Poème épique, voix du remords, histoire fabuleuse, chronique d'une disparition - celle de la dynastie des Liang -, et méditation douloureuse d'un prisonnier comblé d'honneurs, les Lamentations de Yu Xin et leur étonnante Préface sont un des chants décisifs de la poésie chinoise. La mémoire des rives natales et la nostalgie de la mère patrie perdue évoquent également Qu Yuan, le banni de la Miluo, et lient un poète à l'autre dans le drame de ce qui apparaît, déjà com... >Voir plus
Je n'ai pas d'or ni de cinabre à transmuter.
Mes os ne passeront pas la cascade de la Porte-du Dragon,
Je ne puis que baisser la tête comme le cheval de la pente !
Le Ciel certes est bien sombre
Et les hommes, hélas, trop aveugles !