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Citations de Franz-Olivier Giesbert (960)


Il faut toujours boire comme si c'était le dernier, Jacky. Ce n'est pas à toi que je vais apprendre qu'on meurt de n'avoir pas vécu et que sinon, on meurt quand même.
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Je ne supporte pas les gens qui se plaignent. Or, il n'y a que ça, sur cette terre. c'est pourquoi j'ai un problème avec les gens.
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Jacques Chirac aura finalement été le président de l’immanence. C’est sans doute ce qui explique son incroyable durée, son radical-socialisme pathologique et l‘influence bonasse qu’il exercera longtemps encore sur cette terre de France avec laquelle il a fini par se confondre , tandis que le pays se reconnaissait en lui, dans toutes ses contradictions qu’il a su transcender.
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Tout semblait organisé, ici bas, pour que le mal l'emportât. J'étais dépassé. Les chats avaient compris qu'il ne fallait pas me montrer les proies qu'ils attrapaient. Ils se donnèrent vite le mot et cessèrent de les ramener fièrement sur le palier de la maison où je m'en emparais pour les ramener à la vie, quand la colonne vertébrale n'était pas brisée. Désormais, ils allaient tuer leur victime dans les haies et les déguster en catimini.
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Le bonheur, c'est comme la vie : un cadeau qu'on finit toujours par vous reprendre.
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Leur amour aurait été éternel si on leur avait donné l'éternité.
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L'amour, c'est comme la mort: absents ou disparus, les gens restent vivants comme jamais dans votre tête.
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Le bonheur ne nous est pas donné : il se fabrique, il s'invente.
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un discours, c'est comme une robe de femme.Il faut qu'il soit assez long pour couvrir le sujet et assez court pour être intéressant
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il faut que les gens meurent ou s'éloignent pour qu'on ne les quitte plus, parce qu'ils vivent en nous.
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Ce qu’il y avait de mieux chez Sartre, c’était Beauvoir. Qu’aurait-il été sans elle ? Une girouette péremptoire. Un mauvais écrivain. Enfin, pas grand-chose. C’est elle qui a écrit sa légende.
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Il se dégageait de Marseille un sentiment de grandeur que résumait bien l’inscription en latin que l’on pouvait lire jadis, ai-je appris plus tard, sur la façade de l’hôtel de ville :
« Marseille est fille des Phocéens ; elle est sœur de Rome ; elle a rouvert ses portes à Jules César et s’est défendue victorieusement contre Charles Quint. »
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Je n'ai jamais eu à chercher Dieu: je vis avec lui. Avant même que je sois extrait par des spatules du ventre de ma mère où je serais bien resté, si on m'avait demandé mon avis, il était en moi comme je suis en lui. Il m'accompagne tout le temps. Même quand je dors.
C'est ma mère qui m'a inoculé Dieu. Une caricature de sainte mystique qu'un rien exaltait, des pivoines en fleur aussi bien qu'une crotte de son dernier-né, au fond du pot. Je suis sûr qu'elle avait de l'eau bénite en guise de liquide amniotique. Elle exsudait la foi.
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“Vivre à Marseille, c’est déjà voir du pays. Tout change d’un quartier à l’autre, les couleurs des rues, les odeurs de cuisine ou les robes des filles.
Depuis la nuit des temps, Marseille avale tout. Dans l’antiquité, ce furent les Grecs et les Romains ou, au XXème siècle, les Arméniens, les Italiens et les Maghrébins. Elle avale tout mais ne digère rien. Ils restent toujours tels qu’en eux-mêmes l’éternité les a figés. Ici, pour voyager, pas la peine de bouger même une fesse. Il suffit d’ouvrir les yeux”.
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Comme une grande partie de ma génération, je croyais que le monde avait été créé pour lire ou écrire et que les livres nous étaient aussi nécessaires que l'air, le vin, le ciel, la mer, la beauté, sans lesquels l'existence est une erreur.
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La vertu ne résiste jamais longtemps à l'exercice du pouvoir.
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Depuis qu'une nouvelle épidémie de grippe avait été annoncée, il était interdit de s'embrasser dans l'espace public, et même chez soi.
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Alors, Hitler rit, d'un rire sinistre, grimaçant, qui entraîna celui, faux, des invités.
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Tous les gouvernants le savent : pour oublier leur infortune, les peuples ont besoin de boucs émissaires à étriper, à manger vivants.
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C’était quand on croyait l’avoir cerné que l’on cessait de le comprendre : un Hitler en cachait toujours un autre. Modérant son antisémitisme frénétique devant les industriel qu’il s’employait à séduire, il le jetait le même jour, comme un os à ronger, dans ses discours devant la populace en transe.
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