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Critiques de Jim Harrison (1059)
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Dalva

Ce sont les drames qu'elle revoit depuis qu'elle s'est installée dans la maison familiale du Nebraska : à 14 ans, Dalta a rencontré l'amour de sa vie : Douane à demi-sioux, a abandonné leur enfant ; à 15 ans , son père Wesley décède à la guerre, à 17 ans, elle a perdu don grand-père bien aimé qui lui servait de tuteur et de modèle ! Et, maintenant, à 45 ans Dalta galope sur son sprinter dans les Grandes Plaines, les Sand Hills et, revient aux fondamentaux de la famille Northridge, accompagnée de sa soeur Ruth pianiste, des visites de son oncle Paul et de sa belle soeur Naomi + le vieux Lundquist.

C'est une belle femme libre, qui après le départ de Douane a eu des amants, elle a 1/8 ième de sang sioux dans les veines, elle est propriétaire de grandes terres, profite d'un grand confort matériel mais elle cherche à retrouver la trace du fils qu'elle a abandonné 29 ans auparavant .

Jim Harrisson par son intermédiaire nous fait vivre le Nebraska et le Montana voisin : c'est le livre I du roman avec ce retour à la nature sauvage, avec des ours, des coyotes, des cerfs, des chiens, des chevaux, des cow-boys, des indiens très nombreux dans cette région, des fermiers, des petits villages : bref son Amérique ! Dans le livre II, c'est Michael qui narre : il est historien, amant de Dalva, alcoolique, citadin immature en quête de reconnaissance, amateur de bonne bouffe et avec une biroute toujours aux aguets auprès des femmes !

Dalva lui a confié la mission de lire et décrypter les documents de son arrière grand père ! C'est d'ailleurs une bonne partie du livre II, et, il va explorer les carnets secrets de ce missionnaire, botaniste qui a aidé les indiens quand les "colons" blancs se sont emparés de leurs terres, les ont chassé sans pitié avec l'aide de l'Etat, ont tué des milliers de femmes, d'enfants (massacre de Wounded Knee ). Même Crazy Horse et Sitting Bull qui ont lutté farouchement contre les armées U.S ont du se rendre en 1877 ! Une très belle partie du roman qui rend hommage aux indiens lakotas !

Ensuite, le livre III reprend alternativement sous la plume de Dalva, de l'oncle Paul, de Michael.......au petit pas, brides et sangles détendues !

Dalva a enterré Douane Cheval de Pierre dans le cimetière familial et, elle commence à se lasser de materner son amant qui au demeurant, fini par être drôle par ses cotés "décalés ", elle est sur la piste de son fils qu'elle cherche depuis longtemps !

Un roman avec 3 générations de fermiers, avec des thèmes sur la liberté et le féminisme, l'évasion, la quête d'identité, le génocide indien et un hymne à l'Amérique ou vit Jim Harisson, à la vie, à la nature !

L.C thématique de janvier 2022 : un(e) auteur(e) US/Canada.
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Dalva

Nous pouvons toujours voir des signes là où nous souhaitons en voir. Dalva est paru en 1988, année de ma naissance, et je crois que j'aime y voir un signe. Un signe qui expliquerait mon profond attachement à cette héroïne. Car Dalva c'est le courage, la liberté, l'innocence perdue, les grands espaces dans lesquels on s'engouffre avec frénésie et plénitude sous la plume magique de Big Jim, c'est un voyage intérieur pour remonter au plus profond de soi-même et tenter de comprendre les stigmates de l'héritage familial, c'est l'amour passionnel, le galop des chevaux. Mais ce roman n'est pas seulement tourné autour de notre héroïne, c'est également une analyse fine et intelligente de la place des nations indiennes dans une Amérique violente marquée par la guerre du Viêtnam. Si vous ne l'avez pas encore lu, si vous rêvez de grands espaces, si vous avez soif de liberté, je ne peux que vous inciter à découvrir Dalva et à vous laisser, tout comme moi, toucher par ce roman enivrant.
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Julip - La Femme aux lucioles - L'été où il f..

Moi qui n’avais encore jamais eu l’occasion de mettre mon nez dans la prose de Jim Harrison, j’ai été servie par ce recueil de recueils de novellas. Je ne m’attendais en effet pas à une somme si importante, ne connaissant quasi rien de cet auteur américain, exceptés son nom et ses célèbres Légendes d’automne, mais sans les avoir lues. Pour moi, chaque titre renvoyait à un seul texte, pas à un triptyque de trois novellas chacun ; alors mon sang n’a fait qu’un tour lorsque le nombre fatidique de plus de neuf-cent pages à lire est apparu sur ma liseuse – ce n’est pas le nombre de pages qui m’a posé problème, mais plutôt le fait que ce nombre concernait des novellas, desquelles je ne suis pas la plus grande férue -.



Et finalement, cette lecture a été un régal tel que je n’en avais pas connu depuis longtemps, en termes de récits brefs calibrés nouvelles ou novellas. Peu importe le personnage duquel Jim Harrison se décide à tirer le portrait : des marginaux, dont Chien Brun, antihéros d’une novella de chaque recueil, est le plus parfait symbole, aux épouses quinquagénaires vivant dans l’opulence qui finissent par dérailler, en passant par l’auteur lui-même, chaque portrait est brossé à la perfection, en une centaine de pages qui disent, ou encore laissent tout comprendre de chacun d’entre eux. Désirs, regrets, non-dits, angoisses…, tout est rugueusement disséqué, mis à nu dans son naturel souvent le plus sombre, mais aussi parfois le plus lumineux – encore une fois, Chien-Brun est un bon exemple de ce paradoxe constant, qui le rend à de nombreuses reprises, en quelques pages, tout aussi sympathique qu’antipathique -.



Dissections psychologiques d’une précision chirurgicale qui, à terme, nous mènent à la dissection plus globale, en constante évolution au fil des recueils, de la société américaine dans toutes ses strates, géographiques – l’on vadrouille en effet dans un sacré paquet d’états, avec accès à quelques sublimes autres portraits, cette fois paysagers -, sociales, culturelles, ou encore historiques. Par le choix de raconter certains de ses hommes et de ses femmes, dans toute leur diversité, et finalement dans toute leur humanité, c’est l’Amérique qui nous est racontée, celle des marges, celle des hautes sphères, celle des middle-class aussi, à travers un regard aiguisé, parfois acéré, dans tous les cas d’une grande acuité, que j’ai franchement apprécié.



Je remercie les éditions 10/18 et NetGalley de m’avoir permis de découvrir Jim Harrison, qui fait désormais déjà partie de mes incontournables de la littérature américaine. Je vais m’atteler à la lecture du reste de son œuvre, ô combien colossale, pour me faire une idée des autres pans de celles-ci, romanesques, poétiques, ou encore réflexives.
Lien : https://lartetletreblog.com/..
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Dalva

Ce livre est un coup de coeur qui n'a pas eu l'immédiateté du coup de foudre de Dalva pour Duane. C'est dans le soin apporté aux détails, que ce soient les descriptions, la lente évolution de ses personnages, les incartades gastronomiques qui font saliver et la fresque historique sous-jacente que ma lecture a pris le temps de m'habiter. Au fil des pages, mon coeur s'est gonflé d'amour et de liberté. Je crois que ce livre possède une atmosphère tout à fait particulière qui fait apprécier pleinement le fait d'être en vie à partir de choses simples et de relations humaines bienveillantes malgré leur complexité. La famille de Dalva est magnifique et magnifie tout ce/ceux qui l'entourent.
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Le Vieux Saltimbanque

Le vieux saltimbanque a tiré sa révérence le 26 mars dernier. Un mois plus tôt paraissait ce recueil en forme de testament littéraire. L’auteur de Légendes d’automne y relate ses souvenirs, fragments de vie remontant de façon aléatoire le cours d’une mémoire forcément sélective. Une autobiographie à la troisième personne pour « échapper à l’illusion de la réalité » dont chaque épisode est pourtant on ne peut plus véridique. En vrac, il parle de la perte de son œil gauche à l’âge de sept ans, de la mort de sa sœur à dix-neuf ans et de celle de son père dans un accident de la route. Autres thèmes abordés, le mariage, son infidélité et son alcoolisme chroniques, sa passion pour la cuisine, le sexe, les femmes, le vin et la France. Mais aussi son parcours professionnel depuis sa décision de devenir poète à l’adolescence, ses années de prof de fac, sa difficulté à vivre de sa plume et la manne assurée par l’écriture de scénarios pour Hollywood.



La nature reste au cœur de son existence, dans le Montana et en Arizona. L’épisode le plus cocasse et le plus touchant est celui où il raconte avoir acheté sur un coup de tête une truie enceinte et passé les mois suivants à voir grandir avec amour les porcelets. Une passion dévorante où le vieil homme, débordant de tendresse, semble parfaitement épanoui. Moins reluisantes ses frasques alcoolisées, son attirance pour les étudiantes ou son incapacité à gérer correctement l’argent gagné au fil des années.



J’ai adoré retrouver l’écriture fluide et bourrue, la légèreté de ton et l’humour d’Harrison. Aucune tristesse dans ces pages où ne cesse de planer l’ombre de la Grande Faucheuse. Beaucoup d’humilité et de lucidité, une bonne dose d’autodérision aussi, notamment lorsqu’il relate la disparition du désir et de sa virilité, sa crainte de finir sur le banc des vieux croulants installés face à l’hôtel de ville que tout le monde surnomme « le banc des bites mortes ».



Un recueil comme une dernière salve, sincère et malicieuse, sans le moindre filtre, à l’image de ce grand monsieur libre et indomptable qui n’aura cessé de brûler la chandelle par les deux bouts.
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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La Route du retour

10 ans après Dalva , Jim Harrison écrit " La route du retour ".On y retrouve la plupart des personnages rencontrés dans Dalva .

La route du retour , est une grande fiction américaine , lyrique , dramatique , poétique , nostalgique , qui reprend les thèmes qui lui sont chers : l histoire de l 'Amérique , les guerres indiennes jusqu'à nos jours , sans oublier l'amour de la nature sauvage

Aussi puissant que Dalva . à savourer comme un bon vin §
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Légendes d'automne

Trois nouvelles, j'ai adoré la troisième!

Il ne fait pas bon pour Cochran de séduire Miryea, l'épouse de son ami Tibey, caïd mexicain de la drogue, quoiqu'il arrive que ce dernier aie des remords...



Deuxième: Nordstroem a fait de la danse classique mais après 18 ans de mariage et de réussite, suite à leurs ambitions, leurs chemins se séparent. S'ensuit un humble questionnement sur sa virilité, son manque d'imagintion. Il donne tout à sa fille et son ex-épouse pour aller faire cuistot aux Caraïbes.



La troisième , ma préférée, est un récit coloré une vraie saga, où se rencontrent beaucoup d'existences différentes sous un halo de mystère cheyenne.



On est en 1914. Lundlow, colonel à la retraite et propriétaire d'un ranch au Montana envoie ses trois fils à la guerre.



J'ai beaucoup apprécié le style 'à l'américaine', sobre, une humilité de l'auteur, une économie de mots qui laisse l'histoire avancer. (contrairement à certains auteurs qui cherchent à vous en mettre plein la vue en remplissant si bien de beaux mots une histoire assez creuse.)



Et c’est un véritable tour de force que réalise Jim Harisson, de nous livrer, en une centaine de pages, une vraie saga, avec des histoires de guerre, de famille, d’amoures et de deuils, de trafic d’alcool et de tour du monde en bateau.



J'enchaîne, suite à certaines critiques Babélio, avec 'L'amour aveugle' de Patrick Cauvin ou il raconte les slips et les chaussettes qu'il met dans sa valise pour partir en vacance..... et c'est autre chose...



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Péchés capitaux

Ce livre n'est pas tout à fait un polar mais il y a de ça...

Sunderson, retraité de 66 ans, installé dans un cabanon du Michigan, se consacre paisiblement à son sport favori : la pêche à la truite.

Mais, comme tout ancien flic, il est curieux et il va se trouver mêlé à une série de meurtres plus ou moins glauques, fomentés par une sordide famille.

Sunderson mène l'enquête, mais fait également le bilan de sa vie. L'échec de son mariage avec Diane, l'amour de sa vie, ses conquêtes féminines, son métier...

On baigne dans l'alcool (beaucoup) et le sexe (un peu).

Sunderson, vieux ronchon, lubrique, alcoolo, toujours à l'affut d'une belle paire de fesses, jeunes et fermes de préférence, est malgré tout un héros (ou anti héros), attachant..

L'auteur dresse un portrait caustique mais intéressant de l'Amérique profonde.

Ce n'est sans doute pas le meilleur Harrison, il y a quelques longueurs, le titre est un peu trop accrocheur par rapport au contenu. Mais l'écriture est vive et truculente.
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Nageur de rivière

Pour moi Jim Harrison est à la littérature ce que Bruce Springsteen est à la musique! Je m'explique....à savoir que chaque fois qu'il sort un nouvel ouvrage d'Harrison, chaque fois que paraît un nouveau cd de Springsteen, je me précipite les yeux fermés, tout en sachant pertinemment que la déception est probablement embusquée pas loin....Il faut se faire une raison, (tout comme Springsteen) les oeuvres magistrales et flamboyantes de Jim Harrison appartiennent au passé. Mais voilà, cet homme m'a fait passer des moments inoubliables avec ses superbes romans que sont entre autres "Dalva" (le chef d'oeuvre absolu!), "La route du retour" "Retour en terre" etc...;Jim Harrison est à mon avis un des écrivains majeurs de la littérature américaine, dans la veine de Jack London, John Steinbeck ou Erskine Caldwell.



Cette fois ci pas de déception à l'horizon et ouf! il était temps, après son bien piètre et dernier roman" Grand maître" (raté!) et les plus que moyens "Une odyssée américaine" et "Les Jeux de la nuit". Avec ce "Nageur de rivière" notre vieil ours préféré poursuit sa route sous la forme de courts romans (ou longues nouvelles, au choix), un genre qu'il affectionne depuis quelques années. Cet ouvrage comprend donc deux novellas qui mettent en scène, l'une un homme sexagénaire et l'autre un adolescent .Deux personnages typiques du monde de Jim Harrison, l'un est un épicurien, intello et peintre refoulé qui se penche sur son passé, l'autre un garçon libre et fou de nature qui passe son temps dans l'eau des rivières.



C'est un régal, car on retrouve avec un immense plaisir tous les thèmes chers à l'écrivain: les femmes, la bouffe, la nature, le vin et....la France. On sait que ce bon vieux Jim aime particulièrement notre pays. Et puis quel merveilleux conteur, touchant et drôle à la fois!

Que dire de plus? Que la traduction est l'oeuvre du fidèle Brice Matthieusent, mais on s'en serait douté! Que même si ses précédents livres vous avaient laissé dubitatifs, il ne faut surtout pas vous priver de ce "Nageur de rivière" qui est à mon humble avis une belle réussite.
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Dalva

En 1986, Dalva est une femme de quarante-cinq ans vivant seule en Californie. Farouchement indépendante, elle s'investit dans le domaine de l'aide à l'enfance et a de nombreux amants qui deviennent bien souvent des amis proches lorsque toute relation amoureuse a disparu. En dépit de sa force apparente, Dalva souffre. Et pour exorciser cette souffrance elle tient un journal à son image, tout en digressions sur son passé et son avenir, avec le vocabulaire direct qui lui est propre.



C'est par ce biais que le lecteur apprend que Dalva a du sang Sioux dans les veines et que sa vie est jalonnée de deuils et de ruptures brutales. Parmi ces dernières, il y a cet enfant qu'elle a été contrainte d'abandonner à la naissance, alors qu'elle n'avait que 16 ans, et qu'elle brûle de plus en plus de connaître. C'est en nous relatant cette prise de conscience qu'elle nous raconte une Histoire de l'Amérique à sa façon, une Histoire que cinq générations de sa famille ont vécu, le pan le plus sombre de la grande Histoire des Etats-Unis.



Pour cela Dalva est relayée dans sa narration par l'un de ses amants, qui entreprend les recherches historiques les plus lointaines, dès la fin de la Guerre de Sécession, et qui nous fait découvrir de larges extraits du journal intime de l'un de ses ancêtres qui passa sa vie à défendre les Sioux. Mais entre chacun de ces extraits, il nous parle aussi de Dalva telle qu'il la perçoit, et cherche une solution pour saisir enfin pleinement sa personnalité.



Le roman joue donc avec de nombreuses voix, que ce soit celles des morts ou celles des vivants. En cela, Jim HARRISON démontre qu'il est un admirateur éclairé du « courant de conscience » de William FAULKNER, style littéraire spontané, et en apparence erratique, mais bel et bien travaillé à l'extrême pour rendre compte du fait que les souvenirs lointains, même les plus oniriques, sont fortement ancrés dans la conscience présente. C'est ainsi que Dalva retrouve finalement son fils, mais seulement après avoir retrouvé ses propres origines.



HARRISON se démarque toutefois de son modèle puisque là où les héros de FAULKNER sont hantés par la culpabilité, Dalva se sent elle parfaitement innocente et vit pleinement avec son temps. Cela en fait une héroïne duale, à la fois romantique et pragmatique, et très émouvante, le lecteur étant transporté par le récit de sa vie et de celle de ces ancêtres. Cela fait aussi de ce roman une oeuvre d'une rare force pour rendre compte de la manière la plus subtile qui soit de la tragédie du peuple Sioux.
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Une odyssée américaine

Voici Cliff, soixante-deux ans, tout juste plaqué par son agenbt immobier de femme, dépossédé à 90% de sa ferme (revendue, sa femme se reservant 80% et 10% pour le fiston..) après y avoir bossé pendant vingt-cinq années, sa vieille chienne morte aux pieds de la voiture.... Un sale goût de déprime dans la bouche qu'on l'on chasse vite à grand coup de gniole, c'est le Nord-Michigan tout de même.

Cliff est essoré, vidé par cette séparation avec sa vie, il ne sait plus vraiment que faire, qu'y faire ? Alors, en bon amoureux du Go West ! typiquement américain, Jim Harrison envoie son vieux Cliff visiter tous les états américains, en compagnie d'un vieux puzzle (à chaque état sa pièce et sa couleur !) et d'une nympho rencontrée des années plus tôt.

Bien sûr, le roman n'inverse pas vraiment la pente, Cliff va s'enfoncer quelque peu,mais il aura un rebond, forcément. Une odyssée Américaine ne masque rien des sentiments que peut éprouver un sexagénaire tout juste retraîté de tout : comment vit-on maintenant ?
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Les jeux de la nuit

Jim Harrison ou l'immense charme de la littérature nord-américaine... des héros formidablement attachants, même quand ils sont bourrés de défauts...



J'ai surtout beaucoup aimé la première nouvelle "La fille du fermier" : les deux autres sont agréables, mais ne me laisseront pas le même souvenir.



"La fille du fermier" est presque un roman : elle constitue à elle seule la moitié du livre. L'histoire se déroule dans une région très rurale du Montana.

Sarah est une jeune fille extrêmement débrouillarde pour ses treize ans, et très autonome depuis que sa mère, pourtant puritaine jusqu'au fanatisme, a planté là mari et enfant pour décamper avec un riche rancher : c'est l'occasion pour Sarah, jusque là déscolarisée pour lui éviter les mauvaises fréquentations, de renouer avec l'école. Elle se rend vite compte, et ses professeurs aussi, qu'elle a une intelligence très au-dessus de la moyenne car elle aborde avec la même facilité la mécanique, les sciences, la littérature, la musique. Son amitié avec un vieil homme, Tim, est un moment fort de l'histoire. Harrison sait camper en quelques phrases, quelques paragraphes, un personnage auquel on croit et qu'on aurait aimé rencontrer : c'est le cas avec Tim.

Sarah a toute la confiance de son père, souvent absent pour son travail : elle est capable de tenir la maison, de conduire un véhicule tout terrain, de chasser l'orignal, de le dépecer, de planifier sa scolarité. Ce n'est pas une mauviette.

Lors d'une foire annuelle alcoolisée, elle subit une agression qui va donner une impulsion, d'abord dramatique, à la seconde partie de la nouvelle : mais on a furieusement envie qu'elle s'en sorte.

J'ai beaucoup aimé ce personnage, sans doute parce que j'aurais voulu lui ressembler (sauf pour ses qualités de chasseuse, et aussi pour l'agression, cela va de soi). On lui envie son ami Tim, le courageux, le sympathique Old Tim, l'ami de soixante ans de plus qu'elle, dont la vraisemblance m'a tout-à-fait convaincue : ce type de personnages, assez récurrents dans la littérature américaine, que la vie n'a pas aigri mais qui ont au contraire acquis avec l'âge une sorte de sagesse souriante et affectueuse ont un charme fou...

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Légendes d'automne

Après avoir été subjuguée par ses romans , "Dalva" et "La route du retour", quel bonheur de replonger dans l' univers de Harrison,où le désir, les paysages et la bonne chère se disputent la première place.



"Légendes d'automne" est l'un des recueils de nouvelles les plus connus de Harrison, notamment si comme moi vous avez suivi de près la filmographie de Brad Pitt, et b̵a̵v̵é̵ ̵d̵e̵v̵a̵n̵t̵ admiré sa prestation dans le rôle de Tristan dans l'adaptation de la nouvelle éponyme.



J'ai encore une fois été conquise par l'écriture brute et poétique de Harrison, qui forge des histoires qui bousculent, et raconte les passions et les souffrances qui fondent l'identité des Etats-Unis.



Dans les trois novellas : "Vengeance", "L'homme qui changea de nom" et "Legendes d'automne", ce sont bien ces passions qui balaient tout sur leur passage, particulièrement la vengeance. Celle de trois hommes trahis par ceux qu'ils aiment, qui prennent en main leur destin et agissent pour leur liberté, souvent désireux d'un retour à la nature, à la simplicité et une propension certaine à bien profiter des plaisirs de la vie. Il y a toujours un bon petit plat qui mijote dans les pages de Harrison, une fille qui fait tourner la tête, ou une bonne bouteille qu'on s'apprête à descendre, mais il n'y a pas que ça. La profondeur des questionnements existentiels qui traversent chacun de ses textes, l'humour, et la beauté, que Harrison sait déceler dans la nature qui l'environne, font de ses textes des incontournables de ma bibliothèque.



Si j'ai aimé la tension de "Vengeance" à la frontière mexicaine et l'histoire de la famille Ludlow au fin fond du Montana (le personnage de Tristan et son amitié pour Un-coup ❤️), j'ai été vraiment séduite par la 2e nouvelle, et je garderai longtemps en tête l'image de cet homme qui danse chez lui, seul.



Ecrivain de la nature et de la folie de l'existence, du retour à la terre et de la bonne bouffe, j'ai déjà hâte de poursuivre la découverte de son oeuvre!
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Dalva

Je souhaitais lire le roman « Dalva » de Jim Harrison paru en 1988 depuis longtemps. C’est chose faite et je n’ai pas été déçu. Dalva retourne dans sa maison familiale pour retrouver l’atmosphère et surtout se mettre en quête de son passé. Elle découvrira que le destin de ses ancêtres était lié à celui des Sioux et comment l’Amérique a dépossédé de ses terres les Indiens. Elle se souviendra de plusieurs événements qui ont marqué sa vie et, en particulier, ce fils qu’elle aura et qu’elle cherchera à retrouver. Un roman d’une grande profondeur et qui nous fait redécouvrir une partie de l’histoire des Etats-Unis. Jim Harrison raconte avec sincérité, avec humanité, avec réalisme.
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Légendes d'automne

Quelle déception ! Autant j'ai aimé les 2 nouvelles réunies sous le titre "Nageur de rivière", hymne à la nature et aux grands espaces de l'ouest américain, autant j'ai été déçue par les trois nouvelles de ce recueil qui tient son titre du troisième récit : "Légendes d'automne".

Ma déception est principalement due à la sécheresse de ton de "Légendes d'automne" justement ; car la densité des informations que Jim Harrison délivre dans ce récit, tellement schématisé, laisse cruellement le lecteur sur sa faim. Oui, tant et tant d'événements se produisent dans cette centaine de pages que le lecteur s'imagine avoir affaire à un résumé, qui par sa froideur et sa concision, due inévitablement au raccourci induit par ce format, empêche le lecteur de se couler dans ce récit qui aurait dû l'emporter, tant le départ en était prometteur ; ce que réussit parfaitement le film qui en a été tiré !

On cherche ici désespérément le souffle des grands espaces ainsi que l'humanisme qui animent habituellement la prose de Jim Harrison, ce qui disparaît ici sous un amas d'informations beaucoup trop abondant pour permettre au lecteur de communier avec cette nature sauvage, dont Jim Harrison s'est fait le chantre.



Quant aux deux autres nouvelles, la première conte la vengeance d'un homme, gravement blessé, suite à un tabassage, et laissé pour mort dans la nature, et elle émeut bien davantage, car elle donne aux différents personnages infiniment plus de substance, tout en décrivant leur évolution psychologique.



Pour la seconde, profondément différente et apparaissant anachronique dans ce recueil, du moins à mon sens, elle nous décrit un homme, fatigué de tout ce qui a fait son existence et qui libère par la danse son corps et son esprit de toutes les scories accumulées durant sa vie conjugale et son expérience professionnelle.



Dans une des nouvelles, il est rapporté que Teddy Roosevelt prétendait : "j'aime boire le vin de la vie avec un peu de cognac dedans" ...

Hélas, on cherche désespérément le cognac dans ces trois récits, sauf le premier qui nous en offre une goutte ... mais c'est insuffisant.
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Dalva

Très beau roman de Jim Harrison... J'ai hésité entre 4 et 5 étoiles, et c'est finalement l'émotion cachée dans ces pages qui a emporté le duel en faveur des 5 stars.



Livre pudique dans ses émotions, nous faisant vivre dans ce magnifique Nebraska cher également à Willa Cather. Il pêche sans doute par certaines longueurs, et prendre son temps pour chevaucher dans ces belles plaines est indispensable pour capter toute l'essence littéraire et humaine prodiguée par ce sacré Jim.
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La Route du retour

Alors que j'avais moyennement apprécié "Dalva" (notamment à cause du personnage de Michael qui m'avait prodigieusement agacée), "La Route du retour" m'a bien plus convaincue. J'ai adoré le journal de John Wesley Northbridge, patriarche au caractère bien trempé.

Mon seul regret est qu'après avoir suivi un personnage si flamboyant sur près de la moitié du roman, il est difficile pour ses successeurs de se faire une place. Par comparaison, Nelse, Naomi, Paul et Dalva m'ont semblé presque ternes, et leurs journaux parfois un peu en long.

Mais comme les récits se répondent, se complètent, et que la multiplication des points de vue éclaire les motivations des autres narrateurs, j'ai tout de même été emportée.

L'ensemble forme une impressionnante fresque sur l'histoire américaine, les rapports humains et la passion familiale pour la faune et la flore. Jusqu'à ce que l'imminence de la mort impose d'accepter que le souvenir conservé par nos proches sera la seule trace qui restera de notre passage au moment de s'engager sur la route du départ.
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Légendes d'automne

Ce recueil de trois sublimes nouvelles m'a paru beaucoup plus homogène dans sa qualité que "En route vers l'Ouest" que j'avais lu précédemment. J'y ai retrouvé les ingrédients qui m'avaient séduite dans "Dalva". Des personnages quasi fantomatiques et hors du commun qui m'habitent encore après avoir refermé le livre, une humanité pure, profonde et un besoin de retour à des valeurs simples et à une nature apaisante pour panser les maux d'une société trop violente.
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Péchés capitaux

Je viens de terminer, dans la douleur, le dernier roman de Jim Harrison , "Péchés capitaux" après l'avoir laissé tomber plusieurs , l'avoir repris, l'avoir sabré, survolé et m'être procuré ,non pas grâce à lui mais de son fait, une véritable indigestion d'alcools divers, de sexe plus ou moins baclé , bref de Harrison finissant . J'ai adoré cet écrivain qui fut grand mais dont la grande période fut les années 80 ( "Légendes d'automne" 1979 [nouvelles],romans :"Sorcier" 1981, "Faux soleil" 1984, l'immense "Dalva" 1988, et encore ,beaucoup plus tard , "L'Odyssée américaine" 2008, mais depuis ... j'ai loupé "Grand maître" qui a précédé "Péchés capitaux" mais d'après les critiques sur babelio , c'est du même tonneau ---si j'ose dire--- et je m'épargnerai le pensum . C'est un vrai crèvecoeur pour moi de constater ce que je considère comme une triste déchéance et qu'on ne me serve pas les considérations habituelles sur la critique plus ou moins subliminale sur la société américaine: Bull shit !

Nous sommes donc en 2017, le vieux Jim est bien mort et Trump est président: deux raisons pour boire un coup...à la santé (ou à la mémoire ) de l'un des deux, devinez lequel !
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Dalva

Dans le roman Dalva, Jim Harrison dévoile par facettes le parcours de vie de son personnage éponyme, une américaine quarantenaire qui renoue avec son passé familial et tente de combattre ses démons. Mais à travers ce prisme individuel il emporte aussi son lecteur sur la piste de l'histoire d'une Amérique rurale, du 19e siècle aux années 1980. Ce livre imposant offre une lecture d'été agréable, invite au voyage, à la découverte des grands espaces, et introduit le lecteur dans ce cercle intime animé de femmes et d'hommes courageux, sincères, dignes, mais aussi parfois fragiles, sensibles et blessés.



Au milieu des années 80, Dalva, une citadine libre et indépendante de quarante cinq ans, quitte Santa Monica où elle mène une carrière sociale, pour s'installer dans la ferme familiale du Nebraska. Elle est issue d'une riche famille d'éleveurs secouée par plusieurs drames familiaux qui ont laissé les rennes de l'exploitation aux mains des femmes. Au cours des quelques semaines déployées par la narration, Dalva redécouvre les joies de la vie à la campagne et de la communion avec la nature et les animaux, retrouve les lieux de sa jeunesse, mais voit aussi ressurgir son passé à travers les souvenirs qui l'assaillent : son premier amour, la perte d'un enfant, les moments partagés avec son grand-père... Cette plongée introspective au cœur d'un proche passé personnel douloureux s'accompagne de la découverte de l'histoire de ses ancêtres et de ses racines indiennes, grâce au travail que mène Michael, un ami historien qui s'est installé lui aussi à la ferme pour y étudier les archives de la famille. Au fil du roman ces deux niveaux d'exploration, vécu intime et souvenirs d'un coté, généalogie et secrets de famille de l'autre, façonnent peu à peu une héroïne apaisée, assumée, déterminée à redonner un sens à sa vie.



L'auteur déploie son histoire familiale en trois parties portées par deux narrateurs, Dalva et Michael, qui évoquent à la première personne, racontent, relatent, égrainent situations et souvenirs, anecdotes et sentiments, perceptions et doutes. Le récit morcelé de Dalva ouvre le roman, offrant des allers retours incessants entre passé et présent, où l'évocation des souvenirs du passé se mêle à celle de sa vie sentimentale et personnelle actuelle. Lieux visités, personnages rencontrés, objets retrouvés, sons et images sentis, innombrables, offrent alors toutes les occasions à Dalva de dévoiler un pan de sa vie, de son parcours, de ses épreuves et de sa psychologie dans une sorte de grand capharnaüm intime. La seconde partie du roman, portée par Michael, alterne entre le récit au présent de son séjour à la ferme, rythmé de mésaventures savoureuses, l'évocation de ses relations avec Dalva, et les extraits des documents d'archives qu'il parcourt pour ses recherches. Ces fragments du journal de l'arrière grand-père de Dalva, botaniste missionnaire auprès des Sioux, écrit entre 1876 et 1891, ouvrent alors sur l'histoire plus générale de l'Amérique et de la Conquête de l'ouest.



Le roman sculpte avec brio ses personnages, en particulier les deux narrateurs Dalva et Michael, non au moyen de descriptions interminables, mais en les animant et les faisant vivre, agir, évoluer au cœur de leur environnement et à travers les relations qu'ils tissent avec les autres.



Dalva est une femme de caractère, investie dans tout ce qu'elle entreprend. Maternelle et passionnée elle n'hésite pas à prendre des risques pour aider les autres. Elle « tient la baraque », mène sa vie comme elle l'entend, soutient sa famille, conseille ses amis et vient en aide à ceux qui en ont besoin, au risque de s'oublier parfois. Mais Dalva est aussi une femme meurtrie qui a vécu avec courage l'arrachement, le manque, le deuil et la perte d'êtres chers. Les hommes de sa vie occupent une place primordiale, ils l'ont élevée, soutenue, façonnée, aidé à rire, à grandir, à vibrer, et ont fait d'elle ce qu'elle est. Mais la perte de plusieurs d'entre eux dans sa jeunesse constitue une blessure profonde jamais refermée, qui l'empêche d'avancer et d'accéder à une sérénité et une stabilité personnelles, tant sur le plan sentimental que professionnel. Ces fantômes d'hommes morts la hantent et conditionnent son rapport à la gent masculine. Indépendante, elle n'est la femme d'aucun homme et peine à s'engager, multipliant les relations courtes ou sans lendemain, les histoires d'un soir. Son séjour dans le Nebraska lui permet d'exorciser peu à peu son passé douloureux, et de redonner un sens à sa vie en accueillant de nouveaux êtres chers au cœur de son intimité.



Michael quant à lui est un historien chercheur alcoolique, ami et amant de Dalva. Accueilli dans la ferme familiale de cette dernière, ce quarantenaire peu dégourdi, plutôt habitué à fréquenter les milieux universitaires qu'à porter une salopette et faire rôtir un faisan, se révèle souvent drôle, tant par ses maladresses pratiques et sa couardise, que par le regard critique mais tendre qu'il porte sur le monde et les personnes qui l'entourent. Au cours de son séjour, il se retrouve souvent aux prises avec ce nouvel environnement rural, inhabituel et quasi hostile pour lui, à travers des mésaventures mémorables et des situations cocasses, qui à l'occasion finissent mal, notamment avec la gent animalière locale ou les rustres autochtones avinés. Parfois naïf mais sensible, il fait la connaissance des habitants du ranch, partage leur quotidien et découvre peu à peu cette histoire familiale qui le passionne et le bouleverse.



Si la trame historique sert le récit de l'histoire familiale sur quatre générations et l'exploration des personnages, elle met aussi en lumière l'épopée peu glorieuse de la Conquête de l'ouest et le massacre des Indiens à fin du 19e siècle. Les extraits des journaux de l'arrière grand-père de Dalva, qui rythment la seconde partie du roman, font le lien entre l'histoire personnelle et la grande Histoire américaine, celle d' « un cheminement victorieux et sanglant vers l'ouest », en rapportant de manière poignante les relations entre le peuple sioux et les hommes blancs dans les années 1880, la fulgurance et la violence avec laquelle une civilisation entière a été mise à genou et décimée : missions d'évangélisation, spoliation et partage des terres indiennes, déplacement et parquage des populations, extermination des bisons, jusqu'aux maladies transmises par les blancs et à l'alcoolisme qui ont achevé de faire ployer tout un peuple.



A l'autre extrémité des limites chronologiques offertes par le roman, mais en écho à cette histoire tragique, Harrison dresse un portrait social de l'Amérique rurale du milieu des années 80, à travers la situation des fermiers du Nebraska, lointains descendants de ces pionniers conquérants installés à la fin du 19e siècle sur les territoires sioux. Il y décrit une région rongée par les inégalités sociales, peuplée de fermiers et de ranchers ruinés qui peinent désormais à vivre et que menace la banqueroute. Les territoires ruraux sont alors ici ou là jalonnés de villes dépeuplées, atrophiées par le chômage, peu à peu désertées par les jeunes, où la vie économique se limite presque aux seuls bars peuplés d'alcooliques bagarreurs.



Enfin ou peut-être avant tout, Dalva est aussi un roman des grands espaces, où la nature est omniprésente et constitue un personnage à elle seule, enveloppante, rassurante, habitée, animée, sauvage ou domptée, propice au recueillement, à l'apaisement et à l'évasion. Entre espaces sauvages et domestiques, le lecteur parcourt forêts et champs, rivières et ranchs, il y croise oies et chevaux, cerfs et faisans, coyotes et grizzly, autant de lieux et d'êtres qui le font voyager au cœur du continent américain et de ses richesses. Chez Harrison la nature et les paysages font sens et se font l'écrin des émotions, des sensations et des vicissitudes de l'existence humaine.



Dalva est un roman plaisant, qui se lit très bien malgré sa longueur et dans lequel on rentre assez facilement. Dense et touffu, il déploie de très nombreuses situations et scènes situées à différentes époques, qui s'enchaînent très vite, au fil de la plume et au gré du surgissement des souvenirs du narrateur, et sont parcourues d'innombrables détails. Il sera alors loisible au lecteur de s'y plonger avec appétit, en disposant d'un peu de temps, et en dévorant ce livre par grands fragments, afin de ne pas perdre le fil.
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