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Critiques de Éric Sanvoisin (423)
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Le fantôme qui écrivait des romans

Ce que j’ai ressenti:…Un belle rencontre avec un auteur pas commun…



Quand on ne peut pas parler, écrire, c’est magique.



J’ai trouvé à ce roman Jeunesse, beaucoup de douceur et une écriture toute en poésie. Cette histoire réunit trois jeunes adolescents, avec leurs maux, qui se laisse porter par les mots…C’était un très joli ouroboros d’énergie, de partage, et d’échange autour du thème de la lecture. J’aime quand, l’histoire devient histoires et se prête à l’inattendu.



La lecture était sa meilleure amie. Sa seule amie.



On sent beaucoup de souffrance et de mal-être, dans chacun de ses personnages, et chacun arrive à nous toucher à sa manière dans leurs imperfections, leurs espoirs déçus, leurs attentes plombées. L’auteur en apportant cette touche de fantastique arrive à rendre plus agréable cette lecture, derrière des thèmes aussi fort que l’anorexie, le sacrifice, la folie…J’ai trouvé dans son écriture, énormément de sensibilité qui vient presque par magie, panser toutes les blessures de cet âge si difficile, où l’acception de Soi est tellement insurmontable, pour ses jeunes si fragiles psychologiquement…J’ai été touchée, parce qu’on sent que l’auteur fait attention à poser des mots délicats sur ses ravages qui peuvent toucher cette tranche d’âge, et en refermant ses pages, j’étais triste d’en quitter certains…



Il essaya de retenir la mort en saisissant un coin de sa robe de brume.



-Personne ne sait où commencent les pouvoirs de l’esprit et où ils s’arrêtent.



J’ai aimé partir vers la Nouvelle-Calédonie, pays qui me tente réellement de découvrir, et connaître un peu plus de leurs coutumes, leurs histoires, leurs cultures. Ce sont de petites touches qui jalonnent plaisamment le récit, et cette contrée me laisse toujours plus rêveuse et désireuse d’aller un jour, y balader mes ailes elfiques…La vie dans ces squats me parait presque idyllique…



On peut se passer de beaucoup de choses, sauf de chaleur humaine.



Vous l’aurez compris, ce Fantôme qui écrivait des romans, est un livre qui m’aura émue, et je suis ravie de pouvoir encore avoir de belles surprises en Jeunesse! Je le recommande chaudement!


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Sommeil glacé

Je vais vous présenter un deuxième roman pour adolescents des éditions Balivernes. On est dans de la science fiction (qui sait peut être notre futur, c’est ce qui est flippant sur certains points du livre).

Mathis est un enfant que les médecins ont condamné, il est en phase terminale d’un cancer. Un jour il se réveille, il ne sait pas où il est, les murs sont tapissés d’immenses miroirs, de même que le sol et le plafond. Un homme plutôt étrange est là, une sorte d’extraterrestre. Il dit s’appeler Anton Kov et être le Gardien des Dormeurs. Il lui apprend que son corps n’a pas bougé durant 154 années, qu’on vient d’entamer l’année 2175. Qu’il est guéri et va vivre. Comment est ce possible ? Et bien ses parents ont fait un choix en 2021 car ils n’acceptaient pas ce pronostic sans espoir, ils ont fait un pari audacieux….

Il se réveille donc dans un monde totalement différent de ce qu’il a connu, on dit qu’il fait parti des « Réveillés ». 154 ans écoulés il y a forcement des informations à accepter (sa famille, amis sont morts,…). Il a tout un nouvel univers à découvrir, il a appris des choses qu’il faut désapprendre afin d’en réapprendre d’autres. En plus il va apprendre qu’il n’est pas totalement libre de faire ce qu’il veut car il est considéré encore comme mineur, même si entre temps la majorité est passé à 16 ans. Maintenant les gens vivent sous terre et ça il va avoir beaucoup de mal l’accepter il veut à absolument rejoindre le monde d’en haut. Est-ce vraiment une bonne idée ? Qu’y a-t-il ?

Un livre qui aborde forcement les progrès dans le domaine médical, les conséquences des multiples catastrophes écologiques, la liberté,…

Ce livre est destiné aux jeunes à partir de 10 ans mais j’ai vraiment pris plaisir à mis plonger. Forcément, à 10 ans ils n’auront pas le même recul et la même réflexion poussée que moi adulte mais c’est certains les amateurs de sciences fictions vont accrocher à cette histoire et au personnage de Mathis 13 ans.

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Le Buveur d'encre

Si je devais intituler ce roman jeunesse, je lui choisirais pour titre : le buveur d'encre ou comment donner aux enfants l'envie de lire : il y a tout ce qu'il faut pour cela dans ce livre : de l'humour, du suspense (je n'aurais pas lâché l'histoire avant de savoir qui était ce drôle de personnage qui boit les livres), et quelques bonnes raisons d'aimer lire : les aventures que l'on peut vivre en buvant les livres. Entre les lignes, j'ai même cru comprendre que l'amour de la lecture se transmettait, mais je n'en dis pas plus. Je pense que je vais le lire à mes têtes blondes, mais seulement le début jusqu'à ce qu'ils accrochent, puis je le poserai et leur dirai que s'ils veulent savoir la suite, elle est à leur disposition...
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La petite buveuse de couleurs

Je continue ma découverte de la série jeunesse Le buveur d'encre avec La petite buveuse de couleurs de Éric Sanvoisin (textes) et Olivier Latyk (illustrations).

Odilon est fou d'inquiétude : Carmilla est très malade. Elle refuse de boire des livres et passe ses journées à dormir...

Pour la soigner, il faut trouver ce dont elle souffre.

D'après Draculivre, certains livres peuvent être durs à digérer.

La petite buveuse de couleurs est un roman jeunesse très intéressant avec une histoire permettant de faire comprendre aux enfants que parfois lire un livre qui n'est pas de son age peut être difficile à digérer. Ici cela parle d'un livre toutefois il est possible d'amorcer le dialogue avec l'enfant et d'expliquer que cela ne s'applique pas qu'à un livre. Un enfant qui voit une série, un film ou une vidéo sur le net qui n'est pas de son age peut être mettre mal à l'aise et cela peut avoir des conséquences.

Je trouve l'histoire vraiment bien trouvée et pas du tout moralisatrice. Il y a toujours un peu d'humour. Les personnages sont attachants et l'ensemble est bien ficelé.

Là encore pas de coup de cœur mais un sympathique moment de lecture avec nos buveurs d'encre.

Ma note : 4 étoiles.
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Le livre des petits buveurs d'encre

Dans le série Le buveur d'encre je voudrais... Le livre des petits buveurs d'encre de Éric Sanvoisin (textes) et Olivier Latyk (illustrations).

C'est l'anniversaire de Carmilla, mais Odilon n'a pas le cœur à la fête. Son père lui manque : il ne l'a pas revu depuis qu'il est devenu un buveur d'encre.

C'est décidé : Odilon va tenter de renouer avec sa famille. Et pour ça, il a une idée : raconter son histoire dans un livre et le déposer dans la librairie de son père en espérant que celui-ci le trouve... et le lise !

Le livre des petits buveurs d'encre est un roman plus triste que les précédents, même si je l'ai trouvé réussi. Après le décès de sa maman, Odilon et son papa se sont éloignés. Les choses ont empirées quand Odilon (fils d'un libraire qui adore ses livres) est devenu un vampire buveur d'encre. La situation lui pèse, surtout quand il comprend que pour son papa, il est mort ! Alors avec sa fiancée Carmilla, Odilon va essayer d'arranger les choses grâce à un livre crée par leurs soins.

Là encore l'histoire est bien ficelée. C'est facile à lire même s'il y a un peu moins d'humour que dans les tomes précédents. Le sentiment de solitude est très présent dans cet ouvrage, c'est triste mais heureusement pour les jeunes lecteurs cela finit bien.

J'ai apprécié de découvrir les buveurs d'encre, c'est une série jeunesse que je recommande et je mets quatre étoiles pour ce troisième tome :)
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Le Buveur d'encre

Paru en 1996, ce livre de la littérature de jeunesse est devenu depuis un classique. Avec une histoire qui fait un peu peur d'Eric Sanvoisin et des illustrations, dans le même ton, de Martin Matje on entre dans les domaines du fantastique (un vampire?) mais aussi de l'imaginaire (la piraterie).

L'air de rien on découvre, avec le petit garçon Odilon, que lire fait voyager dans sa tête et qu'il peut-être un besoin, voire une addiction. L'image du buveur l'illustre très bien.



Et n'oublions pas le suspense, car "Le buveur d'encre" se lit d'une traite comme on boit quand on a très soif.
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Au secours la rentrée !

C'est la rentrée aujourd'hui pour de nombreux enfants.. et leurs parents ;)

En cette occasion, j'ai envie de vous présenter un joli petit album jeunesse : Au secours la rentrée ! de Mylène Rigaudie et Eric Sanvoisin.

C'est le grand jour pour Jules : aujourd'hui, il entre au CP.

Les choses ne commencent pas très bien pour lui. En effet, le jeune écolier est en retard.

Mais il n'est pas au bout de ses peines...Quand il entre dans la classe, c'est la stupéfaction : tous les élèves sont des animaux !

Au secours la rentrée ! met en scène le petit Jules, qui commence mal la rentrée.

Il est en retard et en plus, il se rend compte que la classe dans laquelle il se trouve est.. remplie d'animaux ! Y compris des animaux dangereux. Mais comment va t'il se sortir de cette journée ???

Il a peur des animaux, a des préjugés sur eux, veut changer d'école..

Il va aussi se rendre compte que dans sa classe il est le seul enfant, or les animaux aussi ont des à priori sur lui..

Pas évident de se faire des amis, avoir confiance, ou inspirer confiance dans de telles conditions.

Au secours la rentrée ! est un excellent album jeunesse traitant des différences, de la tolérance, de la difficulté de se faire accepter des autres et de l'amitié.

Il est très bien conçu, avec de jolies illustrations et une histoire simple mais parlante.

J'ai eu un énorme coup de cœur pour cet album jeunesse. Il est parfait pour parler avec l'enfant de la rentrée des classes et dédramatiser cette dernière si cela ne s'est pas forcément bien passé.

Je mets évidemment un énorme cinq étoiles :)
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La Nuit des nains de jardin

Le Front de libération des nains de jardin a encore frappé.



Pierre-Henri vit dans la cité des allumettes surnommée ainsi car les quartiers sont chauds, voir brûlants ; mais Pierre-Henri s'y sent bien au vingt sixième étage d'où il domine toute la cité.



Pierre-Henri a 12 ans, il n'est pas très grand et se fait souvent bousculé par ses camarades de jeu.

Il s'est fait d'autres amis, ses nains de jardins qu'il a disposé sur son balcon et à qui il raconte ses déboires.



Mais un jour !

Ses nains de jardin disparaissent, il en est tout chamboulé, et va mener une enquête avec son nouvel ami Cygismont de Syracuse, ex-flic qui s'est retiré du monde.



Petite histoire bien sympathique avec un peu de suspense et beaucoup d'humanité.
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1, 2, 3... Foulard

Charlotte est mal dans sa peau. Après avoir fui trois familles d’accueil différentes, elle semble s’être enfin stabilisée. Mais à la veille de l’entrée au collège, son angoisse est à son paroxysme. Pas facile, à douze ans, lorsque l’on a un passé aussi « chargé » que le sien, de se faire une place dans cette jungle. Heureusement, Coraline l’a vite prise sous son aile. Elle lui a fait rencontrer les membres du « clan des étoiles filantes », une société secrète présidée par le charmant Jordan. Dans ce club très fermé, on s’envoie en l’air grâce au jeu du foulard. Jordan lui promet un voyage dans le cosmos qu’elle ne pourra pas oublier. Et puis tout est sous contrôle. Tant que l’on ne pratique pas le jeu seul, il n’y a aucun risque. Seulement, parfois, il y a certains voyages dont on a du mal à revenir…



Ce roman fait froid dans le dos. Son réalisme glaçant, son insondable tristesse, son désespoir… tout concorde à vous laisser ko debout. La narration à la première personne renforce le malaise. Charlotte rembobine le fil de son histoire sans omettre aucun détail de sa souffrance. Sa mère biologique qui refait surface soudainement, son histoire compliquée avec Jordan et les nombreuses autres filles qui lui courent après, cette vie de préado pas vraiment comme les autres, ce monde dans lequel elle ne trouve pas sa place. On sent malgré tout la pudeur, la volonté de ne pas en rajouter. Les faits se suffisent à eux-mêmes, engrenage implacable l’entraînant vers le fond.



Après, j’avoue, je m’interroge. Est-ce que ce roman a des vertus pédagogiques ? Sensibilisera-t-il aux dangers du jeu du foulard ? J’en doute. L’histoire de Charlotte est trop particulière, trop complexe, trop « extrême » pour endosser ce rôle. Ou alors il faut la considérer comme les clips chocs de la prévention routière, pour marquer les esprits. Mais à la limite peu importe. Je vois dans ce texte le portrait déchirant d’une gamine dont la voix vous fouille les tripes. Une gamine dont on partage la détresse et qui fait vibrer nos cordes sensibles. Une gamine que l’on quitte les larmes aux yeux, foi de gros dur tatoué !




Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Le parloir

Le parloir est un livre qui ne laisse pas indifférent.

A noté qu'il a reçu le prix littéraire des Maisons Familiales Rurales du Maine et Loire 2013 et le prix 15/17 de la foire du livre de Brive.

Un livre touchant, émouvant et bouleversant.

Tout commence avec Yan qui vient d'avoir dix-huit ans et qui est en prison depuis une semaine.

Les chapitres sont courts mais intense.

On va apprendre pourquoi Yan est emprisonné mais est-il coupable ? Et surtout pourquoi ?

On apprend également qu'il a une sœur qui ne s'entend plus du tout avec leur mère.

La famille de Yan, elle croit à en l'innocence du jeune homme.

Mais Yan reste muet, pourquoi ?

La parloir est un lieu où les prisonniers ont un contact humain avec la famille, les amis, les avocats et dans ce livre on comprend l'importance du parloir.

On découvre l'univers carcéral, mais aussi celui de la justice, avec le jeune avocat de Yan.

On a envie d'aider l'avocat et en même temps on doute de ces capacités.

Comment va se finir ce récit ?

Et bien il faut le lire, j'ai beaucoup aimé le style de l'auteur et cette phrase sur la première de couverture : « les silences y sont souvent plus forts que les mots... »

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Le buveur d'encre : Le buveur de hiéroglyphes

Les vampires aussi apprécient l'aventure et les vacances dans des pays "exotiques", et Draculivre et sa nièce n'y font pas exception. Bien sûr, lorsque le vieux patriarche reçoit un texto d'une vieille amie égyptologue l'invitant à venir la rejoindre pour se confronter à une découverte fascinante susceptible de bouleverser l'histoire des vampires, la petite troupe n'hésite pas !



Une aventure très sympa, pleine de rebondissements et de bonnes trouvailles très pédagogiques pour les petits lecteurs.
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Marions-les !

Un nouvel album coloré et pétillant qui associe l'écriture humoristique et proteiforme d'Eric avec le peps et la finesse des illustrations de Delphine Jacquot est déjà un gage de réussite .

Mais ici, tout est réunis pour rendre cet album incontournable dans la littérature jeunesse !

Il reprends de manière subtile le principe des pièces de théâtre en introduisant des commentateurs hilarants en bas de page. Ceci est renforcé par la mise en page qui met ainsi en valeur des pleines pages d'illustrations. Les aventures de ce lapin démontrent de manière humoristique et touchante qu'au delà des différences, l'amour triomphe de tout. A lire et relire !
Lien : http://www.liresousletilleul..
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L'enfant-dragon, tome 1 : La première flamme

Très chouette petit roman pour jeune lecteur qui débute dans la lecture en autonomie !

J'ai aimé le format des chapitres, ni trop longs, ni trop courts, le style d'écriture, pas du tout infantilisant : utilisation du passé simple, vocabulaire précis, c'est une rareté de nos jours ! Alors bien sûr, le très jeune lecteur ne comprend peut-être pas chaque mot, mais cela l'incite à poser des questions, et ouvre la discussion avec le parent.

L'histoire est pleine de suspens, le monde des dragons attirent beaucoup les enfants, et les personnages, un peu à contre-courant, plaisent aux garçons comme aux filles.

Coup de coeur de maman lectrice, partagé par fiston lecteur !
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Le buveur d'encre : Le buveur de fautes d'o..

Amatrice de romans jeunesse, je me suis plongée dans Le buveur de fautes d'orthographe (de la série Le buveur d'encre) de Éric Sanvoisin (textes) et Olivier Latyk (illustrations).

Odilon est devenu un buveur d'encre depuis ce fameux jour où Draculivre, un ancien vampire devenu allergique au sang, l'a mordu.

Les buveurs d'encre aspirent le texte des livres à l'aide d'une paille. Un vrai délice car ils vivent les histoires qu'ils boivent.

Odilon, lui a une petite faiblesse : les fautes d'orthographe ! C'est aussi fort que du piment dans le couscous ou de la moutarde avec de la viande froide.

Il va découvrir que l’abus de fautes d’orthographe est dangereux pour la santé. Elles sont à consommer avec modération pour les buveurs d’encre.

Or, Draculivre a une attitude étrange. Odilon le soupçonne d’être devenu accroc aux fautes. Il décide de sauver le vieux vampire…

Le buveur de fautes d'orthographe est un roman jeunesse sympathique.

J'ai aimé l'histoire des buveurs d'encre, ces vampires qui ne se nourrissent plus du sang suite à une allergie mais de l'encre des livres. C'est quand même plus sympa pour les enfants :)

Le vieux vampire ne supporte pas les fautes d'orthographe, mais Odilon le soupçonne d'être atteint d'une maladie grave. A t'il raison ? Va t'il vraiment devoir sauver son oncle ?

L'histoire est intéressante, il y a de l'humour, du suspense et le lecteur ne s'ennuie pas. C'est autant pour les filles que les garçons.

Je n'ai pas eu de coup de cœur toutefois j'ai passé un bon moment de lecture, c'est une bonne idée de cadeau et je mets quatre étoiles à ce petit livre jeunesse :)
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Le fantôme qui écrivait des romans

Beau roman reçu dans le cadre d'une masse critique. Merci à Babelio et aux éditions balivernes de m'avoir fait découvrir la plume d'Eric Sanvoisin. L'envoi était accompagné de jolis marques pages et d'une carte. Je me suis sentie vraiment choyée.



Beau roman par la forme d'une part. La couverture mais aussi la présentation du texte: texte aéré, petits paragraphes, gros titres qui séparent les différentes voix de narration. Cela rend la lecture facile et agréable. Les pages se tournent très vite.



Beau roman quant à la poésie des mots. Avec des thèmes aussi difficiles que l'anorexie, la folie, la mort, le suicide, le récit aurait pu sombrer rapidement dans quelque chose d'hyper glauque. Il n'en est rien. Au contraire, les différents personnages et leurs histoires sont touchants et émouvants.



Il y a d'abord Antonin Weller. Cet adolescent kidnappé par son père, un gourou de secte qui se fait tuer accidentellement par son père. Celui ci au lieu de lui donner une sépulture l'abandonne dans une vieille maison. Antonin devient donc un fantôme qui parvient à écrire par internet un roman qui sera publié et lu par Emilia.



Emilia vit en Nouvelle Calédonie mais ne sort jamais de chez elle. Anorexique, elle meurt peu à peu. elle tombe par hasard sur l'histoire du chien conteur et tombe amoureuse du personnage de Leï crée par Antonin.



Leï est un jeune aussi qui a fait une tentative de suicide et est enfermé dans un hôpital psy.



Emilia va se mettre en contact avec Antonin.



C'est une lecture assez difficile bien que l'écriture soit parfaitement maîtrisée et poétique, rondement menée. Mais tous ces personnages en grande souffrance m'ont bouleversée du haut de mes 40 piges. Histoire toute en sensibilité. Ce livre pose beaucoup de questions.

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1, 2, 3... Foulard

Ca, c'est ce que j'appelle des préjugés, des conclusions faciles et des raccourcis hallucinants.



Tous les garçons sont beaux ? Ha oui ? J'étais pas au courant. A 12-13 ans, on se rend seule chez les copains ? Ca n'existait pas ça, pour moi. Les amitiés entre les élèves de différentes classes et donc d'âges différents, ça existe ? Vraiment ? On peut tomber amoureux aussi profondément à 12 ans ? Ca n'est pas de l'amour. A 12 ans, devenir plus assurée en 24h parce qu'on a manqué l'école un jour et qu'on se sent mûrir ? Sérieusement ? Une fille amoureuse a forcément le coeur à la place du cerveau ? Les filles intelligentes n'existent pas dans ce bouquin ? Depuis quand les enfants de 12 ans se lèchent pour savoir le goût qu'ils ont ? C'est des réflexions d'adultes tout ça, pas celles d'une petite fille.



Le langage est trop soutenu pour être pris pour celui d'une gamine de 12 ans. Ca ne marche pas, les gosses ne sont pas comme ça actuellement. Ils font pas dans le genre poésie. A la décharge de l'auteur, ça n'est jamais réellement représentatif quand on fait parler des enfants.



A part ça, l'histoire était pénible. Pas d'ébauche d'explication du fait que des enfants s'étouffent volontairement. Ou alors celle que je n'ai pas osé imaginer quand je lisais : c'est à cause du passé malheureux des enfants. Donc suffit d'inventer une horrible enfance à un personnage pour que celui-ci s'asphyxie volontairement, de temps en temps.



Ce que j'aime de temps en temps, par contre, c'est Masse Critique :)
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L'enfant-dragon, Tome 3 : Le fils de l'eau ..

Un 3ème tome qui ne déçoit pas, avec toujours les mêmes ingrédients maîtrisés : un scénario qui tient la route et maintient le suspens (pour le petits lecteurs), des personnages humains, crédibles, avec leurs failles et leurs forces, des aventures dans l'air du temps (dragons, intolérance d'un peuple envers une minorité, peur de lautre, compétition, féminisme d'une certaine façon), un joli graphisme, et toujours cette écriture qu'en tant que maman j'apprécie tant, avec l'utilisation du passé simple, temps de la littérature (et auquel finalement les enfants s'habituent très vite! :) ), de "vraies" phrases bien construites, élaborées, et un vocabulaire riche, précis, diversifié, tout en restant accessible au plus jeunes (il leur suffit de demander la signification d'un mot de temps en temps, ce qui donne lieu à un dialogue parent-enfant ! ).

Bref, on a hâte, fiston et moi, d'attaquer la 2ème trilogie !!!

Foncez, foncez, vous ne le regretterez pas !
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L'enfant-dragon, tome 2 : Le grand livre de..

2ème tome aussi réussi que le premier. Alors oui, il s'agit d'une trilogie, alors il est essentiel de lire tous les tomes, et dans le bon ordre ! Mais au contraire, cela pousse le jeune lecteur à poursuivre avec les autres livres, le suspens est maintenu suffisament pour allécher l'enfant, qui ne demande qu'à découvrir la suite des aventures d'Ervaël et Léna. Le graphisme est toujours au rendez-vous, il plaît autant aux parents qu'aux enfants.Le scénario tient la route, les personnages sont toujours aussi bien campés, pas super-héros, juste futés et avec du tempérament, mais aussi pleins d'émotions diverses (peur, curiosité, colère, rancune, pardon, regret... que des émotions que nos enfants sont à même d ressentir!) et toujours cette écriture que moi, maman, j'apprécie beaucoup, un style vraiement littéraire, au passé simple, avec un vocabulaire précis, des phrases bien structurées, tellement loin de la "littérature" jeunesse d'aujourd'hui, un peu trop infantilisante (à mon goût). Là, l'enfant est poussé à découvrir les richesses de sa propre langue, sans s'ennuyer une seconde. Vivement ce soir que l'on "attaque" le 3ème tome !!!
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A la poursuite du livre des secrets

Jaime, un orphelin, est contraint, afin d'espérer avoir la vie sauve, de ramener le Livre des secrets de la terrible forêt des Arbres à lire.



Analphabète, il rencontre un marque-page qui décide de l'épauler dans cette aventure risquée.



Très vite capturés, ils doivent faire face non seulement au gardien des livres et à ses "troupes" mais aussi à sa fille.



Mais une autre menace apparaît...



Un conte formidable qui prend comme décor une forêt de livres et des personnages fantastiques aux noms emblématiques : les virgules, cadenas...



Un récit initiatique avec de l'action, de l'aventure et des sentiments qui nous propulsent dans le monde magique de la lecture.



Un livre original qui évoque le pouvoir des mots et la nécessité de protéger les livres et leurs gardiens !

A lire !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Le Buveur d'encre

Un petit livre qui se boit très vite, pétille sur la langue et laisse un goût sucré.

Son jus est concentré (beaucoup d'invention en peu de mots) et miroitant (de très belles illustrations).

Mais j'ai encore soif ! Donnez-moi d'autres liiiiiivres !
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