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4,25

sur 3662 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Comment faire la critique d'un roman aussi marquant ? Zweig a encore réussi à me déchirer le coeur avec une histoire si belle, si triste, si puissante, si humaine!!! La plume de Zweig m'embarque comme toujours dans un fleuve qu'on ne veut jamais quitter... Comment décrire cette sensation de fluidité des mots qui nous heurtent et nous font oublier l'existence même du monde qui nous entoure ? Cette sensation d'une expérience unique qui nous plonge au plus profond de l'âme de ses personnages qui nous bouleversent, voilà le génie absolu de Zweig. Je ne sais que dire de plus à part que mes propres sentiments ont bien évidement été confondus. Lancez-vous dans cette aventure sans inquiétude et sans ne rien savoir sur ce roman, vous serz bouleversés !!
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J'ai découvert Stefan Zweig avec "Le voyage dans le passé" et j'ai immédiatement été fascinée par sa façon d'écrire, cette aptitude qu'il a de transformer une histoire somme toute très simple en quelque chose d'absolument hors du commun. Les sentiments sont toujours décrits avec une minutie extrême ; certains pourraient trouver ça lourd voir carrément mélodramatique mais pour ma part c'est quelque chose que j'apprécie tout particulièrement chez Zweig. Il vous sert une histoire assez "basique", vous la mitonne aux petits oignons, vous transporte dans la tête de ses personnages et parle des émotions qu'ils ressentent avec une précision presque chirurgicale. On passe de la joie la plus extrême au désespoir le plus complet et c'est une claque monumentale qu'on se prend tant les sentiments foisonnent et bouillonnent. Pour résumer, ce livre m'a retourné le cerveau et j'ai adoré ça.
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Il s'agit du deuxième bouquiin que j'ai lu de S Zweig et comme le premier, j'étais bouche-bée. Je ne savais pas à quoi m'attendre et j'ai été bluffée par la façon d'écrire, toujours aussi remarquable. Ce roman porte bien son nom, il s'agit d'une "confusion" entre les différences entre les deux personnages les plus récurrents : le professeur et son élève. C'est un roman assez court et pourtant on voit réellement l'évolution au fil des pages. Les sentiments naissants et en même temps cette incompréhension... Parce que oui, les personnages sont loin d'être évidents à cerner, on se demande ce que chacun ressent réellement et on se sent témoins de tout cet amour en un sens, interdit et nouveau. On voudrait intervenir même parfois, mais chacun aime à sa façon et voit les choses comme il veut les voir.
J'ai été entraînée dans cette histoire si complexe à comprendre et si facile à ressentir en même temps. Encore un classique mais surtout encore un des merveilleux écrits de notre cher auteur S Zweig que j'affectionne énormément et dont je vais mettre plus de ses écrits dans ma bibliothèque.
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Cette nouvelle est un chef d'oeuvre de beauté, sans doute une des meilleures de Zweig. On y retrouve la finesse de l'écriture, le choix des mots… des mots justes. L'histoire nous fascine, nous retient, les sentiments sont exprimés avec justesse et poésie.

Il faut lire aussi le joueur d'échecs, le voyage dans le passé, Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme, La peur, Lettre d'une inconnue, La pitié dangereuse, Amok, Brûlant secret.

Stefan Zweig… un Grand!
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Attention Chef d'oeuvre! C'est un petit livre exquis. Un récit comme nul autre où se conjugue l'amour de la littérature, des corps et de l'être humain tout simplement. Il fait l'apologie de cet âge béni des Dieux où tout nous parait nouveau, passionnant, où nous cherchons à tout connaître, tout vivre, tout expérimenter: le sport, les voyages, les fêtes, la politique, etc...
Eh oui je veux bien sûr parler de la jeunesse. Cette jeunesse épique, athlétique, frénétique et ostentatoire. Cette jeunesse qui déborde, de désir et de sensations au point d'entrer dans un état de confusion...des sentiments. Et cette confusion n'est elle pas finalement une lutte contre ce que nous sommes vraiment? Des êtres d'amour, sans distinction de sexe? Et finalement la guerre que les hommes aiment tant, ne résulte-t-elle pas de ce déni? Immense et intemporel, ce texte déploie ces milles questions vertigineuses.
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Je ne sais pas quoi dire. J'ai l'impression d'avoir tenu entre mes mains mon livre préféré de tous les temps. J'ai tellement repoussé le moment de le lire, des années à imaginer son contenu avec la peur d'être déçue, je me suis retrouvée à perdre patience devant des histoires d'amour insipides, des passions où seul les instincts primaires en sortaient assouvis, et il me manquait cette petite touche intellectuelle, la petite flamme qui se transforme en brasier juste avant la concrétisation des sentiments, aussi maladroits soient-ils.

C'était putain de profond. Désolée, je ne sais pas comment le dire autrement. Certains penseront que la plume est verbeuse ou redondante. Pas pour moi. Je l'ai trouvée au contraire fine et pleine d'intelligence, d'une tendresse accablante pour le fantôme à qui elle est destinée. J'en ai souvent eu la gorge nouée, des instants où mon petit esprit jouissait, à hauteur de ce qu'il peut modestement goûter. Et c'est certainement ça qui m'a le plus touché, cette énorme tendresse du narrateur pour son vieux professeur, un homme qui n'aura jamais connu le véritable amour, par crainte de ses déviances.

C'était vraiment très beau, une ode à l'amour et à la passion à une époque où la tolérance pour ces « choses-là » était proche du néant. Dans l'Éternel Mari de Dostoïevski, on étouffera sous le ton moralisateur et les personnages sordides. Chez Zweig, l'amour est pur, éthéré, impossible à palper pour le narrateur dont on ignore le nom, et il est troublé, d'une puissance épouvantable chez le professeur qui lutte, refoule et inhibe tout ce qui pourrait le trahir.

Jamais Zweig n'est dans le jugement. Il raconte, analyse, donne quelques explications sans assommer. Ce sont juste les vérités de son personnage, les failles de sa jeunesse qu'il dissèque d'un oeil sage et bienveillant. Il écrit pour remercier cet homme qui l'a fait. Il écrit pour lui dire ce qu'il n'a pas su dire au moment où il l'aurait voulu. Il écrit pour lui avoué qu'il l'a aimé. Un pur chef-d'oeuvre. J'en aurais pleuré. Un livre que je relirais sans doute, pour saisir ce qui m'a peut-être échappé, ou juste pour le plaisir de réveiller les petites choses qui dorment en moi et que je peine à éveiller.
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Comment ne pas aimer Zweig, une écriture toute en délicatesse:
"Celui qui n'est pas passionné devient tout au plus un pédagogue; c'est toujours par l'intérieur qu'il faut aller aux choses, toujours, toujours en partant de la passion"
"Ce regard qui, à ma propre surprise, dégelait et épanouissait ce qui était le plus secret de mon être"
Tu es si présente
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A lire ou à relire ,Quel style ,!Le stylo se fait bistouri pour autopsier la couleur de tous les sentiments qui peuvent habiter l'âme de la jeunesse quand elle s'éprend passionnément des hommes et femmes qui les subjuguent;
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« La Confusion des sentiments » date de 1926 et ce roman de Stefan Zweig révèlent sa maîtrise de l'analyse des sentiments troubles et des secrets dévastateurs dans une société bridée.

Un professeur très âgé va se souvenir d'une relation qui a marqué sa vie. Dans sa jeunesse, il a été fasciné par la personnalité de l'un de ses professeurs qui est devenu son maître à penser et à vivre. Cette figure de père, il va l'idolâtrer sans pourtant connaitre et comprendre l'homme. Car ce dernier l'aime d'un amour passionnel impossible et interdit par la morale sociale.

Il y a tellement d'éloges sur l'écriture de Zweig alors que dire sur son intensité ? Je l'ai classé en auteur « culte » justement pour sa capacité à décrire le monde intérieur. Merveilleux !

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Après le joueur d'échecs, c'est le deuxième livre de Zweig et je regrette vraiment de ne pas avoir découvert cet auteur plus tôt.
Ce livre est un vrai chef d'oeuvre d'écriture et je ne me sens pas du tout à la hauteur pour en faire une critique. Je donnerai juste un conseil à ceux qui ne connaissent pas cet auteur, lisez-le sans attendre!
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