore si cette expression s'appliquait à d'audacieuses expériences sur la matière elle-même ou s'entendait symboliquement des épreuves de l'esprit se libérant des routines et des préjugés. Sans doute a-t-elle signifié tour à tour ou à la fois l'un et l'autre ». de fait, si Zénon se frotte un moment au problème de la transmutation du plomb en or, il abandonne rapidement cette recherche qui lui semble futile et vouée à l'échec pour se tourner vers la connaissance rationnelle de l'homme et de la nature lorsqu'elles sont débarrassées des croyances religieuses. Ce qui donne le vertige alors, c'est de mesurer à quel point la pensée de Zénon, malgré sa modernité, paraît lointaine de ce que l'on sait (ou que l'on croit savoir) aujourd'hui. Que penseront nos descendants dans quelques siècles lorsqu'ils se tourneront sur l'état de connaissances aujourd'hui ?
La lecture de Marguerite Yourcenar, on le sait, demande des efforts : le vocabulaire est riche, la syntaxe se rapproche de celle du XVIe siècle et le roman baigne dans un cadre historique que le narrateur se garde bien de trop préciser. Donc, si j'ai un conseil à donner aux lecteurs aussi peu cultivés que je le suis, c'est de ne pas chercher à tout comprendre et de survoler les petites difficultés passagères pour vous laisser emporter par le souffle de cette grande auteure.
Commenter  J’apprécie          70
Chaque phrase s'aborde (j'imagine) comme la face nord du Mont Blanc : avec un courage intrépide - et s'achève avec le même sentiment de contemplation.

Mais personnellement, je préfère, de la pyramide du Louvre, que l'on m'offre d'apprécier l'effet d'ensemble qu'offre sa construction plutôt qu'on me prouve en détail la régularité parfaite de chaque carreau qui la compose...
Commenter  J’apprécie          90




Lecteurs (5220) Voir plus



Quiz Voir plus

L'oeuvre au noir de Marguerite YOURCENAR

Que signifie l’œuvre au noir ?

Une action cachée
Une action faite dans l’obscurité
Une fusion
La séparation et la dissolution de la substance

10 questions
21 lecteurs ont répondu
Thème : L'Oeuvre au noir de Marguerite YourcenarCréer un quiz sur ce livre

{* *}