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Citations de Margaret Mazzantini (170)


Ils ont longtemps été amis avant de devenir un couple. Ils sont allés au cinéma ensemble, ont discuté dans les bars des films qu'ils avaient vus et de sujets stupides. Ils ne parlaient jamais du reste, c'était facile, ils savaient déjà tout. C'était le silence qui parlait, comme une cure.
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Je n'étais plus très sûr de vouloir supporter son corps baptisé, dégoulinant de culpabilité, et qui semblait désormais laid.
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La mémoire est une couche de chaux sur les trottoirs du sang.
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Ces cheveux comme des araignées gorgées d'encre. (p.73)
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Elle la raffinait, jusqu'à ce que la cire, d'abord jaune, devienne neutre et inodore, couleur silence, disait-elle. (p.50)
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Il faut que tu trouves un endroit à l'intérieur de toi, autour de toi. Un lieu qui te corresponde. Qui te ressemble au moins en partie. (p.46)
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je n'ai pas bien accroché avec ce roman. peut être est-ce dû au fait que je travaille moi même en milieu hospitalier. trop lent, trop long,trop monotone. je n'ai pas accroché plus que cela à l'histoire. Peut être que le moment de lire ce livre n'était t'il pas opportun.
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Les amours nouvelles sont pleines de peur, Angela. Elles n'ont pas de place dans le monde et aucun port d'attache. (page 119)
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Comme avec le sexe, à l’égard duquel j’ai toujours nourri un intérêt chaotique, fait d’élans subits, puis de rien, de périodes d’oubli.
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Ce sont les enfants qui ont pu naître ; sur eux repose l’univers invisible des autres, de tous ceux qui n’ont pas pu venir au monde, vivre leur destin terrestre
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Les femmes étaient comme de petits ogres, des délices pour les palais plus hardis.
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Les amours étaient, comme le reste, gangrenées par la nostalgie et de consommation rapide. Il fallait être fou pour y croire. Je me sentais de nouveau en paix, sous la bénédiction de la normalité, d’un bien-être moyen.
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En réalité, la seule chose que je sais, c’est que je n’aime pas souffrir. J’ai grandi dans un monde horizontal, sans relief, mais rassurant.
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La poésie, ça ne se traduit pas !
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Pietro est déçu : à ses yeux, les poètes sont de pauvres types rachitiques empêtrés dans le malheur, qui ont pourri la vie de millions d’élèves, d’adolescents normaux et insouciants.
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Mère et fils
Il l'observe à la dérobée, enveloppée de pénombre. Elle est sombre et vibre comme un insecte torturé. Enfin il la voit dans la bonne lumière, telle qu'elle est vraiment : un morçeau de guerre qui a survécu au fléau.
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Cette envie de tuer l'animal l'avait assaillie comme une bouffée soudaine. Elle n'était pas impitoyable au point de vouloir sciemment priver son fils de son seul ami. Elle ne s'était même pas aperçue du lien exclusif qui les unissait. Simplement elle était agacée par les heures d'amusement clandestin que le lapin offrait à l'enfant.
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C’étaient des poésies d’Ibn Hazm. Il lui en lut une. « Je voudrais que mon coeur fût fendu avec un couteau, que l’on y insérât et qu’ensuite il fût refermé dans ma poitrine… » Il tâta sous l’étoffe de son pantalon le couteau à huître qu’il avait toujours sur lui. Maintenant Ali avait presque treize ans, un léger duvet là où perle la sueur, au-dessus de la lèvre. Angelina le regarda, elle avait rougi. Ali avait changé, il n’avait jamais été timide mais à présent on aurait dit qu’il l’était, on aurait dit qu’il tremblait à l’image de l’asphodèle en fleur juste derrière eux. Et autour d’eux, tout brillait d’ne lueur orangée, diffuse, pleine de sa propre souffrance. Comme si un monde se retirait derrière eux, se repliait vers quelque autre lieu.
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Cette nuit-là Angelina comprit ce que c’était la guerre. Quand la confiance a déserté de partout. Cette sensation de vide, de s’être fait tout prendre. Si on fait un faux pas, si on regarde là où il ne faut pas, si les jambes se dérobent un peu. Au-delà de la ligne, il y a l’abîme. Des arabes en uniforme qui jaugent votre agitation.
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Le vieil Aghib a pointé contre la poitrine de Farid son doigt que des milliers de piqûres d’aiguille ont durci : « Le pétrole, c’est la merde du diable, fait pas te fier à ce que tu crois être une chance. Parce que c’est pire qu’un piège pour attraper les singes. C’est toujours la même chose : Ce qui fait la fortune des riches fait le malheur des pauvres. »
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