AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Michel Déon (215)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les trompeuses espérances

Autour d'un crime dans une île d'Italie, l'auteur nous dévoile à travers le récit du narrateur, les relations ambiguës des personnages qui gravitent autour d'Ines, une femme captivante mais insaisissable. L'intrigue n'a rien d'exceptionnel mais le style est agréable.
Commenter  J’apprécie          100
Un taxi mauve

Je n'étais pas retourné en Irlande, dans les pas de Déon depuis ma lecture des poneys sauvages. J'ai brusquement décidé de m'offrir un nouveau voyage au travers de ses pages.



Je prends donc ce taxi mauve, qui me conduit dans une campagne irlandaise où les éléments naturels et le caractère des personnages est marqué par la force et la rudesse.



On suit dans ce roman, les traces d'un narrateur venu en Irlande s'isoler de son quotidien et qui promène un regard tantôt proche tantôt distant sur les personnages qu'il côtoie.



Il va ainsi de lier d'amitié avec Jerry, issu d'une famille d'origine irlandaise qui a émigré aux USA il y a de cela plusieurs décennies.



Sa route va surtout croiser celle de Taubelman, sorte de mythomane qui semble avoir vécu mille vie mais qui ment comme il respire, peut-être d'ailleurs en se persuadant lui même d'avoir vécu tout ce qu'il raconte alors que certains épisodes ne les appartiennent pas. Le personnage est sans doute un peu malhonnête et c'est avec plaisir que l'on suit les destin des personnages qui se croisent ou s'éloignent.
Commenter  J’apprécie          100
Un taxi mauve

Quelques personnages en Irlande. C'est l'hiver, la pluie, la chasse, les chiens, les chevaux., le stout. Le narrateur; qui y cultive une solitude désabusée, presque réconfortante, se trouve bousculé dans son détachement par Jerry, Sharon, Moïra, Anne, Taubelman et Seamus.

Chacun vont se révéler, bien plus complexes pour certains, bien plus fragiles pour d'autres.

L'air de rien, entre deux beuveries au bar de Willie et quelques tirs à la bécasse, la confusion des sentiments , le réveil, la fin des certitudes transparaissent au fil des pages.

Difficile de ne pas voir les acteurs du film de Boisset à la lecture mais aucune gène à cela (Les Noiret, Albert, Ustinov, Belli, Rampling et Astaire sont de bonnes incarnations).

JUne 1ère de lecture de Michel Déon que je suis heureux d'avoir trouvé si riche et si plaisante.
Commenter  J’apprécie          106
Un taxi mauve

Un journaliste français s'est retiré en Irlande dans la région de Galway et s'est lié à la population d'un petit village: une galerie de personnages truculents, drôles, cocasses, mystérieux et parfois troublants. Ces personnages très différents tissent une intrigue romanesque autour du narrateur qui reste en marge des passions qui les habitent. Mais au fur et à mesure, il reprend vie à leur contact et ne peut s'empêcher de ressentir à nouveau toutes sortes d'émotions dont il ne sortira pas indemne.

L'écriture est belle et sobre.

Surtout, on EST en Irlande: on sent la tourbe, les marais, les bruyères, on entend le vent dans les vagues. On est au coeur des paysages sauvages de cette île magnifique.

Les personnalités sont très bien décrites. L'histoire, difficilement racontable en quelques mots, n'est d'ailleurs pas l'essentiel du roman. le coeur de ce livre est plutôt l'ensemble des liens qui unissent ses protagonistes, leurs vies qui se croisent sans jamais s'unir.

Roman doux et fantasque, à l'image de l'Irlande.
Commenter  J’apprécie          100
Les Vingt ans du jeune homme vert

A la fin du « Jeune homme vert », Michel Déon déclare : « La vie de de Jean Arnaud est pleine de promesses et commence à peine. Il a été un jeune homme vert. Nous raconterons dans la suite comment il devint un homme mûr ».

C’est chose faite avec « Les vingt ans du jeune homme vert ». On retrouve en effet le héros dans la France occupée avec des Allemands plus escrocs que nazis, dans une maison close d'Auvergne… Ajoutez à cela une rencontre improbable et la vie commune avec une jeune femme qui se refuse à lui tout en l'aimant, une fausse espionne…Et Palfy, l’aventurier.

Nous sommes bien dans la continuité du « Jeune homme vert »…

Plus : le procédé de style qui consiste à faire intervenir l’auteur dans le récit par des commentaires sur les événements passés ou à venir est là particulièrement bien utilisé pour donner de la vie à une intrigue qui reste tout de même un peu « juste » par rapport au volume précédent. Le procédé est bien connu, qu’on retrouve dans « Tarendol » de René Barjavel, et dans une moindre mesure dans « La guitare » de Michel del Castillo… mais reste très efficace.

Un bon divertissement.

Commenter  J’apprécie          100
Le balcon de Spetsai

Là, plus qu'en aucun endroit du monde, j'ai mûri", déclare Michel Déon. Il parle de la Grèce, bien sur, et plus particulièrement des îles grecques... dont Spetsai. Grand voyageur , mais grec par le cœur, Michel Déon nous livre son expérience à travers ce premier séjour "au balcon de Spetsai", tout en mettant en garde contre l'immobilier agressif qui pourrait bien dénaturer toute chose en Grèce.

Un récit tendre et amer de la part un esthète... Un indispensable pour goûter la délicate léthargie
Commenter  J’apprécie          100
Les trompeuses espérances

Nous avons tous une chambre indienne,une partie obscure insoupçonnée qui, au gré des rencontres, détermine un comportement adapté ou inadapté selon les points de vue.

Voilà un peu ce que Michel Déon(auteur du XX° siècle, à l'oeuvre connue et reconnue, qui a obtenu le prix Interallié pour Les poneys sauvages) nous démontre dans Les espérances trompeuses.

Olivier Garancières, jeune professeur de lettres, croise Ines, la belle, secrète et sensuelle Ines,la suit puis la rencontre vraiment dans un cours de peinture, fréquenté également par son cousin Michel, grand amateur de Sade.Amoureux fou, Olivier entraine Ines dans une liaison torride(surtout pour lui), puis ils partent en vacances l'été en Italie.

Michel est assassiné et le maître nageur Carlo soupçonné.

Suite à certaines révélaions d'Ines, Olivier, désespéré, rompt et se fait muter au Canada, abandonnant du même coup sa soeur Georgette handicapée dont il était le seul repère, il rencontre Yolande à laquelle il confie ses doutes et qui choquée le traîte d'infirme.

Ines ambivalente, parfois douce, parfois violente,n'hésitait pas à crier "Tue le! Tue le!" pour transmettre sa hargne à Jean le boxeur lors de ses combats. Que cache-t-elle?

Quelle était la nature de ses relations avec Jean et Michel?

Peut-on laisser condamner un innocent lorsque l'on est tenu au secret?

L'abandon est-il moral lorsque le désamour vous oblige à partir?

Les rencontres ont-elles un sens?

Le bien, le mal, que de questions s'affrontent dans Les trompeuses espérances, surtout lorsqu'il est question de vie ou de mort.

Et une conclusion:"pour jouer sa vie il faut savoir son rôle"!

Une écriture sensible, de beaux portraits psychologiques.Un livre qui tient en haleine d'un bout à l'autre et interpelle le lecteur!
Commenter  J’apprécie          100
Pages grecques

Les descriptions de ces Pages grecques sont d'une vivacité rare, tant au niveau des paysages que des situations vécues. Au travers des mots de Michel Déon, le lecteur parvient tout à fait à s'imager les rivages de la Méditerranée, à ressentir l'atmosphère bouillonnante de la vie athénienne, pratiquement à sentir le parfum des herbes aromatiques. On en vient à éprouver de la compassion pour ce vieux grec désœuvré qui veut à tout prix retrouver son honneur perdue, on rie de bon cœur en pensant à ce groupe de lesbiennes excentriques qui traînent dans cet hôtel décadent. L'auteur transmet parfaitement l'amour que lui inspire ce pays riche de son histoire, mais qui à son grand désarroi perd petit à petit de sa splendeur, tout du moins à ses yeux. L'épilogue incarné par Spetsai revisité est à cet égard représentatif de la tristesse qu'il éprouve devant les dérives de cette modernité qu'il désapprouve.



La richesse de la langue déployée dans les Pages grecques est à la hauteur de l'érudition que montre son auteur tout au long de son récit. On se délecte des tranches d'histoire qu'il nous raconte, on revisite avec plaisir cette mythologie grecque passionnante, judicieusement replacée dans son contexte géographique. Le passage où son ami Jacques Chardonne vient lui rendre visite est d'un humour savoureux, mais Michel Déon parvient tout aussi bien à nous captiver avec l'existence de ce couple de vieilles retranchées dans leur couvent dans cette île au nom fictionnel de Miroulos. Est-ce dû à l'atmosphère indolente du pays, le lecteur ressent une certaine langueur dans les mots qu'utilise l'auteur, dans ses tournures de phrase un peu désuètes mais pourtant percutantes. Pour qui est allé au moins une fois en Grèce, les nouvelles rassemblées dans le recueil rappelleront des souvenirs, et donneront envie, une fois de plus, de retourner dans ces contrées autrefois bénies des dieux.
Lien : http://lecinedeneil.over-blo..
Commenter  J’apprécie          90
Les poneys sauvages

C’est pour moi un premier contact avec l’œuvre de Michel Déon que cette lecture. J’en ressors plutôt admiratif de son style mais vraiment réservé sur ses convictions et sa vision de l’humanité. Le narrateur de ce roman me semble être un pur reflet de l’écrivain lui-même, ce qui nous vaut trop souvent de bien détestables remarques, qui m'ont heurté.

Quatre jeunes hommes se lient d’amitié dans le Cambridge de la fin des années 1930, un français, Georges et trois britanniques Cyril, Horace et Barry. Enfin, deviennent amis c’est vite dit car chacun a sa part d’opacité et on ne peut pas dire qu’ils forment un groupe uni. Ce qui est certain c’est que cette année passée à Trinity College, et les liens qu’ils ont noués, les suivront tout au long de l’âge adulte. Deux autres personnages auront beaucoup d’importance dans le récit, le narrateur et un de leur professeur d’université, Dermot.

Roman paru en 1970 (prix Interallié), « Les poneys sauvages » m’a paru très bien construit. Sur le fond en revanche il est le reflet de son époque de parution, encore marqué par les fantômes des années trente, de la seconde guerre mondiale et de la guerre froide alors encore virulente.

Les personnages féminins n’ont guère le beau rôle ou bien sont traités avec beaucoup de misogynie, à l’exception de celui de Sarah, femme très libre, insaisissable amante. Si elle trouve grâce aux yeux du narrateur c’est parce qu’elle est dotée d’un caractère semblable à ceux des hommes. Elle ne s’embarrasse de rien ni de personne, à commencer de l’enfant qu’elle a eu de Georges et dont elle ne voulait pas.

Je comprends mieux les polémiques qui ont suivi la mort de Michel Déon, au sujet de sa sépulture à Paris. Visiblement ses textes n’ont rien perdu de leur caractère urticant. Ce n’était pas une lecture plaisante et je n’ai pas envie de poursuivre avec un autre de ses romans. Mais je lui reconnais du style.

Commenter  J’apprécie          90
La montée du soir

Peut-être que rien n'est éternel mais chaque fois que je repense à ce roman, l'émotion est intacte. Un grand Déon.
Commenter  J’apprécie          91
Un souvenir

A l'époque, je collectionnais les livres de Michel Déon, j'aimais son style, ses histoires,ses personnages . Comme j'habitais en Angleterre c'était une invitation . L'histoire de cet homme vieillissant qui part à la recherche de ses souvenirs de vacances à Southampton et de son amour d'un été est très émouvante.Et il y a aussi le charme désuet de l'Angleterre.Mais le sentiment que j'en ai gardé est que suivre le chemin des souvenirs c'est mourir un peu.
Commenter  J’apprécie          90
Un taxi mauve

Grand prix de l'Académie française en 1973.



Si j'étais un vieux gâteux ronchon, je prendrais une voix chevrotante et je vous dirais : "Ah, mon bon monsieur, des auteurs comme Michel Déon, en France, on en fait plus des pareils, on a cassé le moule !". Je ne suis ni vieux, ni ronchon, mais je vous le dis quand même : Michel Déon, qui nous a quitté en cette fin d'année 2016, était unique et grâce lui soit rendu.



Un taxi mauve, au même titre que Les poneys sauvages et Le jeune homme vert, est un des sommets de son oeuvre romanesque.



Lire la suite de ma critique sur le site Le Tourne Page.
Lien : http://www.letournepage.com/..
Commenter  J’apprécie          92
Le jeune homme vert

J'ai adoré, il y a longtemps ce roman. En fait, j'ai d'abord découvert le feuilleton, enfant et je me souvenais vaguement avoir aimé. Du coup, j'ai lu le bouquin. Quel destin et le secret de sa naissance... A lire.
Commenter  J’apprécie          91
Guerres et roman

Edité en 2005 dans la collection « Essais Littéraires » de « L’Atelier du roman », la revue dirigée par Lakis Proguidis, « Guerres et roman » est un livre particulier dans la mesure où il se présente comme un échange de lettres…

Un échange de lettres qui commence au moment du déclenchement de la guerre d’Afganistan, en octobre 2001, entre deux hommes de lettres : Michel Déon, académicien, et Lakis Prodiguis, essayiste.

On distinguera deux fils conducteurs dans cet essai épistolaire : les guerres et l’œuvre de Michel Déon ; et parmi l’œuvre abondante de celui-ci, plus particulièrement « Je ne veux jamais l’oublier », son premier roman, « La chambre de ton père » et « Les Poneys sauvages », son plus célèbre roman…

Deux points de vue parfois désabusés pour ne pas dire amers, souvent complices dans une même esthétique littéraire ; regards croisés sur la vanité de la littérature et la glose qui l’accompagne parfois… quand tant de conflits sanglants nous entourent…

Commenter  J’apprécie          90
Un déjeuner de soleil

« Un déjeuné de soleil » : un foisonnement !

D’abord dans la forme, au début, avec un incessant mouvement d’aller retour passé présent qui nécessite une certaine concentration, mais qui, malgré tout représente assez bien le côté désinvolte des années trente.

Ensuite dans le contenu : à dix-sept ans - on est en 1925 - Stanislas Beren débarque en France à Paris. Au lycée, il ne parle pas un mot de Français mais se lie d’amitié avec André Garrett dont la mort à la guerre laissera à son fils, Daniel, le loisir de le remplacer dans l’amitié de Beren ; puis de devenir son éditeur… Il faut dire que Stanislas Beren est devenu, entre temps, un écrivain à succès.

Les voyages de l’écrivain et de son éditeur nous emmèneront de Venise à Londres dans un tourbillon de conquêtes féminines pas toutes heureuses au milieu d’une jet set un peu surannée telle que Michel Déon aime à les décrire : charmante et désuète à la fois.

De bien belles pages… même si parfois, l’insertion de textes rend la lecture malaisée.

On rencontre là des amis communs à Stanislas Beren et Michel Déon, de même qu’on assiste à une critique à peine voilée du surréalisme.

« Un déjeuner de soleil » est souvent présenté par la critique comme l’ouvrage le plus abouti de l’auteur, du Déon à l’état pur, en quelque sorte… Pour ma part, j’ai souvent eu l’impression de Déon faisant du Déon ; comme si l’auteur se caricaturait lui même. Dommage.

Commenter  J’apprécie          90
Mes Arches de Noé

« Mes arches de Noé », c’est d’abord une nouvelle occasion pour Michel Déon de nous inviter à partager ses îles : de Madère à Spetsai, en passant par Irlande et même par Oléron où Kleber Haedens séjourna ...

C’est aussi, s’appuyant sur de vagues notes retrouvées dans un fond de tiroir, l’occasion de revenir sur un passé douloureux, à Lyon pendant l’occupation, alors qu'il était secrétaire de rédaction du journal de Maurras "L'Action Française"... On l’accompagnera également au Portugal à la fin des années cinquante où il rencontrera le Dr Salazar.

Bref. Un livre de souvenirs ou l’auteur se dévoile quelque peu. Qu’il évoque la bibliothèque de son père, « monarchiste mais pas royaliste », ses rencontres : Coco Channel, Cocteau, Salazar… mais aussi et surtout ses amis : Fraigneau, Chardonne, Maurras…ou la disparition - un « arrachement » - de Kleber Haedens, Michel Déon n’est jamais meilleur que lorsqu’il se raconte.

Un ouvrage indispensable à tous ceux qui veulent commencer à comprendre l’homme et ses engagements.

Commenter  J’apprécie          90
Les trompeuses espérances

Une rencontre : Olivier croise Ines la flamboyante. Ils se voient , se revoient, s'aiment d'un amour fusionnel. Un drame... Plus rien ne sera comme avant. Olivier s'enfuit au Canada...

Michel Déon n'a pas son pareil pour nous décrire une rencontre, un amour non partagé ou impossible, une ambiance feutrée ou explosive. Du grand art.
Commenter  J’apprécie          90
Un taxi mauve

Une histoire étrange, dont on ne sait pas vers quelle direction elle se dirige et par quels moyens ; des personnages excessifs, inhumains, mais attachants ; une fin dramatique... Ce livre est un composite assez étrange, qui pourtant m'a séduit par son originalité et sa créativité ! J'ai suivi l'histoire en me laissant porter par les élucubrations de Taubelman ou les envies fantasques de la famille Kean. Que demander de plus à un livre que de nous embarquer avec lui ?
Commenter  J’apprécie          80
Les poneys sauvages

J'aime beaucoup Michel Déon.

j'aime sa plume, sa manière si personnelle à évoquer ses souvenirs, à décrire des paysages.

Si je devais donner une préférence, c'est aux Poneys sauvages qu'elle irait, sans aucun doute. Pourtant j'ai lu ce livre il y a bien longtemps, mais il reste en moi comme un souvenir de lecture un peu rare, en fait beaucoup trop rare.

Nul doute qu'un jour je rouvrirai ce livre (alors que je ne suis enclin à ce type d'exercice). Je doute qu'il me vienne à tomber des mains.

J'ai des images encore très précises du Yémen, d'Irlande bien sûr.

J'ai vu avec surprise qu'un lecteur de Babelio ait pu mettre une seule étoile à l'un de ses romans. Bien sûr il en a tous les droits, mais même pour un roman mineur, Déon ne peut pas mériter qu'une seule étoile.

Commenter  J’apprécie          80
Bagages pour Vancouver

« Bagages pour Vancouver » est le deuxième volet de souvenirs de Michel Déon. Dans le premier, « Mes arches de Noé », l’auteur revenait sur la période de fin de l’occupation, à Lyon, alors qu’il était secrétaire de rédaction à l’Action Française aux cotés de Maurras. Il y évoquait également ses premières prises de contact avec le sol grec, irlandais et portugais…



Dans ce deuxième volume, l’histoire continue chez Plon, où il nous décrit la « guerre » des éditeurs dans cette période des années cinquante où « quelque chose bougeait de nouveau comme si nous émergions enfin de la nuit ». Des rencontres importantes : de Coco Channel à Salvatore Dali et ses moustaches, Christine de Rivoyre, Daniel Boulanger, Sartre et Giono au travers leurs écrits de l’époque ; enfin Stendhal et son voyage en Italie… Et puis des livres…



Une lecture qui me paraît indispensable à qui s’intéresse aux racines de l’œuvre de Michel Déon : les paysages de Grèce, d’Italie, d’Irlande et du Portugal , bien sur, que l’on retrouve dans le premier tome ; mais aussi Stendhal, Giono et son hussard, Chateaubriand est ses mémoires, rencontrés au fil des pages de ce second volume ; et qui constituent le paysage intellectuel de l’auteur.

Commenter  J’apprécie          80




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Michel Déon (1356)Voir plus

Quiz Voir plus

Fleurs, fruits, livres, chansons 🌸🍓📘🎶

Quelle chaleur!😓 Heureusement, j'ai gardé une ... pour la soif.

pomme
poire

10 questions
366 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}