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Critiques de Victor del Arbol (599)
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La maison des chagrins

Un très bon roman dont le principal atout est sa galerie de personnages torturés. La construction est ingénieuse et Del Arbol nous promène agréablement tout au long de son récit. Alors certes, il y a quelques longueurs et selon moi, certains développements inutiles de la généalogie de quelques personnages, mais les révélations de l'enchevêtrement des destins des personnages sont admirablement bien amenées par l'auteur. Avec un bémol cependant : tous les personnages se croisent vraiment un peu trop facilement. Il n'en reste pas moins un très bon roman.
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Toutes les vagues de l'océan





Wouah, wouah, wouah!

Troisième roman de cet auteur espagnol et une nouvelle réussite.

Ce roman noir nous entraîne, de 1933 à 2003, de la Russie à l'Espagne, dans le tourbillon infernal de la lutte pour le pouvoir et de la haine sous trame de seconde guerre mondiale. de chapitre en chapitre, nous suivons les dramatiques évènements de quelques protagonistes dans la campagne russe... pour retrouver leurs descendants septante ans plus tard en Espagne.

Comme à son habitude, Victor del Arbol prend tout son temps pour poser son récit, éparpiller les pièces et ne reconstituer le puzzle que très tard dans l'histoire.

Un régal littéraire avec, en plus, le plaisir de s'enrichir intellectuellement, à savoir découvrir le point de vue espagnol de l'histoire européenne.



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Toutes les vagues de l'océan

Un millón de Gotas

Traduction : Claude Bleton



ISBN : 9782330072810



Non, je n'écrirai pas qu'il s'agit là du chef-d'œuvre de son auteur car ce serait réduire une œuvre plus que prometteuse dans le genre polar à trois romans, tous remarquables à divers titres. Je me contenterai de dire que "Toutes Les Vagues de l'Océan" est sans doute le plus achevé des trois. Víctor del Árbol, après avoir sacrifié aux mânes du fascisme espagnol dans "La Tristesse du Samouraï", étape semble-t-il indispensable pour tout auteur espagnol actuel (il faut dire que Franco a vécu très longtemps et que la parole ne commença à se libérer en Espagne que timidement et à la fin des années soixante-dix), revient à nouveau à la terrible Guerre civile qui ensanglanta son pays mais cette fois-ci en nous décrivant l'autre côté du décor : celui des "Rouges", des Républicains - ceux que, rappelons-le encore, une Europe complètement obsédée par le fascisme (mais elle avait alors de bonnes raisons de l'être) ne cessa d'encenser jusqu'à la fin (et que nos "vovos" actuels encensent encore sans avoir la moindre idée de ce dont ils parlent ...)



L'habitué des romans de l'auteur catalan est désormais rompu à sa technique qui fait alterner présent et passé tout en laissant entendre très clairement que tous les deux sont liés. Tout commence donc dans le présent, par le suicide de Laura Gil, officier de police à Barcelone. Un suicide sans mystère. Après avoir mis tout en ordre dans ses affaires, la jeune femme, qui se trouvait en congé de maladie, n'a été victime ni d'un tueur de flics en maraude, ni d'un règlement de comptes : elle a choisi librement de se donner la mort. La nouvelle en est évidemment communiquée à son jeune frère, Gilberto, avec qui elle était très liée bien qu'elle se fût éloignée plus ou moins de lui et de leur mère après son adolescence. Avec leur mère, on peut même parler de rupture puisque la jeune Laura avait osé écrire un article rien moins qu'élogieux sur son père, Elías, revenu, après bien des tourments, d'URSS et transformé, de par son passé héroïque, en légende vivante pour tous ceux qui avaient lutté contre Franco.



La mort d'un proche, surtout s'il fait partie de nos parents ou encore de notre fratrie, ramène à la surface bien des souvenirs. Il y a les doux, les lumineux, les ensoleillés ... et puis les autres. Gilberto se rappelle toujours comment sa sœur le mettait à l'abri dans le puits, au fond du jardin, certaines nuits que leur père rentrait ivre et bagarreur, hors de lui-même, tel un Mr Hyde insoupçonné jailli d'un tout aussi ignoré Dr Jekyll ... Oui, Laura a toujours protégé Gilberto. Mais de quoi ? Et lui ? Comment a-t-il fait pour ne pas protéger sa sœur de son addiction à la cocaïne, de sa dépression et enfin de ses envies suicidaires ? Là où Laura a toujours répondu "Présente", Gilberto se dit qu'il a toujours failli. Mais il se rend compte aussi qu'il ignorait beaucoup de choses ... Beaucoup trop.



C'est là que, par la magie des retours en arrière et de son sens certain de l'Histoire de son pays, del Árbol prend en main l'histoire du jeune Elías Gil, membre déjà du Parti communiste espagnol et expédié en URSS pour se perfectionner, auprès des camarades soviétiques, dans son métier d'ingénieur. Tout d'abord, c'est l'enthousiasme, l'exubérance, le Bonheur quasi paradisiaque ; accompagné de trois camarades dont un Anglais, Michael, un Ecossais, Martin (tous deux formant un couple homosexuel) et d'un Français, Claude, méridional et enjoué, il travaille d'arrache-pied et s'extasie au point presque d'en pleurer. Dans ce Pays de la Liberté qu'est pour eux l'URSS de Staline, les quatre étudiants n'hésitent pas à s'exprimer franchement. Mais comme, pour se faire remarquer d'un pouvoir paranoïaque, il suffit ici d'un seul mot déclaré suspect par les autorités alors qu'il ne contient en lui rien de subversif, les jeunes gens se retrouvent bientôt mis en examen (à la soviétique) et enfin déportés (à la soviétique), vers la Sibérie. Dans le train, les déportés politiques sont terrorisés par les Droits communs, sur lesquels règne un certain Igor Stern, lequel ne tarde pas à s'opposer à Elías (celui-ci en sortira avec un œil crevé) et à "enrôler" dans ses troupes Michael et Martin. Pendant ce temps-là, le train roule, roule toujours et Elías fait la connaissance d'Irina, jadis médecin-chirurgien à Kiev, et de sa fille, la petite Anna.



Le "terminus", si l'on peut dire, c'est ce que l'on appellera plus tard "l'Île de l'Horreur", la petite île de Nazino, où les déportés, pas plus que leurs gardiens, ne découvrent ni baraquements, ni aucun outil pour les construire. Evidemment, le gouvernement stalinien est conscient que cette déportation n'est qu'une forme d'abandon épouvantable, capable d'inspirer à ceux qui la subissent les actes les plus ignobles, dont le cannibalisme. (Nicolas Werth a écrit un livre sur ce sujet, dont nous ferons la fiche cette année sans doute : il s'agit de "L'ïle aux Cannibales"). Et c'est ici que nous nous arrêterons dans les souvenirs d'Elías, notre propos n'étant pas en effet de vous gâcher votre lecture.



De pareilles épreuves, sans parler de celles qu'il subira ensuite, forgent évidemment le caractère de l'homme qui y survit. Mais cet Elías Gil qui a quitté son pays en rêvant d'une URSS digne des délires utopistes d'un Jean-Jacques est-il vraiment semblable en tout à celui qui y revient ? Pour les gens de gauche, il est un héros de la Cause, un camarade qui n'a jamais trahi. Pour les autorités, encore teintées de franquisme, il reste un opposant redoutable dont il faut se méfier. En revanche, pour certains particuliers, comme le commissaire Alcázar, fils d'un ami proche de l'Elías de jadis qui lui a sauvé la mise en URSS en lui donnant l'occasion de quitter clandestinement le pays, ou encore pour Esperanza, sa femme, ramenée d'URSS où elle s'appelait Katarina, et qui lui a donné ses deux enfants, il est ...



Qu'est-il ? Ou plutôt qu'était-il car il est mort, il y a plusieurs années, une nuit, dans des circonstances mystérieuses et brutales.



C'est ce que Gilberto va découvrir, en dépit d'Alcázar, qui sait que cela ne lui apportera que souffrance, en dépit aussi de sa mère qui tient à ce que perdure la "légende" pour laquelle elle a accepté de vivre et de survivre et qui, pour cette légende, a sacrifié au moins sa fille.



Au-delà une intrigue envoûtante, "Toutes les Vagues de l'Océan" a le mérite de remettre les aiguilles à l'heure et de démontrer ce que trop de gens, surtout en France, s'acharnent à nier : c'est-à-dire que le plus grand ennemi du Parti communiste espagnol et des "brigades internationales" qui se précipitèrent au secours des Républicains s'opposant aux Nationalistes et à Franco, ne fut pas ce dernier, bien au contraire, mais Staline en personne, bien résolu à faire exploser l'une après l'autre les diverses composantes du mouvement, notamment le POUM, qui comprenait essentiellement des anarchistes libertaires, ou, à tout le moins, à les faire se dresser l'une contre l'autre pour que les malheureux communistes espagnols n'eussent aucune chance de vaincre le Caudillo. Certes, la droite espagnole était elle aussi divisée mais Franco parvint à éliminer peut à peu ses opposants, à fédérer son mouvement et, avec l'aide logistique d'Hitler et de Mussolini, à mettre à genoux les Républicains. Fort de ses propres forces armées, l'URSS aurait pu certainement soutenir ceux-ci bien plus efficacement qu'elle ne le fit. Mais Staline avait parlé. Celui qui avait souhaité un temps se faire séminariste avait dit la messe orthodoxe et donna, sans état d'âme, le coup de grâce à un Parti communiste ibérique qu'il n'avait cessé d'affaiblir sur tous les plans, en commençant par l'intérieur.



Une fois encore, je préviens l'amateur de textes courts : "Toutes les Vagues de l'Océan" compte 680 pages, touffues et solidement argumentées. L'Histoire y enlace avec passion une intrigue complexe et mieux vaut sans doute s'y connaître un tout petit peu sur le sujet de la Guerre civile espagnole avant de décider de se lancer dans cette lecture de bout en bout passionnante. C'est sanglant, insidieux, noirissime, captivant et cela se double d'un hommage légitime à tous ceux, gardes comme déportés, qui périrent à Nazino, sur place ou en tentant de s'échapper de ce piège épouvantable. Les personnages sont difficilement oubliables et leur fureur, leur rage, leur colère ainsi que leur humanité tout comme la façon qu'ont certains d'eux de renoncer à cette humanité pour sauver leur peau, la tristesse et le désespoir de tous (car si l'on oublie une seule fois sa part d'humanité sur le long chemin de la Vie, on s'en trouve à jamais handicapé et cela, quel que soit le degré du cynisme derrière lequel on cherche à se réfugier) font très longuement résonner leur voix au plus profond du cœur du lecteur.



Un grand roman, qui dépasse le genre polar autant que le genre historique, un hybride flamboyant et sincère qu'il faut lire, non pour juger mais pour se demander, par exemple, ce que nous aurions fait, nous, pour survivre à Nazino. Vivre ou mourir à Nazino, "Toutes les Gouttes de l'Océan" pourrait très bien se résumer à cela. ;o)
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La tristesse du samouraï

En mai 1981, Maria est hospitalisée pour une maladie grave. Son père est à ses côtés ; lui aussi est malade, mais ici il accompagne sa fille. Même si Maria s’est fait une réputation dans son métier d’avocate, elle voit sa vie comme un désastre. D’ailleurs dans l’affaire qui l’a rendue célèbre elle n’a révélé qu’une infime partie de la vérité. La réalité est beaucoup plus sombre que ce que Maria a mis en évidence, plongeant ses racines dans un passé obscur que certains souhaitent révéler tandis que d’autres cherchent à le dissimuler à tout prix.

En 1941, deux ans après la publication par Franco d’un communiqué de victoire des nationalistes, un Etat autoritaire est en place : les crimes peuvent rester impunis, pour peu que l’on soit suffisamment influent et dans le camp des vainqueurs. Ceux qui ont vécu cette époque ont laissé à leurs descendants un héritage lourd à porter : quarante ans plus tard l’oubli reste impossible, et la soif de vengeance est grande.



Le récit alterne entre ces époques, s’entremêlant très habilement. L’auteur évite l’écueil d’une présentation trop manichéenne de ses personnages : chacun a ses raisons propres à ses comportements présents ou passés, plus ou moins « bonnes » c’est vrai, mais parfois dictées par un « destin » malheureux.

Le propos est globalement sombre : ce n’est pas inhabituel dans ce genre littéraire. Cela semble même inévitable lorsque l’on mêle comme ici une vision réaliste de la nature humaine à un contexte historique permettant à l’homme de laisser libre cours à ses défauts les plus vils.

Le complexité de l’intrigue et les imbrications entre les personnages m’ont paru légèrement excessifs, même si cela contribue beaucoup au suspense.



Je conseille aux amateurs de romans noirs qui s’intéressent à l’Histoire de l’Espagne au XXe siècle.
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La tristesse du samouraï

Un livre beau et fort.

Un livre dur aussi.

La vie croisée de plusieurs personnes liées par une même histoire sur plusieurs décennies.

Ou comment embrouiller le lecteur.

Mais c'est avec délice et horreur que nous découvrons toute l'affaire à mesure que nous progressons dans l'oeuvre pour finalement atterrir en enfer.

Vous n'oublierez pas ces héros déchus de sitôt.
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La tristesse du samouraï

Entre 1941 et le début des années 1980, entre Espagne franquiste et Espagne de la transition démocratique, Víctor del Árbol dépeint les trajectoires de familles et de personnages hantés par un passé qui continue de distiller son venin dans le présent. María, brillante avocate idéaliste qui s’est spécialisée dans la poursuite des nervis du franquisme et des abus policiers se trouve ainsi propulsée au milieu d’une intrigue qui, très vite, la dépasse en ce qu’elle va mettre en avant la face sombre de sa propre famille et remettre en cause son propre jugement en la poussant à collaborer avec l’homme qu’elle a envoyé croupir en prison dans l’affaire qui a lancé sa carrière. Et, derrière ce paravent, s’agitent encore d’autres personnages qui cherchent à manipuler ces deux protagonistes. Certains pour enterrer le lourd passé d’une histoire familiale tragique, d’autres pour réclamer vengeance, d’autres encore pour influer sur l’histoire de leur pays.



La Tristesse du Samouraï est donc un roman extrêmement touffu et complexe. Et l’une des réussites de l’auteur est de ne pas écraser le lecteur sous cette avalanche d’informations et de protagonistes. En effet, del Árbol réussit plutôt bien à tenir son cap et à dévider sa pelote dans le labyrinthe de son intrigue sans jamais nous y perdre. Autre qualité de ce roman, et pas des moindres, l’ambition de traiter à travers cette saga familiale morbide de pans importants de l’histoire espagnole : la manière dont le régime franquiste à posé sa chape de plomb sur le pays et évité de l’engager dans la guerre tout en ménageant son allié allemand, et surtout la difficulté, après la mort du caudillo, avec laquelle la démocratie a pu exister de nouveau au prix, cher payé, du recyclage des anciens complices du régime franquiste dans les nouvelles institutions.



Toutefois, les défauts du roman sont proportionnels à ses qualités. Car si l’arrière-fond est passionnant, l’intrigue elle-même se révèle décevante dans son traitement. En effet, Víctor del Árbol se laisse aller à la facilité en mettant en scène des personnages bien trop caricaturaux dans des situations qui le sont tout autant. À trop vouloir faire dans le pathos, il accumule les scènes d’horreurs gratuites et les malheurs qui touchent les personnages : cancers à répétition, viols, séquestration, incendies criminels, défigurations, meurtres sadiques, tortures…

Cet abattage de scènes violentes et de coups du destin touchant les personnages et les coïncidences trop nombreuses pour être honnêtes viennent annihiler la finesse que Víctor del Árbol aurait pu donner à sa trame en parlant de la manière dont les blessures du passé peuvent rester ouvertes. À vouloir trop en faire, à vouloir peut-être aussi satisfaire les penchants morbides d’une bonne part du lectorat, l’auteur fait basculer son roman du côté du thriller de deuxième zone là où il disposait pourtant de la matière pour faire un livre bien plus intéressant et bien plus fin.

Alors oui, on prend parfois un réel plaisir à cette lecture, mais, en fin de compte, ce plaisir est bien trop souvent contrebalancé par la lourdeur de la surenchère violente et des raccourcis pris pour faire avancer l’intrigue. Et c’est avec une certaine frustration que l’on referme ce roman.


Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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La tristesse du samouraï

Ce livre, j'attendais avec impatience de le lire après la rencontre avec l'auteur très sympathique aux Quais du Polar. L'histoire espagnole m'intéresse, sans que j'y connaisse grand chose, mais justement, je trouvais là une bonne occasion de parfaire ma culture tout en lisant un roman noir, bien écrit et bien documenté. Ce qu'il est effectivement. Un peu lent à démarrer, mais si on ne s'attend pas à un thriller, mais à un roman noir à trame historique, rien que de très normal. Plusieurs époques alternent, de 1941 à 1981, et l'auteur a tissé cela assez habilement pour permettre de deviner, mais pas trop rapidement, les liens qui unissent les personnages et pour laisser dans l'ombre le plus mystérieux d'entre eux. Il y a donc une belle femme, qui en 1941, s'éprend de la mauvaise personne, et doit fuir avec son plus jeune fils. Il y a une avocate, en 1981, qui se trouve dans une position compliquée pour avoir ouvert un dossier, de ceux qui occasionnent des disparitions de témoins bien opportunes.

Malgré tout, la sauce n'a pas vraiment pris et je me retrouve assez déçue par ce qui est plutôt une saga familiale, avec des violences récurrentes, notamment à l'encontre des femmes. Non que ces dernières aient le mauvais rôle, au contraire les personnages féminins sont ceux qui ont le plus d'épaisseur et de qualités. Les hommes, à une ou deux exceptions près, ne sont pas de beaux spécimens d'humanité ! J'ai été gênée aussi par l'écriture, qui a de beaux accès lyriques par moment, mais qui trop souvent accumule les adjectifs et les effets de style visant à donner une couleur des plus glauques. Les scènes noires le sont vraiment, mais les autres scènes ne viennent pas du tout détendre l'atmosphère. Et trop, c'est trop, en ce qui me concerne. Quelques ficelles un peu grosses ont fini par me décourager et j'ai eu hâte de finir ce roman pour passer à autre chose.

Je vous conseille de parcourir d'autres critiques, si vous tenez à lire La tristesse du samouraï, car je ne peux pas me résoudre à vous le conseiller. J'en garde, malgré des qualités indéniables, un goût trop amer pour cela.
Lien : http://lettresexpres.wordpre..
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Avant les années terribles

Il semble que Victor del Arbol soit devenu pour moi un auteur incontournable.

C'est la troisième fois que je le lis et je retrouve une nouvelle fois une certaine "sécurité" de lecture. La garantie que son style, le rythme et l'histoire ne me décevrons pas.

Pari gagné avec ce roman qui nous prend aux tripes et ne nous lâche plus. Que ce soit sur le fond comme sur la forme, j'y retrouve ce rythme de lecture élevé, l'intensité des mots et des situations, la profondeur des personnages et surtout une histoire captivante empreinte d'actualité, de violence et de réalisme.

C'est un réel envoûtement que nous offre V.d.A avec un enchaînement de chapitres qui, bien que séparés dans le temps, se mêlent les uns aux autres sans jamais nous perdre. Une plongée au cœur de conflits armés, familiaux, sentimentaux et diplomatiques aussi douloureuse que passionnée qui ne nous épargne aucune horreur. L'auteur ne fait aucune concession quant au rôle de chacun, n'épargne aucune sensibilité et nous immerge totalement dans cette intrigue étouffante et douloureuse.

Ce récit marque notre esprit comme le fouet marque la peau des enfants soldats.

Bonne lecture.
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Par-delà la pluie

L’univers de Víctor del Árbol est semé de labyrinthes, de rencontres, d’allers-retours dans le passé, d’influences historiques et de noirceur. Par-delà la pluie n’échappe pas à ces principes, les personnages sont des humains avec leurs forces et surtout leurs faiblesses. Dans ce roman, l’auteur explore la vieillesse, les souvenirs qui se modifient avec le temps, ceux qui s’échappent ou ceux que l’on ne peut oublier. Víctor del Árbol croisent les destins de façon extraordinaire et termine son récit par un épilogue sublime.



Ce road-trip emmène Helena et Miguel depuis une résidence pour séniors de Tarifa jusqu’à Malmö. Miguel est réfléchi et mesuré en tant qu’ancien comptable. Helena, elle, est pleine d’imprévus et complètement extravertie. Ils ont pour point commun de vouloir trouver des conclusions à leurs histoires passées. En état d’urgence, car sa mémoire le fuit chaque jour, Miguel a le soutien d’Helena, tandis que cette dernière aura toute l’attention de Miguel pour soigner l’ensemble de ses blessures.



C’est peu dire que j’adore Víctor del Árbol, même s’il y a une certaine mécanique, prévisible, dans l’écriture de ses romans. J’en retiens toujours le plaisir de lecture et la précision par laquelle les pièces d’un puzzle littéraire s’emboitent petit à petit pour en faire un récit cohérent et addictif. Et l’ensemble de ces petites pièces s’insèrent parfaitement dans l’histoire de l’Espagne et celle plus particulièrement de la guerre civile qui n’a malheureusement pas fini d’apporter des témoignages, toujours plus édifiants des horreurs commises.

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La tristesse du samouraï

J'avais déjà lu "La veille de presque tout" de Del Arbol et avais aimé, mais avec cette "Tristesse du samourai", j'ai trouvé qu'il s'était surpassé et dans l'histoire -sur le fond- et dans la narration.

Habituellement -et ce n'est pas bien!!!...- quand je lis, mon esprit quitte parfois l'intrigue et les personnages pour penser à autre chose, le temps de quelques secondes, puis je reviens au sujet. J'étais déjà un peu comme cela à l'école. Avec le temps, je me suis rendu compte que c'était parce que je n'étais pas immergé dans ma lecture, et que l'intérêt que je portais à ce que je faisais, écouter mon instit et ensuite mes profs, et donc lire aujourd'hui, n'était pas total.

J'ai entamé ce roman jeudi et viens de le terminer, aujourd'hui dimanche, entièrement pris par ses personnages complexes, leurs histoires imbriquées, souvent sans le savoir, l'époque traîtée, la violence des faits et des sentiments.

Des personnages à la rancune tenace pour certains, soulevant l'éternelle question: sommes-nous comptables des erreurs et fautes de nos "parents"?

Du coup, si la réponse est affirmative, la vengeance des générations qui suit peut-être être "légitimée"? Perso, je réponds que je ne suis pas comptable des erreurs et errements de mes anciens, mais par contre pleinement de ceux - éventuels- que pourraient commettre ma descendance.

On plonge dans ce livre et on ne peut en sortir, tant l'écriture nous happe, et tant nous devons être attentifs à ce qui est écrit si nous ne voulons pas -trop- nous faire avoir par les rôles réels de chacun et chacune. Sur ce plan, Del Arbol joue avec nos nerfs et notre patience, et on sent à chaque chapitre qu'il est capable de nous sortir quelque chose de nouveau, de pas prévu, qui du coup vient casser ou rompre le fil du récit et le met et/ou remet en cause.

Du coup, qui a réellement tué Isabel Molla quarante ans plus tôt? Qui a réellement tenté d'abattre son mari ? Quel est le véritable rôle du précepteur d'Andrès, fils de la famille Molla? De l'inspecteur Alcala, dont la fille a disparu depuis quatre ans et qui purge une peine -peut-être injuste sous les verrous? De l'avocate, Maria, qui a causé sa chute? Et de Gabriel, père de cette dernière? Et de son ex-mari Lorenzo?

La seule chose dont on soit à peu près sûr, est que le nommé Publio, homme de l'ombre, tire les ficelles, et continue de les tirer bien des années plus tard.

Même les allers -retour entre les faits de nos jours (1981) et ceux de l'époque (1941), n'ont pas réussi à me perdrer ou à m'égarer, tant Del Arbol a su baliser son écriture et donc le chemin du lecteur.

Honnêtement, j'ai rarement été pris par un tel suspens, une telle densité de récit.
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La tristesse du samouraï

Un roman magnifique mais d'une noirceur absolue. Victor del Arbol raconte le franquisme et ses conséquences sur la jeune démocratie espagnole par le truchement de personnages superbement campés. En 1941 Isabel Lola, épouse d'un dirigeant fasciste est assassinée. En partant de ce fait divers sordide, le romancier dresse le portrait d'une galeries de personnages qui ont tous leur zone d'ombre. À l'arrivée, un triste constat s'impose. Les enfants paient toujours pour les crimes de leurs parents.
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La veille de presque tout

D'emblée je trouve que Victor del Arbol a une plume hors du commun.



Ici, il aborde les thèmes du remord, de l'identité, de l'amour. Comment se détacher de son passé pour continuer à vivre et être heureux?



L'auteur nous présente des personnages d'une profondeur étonnante, tiraillés entre la culpabilité et la vengeance.

Il jongle avec la difficulté d'être heureux alors que l'on porte les stigmates de ses choix antérieurs.



Ce roman est beau et terriblement émouvant. Au gré d'histoires personnelles et tragiques dans un environnement sauvage et somptueux, la beauté côtoie le mal et la folie.



Une langue poétique et une construction faite de plusieurs histoires et de plusieurs voix qui se complètent parfaitement. Des allers-retours présents et passés nous permettent de facilement approcher les personnages et de comprendre le vide et la rage de vivre qui sont en eux.



Une excellente lecture.
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Par-delà la pluie

Tanger, juillet 1955. Thelma, alcoolique depuis l’abandon d’Enrique (son mari) et incapable d’affronter la vie sans lui, décide de se suicider sur une plage marocaine, entrainant sa fille de onze ans, Helena, dans la mort. L’enfant résistera par pur instinct de survie …



Février 2014 à Séville. Miguel a soixante-quinze ans, est veuf et déplore que sa fille unique Natalia ne vienne pas le voir plus souvent. Quelques signes précurseurs (et un malaise qui l’a conduit dernièrement à l’hôpital) viennent hélas de lui confirmer ce qu’il appréhendait : comme sa mère avant lui, il est atteint d’un début d’Alzheimer … Vivre seul va alors devenir compliqué …



Helena – elle – est à présent âgée de soixante-dix ans et réside à Tarifa, dans une maison pour troisième âge (où elle fume et boit en cachette) et n’a qu’un seul ami : Marquès, un homme de petite taille de quatre-vingts ans. Elle ne « voit » son fils David (qui vit à Malmö en Suède, avec femme et enfants) que le jeudi (quelques misérables minutes) sur Skype …



Miguel et Helena vont se rencontrer dans cette pension pour personne âgées de Tarifa et sympathiser rapidement, avant de prendre la poudre d’escampette, sur les routes d’Europe, chacun rêvant de renouer avec son propre enfant (et les fils de son passé …) Ainsi, nous les suivrons au Maroc, en Espagne, jusqu’en Suède, où nous ferons la connaissance d’un bon nombre de protagonistes, lâches pour certains, touchants ou répugnants pour d’autres … Où nous traverserons, à travers des années (présentes et passées) leurs souvenirs, amours et tragédies …



Beaucoup, beaucoup de justesse dans les réflexions philosophiques et l’analyse des sentiments humains de l’auteur – comme toujours d’ailleurs ! Magnifique roman de Víctor del Árbol qui ne me déçoit jamais ! Une fois encore, c’est un gros coup de coeur !
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Toutes les vagues de l'océan

Excellent. L'auteur arrive à raconter la petite histoire dans la grande. Tout en ne perdant pas le fil de son intrigue policière. Et ça c'est remarquable.

Une fresque dantesque donc, et des personnages hors norme. Je ne connaissais pas l'ïle de Nazino.

A noter la traduction absolument impeccable.

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La veille de presque tout

L’inspecteur Ibarra a été transféré depuis trois ans dans un commissariat de sa Galice natale après avoir brillamment résolu l’affaire de la petite disparue de Málaga. Le 20 août 2010, 0 h 15, il est appelé par l’hôpital de La Corogne au chevet d’une femme grièvement blessée. Elle ne veut parler qu’à lui. Dans un sombre compte à rebours, le récit des événements qui l’ont conduite à ce triste état fait écho à l’urgence, au pressentiment qu’il pourrait être encore temps d’éviter un autre drame.

À mesure que l’auteur tire l’écheveau emmêlé de ces deux vies, leurs histoires – tragiques et sublimes – se percutent de plein fouet sur une côte galicienne âpre et sauvage.

Une fillette fantasque qui se rêvait oiseau marin survolant les récifs, un garçon craintif qui, pour n’avoir su la suivre, vit au rythme de sa voix, un vieux chapelier argentin qui attend patiemment l’heure du châtiment, un vétéran des Malouines amateur de narcisses blancs…

Aucun personnage n’est ici secondaire et l’affliction du passé ne saurait réduire quiconque au désespoir. Chacun est convaincu que le bonheur reste à venir, ou tente pour le moins de s’inventer des raisons de vivre. C’est ainsi que, dans ce saisissant roman choral, l’auteur parvient à nimber de beauté l’abjection des actes, et de poésie la noirceur des âmes.

Une nouvelle fois le prose de Victor del Arbol a su me séduire.

Son dernier roman, « La veille de presque tout » est une pure merveille.

Je devrais dire est encore une pépite dont seul Victor à le secret.

La puissance de ses mots, sa poésie, le finesse de ses personnages, tout me va chez cet auteur.

Ce monsieur est un grand du noir. Et si vous ne le connaissez pas encore alors vous aurez la chance de découvrir un univers extraordinaire, celui que seule la littérature sait en offrir.

Victor del Arbol est un auteur hors norme. Sa plume est sans nul autre pareil. Il nous enchante à chacun de ses romans. Ils nous entraîne dans un tourbillons de sentiments que nous ne pouvons plus contrôler. Il nous envoûte . Et son lyrisme déchirant nous étreint l’âme.

Victor del Arbol est un ensorceleur.

Et en quatre romans seulement il construit déjà une oeuvre.

Et quelle oeuvre !
Lien : https://collectifpolar.com/
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Toutes les vagues de l'océan

Lorsque Gonzalo Gil apprend que sa soeur s'est donné la mort dans des circonstances tragiques, des secrets de famille ressurgissent. C'est alors pour lui l'occasion de découvrir l'homme qu'était son père, de l'enfer du goulag des années 1930 à la Barcelone affairiste contemporaine.

  Résumer un livre de Victor del Arbol, c'est comme essayer de remonter le courant d'un torrent. C'est dévoilé trop de choses, c'est le dévoyer. Vous parlez de ses personnages...oui,mais lesquels ? Là aussi l'exercice est périlleux.

Car le style de Victor est fait de petite touche. Une peinture pointilliste qui peu à peu dévoile l'histoire, les histoires. Celles qui s'imbrique les unes dans les autres et qui finissent par former une fabuleuse  cohérence. L'auteur livre des fragments d'existence, des bribes de souvenir.

Chez Victor del Arbol, les personnages sont plus importants que l'histoire elle même. Chacun d'eux à une vie propre. Une vie même avant le début du roman. Et ils trouveront leur place dans le roman de façon tellement naturelle. Et là aussi chaque vie va s'entremêler pour enfin former un accord homogène. Aucun n'est ni tout blanc, ni tout noir.

Ainsi petite touche par petite touche, l'auteur nous entraîne dans une histoire dense et haletante, entre guerre civile espagnole, seconde guerre mondiale, stalinisme et franquisme. Il ne se pose pas en juge mais en témoin . Et ses mots ( Victor me confier qu'il écrivait à la main avec un simple stylo plume) forment  une exceptionnelle tragédie noire d'une force et d'une beauté saisissante.

Vous l'aurez compris, je suis totalement sous e charme de sa plume.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Par-delà la pluie

Helena et Miguel sont des septuagénaires en maison de retraite à Tarifa, sans avenir, réceptacles de souvenirs plus ou moins agréables. Ils décident de partir jusqu'en Suède en passant par Séville, Madrid, Barcelone, pour solder ces souvenirs et réparer des impairs.

Ce road-movie nous entraîne sur les traces de la guerre civile espagnole, le vécu d'une homosexualité mal assumé, la maltraitance conjugale, la mafia turque en Suède .....

Un roman haletant qui nous fait aussi réfléchir sur la vieillesse et le devenir de chaque être.
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Toutes les vagues de l'océan

Ce livre a reçu le grand prix de la littérature policière en 2015, le prix du polar SNCF en 2018 et a été nommé meilleur polar de l'année 2015 par la revue Lire.

Malgré ces distinctions je considère personnellement que le genre polar est plutôt secondaire. Cet ouvrage est avant tout une grande fresque familiale et historique.

Fresque familiale des Gil : Elias, le père, Laura sa fille et Gonzalo le fils,

Historique : sont abordés la déportation au camp de Nazino en Russie, le nazisme, la guerre d'Espagne, les réfugiés espagnols à Argelès, la deuxième guerre mondiale sur le front russe, la Russie de Staline.



Au début du roman nous sommes en 2002. Gonzalo Gil est un homme d'une quarantaine d'année, Il est avocat sans grand succès. Il est marié avec Lola, la fille d'un riche avocat franquiste. Ils ont deux enfants.Tous les dimanche il visite Esperanza, sa mère, dans un établissement pour personnes âgées. Ils se rendent tous les deux sur la tombe vide d'Elias (le corps n'a pas été retrouvé). Gonzalo avait cinq ans lors de sa disparition. Il a été élevé par sa mère dans le culte du héros.



Gonzalo apprend le décès par suicide de sa sœur Laura. Il n'avait plus de contact avec elle depuis plusieurs années, suite à un conflit entre elle et leur mère. Laura avait écrit un article sur son père cassant l'image du héros. Le décès de sa sœur va le conduire à enquêter sur son père.



De nombreux chapitres de cet ouvrage nous racontent l'histoire dramatique, tumultueuse et politique d'Hélias de son arrivée à Moscou en 1933 à sa disparition en 1967, nous parlent de ses rencontres, heureuse avec Irina et sa fille Anna lors de leurs déportation, brutale avec Igor Stern, homme violent et cruel, son ennemi pendant plus de 30 ans. Ils parlent également de l'enfance de Gonzalo et de sa grande sœur Laura auprès d'un père fatigué et malade psychologiquement.



Dans cet ouvrage on croise d'autres personnages et leurs histoires. Mais il est difficile de résumer 681 pages en quelques lignes.



J'ai beaucoup apprécié la lecture de cet ouvrage qui nous plonge dans une grande partie de l'histoire du vingtième siècle . Son contenu est noir et violent. Sont omniprésents l'angoisse, la peur, le bien, le mal , l'amitié et la haine.



j'ai découvert cet auteur au dernier Livres Paris, au stand des auteurs européens. "La Tristesse du Samouraï " est en attente dans ma PAL.
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Par-delà la pluie

Les revenants de la mémoire, les fantômes de l'oubli, les errances de la culpabilité, dans une prose à l'agencement précieux Victor del Árbol s'amuse de leurs subtiles similitudes. Par-delà la pluie joue sur les codes du polar, en suspens l'intrigue dans un patient dévoilement de l'intime, expose un épisode de l'histoire méconnue, et s'amuse des retournements et autres dénouements plus tragiques que rocambolesques.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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La maison des chagrins

Une célèbre violoniste engage Eduardo pour peindre le portrait de l’homme qui a tué son fils. Eduardo a lui-même purgé de nombreuses années de prison pour avoir abattu le chauffard responsable de la mort de sa femme et de sa fille. Ainsi résumée, l’histoire ne semble pas très gaie. Justement, celle-ci est d’une grande noirceur, avec quelques scènes plutôt éprouvantes. Le rythme de l’intrigue est assez soutenu, les rebondissements se multiplient. La tâche confiée à Eduardo va en effet progressivement déclencher des réactions, aboutissant à un déchainement de violence, qui va éclabousser, à des degrés divers, tous les protagonistes de ce roman, déjà passablement abîmés par la vie. Sont-ils toutefois victimes, coupables, un peu des deux ? Il faut se méfier des apparences. Si mon avis sur ce roman est globalement positif, quelque chose m’a toutefois profondément gêné dans cette histoire : il y a trop de coïncidences dans les trajectoires des personnages, le monde semble tout petit. Par exemple, le père d’un détenu s’avèrera être le tortionnaire des années auparavant, sur un autre continent, de son compagnon de cellule. L’histoire est émaillée d’autres « hasards » de ce type. C’en est trop à mon sens, cela contribue à desservir le récit. Dommage…
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