La série prend définitivement la tournure de la romance. Oubliée l'ambiance sombre du premier tome. Soah se rend compte qu'elle est amoureuse de Mooi mais comment lui avouer ses sentiments ? Surtout qu'elle ne sait toujours pas sur quel pied danser avec lui. Parfois attentionné, il est capable de se montrer très dur avec elle. Lorsqu'elle aperçoit l'ancienne épouse d'Habaek, qu'elle pensait morte, dans les bras de Mooi, son coeur se brise de nouveau. Quelque temps après, elle est de retour dans son village mais elle ne se souvient de rien. Qu'a bien-t-il pu se passer ?
Je trouve cette série de plus en plus addictive ! Outre des graphismes très beau, l'histoire est très prenante. Chaque tome apporte son lot de surprises. Ici, ce n'est ni plus ni moins que Nakbine l'ancienne épouse du dieu de l'eau qui ressurgit. Mais n'était-elle pas censée être morte ? Soah en est très blessée. Pourtant, elle l'ignore, mais il ne s'agissait que d'un sosie… Habaek décide de renvoyer Soah dans son village suite à un pari avec sa mère : si Soah parvient à se souvenir du nom d'Habaek, alors ce sera la preuve de son amour pour lui. Si elle ne se souvient pas, alors le dieu de l'eau n'aura aucun regret à avoir. Mais un autre homme risque de compromettre la situation : l'ami d'enfance de Soah qui la demande en mariage dont elle est très proche.
Ce que j'aime dans ce shojo, c'est que les deux héros ne sont pas d'entrée ensembles. Leur relation n'est pas acquise, bien au contraire. de nombreux évènements contribuent à leur rapprochement puis à leur éloignement. Pour l'instant, ce jeu d'un pas en avant, deux en arrière me convient même si j'espère que les choses vont s'inverser dans les prochains tomes. Soah reste fidèle à elle-même dans ce tome : sous des airs de femme forte, elle est très fragile. Je préfère cependant Habaek, que ce soit sous sa forme d'enfant que sous sa forme d'adulte. Sous des airs d'homme froid et distant, il continue cependant de veiller en permanence sur sa jeune épouse et prouve par de petits gestes qu'elle ne lui ait pas totalement indifférente.
Ce tome-ci se déroule dans le monde des mortels. Il contraste fortement avec les deux précédents tomes qui se déroulaient dans le monde des dieux. Ici, la vilénie et la cruauté des hommes est mise en avant. Loin des complots des dieux, on aurait pu penser que Soah serait, au final, davantage en sécurité. Mais c'est loin d'être le cas…
Bref, ce troisième tome était vraiment bien ! Soah se retrouve à plusieurs reprises en danger et est sauvée par son ami d'enfance à chaque fois (avec bien entendu un petit coup de pouce d'Habaek). Va-t-elle se souvenir du dieu de l'eau et prouver ainsi la force de ses sentiments pour lui ou, finalement, s'abandonner à l'oubli total du monde divin ? Seule la suite nous le dira !
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Soah est renvoyée chez elle dans le monde des hommes, sans souvenir. Malheureusement tout le monde n'est pas ravi de la revoir. Mais Habaek sous ses airs froids garde un oeil sur elle.
De superbes dessins pour une très belle légende. Ce manga est un vrai bijou dommage qu'il y est autant d'attente entre chaque tome !
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"L'être humain est trop fragile. Il n'est même pas capable de vivre cent ans, et il meurt facilement !"
Mon amour attend mon retour,
Mais je suis incapable de lui répondre.
Il pleut la nuit, l’eau de l’étang déborde.
Un jour à la lumière de la bougie, on parlera de cette nuit et de la pluie.
Lee Sang-Eun (extrait de) ‘‘A mon amour qui est au nord’’