Vous prendrais bien un thé inspecteur Higgins, il vient directement de chine.

Berk, j’ai horreur du thé et je déteste les chinoiseries.

Malheureusement même si c’est ce que je pense je ne peux pas le dire, pour préserver les bonnes relations entre nos deux pays.

Alors je vais revoir à la baisse mes exigences gustatifs, pour l’intérêt de l’enquête.

Je vais ressortir la Bentley et le carnet moleskine, et accompagné Le super intendant Marlow, euh non en fait c’est lui qui m’accompagne, afin de résoudre au plus vite et avec le plus de diplomatie possible (les intérêts de la couronne obligent), cette affaire.

Par contre, Hors de question que l’on me dicte la marche à suivre, je résoudrais cette enquête à ma manière et sans pression, ou vous vous débrouillerez sans moi.

Allez, dépêchons nous, le temps presse et chaque indice compte.

Il y a en plus de forte chance pour que Mary ai préparée un bon repas en m’attendant et je ne voudrais pas que Trafalgar tombe dessus et refasse une indigestion.

Nous avons donc 246 pages pour confondre le meurtrier et disculper Withetalker.

D'atmosphère un peu lugubre, mettant en scène une brochette de suspects peu reluisant, ce roman a toutefois un triple mérite. D'abord de réussir à brosser un arrière plan écossais, certes, peut-être un brin caricatural mais non dépourvu de charme. Ensuite de brosser un beau portrait de personnage féminin empreint de mystère. Enfin de proposer une solution inattendue à l'intrigue. Sortant un peu du schéma habituel de la série, ce volume reste toutefois relativement médiocre et a surtout un gros défaut: la contradiction. C'est manifeste dans l'histoire de la mort du chien et du coup ça porte atteinte à la crédibilité de l'intrigue toute entière. A ce défaut rédhibitoire pour un policier, j'ajouterai que la façon dont parlent les personnages n'est pas crédible. On n'appelle pas sa sœur Jennifer Scinner ou son neveu Andrew Wallis. Après ce n'est pas désagréable à lire.

Un meurtre a été commis au British Museum. La femme d'un professeur en égyptologie. Tout semble accuser la momie retrouvée sur le corps et qui avait disparu quelques mois plus tôt. Des prétendants jaloux, des voleurs d'antiquités... Et un inspecteur à la retraite aux manières non conventionnelles et passionné d'égyptologie.

J'ai beaucoup aimé cet inspecteur agréable, attentionné, un peu vieux jeu qui n'aime pas beaucoup la technologie et avec un grand sens de l'observation. À la manière d'Hercule Poirot, il monte une belle reconstitution finale, accusant chacun et révélant leur secret...

Mais finalement ce n'était pas la momie !

Pour une fois, je me suis aventuré dans ce polar, à l’ancienne, dans l’univers britannique que j’apprécie. Ça change des thrillers aux surenchères de scènes de crimes horrifiques (ce n’est pas une critique).

Quel plaisir d’abord de confirmer qu’on n’a pas besoin de pavés pour dépeindre un décor, des personnages, une situation!

Des dialogues, beaucoup de dialogues, bien menés, simples, des conversations pertinentes. pas de bla bla descriptif inutile pour ajouter des pages…

L’enquête est plaisante, le phlegme britannique me plaît toujours autant.

La lecture est de plus rapide, ce qui est appréciable.



Un vrai moment de plaisir; j’en lirai probablement d’autres.

Les Trois Crimes de Noël de Christian Jacq



Après avoir reçu un message l’informant que des meurtres allaient être commis à Lost Manor, la demeure de Lord James Rupert, l’ex-inspecteur en chef Higgins va se rendre sur place avec l’inspecteur Scott Marlow et passer Noël dans le manoir de l’aristocrate mort dix ans plus tôt.



Le testament de ce dernier doit être ouvert le soir du réveillon de Noël et l’homme était riche.



Les invités à cette fête un peu spéciale attendent donc cette lecture avec impatience. Mais tout ne se passe pas comme prévu et une tempête de neige les coupe du monde et dans ce huis-clos glacé des crimes vont s’enchaîner.



Un livre qui fait penser aux dix petits nègres d’Agatha Christie ou à Un Assassin parmi Nous de Shari Lapena.

Le scénario n’est donc pas très original, mais il est revu à la manière de l'ex-inspecteur en chef Higgins et c’est ce qui donne toute sa saveur à ce roman de Noël.



Un livre qui se lit vite et qui est parfait pour se détendre au moment de Noël.
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Me voilà un peu déçue par cette lecture.

C'est le premier que je lis de cette série d'enquêtes de l'Inspecteur Higgins. J'avais déjà lu du Christian Jacq pour ses romans sur l'Egypte dont certains que j'ai adorés. Je voulais renouer avec les lectures policières "légères", j'entends par là non stressantes et pas pleines de sang et de trucs horribles. (J'imagine qu'il y a un terme pour ce sous-genre de littérature policière mais je n'y connais rien)

Bien sûr on pense aux enquêtes à la Agatha Christie en lisant ce livre. Auteure que j'ai beaucoup lue et aimée étant plus jeune mais là ça n'a pas pris. La mise en place a été, pour moi, longue et ennuyeuse, pendant l'enquête cela a été un peu mieux et la résolution finale ne m'a pas emballée même si je ne m'attendais à ce dénouement.

Cela ne me donne pas envie de retenter ma chance avec un autre tome. Pourtant, vu le nombre, je suppose qu'il y a des lecteurs. Malheureusement je n'en ferai pas partie.

La disparue de Cambridge de Christian Jacq est l’un des nombreux tomes des enquêtes de l’inspecteur Higgins.



Dans ce cosy mystery, nous retrouvons l'inspecteur Higgins, un retraité de Scotland Yard, qui enquête sur des affaires délicates.



Le ton est très bristish dans cette enquête à la Agatha Christie. Higgins est appelé à Cambridge où il a été étudiant pour enquêter sur le meurtre d’une riche élève.



Higgins peut faire penser à Poirot avec un déroulé de l’intrigue qui commence par un meurtre pour terminer par la confrontation finale de tous les suspects qui permettra de confondre le coupable.



On apprend plein de choses intéressante sur Cambridge, que ce soit à propos de l’histoire de l’université, de ses pratiques (avec par exemple le scout ou l’aviron), de ses étudiants très riches, de son architecture et de ses professeurs.



Higgins est très flegmatique, gastronome et aime les belles choses. Un personnage très sympathique que je retrouve avec plaisir. Comme d’habitude, il est accompagné de l’inspecteur Scott Marlow. Il s’attache aux petits détails avec ses airs aristocratiques. Et des indices, il y en plein et même trop. Dans cette enquête, tout le monde peut être l’assassin. Tous ont des mobiles pour avoir tué la flamboyante jeune femme qu’ils soient étudiants ou professeurs.



Connaissez-vous cette série de Christian Jacq ? Avez-vous aimé la lire ?


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Ce roman riche en rebondissements et en personnages hauts en couleurs se lit avec plaisir et a le mérite de nous plonger dans les affres de la période coloniale britannique et toujours avec humour !Il me donne envie de lire d' autres titres de cette série !