J'ai beaucoup aimé la série du "Bureau des légendes", sauf la dernière saison, et le changement de scénariste a dû fortement y contribuer.
Alors quand j'ai trouvé ce livre de "
Victor K", "Cible Sieraé, je me suis dit pourquoi pas.
Dui moins, au début, car au fur et à mesure, j'ai eu tendance à dire...pourquoi, et à toutes les sauces.
Si l'on considère ce roman comme une façon d'entrer dans le monde fermé de la DGSE, d'y découvrir certains de ses codes, façons de faire, de parler, d'agir, son organisation, effectivement, "ça el fait", comme dirait l'autre.
Si l'on cherche une histoire dense, au style soutenu et surprenant, alors..."ça le fait pas", toujours comme complèterait l'autre.
J'ai eu l'impression que tous les membres de la DGSE ont les yeux couleur acier, sont taillés dans ce même acier, tant mentalement que physiquement, et qu'on ne trouve dans ce service que des clones...
A "l'exception" de l'héroïne, le lieutenant Coralie Desnoyers, pas trop "mal gaulée" de sa personne, la preuve elle tape dans l'oeil du président de la République qui va lui demander d'éliminer une cible, ennemie de la France, même si elle est américaine.
Si la colonelle n'est pas trop portée sur le poussage de fonte, comme nombre de ses collègues que "
Victor K" nous présente souvent comme des brutes épaisses et qui semblent avoir été abrités sous de larges parasols quand le Bon Dieu a distribué sur terre la psychologie, le dialogue et autres qualités de ce genre, elle se caractérise cependant par une certaine habilité dans les sports extrêmes, y compris l'escalade. Et par son instinct.
Bon pourquoi pas un peu de tendresse dans ce monde de brutes, oui mais elle ne pouvait pas avoir que des qualités, allons donc, en plus une femme chef d'unité à la DGSE; du coup on va lui trouver u!n "défaut", et ce sera sur le plan sexuelle, la colonelle ayant que les "pratiques" peu banales. mais chut, je n'en dirai rien. Cela m'a fait penser à une chanson des années 80 de
Marie Paule Belle, "La parisienne", "je ne suis pas nymphomane, on me blâme, on me blâme", et 'je n'ai qu'un seul défaut c'est le sexe".
Quant à l'histoire, je reconnais un style soutenu, et un dénouement très... politiquement correct.
Sorti de là....Ou de ça...