Des yeux profonds soulignés par un masque noir, les restes d’un barbouillage au papier carbone pour un soir de patrouille, la barbe qui pousse parce que l’eau manque pour se raser proprement, et surtout, comme tracés au charbon, les traits de la fatigue qui n’en finit pas, des nuits de veille jamais rattrapées. Ce regard parle à la fois de détresse et de courage. On y lit tantôt la résignation, tantôt la volonté de vaincre, le souvenir de la peur et la joie du combat. C’est un regard qui vous prend, un regard de camarade.
François d'Orcival réagit au départ d'Eric Zemmour de la chaine d'information iTélé.