La fable du deuxième sexe

En faisant un clin d'oeil à Simone de Beauvoir, Maria Zaki traite la question des droits de la femme marocaine d'une manière plus inventive en nous entraînant sur un terrain très subtil, propre à la philosophie, où la question de la féminité est traitée au sein d'une question plus universelle, celle de l'humanité. . Elle dénonce l'injustice et les problèmes qu'affrontent les Marocaines malgré les ratifications de la constitution, malgré les voix des féministes, les efforts des associations d'aide aux femmes... etc. « Que tu sois un garçon ou bien une fille, je t'aimerai toujours autant ». Il faudra que le lecteur marque un temps d'arrêt devant ce propos et qu'il le considère à la fois comme un élément du discours direct dans un dialogue, comme une phrase de type déclaratif à percevoir au premier degré et comme la formulation verbale de la clé de lecture du roman que l'auteur consacre à cette métamorphose inattendue du personnage central de son roman, Adam.

Un très bon roman, l'intrigue est bien ficelée.

Une très belle fable dont l'intrigue vous tient du début jusqu'à la fin du livre.