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4,36

sur 4787 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En ce qui me concerne découverte d'une période de l'histoire peu connue.
Le roman aurait pu être plus intéressant, mais je n'ai pas aimé le style : trop de longueur, manque de sentiment, et pas assez de détails historiques
Bref, trop superficiel
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J'ai adoré ce livre ! Vraiment, je ne m'attendais pas à apprécier autant l'oeuvre. L'écriture est très fluide, très belle. Ce livre m'a permis d'apprendre beaucoup de choses sur la guerre d'Algérie, sur l'expérience migratoire. Il rappelle que le métissage est la condition même de la vie et du vivre-ensemble. Un livre très enrichissant, que je conseille à tout le monde.
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C'est un livre dont le thème est similaire à Désorientale de Negar Djavadi. le personnage principal est Naïma, une jeune parisienne en quête de son identité (de femme) et de ses racines algériennes. Nous suivons ainsi son grand-père lors de sa réussite sociale en Algérie, de son départ précipité en 62, puis de son installation en métropole. Dans la dernière partie, Naïma retournera dans le village natal de son père en Kabylie. Mais y trouvera t'elle ce qu'elle cherche ? Un livre instructif pour ma part en ce qui concerne la condition des Harkis et l'histoire de l'Algérie.
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Ce livre, remarquablement écrit, trace l'histoire, à travers trois générations, d'une famille algérienne obligée de fuir l'Algérie à cause de la révolution, d'un homme chassé de son pays pour avoir combattu pour la France lors de la guerre 39-45, honoré tout d'abord par ces faits d'arme en Algérie et conduit à fuir pour ces mêmes faits lors de la révolution. C'est aussi l'histoire d'une famille, que l'on nommera « Harkis » à son arrivée en France et qui n'est donc plus algérienne et pas encore française. Ce livre montre donc à travers trois générations cette difficulté à s'intégrer sans pouvoir se sentir complètement français et ne pouvant plus se sentir algérien. Doivent-ils oublier complètement l'Algérie ou tenter d'y retourner ? Peuvent-ils prendre de façon ostensible le choix de se considérer comme apatride ? Là est le choix devant lequel les membres de cette famille se trouvent donc confrontés et auquel chacun y répond individuellement de façon différente.
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Nouveau roman sur la quête d'identité, d'une rive à l'autre de la Méditerranée, L'art de perdre procure une lecture agréable, mais cette saga familiale nous laisse sur notre faim.
Alice Zeniter semble parfois recopier un manuel d'histoire géo de 1ère, prenant les chapitres sur la Guerre d'Algérie et La ville, et calquant sur ces généralités les péripéties d'Ali ou Naïma. L'écriture est peu enthousiasmante, l'enchainement des événements assez prévisible. Heureusement que Zeniter arrive à susciter une certaine empathie envers ses personnages.
Bilan mitigé pour un ouvrage beaucoup trop didactique et peu trépidant !
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Partie 1, "L'Algérie de papa" : m'a plu. Je l'ai lue pratiquement d'une traite.
Partie 2 : "La France froide" : j'ai été nettement moins pris par le récit et les descriptifs. Lecture laborieuse.
Partie 3 : "Paris est une fête". je me suis ennuyé et ai abandonné page 380. Ce qui est une première pour moi, car les rares fois où je remise un livre sans le terminer, cela se passe aux environs de la page 50.
Bien écrit, récit bien conduit, observations fines, thèmes bien ancrés dans notre société... mais je n'ai pas été pris par ce roman. Peut-être justement parce que trop bien ficelé et manquant de fantaisie et de folie.
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Naïma a une famille originaire d'Algérie du côté paternel. Elle connaît à peine son histoire. le livre retrace ses souvenirs, ce qu'on lui en a dit et ce qu'elle finira par découvrir sur place. L'ensemble est inégal mais assez intéressant.
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Cette épopée familiale qui s'étend sur trois générations raconte le parcours d'une famille kabyle, de la guerre d'Algérie à nos jours. Une fresque historique qui interroge sur la question de l'exil et de la transmission. Prix Goncourt lycéen 2017.
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Aucun doute; c'est un très beau roman qu'a écrit ici Alice Zéniter... mais j'avoue m'être ennuyée sur la fin.
J'ai beaucoup aimé le début qui consiste à l'histoire de l'aïeul de Naïma (que l'on devine être le double de la romancière), Ali, petit paysan Kabyle qui va devenir prospère par un coup de chance et beaucoup de courage.
Mais en Algérie, le désir d'indépendance de ses habitants va mettre la pagaille et Ali devra mesurer la conséquence de ses choix.
Arrivé en France, nous découvrons la vie de ces immigrés parqués dans le camp de Rivesaltes, désarçonnés par le dédain dont il sont les victimes, surtout de la part d'un pays qu'ils ont soutenu à leur risque et péril.
La deuxième partie du roman nous raconte l'intégration d'Hamid, fils aîné d'Ali, et futur père de Naïma. Il a enfoui l'expérience du camp au plus profond de lui et se bat contre les éléments qui auraient pu faire de lui un paria: parents étrangers ne parlant pas français, gamin des cités, "arabe bon-à-rien". Il va étudier avec toute la rage dont il est capable de mettre en oeuvre, afin de réussir dans la vie en tant que français.
La troisième partie se recentre sur Naïma, sa fille, qui souhaite retourner en Algérie, à la recherche de ses racines. C'est un passage plus introspectif qui m'a profondément lassée.
Bref, une appréciation plutôt en demi-teinte pour moi.
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Le risque de lire le nouveau roman d'un auteur qu'on aime, c'est d'être déçu ... Mais je l'ai pris, encouragée par les nombreuses critiques positives, lues ici et entendues là, et convaincue que la plume de Zeniter me charmerait une fois de plus. Mais voilà, il faut être honnête, avec les auteurs qu'on aime aussi, et peut-être même plus encore, et j'avoue que je n'ai pas trouvé dans « cet art de perdre » la fluidité de Zeniter, son talent à camper une ambiance en peu de phrases, à amener les émotions du bout des doigts, à me tenir en haleine.

Non, au début, j'ai surtout trouvé un discours froid, un style embrouillé, des phrases lourdes (je devrais même dire pesantes) et denses, … Les extraits de cessez-le-feu, de déclaration d'indépendance, perdus au milieu du récit, n'avaient selon moi pas leur place sous la forme que l'auteur leur a donnés. Et cette histoire de meule descendue de la rivière sur laquelle se construit toute la fortune du grand-père de Naïma m'a parue trop invraisemblable. Je ne suis pas contre un peu de fantastique, et dans ce sens, j'avais apprécié « Désorientale » de Négar Djavadi, où là aussi le fantastique est appelé à la rescousse pour (re)construire l'histoire familiale d'une exilée, en recherche de ses racines, réelles ou rêvées. J'ai deviné l'auteur mal à l'aise avec cette partie de l'histoire, comme si elle voulait rester objective, garder une certaine distance, pour peut-être ne pas heurter ou ne pas se laisser emporter par je ne sais quoi, un chagrin, une colère, … et cela ne m'a pas plu.

La deuxième partie, l'arrivée en France, est déjà un peu plus réussie. Plus libre, plus inspirée peut-être aussi. Zeniter respire enfin, comme si elle était soulagée d'un poids. Et j'ai beaucoup aimé le portait du père de Naïma, ce garçon qui, à onze ans, apprend à lire et à écrire, qui s'échappera de la cité d'HLM, tombera amoureux de Paris et épousera une Française.

Mais il faut attendre la troisième partie, pour retrouver la plume vivante de Zeniter. Avec des thèmes chers à tous les exilés du monde, la quête de l'identité, le poids des stéréotypes, le piège des statistiques, la difficulté d'appartenir à deux pays, deux communautés, … Et quelques belles réflexions sur la création et sa (f)utilité, la fragilité de l'oeuvre artistique face au temps et à l'argent.

Un petit Zeniter malgré tout ….
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