À travers la lucarne
À travers la lucarne
Plus rien ne me parle
Que le chant assourdi
Des étoiles naissantes
Dans l'agonie du jour
L’instant semble pris
Entre l’inaccessible
Vérité
Et le mystère invariable
Que seule la foi
Adoucit
Un léger murmure
Un bruissement d'ailes
Que l'oreille tendue
Tente de percevoir
Vient meubler le silence
De la nuit qui descend
Dans l'indifférence
Alors ni le jour n’est jour
Ni la nuit n’est nuit
C’est juste un regard
Suggéré par l’ouïe
AMI, Poème de Maria Zaki (SUR LES DUNES DE L'AIMANCE, L'Harmattan 2011) Lecture de Maziane.