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Je préfère cent fois une franche opposition qui me permet au moins de rendre coup pour coup et même davantage, mais j'ai horreur de la neutralité.

Posséder quelque chose n'ajoute pas de sens à la vie, mais vivre des moments, oui! Alors quand viens le temps de posséder quelque chose, il faut en maximiser l'utilité et se demander quel sera le bénéfice ou la joie qu'on retirera de chaque dollar payé.

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Les autres savaient faire tout ce que je faisais, mais moi, il y avait toutes sortes de choses qu'ils faisaient que je ne savais pas faire. Ce qui me rendait furieux. Mais je me dis que si je n'avais pas été perpétuellement en colère contre quelqu'un ou quelque chose, qu'est-ce que j'aurais bien pu devenir ?

Par certains côtés, leur mariage était à la fois classique et emblématique de l'Amérique. Ils furent d'abord amants, pour terminer en ennemis implacables et irréductibles. Amants ils donnèrent vie à des enfants ; ennemis ils firent de leurs enfants des êtres abîmes et meurtris.

- Honnêtement, Ellie, quand je vous ai vue rentrer, j'ai laché le plus grand pet de ma vie, j'ai cru que jallais m'envoler à travers la pièce comme un ballon qui se dégonfle.

Ellie ne put s'empêcher de rire avec lui.

- Je veux dire, ça peut être l'amour, ou alors la bière qui s'évacue, plaisanta-t-il. Qui sait?

- Donc ça gaze entre nous?

-Oui, je comprends, l'idée est intéressante, mais ce n'est pas parce que je deviendrai un modèle d'équilibre que ça changera quoi que ce soit à ce que mon entreprise exige de moi, ni que mon patron se mettra à me respecter... Si, d'une certaine manière. Si tu souffres du fait que ton patron ne te respecte pas, alors n'attends pas qu'il change de lui-même : c'est à toi d'apprendre à te faire respecter. Vois ce que tu peux changer en toi pour te rendre plus respectable : peut être ton positionnem ent relationnel, ta façon de parler, de communiquer sur tes résultats... Peut-être en ne laissant pas passer des remarques déplacées... D'ailleurs, les managers pervers qui font du harcèlement moral ne s'attaquent pas à tous leurs collaborateurs, et ils ne choisissent pas leur victime au hasard.

-On ne va quand même pas dire que c'est la faute de la victime si elle est harcelée !

-Non, je ne dis pas ça. Ce n'est bien sür pas sa faute, et on ne peut même pas dire qu'elle l'induirait sans s'en rendre compte. Non. Je dis juste qu'elle a une façon de se comporter, une façon d'être qui rend possible ce harcèlement. Son bourreau sent que, sil s'attaque à cette person ne, il va réussir à avoir vraiment un impact négatif sur elle, alors que cela ne marcherait pas forcément sur d'autres.

-C'est horrible.

-Oui.

- Et... qu'est-ce qui fait qu'une personne se retrouve dans cette catégorie ?

-C'est compliqué, il peut y avoir plusieurs éléments, mais le plus déterminant est sans doute qu'elle a un déficit d'estime de soi. Si elle n'est pas suffisamment convaincue de sa valeur, au plus profond d'elle-même, elle présente une faille que certains pervers repèrent immédiatement. Il leur suffit d'appuyer là où ça fait mal.

À la veille de la révolution orange qui va être menée par Viktor Iouchtchenko et porter celui-ci à la présidence du pays, le régime ukrainien est dirigé par trois hommes qui sont, par ordre d’importance, Leonid Koutchma, président du pays de 1994 à 2005 et seul à ce jour à avoir été élu deux fois à ce poste ; Viktor Ianoukovytch, candidat à l’élection présidentielle de 2004, délinquant dans sa jeunesse, gouverneur de la région de Donetsk de 1997 à 2002, puis Premier ministre de l’Ukraine de 2002 à 2005 et qui, issu du « clan » de Donetsk1, est lié à des groupes criminels locaux ; enfin Viktor Medvedtchouk, chef de l’administration présidentielle de 2002 à 2005 et proche du président russe Vladimir Poutine.



La présidence Koutchma est alors marquée par une tendance autoritaire. Le pouvoir exerce son emprise sur une grande partie des moyens de communication de masse (la plupart des chaînes de télévision) (...)

Les êtres infernaux qui ne venaient pas du tréfonds du subconscient, mais d’un sombre monde parallèle, étaient moins dangereux que les anges de lumière car les hommes ne savent pas se défendre de l’amour.

Elle se versa un verre d’eau, le but lentement. Le soleil illuminait la pièce, elle sourit de se sentir bien vivante et solide, et, de toute sa santé retrouvée, pensa sans peur aux démons, car ils avaient le cœur gonflé de haine, et, dans la haine les hommes savent lutter.

Hélas, vous nous aimiez, et vous ne nous avez fait que du mal !

Les anges n’étaient qu’une bande d’artistes inadaptés, qui oubliaient trop facilement que le génie est aussi une longue patience.

Ce sont des anges. Rien à voir naturellement avec l’acception religieuse du terme, je veux dire qu’ils sont l’incarnation de l’image qui vient à l’esprit lorsqu’on prononce le mot « ange ». »

Pour le moment, je me contente de constater ceci : Florence est l’incarnation de la beauté idéale. Et je donne à cet adjectif toute sa valeur. C’est une beauté asexuée, éthérée ; elle ne semble pas humaine parce qu’elle est la perfection rêvée par les hommes, elle n’est pas un être de chair et de sang comme en force la nature, elle est la Nymphe, la déesse, la Sylphide, elle est la Sainte Vierge, l’Ange Gardien*, la Fée, la Belle au bois dormant. Elle est cet être léger, transparent, lumineux créé par l’imagination des hommes, elle est l’incarnation d’un mythe.



*corrigé par mes soins

-Je... je ne suis pas d'accord. Ou plutôt, je refuse de me soumettre à cette vision. Sinon, plus rien ne vaut la peine. Je ne peux pas accepter l'idée que ma vie se résume à travailler dans le seul but de me payer de quoi manger, me loger et avoir quelques loisirs. Ce serait absolument vide de sens.

Tu fais le bonheur de ma cousine et tu m'apportes une tartelette pomme-caramel ? Je vois qu'on travaille dur pour ne plus se faire traiter de connard, hein, connard ?

Elle s'arrêta pour se retourner vers lui. "Bon, eh ben, puisque c'est de ta faute aussi, tu pourrais peut-être arrêter de chouiner et y mettre un peu du tien !



- Comment ça, je chouine ? Protesta-t-il avant de se rendre compte qu'il était impossible de prononcer cette phrase sans avoir l'air de chouiner.

Mon père disait toujours que la vie scolaire est comme un champ de bataille. Seuls les forts en sortent indemnes. Les cicatrices qui se forment à ce moment-là ne guériront jamais complètement. Elle nous marquent à vie. Il avait raison.

Tu... t'as littéralement dit "je te maudis, Rhys Penhallow" et maintenant tu t'étonnes que moi, Rhys Penhallow, je sois maudit ?! Et pardon d'y revenir, mais c'est quoi, cette histoire de clitoris ?

- Tu l'as largué parce que c'était un connard. Il a débarqué à Graves Glen, il t'a fait du charme, alors même que son père était au pays de Galles en train d'arranger son mariage avec une sorcière de premier choix. Et il le savait ! Et tu crois qu'il aurait pris la peine de te le dire ? Non, le jury est unanime, le verdict est tombé : c'est un connard !



- Unanime, unanime... Y a que toi dans le jury !

On n'a rompu que depuis neuf heures, rétorqua Vivi en se retenant d'ajouter que cela faisait en fait neuf heures et trente-six minutes (bientôt trente-sept). J'ai droit à encore au moins quinze heures avant d'arrêter de me morfondre. C'est la règle.