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Critiques de Herbjørg Wassmo (461)
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Un verre de lait, s'il vous plaît

Un livre bouleversant. Du début à la fin. Terrible et terrifiant. Mais l'écriture de H. Wassmo rend humaine cette histoire, alors qu'elle est horrible et inhumaine. Dans cette histoire, tout m'a choqué, absolument. Et pourtant, la façon d'aborder cette horreur qu'a Wassmo, rend la lecture possible, alors qu'à chaque instant, j'aurais eu envie de tourner la page, de fermer le livre, de le jeter dans un coin, inaccessible. Non. Wassmo nous amène, nous oblige à continuer la lecture. Car elle nous accompagne dans la violence et la brutalité. Alors sa compagnie, son écriture, son âme, adoucissent, lissent le chemin à parcourir. Mais Dieu (et je ne suis pas croyante), Dieu que c'est dur. D'ailleurs, Dieu ne peut pas exister à laisser tant de cruauté sur la terre.

Bref.

H. Wassmo m'éblouit. Voilà c'est un point de vue.



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L'Héritage de Karna, tome 1 : Mon péché n'apparti..

Bon je n'ai pas trop aimé. je me suis perdue dans les personnages dès le début. ensuite j'ai trouvé que c'était assez fade. bref je m'attendais à quelque chose de plus "enlevé".

J'avoue le fait que l'histoire se déroule en Norvège m'a attirée. D'autant plus que mes lectures d'histoires dans le grand nord du monde sont souvent des policiers. Je pensais que c'était l'occasion de changer de registre et de découvrir une période plus ancienne (fin du XIX).

C'est une trilogie mais je contenterai du premier tome.
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Le Livre de Dina, tome 3 : Mon bien aimé est ..

Tumultueuse, impétueuse et insaisissable : les trois seuls mots qui qualifient pour autant que ce soit possible le personnage de Dina.

Le voyage est évidemment agréable, en terres non pas hostiles mais âpres et généreuses, on s’y promène, on s’y enivre, on se relève des coups de la vie en se réjouissant de ses cadeaux.

Mais ce roman est surtout la rencontre avec un personnage qui sans être antipathique n’est pas attirant et ne cherche pas à l’être. Pourtant je me suis surprise à avoir envie de la suivre, la Dina, et je vous y invite ardemment.
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Le testament de Dina

Après avoir lu il y a 2 mois "la salle de Bal" d'Anna Hope, qui se déroule dans les années 1910 également, dans un Hôpital psychiatrique du Yorkshire, il était un peu tôt pour replonger avec "le testament de Dina" dans un même univers...rien ne le laissant supposer au dos du livre .Mais comme j'y étais autant continuer au purgatoire et en finir. Je découvre qu'il s'agit d'une saga, si comme moi, vous n'avez pas lu les tomes 1-2-3 ...vous ne saurez pas pourquoi Dina la grand mère qui n'est plus a assassiné son mari Jakob et le russe Léo Zjukovsky ni qui il est. Cela au final ne présente pas d'intérêt dans le roman, mais une simple curiosité. On voit que les nuits sont longues en Norvège, à l'approche du grand Nord, car l'auteure prend le temps de bien décrire les gestes et ressentis des différents protagonistes, ce qui est une qualité en soi, mais un peu moins apprécié par un lecteur qui voudrait en finir rapidement. Autour de Karna qui a subitement perdu la raison après l'enterrement de sa grand mère, en révélant les crimes, gravitent ses proches et soignants dont chacun veut vivre ses aspirations sans arriver à se départir des autres. le plus extraordinaire est leur compassion les uns envers les autres dans des situations de faiblesses peu morales qui font toujours recettes dans les romans ;mari, femme, amant, amoureux. On vit la triste errance mentale de Karna avec un peu d'espoir parfois mais qui se termine par sa chute d'une falaise. Malgré la qualité de la narration et sa marque dans notre esprit, on est content de refermer ce livre à la 604 ème page en laissant ces personnages continuer à porter leur croix sans nous...vite...un livre d'aventures...
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Un long chemin

Roman puissant qui dépeint l'horreur de la guerre sous une autre forme que les bombes, tueries, etc... La guerre fait des ravages, d'une façon ou d'une autre. Les femmes, les enfants sont meurtris par la seule folie de l'homme qui n'a de cesse de conquérir et s'affronter.

Avec tout son talent, Wassmo nous conte l'histoire de cette famille qui fuit la Norvège pour se réfugier en Suède. Mais un long chemin est à parcourir avant d'être recueillis par leur voisin. Un chemin de douleurs, unis, ils parviendront à tenir, à se soutenir pour vaincre de cette absurdité de la guerre.

Dans une atmosphère glaciale, les personnages n'en sortiront pas indemnes, mais ils gagneront en sagesse, en force.

Un pan d'histoire du côté nordique, on oublie que beaucoup de population à fortement souffert de cette seconde guerre mondiale.

Une belle leçon de vie, à travers la force de cette famille, qui su surmonter les épreuves,les souffrances.

Récit touchant, fort et poignant.
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Ces instants-là

Une lecture magnifique mais exigeante. Entre roman et autobiographie, la narratrice passe en revue sa vie depuis l'adolescence jusqu'à environ ses cinquante ans. Elle déteste son père, elle veut protéger sa soeur, elle refuse de devenir comme sa mère, soumise à son mari. Elle voudrait prendre sa vie en main, et vivre pour elle. Parfois, elle culpabilise vis à vis de ses enfants, de les laisser à sa mère ou son mari pour faire des études d'institutrice puis de littérature. Elle rêve de liberté et c'est en écrivant qu'elle arrive à se libérer du quotidien, à se sentir libre.

Les paysages qui l'entoure ont une grande importance dans l'atmosphère que dégage cette histoire. C'est la Norvège, rude, au climat froid mais magnifique.

Au début, la lecture est un peu difficile car les personnages n'ont pas d'identité, de nom ou de prénom ils sont nommés la mère, le père, le mari, le fils, la fille, elle... Une fois le lecteur plongé dans l'histoire, il s'habitue et est captivé par cette superbe écriture.

Au fil du livre, les morceaux de vie de la narratrice se dévoilent puis s'assemblent comme pour un puzzle. Je me suis beaucoup attachée à "elle" en découvrant ses souffrances, ses faiblesses, ses interrogations.
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Ces instants-là

Un livre hors norme, la lecture nous plonge dans un autre univers, l'absence de nom, prénom pour les personnages dénude le récit mais en même temps nous attache à Elle, lui, c'est bizarre, mais j'ai bien aimé au final.

Elle, nous conte sa volonté d'être : Elle. Elle se libère déjà de son père, puis de son métier en devenant écrivaine, puis de son mari, les enfants sont déjà plus ou moins partis du nid. A elle, sa liberté, sa volonté de vire l'instant ! L'éternité est dans l'instant !

Une lecture agréable aussi pour l'ambiance hivernale, sa retraite dans son chalet pour mieux écrire, par exemple.

Je pense que c'est un roman comme on dit : ça passe ou ça casse ! pas de demie mesure.

J'ai bien aimé, irai-je m'aventurer avec les romans de Dina ? je ne sais pas. Cent ans, fut une lecture mitigée.



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Cent ans

Cent ans de la lignée de Herbjørg Wassmo dont j’ai lu il y a 20 ans l’extraordinaire « Livre de Dina » que je n’ai jamais oublié.

Nous sommes toujours à l’extrême nord de la Norvège donc avec un climat et des conditions de vie très rudes.

L’auteure, dernière de la lignée nous raconte le quotidien de sa famille ou plutôt de ses femmes car dans ce récit, les hommes même s’ils sont aimés, ne font que les accompagner.

Ces femmes sont toutes fières, courageuses, dures à la tâche avec leurs ribambelles d’enfants qui arrivent sans être désirés mais aimés.

Sarah Suzanne, Élida et Horjdis sont des femmes charnelles, aux caractères bien trempés avec aussi un grand besoin d’indépendance..

C’est un tour de force de nous captiver durant 600 pages avec leur quotidien un peu répétitif, je pense qu’elle aurait pu réduire un peu le récit car par moment ça devient fastidieux.

Un arbre généalogique en début du roman aurait été le bienvenu car l’on s’y perd un peu par moment.

En tout cas c’est une auteure à lire, une véritable conteuse originale.

Si je vous ai donné envie de la lire, commencez par « Le Livre de Dina »
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Le Livre de Dina

Un magnifique roman d’aventures. Dina est une femme sauvage, hors du commun qui nous entraîne dans son épopée norvégienne. C’est un roman flamboyant comme son héroïne. A lire absolument.
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Cent ans

Ce roman retrace la vie de 4 femmes, Sara Suzanne, Elida, Hjørdis et Herbjøg, toutes issues delà même famille, vivant dans les fins fonds de la Norvège au climat rude et aux conditions de vie difficiles.



Dans ce récit intimiste et lent, on évoque l'univers des femmes entre espoir, rêve et gestion du quotidien rendu compliqué avec le grand nombre de maternités qui use, qui affaiblit.



Avec ce roman (biographie de l'auteur ?), on comprend que l'évolution a parfois du bon et que la vie des nos grand-mères, nos mères n'a pas été facile, agréable. L'homme qui avait la charge (est ce que cela a vraiment changé aujourd'hui ?) de trouver l'argent pour vivre est assez peu présent dans ce roman . Il est nécessaire à ses femmes et parfois en est aussi le bourreau.



On aime ou pas ce type de roman. Pour la part, j'ai apprécié l'atmosphère qui s'en dégage et ses immensités du grand Nord mais aussi chacune de ses femmes avec leur caractère propre mais tellement généreux.
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Le Livre de Dina, tome 2 : Les Vivants aussi

J’ai beaucoup de mal à cerner les deux premiers tomes de cette saga. J’ai mis beaucoup de temps pour lire chacun d’eux, à quelques mois d’intervalle, alors qu’ils font moins de 200 pages.

Nous sommes dans la campagne norvégienne au 19ème siècle. Dans le premier tome, la jeune et sauvage Dina épouse un vieil « aubergiste » (terme flou, la famille tient une boutique mais point d’auberge à l’horizon). Dina a une personnalité totalement atypique : elle ne se fait pas dicter sa conduite, elle dit et fait ce qui lui chante et peu importe si cela choque. Sa belle-famille doit s’y habituer…

Le second tome poursuit sur cette lignée, après la mort de son époux.



L’histoire m’intéresse, mais la narration est tellement distante avec les personnages que je n’arrive pas vraiment à m’attacher à eux. Je lis un peu comme je regarderais un film : je suis immergée dans « l’action » - de ce côté-là, aucun souci - mais je ne ressens rien.



J’ai le troisième tome, donc je compte bien finir la trilogie ; j’espère y voir plus clair sur le chemin où l’autrice nous amène !

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Un verre de lait, s'il vous plaît

Si l'envie vous prend de lire ce livre, accrochez-vous bien parce qu'Herbjørg Wassmo ne fait pas dans la dentelle...

Elle évoque un sujet difficile : la traite des blanches et l'esclavage sexuel des pays de l'est. Et elle le fait dans le détail, même les plus sordides. Elle nous plonge la tête là-dedans et la lecture n'en est que plus ardu. J'ai eu besoin de faire des pauses pour prendre un peu d'air et sortir de tout cette cruauté humaine. Je ne vous cache pas qu'il n'y a pas beaucoup d'issues à la situation de Dorte. D'ailleurs, la fin est très ouverte, ce qui est assez déstabilisant et frustrant tellement l'envie qu'elle sorte de tout ça est forte.



L'auteur évoque une réalité sordide, et elle le fait peut-être avec un peu trop de zèle, me laissant l'impression de faire du voyeurisme malsain. De plus, les passages où Dorte s'enferme dans sa tête avec son père sont assez longs et déstabilisants. Le personnage oscille entre échappatoire et folie. C'est particulier.



Quoi qu'il en soit, on ne sort pas indemne de ce livre.
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Un long chemin

Pendant la seconde guerre mondiale, la Finlande et la Norvège furent durement touchées par l'invasion allemande. La Suède par contre s'était déclarée non belligérante. Elle dû prêter son réseau de chemin de fer aux allemands qui y acheminèrent armement et intendance.

Cette attitude qui fut critiquée pendant et après le conflit, permit cependant de venir en aide aux réfugiés des pays voisin. La population réserva un accueil chaleureux aux migrants. (un exemple pour nos pays occidentaux).

Ce roman raconte l'exode d'un couple avec un jeune enfant, obligé de fuir la Norvège, et s'attaquant à l'énorme étendue glacée par des températures allant jusqu'à -40° et sans équipement spécial. Une lutte surhumaine qui leur coûta des engelures irréversibles, mais ils arrivèrent vivants à la terre promise, Sweden... twelve points !

Là, grâce à des amputations et des prothèses, ils purent lentement retrouver une mobilité.



Wassmo nous livre un texte très dur, froid (au sens propre comme au figuré) et particulièrement émouvant. Un coin de l'histoire méconnu qui rappelle que d'autres peuples ont payé plus chèrement encore que nous les affres de cette guerre. (qui devait être la dernière)

Émouvant.
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Ces instants-là

J’ai découvert Herbjorg Wassmo par son roman « Cent ans » que j’avais très apprécié ! Puis j’ai continué avec « l’héritage de Karna »... et enfin « Ces instants-là ».

Ce dernier a une étonnante traduction, qui à mon ressenti, a été une pénible et une véritable épreuve à la lecture !

Ponctuation irrégulière, phrase tronquée,... qui souvent m’obligeait à des relectures... pour la compréhension de certains passages !

Trahissant le style de H. Wassmo.

J’ai recherché le pourquoi et j’ai découvert qu’il y a eu changement ! une nouvelle traductrice Céline Romand-Monnier qui n’a pas, à mon avis, le style de l’auteur et le charme des deux premiers romans... Dommage !!!

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Ces instants-là

L'écriture de Wassmo est singulière, tellement plantée dans une Norvège qu'elle seule semble connaître. L'histoire de Ces instants-là est cruelle, abominable. Herbjorg raconte le combat pour la liberté, pour une pureté, pour qu'une histoire pas trop moche puisse se raconter entre les générations. C'est rien de le dire. C'est écrit si majestueusement, si purement, si chaleureusement.

Wassmo rend les choses affreuses, compréhensibles.

Moi, j'aime énormément, car elle me fait pleurer de larmes libératrices et salvatrices.
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Cent ans

Un livre d'une densité peu ordinaire. Et c'est peu de le dire. En cent ans, quatre générations. Des femmes. Des familles. Des luttes.

Et conséquemment, des souffrances, des amnésies, des silences, et encore des douleurs.

Wassmo sait mettre des mots, elle sait trouver les mots pour peindre à la fois les paysages, les âmes. Elle trouve les mots pour raconter les silences.

Cent ans est un "gros" livre, un pavé comme on dit. Mais il y a tant de lumière ...

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La septième rencontre

Un beau livre désopilant sur les rencontres qui ne se font pas ou qui n'aboutissent pas. Livre qui nous montre que naifs, crédules, nous nourrissons toujours un espoir. Qui ne repose sur rien. Ah, elle est désespérante cette écrivaine. Et on lui pardonne car elle écrit tellement bien.

Non il n'y a pas de septième chance. Oui on passe la plupart du temps à côté d'une petite lumière qui nous emmenerait vers un autre bonheur, lequel ?.Elle est forte cette écrivain pour nous amener à nous poser toutes ces questions, à travers la lecture d'un minuscule opuscule.

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Un long chemin

Ce livre est extraordinaire. Un témoignage je pense pour rendre compte des souffrances souvent trop rapidement oubliées.

Le récit, vu par un enfant de cinq ans, est d'une humanité ... moi j'en ai pleuré tout au long de ma lecture. Donc je n'ai pas de mots.

C'est tellement beau, c'est tellement tragique, c'est tellement encore plein d'espoir malgré les souffrances dont les marques resteront à vie.

C'est un hommage magnifique et pur à toutes les victimes des combats imbéciles.
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Le Livre de Dina

Je me suis laissée complètement embarquée dans ce récit sur la vie de Dina. Une femme forte, particulière et attachante. Une femme amoureuse, folle sur les bord, en avance sur son temps. Un livre qui décrit admirablement, que ce soit les paysages norvégiens ou les sentiments forts et puissants de l'héroïne. Un livre qui va rester longtemps en moi.
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Ciel cruel

Suite et fin de la trilogie de Tora. J 'ai perdu beaucoup de foi en l'humanité et j'ai eu fort envie de pleurer. Cependant, j'ai été éblouie par la plume et j'ai aperçu de belles éclaircies dans le ciel norvégien de Tora.
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