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Critiques de Herbjørg Wassmo (460)
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Le Livre de Dina, tome 3 : Mon bien aimé est ..

Dernier volet du Livre de Dina : tous les personnages sont en place, chacun observe Dina. Elle n’est plus la même, elle attend, elle guette, pour la première fois elle n’est plus celle qui décide mais celle qui attend le bon vouloir de celui qu’elle aime. Mais Dina sait-elle seulement aimer ?



J’ai ouvert le livre avec avidité pour connaître le dénouement de cette saga (même s’il y a le tome 4 : le testament de Dina qui m’attend, mais qui ne fait pas partie apparemment de la trilogie Le livre de Dina mais qui en est la suite…..). Impatiente de découvrir Dina sous un autre jour : celle de la femme amoureuse et dans l’attente, alors qu’habituellement c’est elle qui dirige et ordonne.



Et bien ce troisième volet est à la hauteur des deux autres et même un peu plus je trouve. Peu à peu tout se met en place, la tension monte, certains événements, à l’image de son héroïne donnent du relief au récit, aucun temps mort. Il faut dire qu’avec une femme au caractère si déterminé, violent, dur il ne peut en être autrement.



– J’aurai dû….. commença-t-il

– Chut ! il aurait dû. Chacun doit prendre la responsabilité de sa propre vie.

Certains doivent se pendre, d’autres doivent d’être durs, répondit-elle en se dégageant de son étreinte. (p30)



Certains ne résisteront pas à sa justice. Quand elle avoue détenir les preuves, et elle n’accuse pas sans preuves, elle est implacable et laisse le choix de l’issue. Quand d’autres sont des obstacles elle s’arrange pour les écarter de son chemin. Car rien ne compte que sa détermination, sa propre vie, même son fils Benjamin, s’éloignera et trouvera de l’affection auprès d’autres membres de Reinsnes.



Même avec les clients du commerce, elle a une position ferme mais juste:



Tant qu’elle les verrait venir faire leurs courses à Reinsnes, elle ferait en sorte qu’ils aient de quoi vivre lorsqu’ils seraient démunis. Mais si on les surprenait à proposer leurs fourrures ou leurs poissons ailleurs, elle n’attendrait pas pour recouvrer ses créances.



Il en est de même avec les femmes, les commérages, la religion



Les femmes déchirent quelqu’fois les gens en p’tits morceaux. Et après elles courent à l’église ! fut le commentaire de Dina. (p33)



Pourtant Reinsmes a également son lot de drames : deuils, suicide, conflits d’intérêt, héritage mais rien ne la fait plier.



Anders était en deuil. Les blessures de Dina ne voulaient pas saigner. Le ciel couvert avait de larges ouvertures, mais il n’y avait pas de soleil. Les pensées tombaient comme de la pluie. (p117)



Les rumeurs sur son compte, le désir de certains qu’elle partage puis ignore, elle en fait fit. Ce n’est que son propre désir qu’elle écoute, ses propres envies et elle peut aller contre vents et marées au bout de sa quête. Dure en affaires, dure en sentiments mais aussi dure dans la douleur, la perte.



Mais avec Léo elle se trouve face à un mur de silence. Dès l’apparition de cet homme on comprenait qu’il allait prendre une place importante dans son existence peut-être parce qu’il lui résistait, justement parce qu’il avait des zones d’ombre. Va-t-elle se transformer en femme douce, aimante ?



Le dénouement est à la hauteur du personnage : riche en rebondissements, en événements parfois violents, inattendus, et bien sûr nous avons les réponses à certaines questions laissées en suspens depuis le début. Seule Dina peut donner les réponses et on le sait Dina n’est pas une femme à s’épancher facilement.



Je suis très partagée sur ce que je ressens vis-à-vis de Dina : parfois je l’admire pour sa détermination, sa volonté mais à d’autres moments elle me glace pour son manque de sentiments, la manipulation des gens autour d’elle sans tenir compte de leurs propres ressentis, leurs propres besoins. J



Les dernières scènes laissent une porte ouverte sur diverses pistes car Benjamin a été témoin de scènes qui vont laisser des marques indélébiles. Deviendra-t-il le digne successeur de sa mère ? Je sais qu’une saga existe sur le personnage de Benjamin (Fils de la providence).



Le livre de Dina se différencie des autres sagas que j’ai pu lire par la rigueur et le caractère de l’héroïne, les réponses à certains événements, dont nous avons connaissance dès le début, qui n’arrivent qu’en toute fin, dans un souffle, mais aussi par les différents thèmes abordés : lieu géographique dans le nord de la Norvège, religion, commerce, ethnies (lapon), condition de la femme et même dans ce dernier tome, histoire (guerre de Crimée).



L’ensemble se lit avec plaisir, une écriture directe, franche, sans détour, les introductions de chaque chapitre par des extraits de textes saints résumant ce qui suit.



On revient de sa lecture glacée par cette femme d’acier, entière, que l’auteure a maintenue jusqu’au bout dans sa logique, au milieu de cette nature rude, hostile en se demandant finalement si on l’aime ou si on la déteste…… ou alors un peu des deux…..
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Le Livre de Dina, tome 2 : Les Vivants aussi

Je continue mon voyage dans le grand nord, pour retrouver Dina qui va devenir mère. Est-elle heureuse ? Impossible de le savoir. Dina n’est pas une femme qui se livre, qui s’épanche. Elle reste le plus souvent dans sa salle, muette, à boire, jouer de la musique ou chevaucher Lucifer, cheveux au vent, toujours hantée par ses démons, ses morts, sa conscience.



Dina, assise sur le plancher plein d’échardes, hurlait. Comme un loup abandonné et furieux. Sans retenue et sans vergogne. Un loup assis sur son derrière en plein soleil, psalmodiant son chant effrayant. (p66)



Elle n’est pas maternelle et laisse le soin à Stine, la lapone, de nourrir et d’élever Benjamin, son fils dont certains doutent de l’identité du père. Une tendre relation se noue entre le petit garçon et la fille de Stine, Hanna



Leur affection et leur solidarité étaient inattaquables. Hanna trottait derrière quand il allait devant. S’il tombait dans le ruisseau, Hanna y tombait aussi. S’il se couronnait le genou, c’était elle qui pleurait. Si Oline pensait que Benjamin était un païen, elle pleura jusqu’à ce qu’Oline admette qu’elle était aussi païenne que lui. (p93)



A l’auberge, au rythme des bateaux qui accostent, des rencontres se font en particulier deux hommes vont apparaître: Pedro Pagelli, le peintre qui va faire les portraits de Hjertrud, la mère de Dina ainsi que le portrait de celle-ci avec son violoncelle et Léo Zjukovski, un russe assez énigmatique qui va provoquer chez Dina une montée de sentiments, elle ne sera, face à lui, plus celle qui décide mais celle qui demande.



Dans ce deuxième tome les personnages secondaires prennent de l’ampleur : Tomas, le palefrenier qui rôde, qui s’interroge et espère, Niels qui travaille à sa propre richesse, Johan, le fils de Jacob, qui revient après des études de théologie mais dont les sentiments pour sa belle-mère ne sont pas que familiaux. Mais tout cela est distillé au compte goutte….



Le premier tome relatait les circonstances étranges de la mort de Jacob, l’enfance et la vie de Dina jusqu’à cet événement, les zones d’ombre sans réponse mais soulevées, les fantômes rôdant autour d’elle. Dans celui-ci Dina est devenue une femme adulte, déterminée que tout le monde craint, respecte même si son attitude parfois déroute.



A l’image des couvertures des Editions 10/18, une facette du portrait de Dina apparaît, l’ensemble reconstituant la totalité de son aspect.



Elle est toujours aussi froide, n’éprouve guère de sentiments, elle vit dans son monde peuplé d’ombres, de voix, celles de sa mère, de son mari qui apparaît à chaque fois qu’un homme s’approche d’elle, le voyant comme un adversaire, mais par petites touches l’auteure commence à lever le voile sur elle.



Je suis très partagée entre être admirative par cette femme à la détermination sans faille, avec une sorte de modernité dans son attitude, qui se moque des conventions, du regard des autres, qui ne respecte aucune règle de bien-vivre mais qui peut s’émouvoir sur la condition des plus modestes, sur la justice pour les autres, être soupçonneuse sur l’honnêteté de certains. On comprend qu’elle agit en prenant son temps, elle n’hésite d’ailleurs pas à modifier le cours des choses, à son avantage ou à ce qu’elle croit juste.



On la pense incapable de sentiments et pourtant la mort de Lorch, son maître de musique et l’arrivée de son héritage ainsi que la rencontre avec Léo, vont la révéler sous un autre jour.



On découvre la vie dans cette région au climat rude, où chaque arrivée de bateau est attendue comme source de revenus, de commerce mais aussi de rencontres de l’étranger, du monde lointain. L’auteure décrit avec soin les plats, les traditions comme Noël par exemple.



J’ai trouvé que la narration ressemblait parfois à un chant poétique, rythmé par les frasques de cette femme indomptable mais qui va ployer devant plus fort qu’elle. Elle va être pousser dans ses retranchements, comprendre que pour une fois c’est elle qui va devoir attendre, quémander.



J’attends la lecture du tome 3 (très prochainement) pour découvrir comment l’auteure, après avoir mis en place tous les personnages, les intrigues, va avoir choisi d’orienter son récit. On commence à comprendre la construction, l’orientation de celui-ci, les caractères des différents protagonistes, en particulier la dureté de cette femme, son égoïsme et son manque d’intérêt pour les autres qui ne sont bons qu’à assouvir ses besoins et en particulier pour son fils (il est pratiquement absent du récit).



Mais qui est vraiment Dina, que veut-elle réellement : pouvoir, liberté, amour ? Est-elle folle ?



Herbjorg Wassmo tient son lecteur en suspension, à travers un roman qui oscille entre découverte d’un pays polaire, froid, rude et des énigmes sur le devenir des différents personnages, le mystère est habilement entretenu et on a qu’une hâte c’est d’en découvrir le dénouement.
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Le livre de Dina, tome 1 : Les Limons vides

Littérature norvégienne, je ne me souviens pas avoir lu quoi que ce soit de ce domaine et ayant reçu le Testament de Dina (dernier tome de la saga), je ne concevais pas de le lire sans connaître les précédents romans qui composent cette saga.



Dès les premières lignes, les premières pages, on ressent tout de suite une atmosphère glaciale, un malaise, de par les événements qui sont décrits mais aussi par les personnages et le rythme de l’écriture.



Dina et son cheval Lucifer, rentrent seuls, elle muette et ne pouvant donc donner aucune explication sur l’absence de Jacob, son mari qui aurait dû l’accompagner. On découvre très vite que cette jeune femme est hors norme. C’est une sauvageonne, entière, instinctive, qui n’agit que suivant ses désirs, suivant ses règles.



Dans son enfance, un drame dont elle est peut-être responsable, va avoir des répercussions sur son psychisme, sur sa vie, sur ses actes. Elle va évoluer au milieu des esprits, des fantômes, de la religion (chaque chapitre débute par une citation extraite de textes bibliques) et de ses pensées intérieures.



Je suis Dina, qui regarde le traîneau et sa charge dévaler la pente.



D’abord, il me semble que c’est moi qui y suis attachée. Parce que la douleur que je ressens est plus forte que tout ce que j’ai ressenti jusqu’à présent. A travers une réalité limpide comme le verre, mais hors du temps et de l’espace, je reste en contact avec le visage sur le traîneau. (p11)



Après le prologue qui décrit un épisode tragique mais qui garde des zones de mystère, le roman commence par le Premier Livre, laissant augurer une saga à venir et nous plongeons dans le passé de Dina pour découvrir qui elle est, en remontant dans son enfance.



Je suis Dina, entraînée à la suite de l’homme dans le tourbillon du torrent écumant. Puis il passe de l’autre côté. Je n’arrive pas à saisir le dernier instant, ce qui m’aurait fait découvrir ce que tout le monde redoute. Le moment où le temps s’arrête.



Qui suis-je ? Quand, où et à quel endroit ? Suis-je à jamais damnée ? (p14)



Qui est Dina, comment devient-elle cette femme, sauvage, rebelle, que tout le monde craint et respecte. Dotée de capacités mathématiques exceptionnelles, douée pour la musique, elle joue du violoncelle de façon sensuelle, comme pour s’envelopper dans les notes et faire taire ceux qui l’entourent.



Une bonne femme mariée qui grimpait aux arbres, qui se promenait en sous-vêtements à son propre mariage, qui n’avait pas su lire avant l’âge de douze ans et encore rien d’autre que la Bible, et qui montait à cheval à califourchon et sans selle, devait nécessairement porter les fautes des générations antérieures. (p113)



Elle n’a aucune pudeur, aime plus le contact avec les domestiques, la nature et les animaux qu’avec ses proches. Elle décide qui elle aime, on ne peut lui dicter sa conduite ni ses choix. C’est elle qui fixe les règles : où, quand, comment et avec qui.



L’auteure a construit un personnage entier, presque « animal » tant par sa façon de vivre, son caractère, ne respectant aucune convention, se moquant des remarques et injonctions mais qui est habitée par une vie intérieure faite de souvenirs qui reviennent la hanter.



Il s’agit également d’une femme moderne (l’action se situe au milieu du 19ème siècle) : Herbjorg Wassmo en fait une sorte de féministe avant l’heure, qui ne veut pas que sa vie soit gouvernée par les hommes, par les règles ancestrales.



– Ben, si j’avais été un cheval ? ou un bateau ? Alors j’aurais eu l’droit d’me montrer ? Alors que la Dina, elle doit rester invisible ? (p124)



Elle revendique son droit à la liberté, à décider de ce qu’elle fait de sa vie, ne s’embarrasse pas des lois, elle a sa propre loi. Si elle aime c’est totalement mais si on la blesse, si on lui fait du mal, tel un animal elle se venge



La vengeance de Dina pouvait être terrible. Il commençait à la connaître maintenant. Ce qu’elle voulait, c’était posséder les autres sans être elle-même possédée. (p139)



J’ai rarement lu de récit où le personnage central est une femme d’une telle force, d’une telle détermination, si imprévisible. Rien ne lui résiste : mariage, famille, amitié, elle décide qui elle aime, qui l’entoure, qui devra partir. Comme je vous l’ai dit c’est une instinctive : elle « sent » les gens et quand elle les aime, elle comprend, elle ne juge pas, elle les respecte même. On a parfois le sentiment d’être face à une femme-enfant, une enfant sauvage dont le plus grand plaisir est de chevaucher son cheval, sans selle, d’affronter les éléments, de se nicher au sommet d’un arbre et d’embrasser le monde qui l’entoure.



Elle peut être provocante mais en a-t-elle conscience ? Tout ne semble que jeu, expérience, association de sensations mais elle peut taire certaines choses, être également manipulatrice, dangereuse pour qui n’est pas honnête.



C’est une sorte d’animal doué de sens basiques, d’une logique bien à elle et je pense que dans les livres suivants (dont j’ai déjà commencé le deuxième) je vais découvrir bien d’autres facettes de cette walkyrie, intelligente à sa façon, brutale mais aussi voluptueuse quand elle aime, voire sensuelle.



L’écriture est aussi froide, directe,à l’image du climat qui règne dans ce pays au-delà du cercle polaire, mais aussi à l’image du personnage central. Tout n’est pas révélé, chaque lecteur peut interpréter les événements à sa manière, à moins que l’auteure ne révèle dans les tomes suivants certaines vérités.



On est un peu dérouté au début de la lecture par le style à la fois poétique, mêlant religion, monde intérieur de Dina et réalité. On ne comprend pas tout car tout ne nous est pas donné, volontairement, mais la découverte, au fil des pages, permet de reprendre l’histoire parfois sous un autre jour.



Pour une fois l’héroïne n’est pas idéale, parfaite, ne répond pas aux normes habituelles de la féminité, elle est complexe, mystérieuse, ambiguë, oscillant entre folie, rudesse et bon sens, mais, pour ma part, je l’ai trouvé attachante, déroutante malgré tout justement par ce côté décalé, moderne, hors norme…… Et finalement qui est Dina ?



Mais toute cette antipathie cachait une corde qui vibrait. Une curiosité. Celle de découvrir ce qui poussait les gens, comme Jacob, à de telles folies. Celle de découvrir comment une gamine pouvait prendre le contrôle de toute une propriété. Sans même avoir à lever un doigt. (p161)

Mais toute cette antipathie cachait une corde qui vibrait. Une curiosité. Celle de découvrir ce qui poussait les gens, comme Jacob, à de telles folies. Celle de découvrir comment une gamine pouvait prendre le contrôle de toute une propriété. Sans même avoir à lever un doigt. (p161)
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La Véranda aveugle

Pauvre petite Tora d’une douzaine d’années à peine. Quelle vie sur cette île norvégienne dans les années 60, entre une mère triste et un beau-père ignoble !

Et ce péril qui pèse sur ses épaules, sournois, obsédant, indéfinissable.

Est-il du aux conditions inavouables de sa naissance ? à la menace de son beau-père ?

Je me suis laissée emportée dans cette tragédie.

C’est sombre, c’est triste, on se sent impuissant mais c’est superbement écrit.

J’étais complètement absorbée par les lieux, par l’époque, par le mode de vie, par les personnages……

Pour faire bref, j’ai beaucoup aimé ce livre que je voulais lire depuis longtemps.

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Cent ans

J’ai lu ce livre dans le cadre du #ClublectureMS de Janvier organisée par Victoria de Mango&Salt. Ce fut pour moi un échec.



Je n’ai pas réussi à rentrer dans l’histoire et j’ai finalement abandonnée le livre à la moitié. Je me suis ennuyée, je l’ai trouvé long et sans réelle histoire. Je trouvais intéressante la vie de Sara Suzanne, l’arrière grand-mère de Herbjorg mais elle n’est pas assez présente. Je me suis lassée et je n’ai pas réussi à accrocher aux autres personnages.



J’ai eu d’autre avis très positifs, une grande histoire de femmes et de famille, mais malheureusement je n’ai pas accroché.
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Le testament de Dina

Le quatrième volet de la saga du grand nord norvégien s’attache au personnage de Karna, la petite-fille de Dina, qui perd la parole après avoir révélé les secrets de sa grand-mère. Une histoire de femmes fortes, battantes et en quête de liberté dans la Scandinavie de la fin du 19e siècle, une histoire de passion et de sacrifices, dans une langue toujours aussi brillante, évocatrice et envoûtante.

Un livre reçu dans le cadre de l’opération Masse critique Babelio.
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Le testament de Dina

Les pays nordiques me fascinent, j'étais donc très curieuse de me plonger dans cette lecture. Je craignais juste d'être un peu perdue, mais il n'en est rien. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu les autres ouvrages de l'auteur, mais l'envie de les découvrir est grandissante après la découverte de ce titre.



La Norvège, fin du XIXe siècle, une ambiance particulière et des paysages magnifiques que l'auteur a su retranscrire à merveille, tout en nous donnant un aperçu de la culture du nord du pays.



L'auteur écrit magnifiquement bien sur les relations et les interrogations existentielles que l'homme peut se poser. En l’occurrence, il est notamment question de culpabilité mais aussi de pardon, de la nécessité de faire des choix.

Herbjørg Wassmo dresse des portraits détaillés de ses personnages complexes, et plus particulièrement Anna, une protagoniste forte aux multiples facettes.

C'est une lecture passionnante, et malgré le petit pavé que représente cet ouvrage, les pages se dévorent, on s'habitue très vite au style de l'auteur.

Difficile de refermer ce livre sans être marqué par l'histoire de cette famille.



Un roman historique intense, émouvant, et remarquablement bien construit. Herbjørg Wassmo est une excellente narratrice. Aucune place pour l'ennui.
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Le Livre de Dina, tome 2 : Les Vivants aussi

Dans cette seconde partie, l'héroïne s'assouplit, communique plus. La fatalité s'est estompée, les éléments sont toujours présents.

Un personnage fait son entrée dans la seconde moitié du roman, il aiguise la curiosité, tout comme celle de Dina. On a envie d'avaler la suite. Mais l'écriture du récit est pesante, un temps à l'imparfait un peu lourd, des phrases hachées.

Dina reste une énigme, un sujet en soi, elle n'obéit qu'à sa règle, se fiche du regard des autres et ne se conforme qu'à son instinct. C'est un beau personnage de roman.
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Le testament de Dina

Dina, Tora, Karna, Hanna et Anna... d'incroyables femmes qui se battent pour leur émancipation, en avance sur leur temps. Elles ont en commun, un grand désir de liberté pour elles et ceux qu'elles aiment. Des femmes de caractère capables de composer avec les hommes pour faire avancer leur monde. La misère, la mer, la rudesse du pays et du climat sont aussi des personnages à part entière des romans d'Herbjorg Wassmo qui nous emportent dans un déferlement d'émotions et d'aventures. La construction romanesque est extrêmement riche et rigoureuse, assez complexe en réalité. Tellement de détails qui décortiquent les personnages, leurs relations, leur mode de vie, leur époque... qu'il n'y aurait sans doute rien à ajouter.

Le testament de Dina, et les autres livres de Wassmo, sont de vrais romans au sens le plus pur. Enfin c'est juste mon avis...
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Le testament de Dina

D'abord merci à Babelio et aux Editions Gaïa pour l'envoi du livre d'Herbjorg Wassmo dans le cadre de la masse critique du mois de Septembre.



Avec le livre d'Herbjorg Wassmo , je suis devant une page blanche.

Je n'ai jamais lu ses livres , ni lu des livres de littérature scandinave.

La seule chose que je sais c'est qu'Herbjorg Wassmo a créé le personnage de Dina il y a plus de 20 ans et que huit à neuf livres lui ont été consacrée.

Autant le dire tout de suite , la non connaissance des livres précédents n'altère en rien la lecture de le Testament de Dina.



C'est un grand livre , ardent, douloureux romanesque. La part belle est donnée aux personnages féminins et à leur émancipation. Plus qu'un roman c'est une fresque.

Le roman se situe entre les années 1890 et 1892. Nous sommes tout au nord de la Norvège dans le Nordland et plus précisément à Reinsnes.

Dina vient de mourir dans l'incendie du domaine.

Le jour de son enterrement, sa petite fille Karna, âgée de 17 ans lit au milieu de l'église la confession de sa grand mère. En quelques mots Karna révéle que Dina à tué son mari Jacob et un russe du nom de Leo Zjukasky.

Dina demande que son corps repose en mer.

Stupeur dans l'assemblée et Karna suite à ces révélations se mure dans le silence.

Inquiet de la santé de sa fille Karna , Benjamin accepte qu'Anna, sa femme et belle mère de Karna l'emmène à Copenhaque afin qu'elle soit hospitalisée dans une unité pscychiatrique. Benjamin reste dans le Nordland où il continue d'être médecin et maire .

C'est un roman des émotions , des vibrations de l'âme. C'est un roman poignant et tragique.

C'est le roman de l'émancipation d'Anna , de la conquête de sa liberté de femme.

c'est le roman de l'enfermement de Karna mais aussi de ces médecins qui explore la folie des êtres.

Mais c'est aussi le roman de Benjamin , de ses faiblesses mais surtout de son humanité.

Quelque soit les personnages , principaux ou secondaires , ils insufflent une grandeur d'âme qui est au diapason de ses terres du nord de la Norvège.

Le souffle de l'écriture de Herbjorg Wassmo est magnifique.

Par des phrases courtes , dés fois un mot , des répétitions elles nous emmènent avec elles et surtout avec Anna -Karna et Benjamin.

A ce titre les premières lignes du roman pour décrire l'église et l'enterrement sont admirables.

Et que dire des chapitres où nous sommes dans la peau et le coeur de Karna ,présent dans sa maladie mentale.

Il est difficile de laisser ces personnages au terme de ce roman, car nous avons partagé bien plus qu'un roman. Nous avons partagé avec eux des émotions , des moments poignants et tragiques qui sont universels.

Avec son livre le testament de Dina , Herbjorg Wassmo nous entraîne loin , dans les recoins de l'âme humaine , mais toujours avec grandeur et bienveillance pour ces personnages.

Une grande découverte que ce livre .






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Le livre de Dina, tome 1 : Les Limons vides

J’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, car la première scène est glauque et sanglante sans que l’on comprenne ce qui se joue (une scène gore qui n’a pas vraiment d’épaisseur ; on ne connait rien des protagonistes). J’ai bien failli lâcher le livre pour ne plus y revenir d’autant que le style me paraissait assez morcelé puis j’ai décidé de poursuivre.

Peu à peu, on remonte le temps et on voit émerger un curieux personnage, mi-homme mi-femme, surprenant par son anticonformisme et sa liberté d’être, de penser. Dina a été frappée par la malédiction dès son plus jeune âge pour avoir par un geste maladroit provoqué sans le vouloir la mort de sa mère, ébouillantée sous ses yeux. Son père, terrassé par le chagrin, lui en tiendra rigueur et la laissera à l’abandon jusqu’à une certaine période où il permet enfin à un étrange visiteur Lorsh de la prendre en main et de faire son éducation ; celui-ci lui apprendra le piano, le violoncelle, le calcul et l’enfant y mettra toute son âme. Puis son père la livre à un homme d’âge mûr, Jacob qui, fol amoureux, l’épouse alors qu’elle n’a que 16 ans…

Lyrisme, sensualité, érotisme, mystère, cruauté : une atmosphère envoutante avec en toile de fond les superbes paysages norvégiens. Tout contribue à captiver le lecteur.

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Le testament de Dina

Tout simplement merveilleux ! Je vais développer ;-) mais je suis tout bonnement émerveillée par ce roman qui m'a bouleversée comme m'avaient bouleversée les huit livres précédents de l'histoire de Dina, Benjamin et Karna. Des années après avoir écrit Les femmes si belles, Herbjørg Wassmo retrouve ses personnges avec une parfaite continuité dans l'histoire, dans l'ambiance, dans les couleurs qu'inspire son récit. J'ai été tenté de relire ces huit fantastiques romans avant d'aborder cette suite car le temps estompe les souvenirs de lecture, même les meilleurs, mais finalement tout m'est revenu très vite, intact. Les mêmes sentiments, ce même plaisir masochiste d'être avec les membres de cette famille au destin tragique. Pour celles et ceux qui ont aimé les livres précédents, lisez-le, vraiment ce n'est pas le livre de trop, ce n'est pas du réchauffé ; et je ne suis pas moi-même une amatrice de sagas à rallonge pourtant. Pour ceux, qui découvre Herbjørg Wassmo avec Ce testament de Dina, le roman peut certainement se suffire à lui-même mais il vaut mieux prendre votre courage à deux mains et reprendre à partir de Les limons vides, vous ne le regretterez pas !

Ce neuvième tome pourrait peut-être s'appelait le livre d'Anna. Contre toute attente, la sage Anna va porter l'étendard de la sensualité qui participait à la magie du personnage de Dina. Dans un genre bien différent, moins sauvage mais plus moderne que sa belle-mère, Anna va tenter de conquérir sa liberté professionnelle, sentimentale, sexuelle et corporelle. Une véritable ode au féminisme alors que l'histoire se déroule entre 1890 et 1892 et ce sans néanmoins être anachronique.

L'autre aspect de l'histoire c'est le traumatisme de Karna qui se réfugie dans un rôle de témoin du malheur, obligée de cohabiter avec les morts, surtout ceux qui entoure sa défunte grand-mère, en particulier l'amant de celle-ci, le Russe Leo, tué par amour. Pour ceux qui l'aime, son comportement relève de la psychiatrie et elle se retrouve dans un hôpital de Copenhague où son état évolue lentement. Comme souvent, ce sera l'amour sincère qui la fera sortir de l'hôpital pour aller vers son destin.

Le troisième personnage est bien sûr Benjamin, mari d'Anna et père de Karna, fidèle à lui même avec sa grande humanité qui le fait apprécier de tous, avec ses faiblesses qui vont l'éloigner de son épouse, avec sa solidité et son intelligence face aux épreuves que la vie lui impose. Mon seul regret est que le roman ne se termine pas avec lui ... à moins qu'Herbjørg Wassmo ait prévu un dixième volet !

Vraiment j'ai dû lire autre chose juste après pour me sortir de l'empathie qui me retenait dans ce roman. Comme c'est émouvant de redécouvrir à chaque livre apprécié ce que la littérature nous apporte !
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Ces instants-là

« Est-ce habituel d'avoir oublié sa vie quand on a quinze ans ? » (p. 14) Il était une fille qui grandit entre une mère silencieuse et un père qu'elle déteste, à juste titre. « Son père fait toujours obstacle au monde. Aux gens qu'elle rencontre. Aux évènements. Son père est une ombre qu'elle essaie toujours de gommer, mais ça ne marche pas. Il a le pouvoir d'envahir ses rêves tant et si bien qu'elle se retrouve tout à coup debout au milieu de la pièce dans la nuit noire. Il diffuse au travers de toute chose une répulsion fétide. » (p. 22) Pour échapper à sa jeunesse douloureuse, la fille écrit et elle s'évanouit. Et puis elle tombe enceinte et laisse son fils chez ses parents pour continuer le lycée. Plus tard encore, elle se marie, devient institutrice près du cercle polaire. Elle écrit toujours et on la publie, on la récompense. « Il existe une infinité d'histoires. Il suffit de les trouver. Ou qu'elles nous trouvent ? » (p. 63)



Cette fille se réinvente sans cesse : institutrice, chasseuse, mère, autrice, amante. Mais elle a le sentiment que la vie passe sans elle et elle souffre de ce décalage avec elle-même, avec les autres. « La vie a des possibilités insoupçonnées. Il faut juste qu'elle effectue d'abord sa journée de travail. » (p. 144) Cependant, à force de volonté et poussée par la conscience que sa féminité est un pouvoir, elle ne renonce jamais et refuse d'être la victime silencieuse des hommes et des convenances. « Tu fais preuve d'une singulière capacité à tomber sur des hommes minables. [...] / Dois-je soupçonner tous les hommes ? M'abstenir de leur parler ? / Non, mais il faut leur montrer qui tu es dès le premier instant. » (p. 305) Sa puissance et sa détermination, elle la tire des conversations qu'elle a avec des absents, voire avec des personnes disparues, comme un auteur célèbre de sa région natale ou encore Simone de Beauvoir.



Aucun personnage n'est nommé. Les pronoms, les fonctions et les adjectifs suffisent à dessiner les caractères et à révéler les âmes. C'est preuve du très grand talent de cette autrice dont j'ai déjà tellement aimé Le livre de Dina.
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Ciel cruel

Ce dernier volume est d’une force incroyable. Tora suite à son monstrueux accouchement prématuré et solitaire enferme d’abord son bébé oisillon dans le placard et ira l’enterrer sous un monceau de pierres. Elle devient totalement dépressive à la limite de perdre la raison. Mais Rackel va la sauver doucement grâce à la parole retrouvée entre elle deux. Mais le malheur n’en a pas fini, quand sa tante décède, Tora est tellement brisée qu’elle devient à la fois elle-même et sa tante comme une schizophrénique et puis elle entend des voix. Elle finira par se suicider car personne ne voie son immense détresse. Une terrible histoire sans rédemption et sans résilience. Je n’ai jamais cru au vieil adage « ce qui ne te tue pas te rend plus fort. La souffrance affaiblit, dévore et détruit et même si l’on n’en meurt pas, elle nous déchire l’âme, nous enferme et nous rend indifférents au monde afin d'éviter de souffrir plus encore.
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La chambre silencieuse

Un second tome bouleversant. L’auteur saisit parfaitement l’importance des détails du quotidien et sait parfaitement bien les rendre. Elle décortique l’âme humaine au scalpel, tranchant dans le vif. Elle nous raconte ces gens qui ne parlent jamais, ces taiseux, ces miséreux de l’affect.

Tora grandit et se pose de nombreuses questions sur sa vie. C’est une adolescente violentée, abominablement seule, qui n’ose se lier à quiconque et qui n’est l’amie de personne. Elle est dans une solitude totale et silencieuse. Seul son travail scolaire la sauve un peu. Elle a totalement honte d’être une victime et sa seule préoccupation est que personne ne doit savoir. Un sujet toujours très actuel et un ressenti vieux comme le monde car de nombreuses femmes endurent encore et toujours ce martyre du viol.

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La Véranda aveugle

J’aime beaucoup l’œuvre d’Herbjorg Wassmo, la Trilogie de Dina hantera longtemps ma mémoire. A chaque fois que je commence un de ses romans, je suis immédiatement emportée, subjuguée. Nous sommes après-guerre dans un petit village norvégien retiré. Nous découvrons la vie quotidienne d’une petite fille sensible et intelligente, Tora. Il n’y a pas ou peu de larmes dans la vie de Tora mais beaucoup de misère financière, culturelle, intellectuelle et de non-dits. Sa vie de très jeune fille débute par un viol et nous assistons à toute la violence qui va en résulter. Tout l’art de l’auteur est de donner au lecteur cette sensation de marcher sur un fil, dans une tension permanente accentué par une grande peur de l’homme. C’est glaçant, minéral et fabuleusement écrit.
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Un verre de lait, s'il vous plaît

Herbjørg Wassmo est l’auteure de ce roman profondément bouleversant qu’est « Un verre de lait s’il vous plaît ». La description et la somme des violences subies par le personnage de Dorte, nous plongent dans l’insoutenable réalité de ces jeunes femmes contraintes à cette forme d’esclavage moderne. Troublant, âpre, sans concession aucune, j’avoue avoir rarement lu un livre aussi sombre que celui-ci, mais ce n’est pourtant que la stricte vérité qui est ici dépeinte, avec tout ce qu’elle contient de dérangeant pour nous lecteurs et témoins de ces abominations. Un récit poignant, violent et engagé d’une femme qui avec ce livre espère faire bouger les consciences. Non, tout ne se vend pas, tout ne s’achète pas dans cette société capitaliste et libérale. A méditer.
Lien : https://thedude524.com/2015/..
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Un long chemin

Qu’il est long, le chemin qui mène d’une petite ville de Norvège que la famille est obligée de fuir, à la Suède.



Le père doit s’enfuir car il fait partie de la Résistance. Avec sa femme et son fils de 5 ans, ils passent par le Nord du pays courant décembre pour échapper aux Allemands.



Mais à cause des privations qui ont affaiblit leurs corps, du froid et du gel, ils peinent à avancer.



Un récit qui aurait pu être lassant. Mais pas du tout. Nous suivons pas à pas le retour à la vie, forcément différente, de cette famille.



J’ai aimé leur combat dans le froid et la neige, mais aussi celui mené à l’hôpital pour accepter le handicap malgré les souffrances physiques.



J’ai aimé suivre leur retour à la vie, malgré les absents.



De l’auteure, j’avais aimé Cent ans. Ce court roman est tout aussi puissant.



L’image que je retiendrai :



L’odeur du lard grillé, seule denrée du refuge où ils restent des jours.



Une citation :



Elle tricote et défait, tricote et rattrape des mailles. C’est ainsi que la réalité se présente.
Lien : https://alexmotamots.fr/un-l..
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Un long chemin

Une famille norvégienne, en 1944. Les premiers chapitres sont du point de vue de l'enfant : on ne comprend pas tout, seulement que la guerre et les Allemands sont là, que le père a des activités cachées. Puis c'est la fuite dans les montagnes, à moins 40°C, pour rejoindre la Suède.

Le point de vue alterne alors entre la mère et l'enfant. Le froid, les souffrances, l'obstination pour tenir le rythme, ils l'ont en commun. Les blessures et le frôlement de la mort, aussi.



Contrairement à ce que pourraient laisser penser le titre et le résumé, ce roman inspiré d'une histoire vraie ne raconte pas seulement cette fuite désespérée. Il nous montre aussi la suite, la prise en charge, les sacrifices du résistant, la résilience suite à un traumatisme mental et physique.



Et il est cruellement d'actualité. La famille norvégienne, réfugiée en Suède après avoir surmonté des épreuves inhumaines pour quitter un pays dans lequel elle n'est plus en sécurité, rappelle tristement les réfugiés d'aujourd'hui, qui prennent autant de risques pour sauver leur vie et celles de leurs proches.

D'ailleurs, les personnages ne sont jamais nommés : ce sont « l'enfant », « la mère » ou « la femme », « le mari » ou « le père ». Le récit dépasse le cadre de la Seconde guerre mondiale et de la Norvège pour devenir universel.



Si les premières dizaines de pages m'ont déroutée par manque de compréhension, le roman devient très vite passionnant et bouleversant. C'est une très belle histoire, qui m’a laissé une très forte impression.

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Cent ans

Extrêmement déçue par ce roman que j'ai trouvé d'une platitude extrême, je me suis donc arrêtée à 46 % de ma lecture (sur liseuse), soit un peu moins de 300 pages.



C'est l'histoire d'une famille du Nord de la Norvège et notamment de ses femmes, entre le 19ème et le 20ème siècles.



Il y a quelques aspects intéressants notamment pour qui aime ce beau pays, ou encore sur les évocations des conditions de vie des femmes il n'y a pas si longtemps.



Mais c'est à mes yeux long, fastidieux, inutilement descriptif, décousu dans la narration, les personnages sont difficiles à suivre tellement ils sont nombreux.



Un gros flop pour moi, à regret.
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