AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Pierre Grimbert (369)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les Enfants de Ji, tome 1 : Le testament ou..

Le moins que l'on puisse dire, c'est que Pierre Grimbert adore les points de suspension. J'en ai compté jusque 10 par pages, ce qui finit par devenir lassant et gênant, d'autant que nombre des phrases accompagnées de ces signes de ponctuation pourraient très bien se terminer par un simple point. Au final, une telle débauche de "..." ralentit encore une lecture déjà très longue. Sans les hésitations perpétuelles des personnages et les très nombreuses répétitions, le livre ferait sans doute un quart de son volume, si pas moins. En tant que premier tome d'une saga, celui-ci introduit l'intrigue et les personnages, ce qui justifie certaines longueurs, mais pas à ce point.

C'est dommage, car l'intrigue est originale et intéressante et pourrait vraiment donner lieu à quelque chose de plus rythmé.
Commenter  J’apprécie          170
Gonelore, tome 1 : Les Arpenteurs

Pierre Grimbert est un auteur bien connu des amateurs de fantasy francophone pour son cycle Le secret de Ji et ses suites. Il nous revient cette année avec le premier volume d'une nouvelle saga au titre mystérieux : Gonelore, tome 1 : Les Arpenteurs. D'après certaines légendes, la Confrérie des Arpenteurs serait aussi ancienne que le monde où elle a vu le jour. Son but ultime : veiller, à l'aide du pouvoir des prismes, à ce que les Chimères restent à leur place, derrière le Voile, protégeant ainsi le monde des hommes...



Gonelore est un monde complexe constitué de... plusieurs dimensions, disons. Les hommes vivent sur la couche centrale de cet univers, et tout autour d'eux gravitent, sans qu'ils ne les voient généralement, toutes sortes de créatures plus ou moins imposantes selon leur dimension d'origine, mais rarement inoffensives. Il arrive parfois que ces Chimères traversent le Voile, poussées par la faim et le besoin d'étendre sans cesse leur déjà vaste territoire. Face à elles, les Arpenteurs, dont la tâche devient de plus en plus ardue.



La narration alterne le point de vue de différents personnages qui vont des nouvelles recrues de la Confrérie à leurs professeurs. On suit tout particulièrement quatre apprentis : Daelfine, Nobiane, Gesse et le jeune Jona. Ce dernier est amnésique, il a été retrouvé tout au fond d'une caverne occupée par une draconide, la plus dangereuse des catégories de chimères, avec laquelle il semble partager un lien un peu particulier. Tous sont dotés d'un caractère qui leur est propre, ils ont un passé mystérieux qu'ils cherchent à cacher, mais qui les a forgés et rendus attachants pour nous, lecteurs. Il en va de même de leurs professeurs.



Pour ce qui est de l'intrigue, j'ai craint un moment d'être transposée dans un nouveau Poudlard, mais en réalité pas vraiment, car Mageronce est en définitive bien plus qu'une école, et les maîtres-Arpenteurs plus que des professeurs. Les relations entre les différents membres du Concitre sont biaisées par des évènements passés qu'on ne découvre qu'en partie, et on a beau tourner les pages à un rythme rendu effréné par la curiosité, le mystère plane sur tout ce premier tome. D'intrigues politiques en invasion de chimères, de découverte de la magie des prismes en interrogations sur les origines du jeune Jona, on ne s'ennuie pas une seconde.



Et loin d'assouvir notre curiosité, le dénouement de ce premier tome nous laisse dans une totale incertitude quant au devenir de nos héros ! Alors bien évidemment, on a hâte de découvrir la suite, et la bonne nouvelle, c'est que la parution de Gonelore, tome 2 : Le Maguistre est d'ores et déjà prévue à l'automne prochain. Je suis sûre d'être au rendez-vous, pas vous ?
Lien : http://etemporel.blogspot.fr..
Commenter  J’apprécie          170
La Malerune, Tome 1 : Les Armes de Garamont

Le monde de la Malerune, un monde régi par l’Equilibre

Et c’est bien l’essentiel de ce premier tome qui nous décrit et qui nous dévoile la Malerune. Tout n’y est que dualité, bonne et mauvaise, créée par les Dieux, dans deux mondes qui se juxtaposent. Ces royaumes sont régis par la magie des runes. Et chaque monde possède une rune suprême permettant la domination de l’autre : la malerune et la Belle Arcane. La Malerune étant découverte, l’Equilibre est rompu. La quête sera donc de trouver la Belle Arcane. Et pour cela, le chevalier Eras de Garamont, non content de partir lui-même en quête, fournira ses deux enfants pour l’accomplissement de celle-ci, ses meilleurs armes : ses filles, dont l’une matérialisera le corps et l’autre l’esprit.



Un monde nouveau dont les racines prennent corps dans nos contes et nos mythologies.



En effet, c’est ce qui m’a le plus marqué dans ce tome. J’ai eu l’impression de relire l’histoire du Minotaure… Mais aussi le début de la Belle et la Bête. Et pourtant ce n’est pas un pastiche, bien au contraire. Ce sont de solides piliers qui je le sens enrichiront ce monde que je découvre petit à petit, comme je découvre au fur et à mesure les préceptes de l’Equilibre.

Un cycle très prometteur donc qui se laisse visiter très facilement mais qui ne reste pas dépourvu de richesses. Je m’en vais, de ce pas, chercher avec nos deux héros, la Belle Arcane pour vous.

Commenter  J’apprécie          171
Le Secret de Ji, tome 4 : Le doyen éternel

Le doyen éternel est le dernier volume de cette première partie de la saga consacrée au secret de ji.



Le roman est tout à la fois fidèle aux romans précédents (dont la lecture est ici clairement indispensable), tout en apportant de nombreuses nouveautés bienvenues et qui sont également, il faut bien le reconnaître, de bonnes idées tout court, indiquant une manière de faire pour d'autres auteurs.



La structure est, pour la première partie, sensiblement similaire à ce que nous connaissons déjà. Les héritiers font face à Nol, qui est, sans surprise, le fameux doyen éternel. Les révélations seront suffisamment maîtrisées, suscitant d'abord une forme de déception, pour mieux inspirer une deuxième partie. Une mise à l'épreuve attendra nos personnages qui vont avoir ici fort à faire. Cette mise à l'épreuve va entraîner ce qui menaçait : le groupe va devoir se séparer.



Ce moment clé va entraîner une montée en intensité particulièrement habile. Il est difficile d'en dévoiler davantage sans priver le plaisir de la lecture. Le contexte va être difficile, les héritiers vont être séparés en plusieurs groupes, chacun tentant d'apporter une solution qui semble compromise alors que le nombre de pages restant à lire est de moins en moins important.



Le dénouement est maîtrisé, surprenant à bien des égards, attendu à d'autres, mais comment dire... réussi... en si peu de pages ce qui est un exploit, tout en laissant la porte ouverte à de nouvelles perspectives.



Ce roman justifie à lui seul l'investissement dans cette sage qui séduira plus jeunes et plus expérimentés !
Commenter  J’apprécie          150
La malédiction du coquillage

Au Palais de Centaven, Royaume de Dragonia, il est une Reine qui possède 43 félins.

Gill en est le chatier.



La Cité de Centaven risque d'être détruite à cause de la malédiction du Triton.



Menesis, l'astrologue, Cork le garde et Gill sont nommés pour rejoindre les ruines de Massara, par bateau sur le fleuve Ouragane, afin de déjouer la malédiction et de déposer le coquillage sacré dans son bassin d'origine.



La magie s'invite :

- le coquillage renferme une perle magique qui exauce les voeux. Mais, ceux qui en abuse se voient transformer en spectres.

- Gill lui sera changé en Chat-Géant et pourra ainsi faire face aux Hommes-Rats qui ont envahi les ruines de Massara.



A chaque voeux, la perle diminuera, mais il s'en créera une autre dès que le coquillage plongé dans le bassin sacré se remplira de nouveau.



Légende qui se raconte encore d'un Chevalier avec un corps de chat et de coquillages maléfiques.



Belle évasion dans un monde imaginaire.
Commenter  J’apprécie          152
Les Enfants de Ji, tome 2 : La veuve barbare

Les nouveaux héritiers débarquent enfin sur l'île de Ji. Là où ils espéraient des réponses, ils ne trouvent que de nouvelles questions. Zuïa en personne, la déesse des assassins, les attend et leur révèle les plans de Sombre, le démo, qui menace de s'en prendre à la suprématie des dieux eux-mêmes.



Alors, cette "Veuve Barbare" ? Est-elle plus veuve que barbare ?



Le titre de ce deuxième opus fait référence à la mère de Keb, un des Héritiers. Pourtant, tout le début du roman est consacré aux aventures des Héritiers.



Tiens donc, que se passe-t-il ? En fait, le tome 2 nous relatera les aventures des Héritiers jusqu'à leur rencontre avec la Veuve Barbare. N'allez pas croire qu'ils ont peint la girafe en attendant de rencontrer l'ancienne ennemie de leur parent. Non, non, on ne s'embête pas.



Le "narrateur" va nous expliquer un peu l'histoire de cette femme et nous apprendrons le "pourquoi" et le "comment" elle a eu son fils.



On se rend compte aussi de l'amour fusionnel qu'elle a pour lui.



Ce n'est pas que l'on lui trouve des circonstances atténuantes, mais en tout cas, cela nous éclaire sur le comportement du barbare. L'auteur nous explique le fait qu'il prenne autant de risques et sa grande fidélité à sa mère.



Un peu de sang neuf aussi avec l'arrivée d'un nouveau personnage. Je n'en dirai rien de plus.



En résumé ? Le tome 2 approfondit les relations des membres de notre nouvelle équipe, comment ils font face aux innombrables dangers et périls qui leur tombe dessus et on comprend qu'ils sont devant un enjeu qui les dépasse. Sans compter que l'ambiance du livre est de plus en plus sombre.



Les pages se tournent avec facilité.



Cliffhanger pour la fin de ce second volume qui est saisisante, laissant nos personnages dans une situation plus que délicate...Aie, aie, aie.


Lien : http://the-cannibal-lecteur...
Commenter  J’apprécie          152
Le sang des Parangons

Le monde va mal, les catastrophes naturelles se multiplient. Des parangons, les meilleurs dans leur domaine respectif, sont envoyés à la Montagne Sacrée pour intercéder auprès des Dieux pour qu'ils interviennent.

Meilleur archet, meilleur chevalier, prêtresse, géographe, pisteuse, alpiniste, voleuse, diplomate,...les compétences sont variées et les choix parfois surprenants. Ils s'enfoncent dans la Montagne pour rencontrer les Dieux.

Alors il y a un gros côté "Seigneur des anneaux" avec la constitution d'une communauté et la quête sous la montagne, à la rencontre d'épreuves. Mais on est ici sur une forme à la fois plus simple et plus sombre. Plus simple car le lore est moins développé ici. On se concentre vraiment sur les personnages, qu'on découvre petit à petit. Mais attention : ne pas trop s'attacher ! Car à peine faisons nous connaissance avec certain que paf, il meurt. D'où le "plus sombre". Car noir c'est noir : ça meurt, ça souffre, c'est sombre, les horribles créatures sont vraiment horribles, même entre eux les parangons ne sont pas tendres, c'est sale, ça colle... Bref, la lumière est compliquée à trouver, l'espoir paraît loin.

J'ai passé un très bon moment de lecture. Et je n'ai pas regretté la fin. En cours de lecture je me disais : mais comment ça va finir cette histoire? Et la fin est intéressante.

Le roman ne révolutionne pas le genre, mais il fait les choses bien, avec ses petites touches d'originalité. Et de l'émotion. Même si on ne reste pas toujours très longtemps avec les perso, j'ai eu le temps de les apprécier (ou détester). Je regrette simplement quelques étourderies avec une ou deux erreurs de noms de personnages ou des fautes. Rien d'insurmontable, mais se rendre compte que le nom du personnage du correspond pas à sa description ou à l'histoire est gênant, surtout vu le nombre de parangons, ce qui rend la lecture un peu confuse au départ.
Commenter  J’apprécie          142
Les Enfants de Ji, tome 2 : La veuve barbare

La veuve barbare débute là où s’achève Le testament oublié. La lecture préalable de ce roman, ainsi que du cycle qui le précède, est fortement recommandée au risque de se voir révéler l’essentiel.



La nouvelle génération d’héritiers est donc arrivée là où leurs parents se sont rendus au terme d’aventures hautes en couleurs. Une surprise de taille les attend au rendez-vous. Le lecteur lui le sait déjà (du moins en partie), sauf que la suite des événements ne prend pas vraiment la tournure à laquelle celui-ci pouvait s’attendre.



Ce nouveau passage par Ji n’a, à peu près, rien à voir avec le précédent et va permettre au lecteur de découvrir l’île, et ce qu’elle cache précieusement, d’une manière très différente. Les surprises seront nombreuses, concentrées sur un épisode qui va radicalement modifier l’équilibre de l’équipe et ses perspectives. Ces changements vont entraîner une nouvelle quête, une nouvelle fois liée à leur passé.



Le passé permet ici de faire le lien avec le présent d’un personnage qui sera ici développé de manière un peu plus poussée. Les héritiers vont une nouvelle fois faire face à une situation inattendue qui va les forcer à revoir leurs plans.



Entre ces deux épisodes et le dénouement, les pages seront une nouvelles fois bien remplies. Les liens entre les personnages, leur psychologie et les nombreuses surprises et imprévus remplissent facilement le propos par ailleurs, fort bien écrit. Les choix faits par l’auteur feront ici un roman qui plaira davantage aux jeunes adultes.



La veuve barbare est donc un deuxième volume qui offre de nombreuses surprises et qui feront passer un très agréable moment. Un très bon titre qui ne dépareille pas d’une série qui promet être de qualité.
Commenter  J’apprécie          130
La relique

Rey est jeune. Il aime les belles femmes. Exercer des activités illégales ne le gêne pas, surtout lorsqu’il s’agit de gagner de quoi vivre comme il le souhaite. Aussi lorsque l’occasion d’un gros gain se présente à lui, il n’hésite pas, même si c’est un gros coup. Le premier problème est qu’il ne peut pas agir seul, et que personne n’est digne de sa confiance.



Le style rend agréable la lecture de cette nouvelle, mais l’histoire reste sans grand intérêt. Une petite touche de mystère et l’insertion de quelques mots de vocabulaire inconnu (pour désigner les unités de temps, des activités du quotidien,…) en lieu et place de ceux que l’on utilise, et le tour est joué : le livre est estampillé « fantasy ». Les ficelles sont grosses, mais ne voilà pas grand-chose de nouveau dans le monde de l’édition.



Je vais replacer cet ouvrage dans la boite à livre où je l'ai trouvé.



Commenter  J’apprécie          130
Le Secret de Ji, tome 1 : Six héritiers

Première immersion dans l’univers de Ji, Six héritiers est devenu au fil des ans un classique de la fantasy française. Depuis longtemps, cette première approche a su s’affranchir de l’étiquette littérature jeunesse pour séduire un public bien plus grand.



L’approche, à première vue, peut être ici considérée comme classique. Au fil des pages, la galerie des personnages s’étoffe. Chacun et chacune va vivre des aventures de son côté… avant que les histoires ne finissent par se croiser et former un groupe. Encore faut-il attendre que le groupe se forme et se fédère…



Fort heureusement, une quête viendra aider le groupe à se fédérer. Entretemps, plusieurs péripéties viendront pimenter un peu le récit. Ces imprévus doivent beaucoup à la présence d’ennemis particulièrement redoutables : des moines tueurs mercenaires tueurs à gages, rien de moins… Ce sont d’ailleurs eux qui feront le roman, car la quête principale semble ici bien faible en comparaison.



La galerie des personnages est suffisamment variée à tous les publics : la mère qui n’en est pas une, figure d’autorité et d’autorité, le guerrier bourru mais sympathique, le bon géant, le trentenaire sarcastique et un brin agaçant et deux adolescents, amoureux transi. Tous sont sympathiques et attachants.



Le style est fluide, agréable, facile d’accès. Le changement assez fréquent de points de vue permet encore de gagner en dynamisme et en fluidité.



Un bon cru, donc ! Idéal pour débuter en fantasy !

Commenter  J’apprécie          130
Le sang des Parangons

Célèbre depuis son cycle de Ji, Pierre Grimbert s'est très vite imposé comme un auteur de référence pour la fantasy francophone. Il écrit autant pour la jeunesse que pour un public adulte et a enchaîné de nombreuses séries depuis ses premier succès comme Gonelore, 21 lames ou Dragonia.



Il signe aujourd'hui un nouveau titre plutôt orienté dark fantasy aux éditions Mnémos qui fait d'ailleurs partie de la rentrée de la fantasy.



Le monde des hommes s'effondre, la terre se meurt. Ils sont savants, chevaliers, mercenaires ou monarques, tous ont été désignés comme les champions par leurs pairs pour mener à bien la quête de la dernière chance. Il s'agira pour eux de se rendre au sein de la montagne sacrée afin d'aller trouver les dieux en leur palais souterrain et de les prier de les sauver en empêchant le monde de se disloquer. Fous, désespérés ou superstitieux, ils sont beaucoup à tenter l'aventure mais combien arriveront-ils au bout et surtout combien ressortiront-ils vivants ?



Le Sang des Parangons nous plonge dans une fantasy très sombre qui donne le ton dès les premières pages du roman de par l'univers et l'aventure décrits. En effet, on retrouve l'ensemble des acteurs de la quête au pied de cette montagne où des centaines et des centaines de corps s'amoncellent comme vomis par ce mont sacré. Or, ce décor mortifère qui sert de cadre unique de l'action ne peut augurer qu'une entreprise funeste quant à la suite des événements au sein même du repaire des dieux.



Qui dit exploration souterraine, dit obscurité, passages étroits, parcours labyrinthique infini ou encore hostilité des lieux si déjà occupés, soit autant d’éléments dont Pierre Grimbert se sert pour nourrir l'ambiance angoissante de son roman. D'autant qu'il a même donné à sa montagne une caractéristique fantastique qui donne l'impression aux aventuriers et aux lecteurs qu'un cœur pulse à travers ses parois. Elle exhale une certaine malfaisance qui pèse sur chacun des protagonistes de cette histoire exerçant même des changements sur eux. Plus qu'un simple lieu, cette montagne sacrée dégage une puissante aura à la fois oppressante et fascinante qui en fait une présence omniprésente pour tous ceux qui l'approchent. Ainsi, l'univers décrit touche à l'horrifique interagissant autant avec les peurs les plus profondes qu'avec les plus bas instincts.



Dans Le Sang des Parangons, Pierre Grimbert a fait le choix de chapitres courts où quelques-uns de ses nombreux protagonistes y prennent la parole chacun à leur tour pour nous conter un bout de cette aventure. Ainsi, grâce à ces multiples points de vue exprimés, on apprécie au mieux l'intégralité des enjeux motivant cette quête insensée. Néanmoins, il est difficile de s'appesantir sur un destin en particulier car les personnages sont trop nombreux et certains sont même très fugaces dans l'intrigue pour même espérer retenir leur nom.



L'intérêt est clairement ailleurs car en choisissant de s'appuyer sur une telle galerie de personnages, Pierre Grimbert s'est surtout intéressé à la psychologie humaine lorsque celle-ci se retrouve en but à des situations stressantes et désespérées. Ici, on se fait l'observateur de drames jalonnés par la lâcheté ou le courage, l'héroïsme ou l’égoïsme. Cette aventure souterraine est une mise à l'épreuve pour chacun des parangons, celle de combattre les monstres qui peuplent les galeries de la montagne et celle d'affronter leurs propres démons qui les rongent de l'intérieur. Tous sont motivés par des buts différents : la gloire, la soif de savoir, le sacrifice pour autrui ou encore l'amour filial. En les passant au crible, l'auteur se donne l'occasion de mettre à nu l'âme humaine dans toute sa beauté ou sa laideur.



Sous le vernis d'une épopée de fantasy, Pierre Grimbert se fait surtout l'auteur d'un roman davantage psychologique allant même jusqu'à explorer les confins de la folie.



Avec Le Sang des Parangons, point de fantasy épique comme le cycle de Ji nous avait habitué mais une dark fantasy incisive dont la lecture ne laisse pas totalement indemne... plus sur Fantasy à la Carte.




Lien : https://fantasyalacarte.blog..
Commenter  J’apprécie          130
Le sang des Parangons

Salut les Babelionautes

Je connaissais Pierre Grimbert pour ses Cycles des Enfants de Ji et Gonelore dont mes avis sont sur Babelio.

Et pour mon Anniversaire les éditions MNÉMOS mon contacter pour recevoir ce livre en Masse Critique privilégiée.

Donc une fois reçus je me suis plongé dans sa lecture, et j'ai découvert un Univers Sombre ou les personnages que sont les Parangons vont affronter un incroyable périple dans ce qu'ils considèrent comme la demeure des Dieux.

Car la planète ou ce déroule l'histoire est entrain de se disloquer et les peuples qui l'habitent veulent croire en une intervention Divine.

Donc chacun de ont désigné un Champion, les Parangons, vont devoir pénétrés dans une Montagne ou ils vont devoir s'entraider malgré leur antagonisme.

Toutes l'action se passe sous terre, et on comprend vite que cette Montagne déforme les lois de la physiques et transforme les êtres qui y pénètrent.

Mais je n'ai pas vraiment accroché, c'est surement ma faute car j'ai mis plus d'une semaine pour le finir.

Merci aux éditions MNÉMOS pour ce roman. Je vais me replonger dans l'univers des Enfants de Ji que curieusement j'ai déjà lu mais ou je n'ai pas donné mon avis.
Commenter  J’apprécie          130
Le Secret de Ji, Tome 2 : Le serment orphel..

Un second tome à la hauteur des attentes générées par le premier. On retrouve avec beaucoup de plaisir notre groupe en quête de vérité. Les méchants prennent une part plus importante dans ce tome et l'on comprend leur motivation. L'univers et toujours aussi riche et on rentre directement dans le vif du sujet, en retrouvant les personnages là où le tome un les avait laissé.

La fin est juste assez ouverte pour permettre d'introduire la prochaine génération qui va évoluer dans l'univers de Ji.
Commenter  J’apprécie          130
Les Enfants de Ji, tome 4 : Le Patriarche

Le patriarche continue sur la voie tracée par La voix des aînés. Il est non seulement indispensable de l’avoir lu (tout comme les volumes précédents du cycle), mais aussi de l’avoir en tête pour l’apprécier pleinement.



Ce quatrième roman du cycle consacré aux enfants de Ji continue là où s’est arrêté le précédent. Les héritiers vont devoir quitter l’île dans laquelle ils ont affronté leurs ennemis héréditaires, tout en pansant leurs plaies avant de passer à la suite de leurs aventures qui semble de plus en plus compromises. Fort heureusement, d’émouvantes bonnes (et moins) nouvelles viendront faciliter leur épopée, ou les forcer à faire face à de nouveaux imprévus.



Comme dans le roman précédent, les surprises seront ici un peu différentes de ce à quoi le lecteur est désormais habitué. Certes les ennemis seront toujours présents et bien décidés à monter des embuscades mais le danger viendra aussi d’ailleurs… Et ce ailleurs est franchement rafraîchissant !



Ce volume sera toutefois différent des précédents. Les héritiers vont ici se rendre dans une ville pour le moins étrange, évoquées à plusieurs reprises, afin de chercher une nouvelle porte, ainsi que tout ce qui en découlera.



La quête physique semble en elle-même avancer de peu, mais il en ira différemment pour ce qui concerne la plupart des personnages qui vont ici se développer, chacun à leur manière. Leur évolution sera ici au cœur de l’intrigue. Pierre Grimbert arrive une nouvelle fois à nous captiver et à rendre tout cela intéressant, dynamique et impossible à lâcher.



Le lecteur devra ici accepter de monter et de descendre dans un ascenseur émotionnel qui ne les laissera pas indemnes ! Le roman sera une nouvelle fois bien rempli et l’ennui ne sera jamais au rendez-vous.



Le patriarche est un roman qu’il n’est pas envisageable de laisser de côté ne serait-ce qu’un instant. Son dénouement est pour le moins inespéré, bien qu’annonciateur d’une suite qu’il va être difficile de ne pas enchaîner… dès lors qu’elle est disponible et à portée de main.
Commenter  J’apprécie          120
Les Enfants de Ji, tome 3 : La voie des ainés

La voix des aînés est un roman charnière du cycle Les enfants de Ji. La lecture des volumes précédents est plus que fortement recommandée. Dans les faits, celle-ci se révélera incontournable.



Les héritiers, dont l’équipe a récemment été étoffée par l’apparition d’un nouveau personnage pour le moins improbable, va devoir reprendre sa quête. Il est ici difficile de parler de chemin, car de fait les voyages (ou plutôt le voyage débuté dans le premier volume) se déroulera essentiellement par la voie maritime.



Les héritiers vont devoir aller à la rencontre d’un dieu qui rappellera des souvenirs… et pas forcément des meilleurs, pour avoir déjà été présent dans le cycle précédent. Cette partie de l’intrigue, très intéressante, sera bien vite éclipsée par la seconde. La première aurait pu présenter un air de déjà-vu… mais le talent de Pierre Grimbert fait que cela n’est pas le cas. L’on pourra peut-être regretter que les révélations ne soient peut-être pas à la hauteur des attentes immédiates, mais qu’importe !



La seconde partie sera elle… unique et à ne louper sous aucun prétexte ! Tout ici sera surprenant. Il sera très difficile de lâcher la lecture tant ce passage, hélas trop court, est passionnant à suivre. La confrontation finale, qui s’achève pourtant sur un point qui ne frustrera pas trop le lecteur… tout en donnant pourtant envie de lire la suite, au plus vite.



Même si ce roman pose bien davantage de questions qu’il n’offre de réponses, il se révèle incontournable pour la suite du cycle, qui trouvera ici un approfondissement aussi surprenant qu’inattendu.



Une nouvelle fois, Pierre Grimbert nous régale avec un chef d’œuvre. Une belle pépite dans un écrin qui ne demande qu’à être lu et apprécié !
Commenter  J’apprécie          120
L'âme des Parangons

L'année dernière, Pierre Grimbert a inauguré avec Le Sang des Parangons, une nouvelle série de fantasy nettement plus sombre que son cycle de Ji. En effet, il a ici définitivement quitté les rivages de la high fantasy pour s'enfoncer dans les méandres tortueux de la dark fantasy.



Or, il est de retour cet été en librairies pour nous proposer avec L'Âme des Parangons, un nouveau titre qui se lit de manière indépendante.



Ils sont une centaine à avoir été condamnés au bagne. Pour quel crime ? Eux seuls le savent. Enchaînés les uns aux autres, sous la garde de leurs géôliers, les voici qui s'enfoncent dans le désert pour affronter leur funeste destin. Seulement une tempête de sable s'est invitée, ensevelissant et tuant la moitié d'entre eux tout en laissant hagards le reste des survivants. Tous se pensent condamnés à une mort certaine, pourtant une cité semblant être sortie des profondeurs de la terre se dresse mystérieusement devant eux. Certains y voient là la promesse de richesses à découvrir, d'autres, l'espoir d'un nouveau départ, mais n'est-ce pas vain que de croire au mirage ?



L'Âme des Parangons prend le contrepied du Sang des Parangons dans le sens que Pierre Grimbert nous attache, cette fois-ci, aux pas de repris de justice cherchant à survivre et non plus à ceux de héros missionnés pour sauver l'humanité.



Pour autant, les deux romans sont construits de la même manière et partagent cette ambiance oppressante caractéristique du genre horrifique. L'effroi s'exprime, d'abord, par la solitude des lieux. Tout ne semble que ruines et sable à perte de vue. Cet abandon associé au manque d'eau et de vivres pèsent de plus en plus sur le cœur des bagnards qui voient leur salut s'éloigner un peu plus à chaque instant. D'autant que la cité elle-même dégage une étrangeté, elle renferme de nombreux pièges et chausse-trappes placés là intentionnellement pour les éliminer un par un et faire ainsi monter la pression crescendo. Il y a quelque chose de l'univers d'Indiana Jones ou d'Allan Quartermain dans ses sols qui se dérobent sous les pieds pour laisser place à une fosse assassine ou dans ces lances sorties de nulle part pour embrocher l'imprudent profanateur. Les protagonistes endossent ainsi, pendant quelques instants, le rôle d'aventuriers en quête d'un trésor à trouver. En tout cas, c'est l'impression que cela donne au début du récit mais qui va évoluer avec la survenue d'un danger plus prégnant encore dont l'étau va se refermer progressivement sur eux. En effet, quelque chose les traque semblant même les pousser vers le cœur de la cité. Les ténèbres sont à l'œuvre assombrissant les cœurs et les âmes. Cette malfaisance s'infiltre dans chacun d'eux mettant à nu leurs histoires, leurs passés, leurs désirs et leurs regrets.



Pierre Grimbert explore la thématique de la métamorphose pour confronter l'humain à sa sauvagerie et à sa bestialité. Si certains s'y refusent, recherchant la rédemption et le pardon à tous prix, d'autres, au contraire, s'y adonnent accueillant cette liberté d'action avec un plaisir féroce. A l'image de son précédent roman, Pierre Grimbert se plaît à analyser les consciences, à sonder les esprits en mettant ses protagonistes en concurrence, en confrontant les personnalités clivantes et en les plaçant devant des choix cornéliens. C'est tout l'intérêt de la dark fantasy qui s'épanouit dans l'introspection d'êtres tourmentés s'enfonçant dans la folie ou au contraire, recherchent la lumière.



Avec ce roman, Pierre Grimbert signe une nouvelle aventure tranchante qui s'inscrit naturellement dans son monde sombre et inquiétant des Parangons. Il nous embarque encore plus facilement dans cette histoire mêlant épique, horreur et tragédie intime, sans doute parce que l'univers ne nous est pas inconnu ou tout simplement parce que les personnages sont plus attachants encore, qui sait !



Plus sur Fantasy à la Carte.












Lien : https://fantasyalacarte.blog..
Commenter  J’apprécie          120
Le Secret de Ji, tome 1 : Six héritiers

J'ai beaucoup aimé ce roman. Pourtant, j'ai trouvé le début un brin répétitif avec l’enchainement . Puis on rentre dans le vif du sujet en rencontrant les personnages que l'on va accompagner dans leur quête de vérité. L'histoire est originale, bien construite, l'univers est original. Les personnages sont un brin stéréotypés, mais restent très attachant et évoluent au fur et à mesure qu'ils avancent dans l'histoire. On prend beaucoup de plaisir à les suivre dans les Hauts Royaumes.
Commenter  J’apprécie          120
Les Enfants de Ji, tome 1 : Le testament ou..

Le testament oublié est le premier volume de la suite de la saga le secret de Ji.



Pour être apprécié à sa juste valeur, il est fortement recommandé d'avoir lu les quatre premiers volumes au préalable au risque de se voir révéler l'essentiel de l'intrigue, et de faire l'impasse sur un cycle qui mérite d'être lu.



Il est également fortement recommandé de débuter cette lecture, au moins plusieurs mois après avoir achevé la lecture des quatre premiers volumes afin d'en décupler le plaisir.



Nous allons cette fois-ci suivre les aventures des enfants et petits enfants des héros du premier cycle après que ceux-ci aient vécus de nouvelles mésaventures. Chacun aura tracé sa voie et leurs héritiers auront tout à la fois des caractères et une approche totalement différentes de la vie. Un seul personnage restera du premier cycle. Pourtant leur ombre est omniprésente.



L'auteur nous subjugue une nouvelle fois avec une intrigue palpitante, qui donne envie d'en savoir toujours davantage. De petits rappels bien conçus nous permettent de nous souvenir de ce qui c'est passé avant sans perdre de temps. Le propos se lit facilement et pourra facilement plaire au plus jeunes et à ce qui le moins.



Les nouveautés seront ici légions. C'est un monde différent qui s'offre à nous avec de nouvelles perspectives qui s'annoncent des plus intéressantes. Le potentiel est ici évident et nous n'avons pas l'impression d'être dans un suite mais dans un prolongement, dans quelque chose de neuf et pourtant bien lié à ce qui précède.



Bref nous voilà bien partis pour une nouvelle aventure qui s'annonce captivante !
Commenter  J’apprécie          110
Le Secret de Ji : Intégrale

Première saga de Fantasy que j'ai pu lire il y a une quinzaine d'années et que j'ai relu très récemment, Le Secret de Ji est un véritable coup de cœur pour moi.

Même s'il n'est pas exempte de tout défaut, il n'en reste pas moins un classique de la littérature de l'imaginaire francophone. On notera dans ses principaux défauts le manque de descriptions qui sont biens trops légères hormis dans les combats qui sont superbement retranscrits par son auteur Pierre Grimbert et une seconde moitié du récit avec quelques longueurs et une fin et une conclusion un peu expéditives pour ce premier cycle de Ji.

Car oui Pierre Grimbert a écrit deux autres cycles de cette saga. Les Enfants de Ji (second cycle) et Les Gardiens de Ji (troisième et dernier cycle).



Le Secret de Ji n'en reste pas moins une énorme saga et un classique du genre en matière de Fantasy française.
Commenter  J’apprécie          110
Le sang des Parangons

Tout d'abord je tiens à remercier les éditions Mnemos pour l'envoie de ce livre.

C'est avec un certain enthousiasme que j’entamai la lecture de ce nouveau roman écrit par Pierre Grimbert, auteur que j'avais découvert avec les cycles de Ji, et dont j'avais apprécié la plume, il y a de cela maintenant quelques années.

C'est donc plutôt une bonne impression qui guide ma lecture dans les premiers chapitres. Je me laisse porter au gré du récit qui traite de thèmes que j'ai reconnu chez l'auteur dont un en particulier, celui de placer un groupe de gens, ici élus, face à une situation désespérée, et dont les choix vont sauver leur monde à l'agonie. En bref il place l'humanité au pied du mur, elle ne peut plus reculer.

Pierre Grimbert fait de ses personnages les représentants de tous les peuples qui occupent son univers. De celui ci d'ailleurs nous ne saurons pas grand chose, à part les quelques éléments fournis par les personnages eux mêmes, lorsqu'ils sont décrits.

Parlant description, Pierre Grimbert prend le parti de nous présenter les personnages, principaux, celles et ceux qui auront un rôle significatif, les un(e)s après les autres. Du fait de la foultitude de personnages, nous découvrirons ainsi certain(e)s d'entre eux seulement dans des chapitres tardifs, parfois dans le dernier tiers du livre.

C'est certes moins rébarbatif que de nous avoir assommé de dizaines de noms et de descriptions qu'il aurait été impossible à digérer (donc premier point), mais qui a le démérite tout de même de perdre le lecteur. Ce n'est pas tant ce parti pris que le nombre impressionnant de personnages qui perd le lecteur. La chose pouvait déjà rebuter les lecteurs dans le cycle de Ji...

Dès lors, on comprend assez vite que l'enjeu principal ne se situe pas dans l'objectif commun de toute cette armée de personnages mais bien les personnages eux mêmes, leurs relations, les interactions entre eux face à des décisions qu'ils devront prendre, les choix qu'ils devront faire face ou avec les autres, ou face ou avec eux mêmes. On comprend assez vite que le dénouement n'est pas important. L'auteur s'échine d'ailleurs très bien à ne pas nous renseigner du tout sur cette montagne sacrée sensée abriter les divinités que les personnages recherchent.

On comprend donc que l'enjeu est ailleurs, on suit l'avancée des uns et des autres sans trop savoir où ils et elles vont, et nous avec. Le lecteur se retrouve aussi perdu qu'eux et elles jusqu'à ce que l'auteur décide enfin de révéler quelques éléments, qui vont permettre au lecteur de commencer à comprendre toute la valeur des épreuves qu'il fait subir à ses personnages. En effet celles ci prennent tout leur sens dans la résolution finale, révélant de fait des réponses que l'on n'attendait pas forcément.

La question de la religion est le moteur de ce récit. l'auteur met au centre de celui ci une réflexion profonde sur la divinité, développant les thèmes de la croyance et de la foi. Il pousse véritablement le lecteur à s'interroger, et à questionner son positionnement face à cela. Se faisant, il interroge la question même de l'humanité, nous rappelant sans cesse l'importance et la place des personnages dans l'ensemble qu'ils constituent.

Pour autant, je trouve dommage que Pierre Grimbert, plutôt que de laisser le soin au lecteur de fabriquer ses propres réponses, nous offre ses réponses à lui.

La question est finalement résolue en quelques lignes, quelques pages et c'est plutôt décevant au regard de tout ce que l'auteur avait minutieusement mis en place tout au long du livre.

De plus, sans en révéler le dénouement, celui ci ne tient pas les promesses annoncées et tombe quelque peu à l'eau. Tout ça pour ça!! me suis je dit en fermant le livre...

Reste que Pierre Grimbert demeure une valeur sûre de la fantasy française, de la littérature française même...
Commenter  J’apprécie          110




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Pierre Grimbert Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz Pierre Grimbert

Quel livre de Pierre Grimbert a été publié en Novembre 2001 ?

Le guetteur de dragons
La malédiction du coquillage
La reine des Amazones
Le trophée des sorciers

8 questions
5 lecteurs ont répondu
Thème : Pierre GrimbertCréer un quiz sur cet auteur

{* *}