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Citations de Yôko Ogawa (1406)


Je suis sûre que les hommes disent beaucoup plus de mots qu'ils n'en pensent. Ils utilisent des conjonctions qui n'ont pas de signification, répètent la même chose.
(p43)
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Ses hurlements n’en faisaient plus qu’un, qui s’écoulait avec souplesse à l’intérieur de moi comme du métal en fusion.
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Ces nourritures d’aspect grotesque jetées dans les poubelles en plastique réveillèrent ma tendance à la cruauté. Si j’enfermais Rie dans la poubelle, hurlerait-elle encore de frayeur comme le dernière fois ? Allait-elle pleurer et pleurer encore jusqu’a être trempée de larmes, de transpiration et de morves et qu’au bout d’un moment ses cuisses veloutées se couvrent de moisi comme un duvet teint avec une poudre colorée ?
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Les jours se succédaient, informes comme ramollis par l'humidité
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Le bruit de la nuit qui s'écoule à l'intérieur de la paume, après le coup de téléphone de l'amant
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Pendant que nous nous étions fréquentés, je n'avais cessé de penser que ce manteau ne lui allait pas et qu'il ferait mieux de l'abandonner, mais finalement j'avais été incapable de le lui dire.
Au début je n'avais pas osé de peur de le blesser, et à la fin il pouvait bien porter ce qu'il voulait, je m'en moquais éperdument
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Pour tout le monde, le point final de la destiné est la mort, mais il n'y a sans doute pas beaucoup de gens pour qui c'est une raison de perdre toute énergie vitale dès le départ
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Les doigts seuls existaient entre nous, et tout le reste, les mots, les lèvres et les sourires, était inutile.
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Mais lui, son unique particularité, c’étaient ses doigts. Rien d’autre ne m’attirait.
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[...] En fait ça ressemble à un monologue, c'est ça ? Une boîte où l'on peut murmurer tout seul autant qu'on veut, dans le style qu'on aime, sans se soucier du regard des autres.
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[...] Mais la première fois qu'il m'a expliqué le mécanisme, j'ai été désorientée. Comme jusqu'alors je n'avais jamais entendu parler de l'existence d'une telle chose au monde, je n'ai pas été tout de suite convaincue.
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[...] Il n'y a pas d'erreur dans ce que m'a dit Yuzuru, n'est-ce pas ? Il s'agit bien d'une petite pièce qui ne sert à rien d'autre qu'à raconter.
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La silhouette de l'homme coupé longitudinalement (j'avais conscience de son pénis, et pourtant j'étais encore toute petite) me dominait de toute sa hauteur.
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Tout autour en bordure, comme des pétales, huit ampoules étaient fixées qui, lorsqu'on les allumait, se mettaient à tourner lentement sur elles-mêmes en diffusant une jolie lumière orangée. (...) Les rayons oranges, tellement denses qu'ils donnaient l'impression que si on les touchait ils couleraient le long des doigts, éclairèrent aussitôt la pièce plongée dans la pénombre, reflétant les motifs musulmans du plafond sur nos combinaisons blanches.
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On doit pouvoir trouver ce livre génial mais je suis resté un peu "à coté" , trouvant que l'accumulation d'étrangetés donnait un caractère artificiel au récit. A cette réserve près, cela m'a donné l'envie de lire d'autres romans de cet auteur.
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Quand on me dérange dans ma réflexion , c'est encore plus douloureux que si on m'étranglait.
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La tempête n’en finissait pas. De mon lit, je gardais les yeux fixés sur les ténèbres si profondes que j’avais l’illusion de me trouver au fond de la mer. En retenant ma respiration, je les sentais vibrer légèrement. Les particules d’obscurité, comme effrayées, s’entrechoquaient dans l’espace. J’étais seule, mais je n’avais pas peur. J‘étais même tranquille au milieu de la tempête. J’étais calme comme quelqu’un qui est emporté au loin. J’avais l’impression d’être entraînée vers un monde lointain que je n’aurais jamais pu atteindre par mes propres moyens. Je ne savais pas très bien quel était ce monde. La seule chose que je pouvais comprendre, c’était qu’il était calme, immobile et serein.
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Il avait terriblement grandi. La ligne élancée de sa nuque, de ses doigts et de ses bras se fixa pour longtemps au fond de ma rétine. Les muscles soutenaient harmonieusement cette ligne. Mais ce fut sa manière de sourire qui m’impressionna le plus. Il souriait discrètement, tête baissée, l’index de la main gauche effleurant la monture argentée de ses lunettes. Son souffle léger s’échappait faiblement par les interstices de sa main gauche. C’était bien un sourire, mais sous les cils, on aurait dit un soupir déchirant. Je finis par garder mes yeux fixés sur lui, pour ne pas perdre le moindre mouvement expressif à chaque fois qu’il souriait.
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Ses sanglots si violents qu’ils faisaient craindre une quelconque rupture à l’intérieur de son corps, assouvirent mon « sentiment de cruauté ». J’espérai intensément la voir pleurer encore plus. J’étais d’autant plus heureuse que je pouvais, comme ce jour-là, goûter pleinement ces sanglots pour moi toute seule, et que personne l’était présent pour la prendre dans ses bras afin de la consoler et de faire cesser ces sanglots, et enfin parce qu’il s’agissait d’un bébé à qui on ne pouvait rien expliquer.
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"C'est à cause de vos chaussure. Les chaussures et lui sont liés. Tout ce que je puis dire, c'est que si vous n'enlevez pas tout de suite ces chaussures, vous ne pourrez jamais vous échapper. Ces chaussures ne vous apporteront jamais la liberté."
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