Yves Paul Robert est responsable de l'expertise communication de crise au sein du groupe Havas. Il livre son regard sur les habitudes de consommation des nouvelles générations.
Ce qui choque dans l'ouvrage d'
Yves Paul Robert, c'est la référence pro-Macron du premier chapitre. Quel est le rapport avec le consommateur ? Ce chapitre semble une hérésie, si l'on songe aux développements qui suivent. Ensuite, cela devient nettement plus intéressant, avec la notion d'infobésité, les millennial (toutes les personnes nées entre 1980 et 2000), ainsi que le modèle social californien.
L'auteur, en parlant des consommateurs, évoque la notion de dictature, c'est sans doute excessif. de toute façon, un nouvel équilibre était souhaitable et nécessaire pour le consumérisme.
L'auteur souligne que les consommateurs entretiennent des rapports « émotionnels » avec les entreprises et les marques, qui ne savent plus comment répondre aux injonctions paradoxales de ce despote–consommateur imprévisible dans sa consommation et, plus largement, dans ses choix.
Pour l'auteur, ces nouvelles mutations technologiques et d'usages repositionnent le rôle fondamental de la communication et de ceux qui la professent.
« Quand la légende dépasse la réalité, alors on publie la légende », cette phrase issue du célèbre western « L'homme qui tua Liberty Valance » de
John Ford (1962) pourrait résumer la nouvelle philosophie du consommateur face à la nouveauté.