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EAN : 9782253001423
380 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
3.51/5   158 notes
Résumé :
Une fois de plus, au premier mot de réprimande, Bruno s'est enfui dans les rues de Chelles et son père donne aux voisins le spectacle du respectable professeur Daniel Astin s'époumonant à rattraper son fils rebelle. A l'agacement succède la pitié pour ce gamin qu'il sait si mal prendre, de l'aveu de tous et du sien propre. Mais il faut sauver la face, s'exclamer bourru: "Veux-tu faire croire à tout le monde que je n'aime pas mes enfants?" Et Bruno de répondre "Tu m'... >Voir plus
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Aujourd'hui je vous invite à pousser la porte d'un foyer peu ordinaire ! Mais d'abord, voici Daniel, jeune homme élevé dans les jupons de sa maman et qui lui voue un amour sans bornes. Alors quand maman voit d'un mauvais oeil l'union de son fils avec une « boiteuse », Daniel renonce. Il va plutôt épouser Gisèle qui à l'heur de plaire à la belle-mère… Et puis c'est pratique, elle habite en face, il n'y a qu'à traverser la rue.

Seulement Gisèle s'ennuie ; bien sûr, avec la naissance des jumeaux elle a de l'occupation, mais bien vite ça ne suffit plus, alors elle finit par reprendre le travail pour fuir ce foyer monotone. Quand Daniel est mobilisé et sans permission, il apprend avec étonnement qu'il va être papa, et lorsque Gisèle met au monde un petit garçon, Bruno, il n'a plus aucun doute ! Fait prisonnier, il rentrera quatre ans plus tard, dans son foyer qui ne sera plus jamais le même, parce que Gisèle est décédée dans un bombardement.

C'est Laure, la jeune soeur dévouée de la défunte qui va désormais s'occuper du foyer de Daniel ; un homme toujours aussi terne. Mais bizarrement, le soleil qui va illuminer sa vie sera Bruno, alors qu'il sait qu'il n'en est pas le père biologique ; et il va passer sa vie à se faire aimer de cet enfant qu'il adore !

Voici un très beau roman sur la paternité ! Les sentiments ne se commandent pas, Daniel aime ses jumeaux, oui, mais pas autant que Bruno, et il s'en rend compte ! Est-ce qu'il ne veut pas que l'enfant s'aperçoive qu'il n'est pas le père ? Est-ce qu'il en fait plus pour qu'on ne l'accuse pas de privilégier les deux autres qui sont de son sang ? Même pas, c'est plutôt un amour viscéral qu'il ne s'explique pas et il devra lutter pour que cet amour ne désavantage pas les autres et ne pèse pas trop sur les épaules de Bruno.

Bref, un très beau roman sur la paternité et l'amour sous toutes ses formes. Certes il y a très peu d'action, mais le côté philosophique est magnifiquement traité et le tout est vraiment prenant !

À lire confortablement installé(e) les pieds dans des pantoufles, avec un plaid sur les genoux, en dégustant une tarte amandine aux pommes accompagnée d'un verre de cidre (ou de jus de pommes). Bonne lecture !



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Laissé de côté depuis la "Vipère au poing" de mon adolescence, je retrouve par hasard Hervé Bazin, avec cet "Au nom du fils" (excellent choix de titre), au fond d'un carton de vieux livres à trier.
Et c'est une claque !
Je pense que je découvre ce roman à l'âge idéal (env 40 ans) pour comprendre de l'intérieur cette situation familiale enchevêtrée.
Alors oui, bien sûr, comme mon vieil exemplaire, certains éléments du livre datent un peu, mais après tout je n'ai pas souvent l'occasion de découvrir le quotidien standard des années 50-60. La façon de vivre, le travail, l'éducation des enfants, les us et coutumes des familles, des jeunes, la société française de l'époque en général. Rien que cela vaut le détour, avec un charmant côté désuet.
Par contre, je découvre un Hervé Bazin d'une modernité en ce qui concerne la construction psychologique de ses personnages !!! le narrateur, père qui se questionne beaucoup sur son rôle, sur le ressenti de ses enfants, toujours prêt à l'introspection et la remise en question, me semble très actuel, profond. J'ai été scotchée par les intuitions et remarques que l'auteur met dans sa bouche.
Le fond de l'histoire, la relation d'un père, veuf, avec ses trois enfants, deux aînés jumeaux brillants chacun à leur manière, et le petit dernier, dont il n'est pas certain d'être le père, d'une normalité conformiste qu'il lui faut accepter, finalement ce n'est pas ce qui m'a le plus marquée.
Outre cette construction et analyse psychologique des personnages de haut vol, j'ai aussi particulièrement apprécié l'écriture d'Hervé Bazin. Un sens de la formule, une pudeur dans les mots, un style moderne et percutant, je me suis régalée du début à la fin, en étant même à me relire à haute voix certains passages, pleins de finesse et subtilité langagière, un vrai régal de littérature !
Personnellement, je crois que je vais reprendre les "vieux" classiques pour les redécouvrir avec mon regard d'adulte !
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Roman d'Hervé Bazin. Lettre B de mon Challenge ABC critiques Babelio.

Daniel Astin est veuf et a trois enfants, les jumeaux Michel et Louise et Bruno, le troisième, le dernier, celui dont il n'est pas certain d'être le père. Bruno est un enfant farouche qui prend facilement la fuite. Daniel s'en étonne et s'en agace, ne comprenant pas cette réaction d'animal apeuré : "Est-ce ma faute si cet enfant réagit comme un lièvre et, dès la moindre scène, répond aux reproches avec ses genoux ?" (p. 11) du haut de son enfance maladroite, l'enfant assène à son père une évidence que celui-ci tentera toute sa vie de combattre : "Tu m'aimes, bien sûr, mais tu m'aimes moins." (p. 17) Daniel Astin va se mettre à aimer avec rage et passion ce fils qui n'est peut-être pas de lui. de ce presque inconnu, il fait son propre enfant, son enfant choisi. Mais il lui faut aussi devenir père et éviter les pièges de l'attachement. "En Bruno, j'ai accepté, puis découvert puis exalté un fils. Comment n'ai-je pas vu que, pour qu'il soit mon fils, il faut que je ne lui sois point donné comme barrière, il faut que de l'anormal naisse le normal, qu'il me soit un fils ordinaire." (p. 190 & 191)

Daniel est professeur de lettres dans un collège de la Marne. Veuf, il élève ses enfants avec l'aide de la jeune soeur de sa défunte épouse, Laure, grillon du foyer qui donne à ses neveux tout l'amour d'une mère sans attendre de retour, "Laure, notre perle, Laure, notre merle blanc." (p. 48) Daniel est somme toute dans une situation confortable. Mais il fait difficilement la part entre le père et le professeur. Et il sait encore moins bien disposer de la tendresse que tout père doit à ses enfants. Sans cesse, il les catégorise : "Louise est mon sirop, comme Michel est mon vin d'honneur et Bruno mon vinaigre." (p. 55) Incapable de les aimer d'une même affection, il détaille ce qu'il leur porte et tient des comptes farouches, craignant de léser Bruno.

De l'autre côté de la rue, Laure vit chez sa mère, Mamette, vieille femme prompte au jugement cinglant et qui répète à l'envi ce sarcasme pétri de tendresse : "Quand on m'aura attaché la mentonnière, alors seulement mes agneaux, je cesserai de vous servir vos vérités." (p. 316) Et pourtant, de l'au-delà, Mamette saura assener une dernière vérité, encore plus foudroyante parce que déjà connue : "Elle ne m'apprenait rien, la défunte pythonisse. Elle me laissait deux enfants dont je m'étais mal occupé, un troisième dont je m'étais trop occupé. Et Laure sur les bras, à défaut d'avoir pu la pousser dedans." (p. 319)

Homme à qui le veuvage donne la possibilité de prendre femme, notamment pour élever ses enfants et tenir sa maison (nous sommes dans les années 50/60), il tergiverse et ne sait choisir entre la fidèle et patiente Laure et la pétillante Marie, collègue de travail et premier amour éconduit par sa mère. Mais là encore, Daniel est maladroit, pataud dans ses décisions et ses élans de coeur. Finalement, il sacrifie les femmes à ses enfants et avant tout à Bruno, ce fils dont il veut tant gagner l'affection, afin de se l'attacher plus solidement que par le lien du sang. "J'étais moins délivré d'elle [Marie] que de moi, du souci d'être un homme quand l'avenir devenait celui d'un père." (p. 155)

La narration est assurée par Daniel, à la première personne. Mais Daniel, sans cesse dans la contemplation et la rectification de lui-même, parle parfois de lui à la troisième personne, il se sépare d'un M. Astin trop rigide. Daniel est lucide sur ses travers :"J'ai été longtemps, je le crains, un de ces hommes qui économisent leur chaleur, qui vivent ensevelis dans leurs paupières, sans rien connaître d'autrui ni d'eux-mêmes. Ma profession ne m'avait pas appris la perspicacité ; elle m'avait donné l'habitude des règles, elle m'avait rallongé le sang à l'encre rouge. Ma seule chance aura été d'en tenir le goût des scrupules." (p. 20) le récit de Daniel court sur de nombreuses années et l'on fait à ses côtés le chemin d'un homme vers son âge d'or. À mesure qu'il raconte la vie de ses enfants et la sienne, Daniel se dévoile à lui-même, il ose s'avouer ses sentiments et ses rancoeurs, mais toujours à mots couverts. "Abonné à l'embarras, j'y trouve aussi un bon refuge, de bons prétextes pour n'approcher de moi qu'à tâtons." (p. 65)

Le cheminement de ce père putatif est bouleversant. Pour mieux aimer son vilain petit canard, il en délaisse ses propres enfants. Michel réussit de brillantes études qui le mènent vers une carrière glorieuse. Louise, éblouissante à sa manière, goûte au succès. Ces deux-là n'ont plus vraiment besoin de lui. Pour briller, Bruno n'a besoin que de se frotter à son père qui n'a de cesse de faire reluire l'image de ce fils adoré. Conscient de ses erreurs en tant que père, de ses injustices et de ses excès, Daniel tente des efforts qui ne sont que futiles. Il entoure Bruno d'un amour asphyxiant et dont lui-même étouffe. Une simple vérité pourtant suffirait à l'apaiser : "nul n'est vraiment père que son fils n'a reconnu pour tel." (p. 289) Bruno le reconnaît comme tel. Et pourtant Daniel craint et souffre d'être abandonné quand Bruno, enfin adulte, s'éprend et épouse la douce Odile. Il faudra finalement que Daniel se décide à reprendre sa vie là où il l'avait laissée, qu'il cesse de vouloir accompagner Bruno dans chacun de ses gestes, qu'enfin il libère l'oisillon qu'il avait recueilli.

Quel texte ! L'écriture est puissante, travaillée et propre à susciter l'émotion. La plume d'Hervé Bazin mérite la voix haute, l'articulation sonore pour que claquent les suites de mots et enchaînements superbes que l'auteur sait créer. Bazin est un habile peintre de la nature humaine. le portrait de Laure, vieille fille de 35 ans, patiente, discrète, toute dévouée à son beau-frère et à ses neveux, est achevé dans les moindres détails. Il est impossible de ne pas s'attacher à ce père trop maladroit, trop aimant, trop inquiet. Jamais aigri contre son épouse décédée, il fait de Bruno l'ultime cadeau qu'elle lui aurait laissé. Daniel transcende la fonction de père : pélican moderne, il s'arrache le coeur pour le donner à ce fils qu'il n'aimera jamais assez.

Lien : http://lililectrice.canalblo..
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C'est étrange, j'ai l'impression de lire ce livre avec 60 ans de retard. Actuel au moment de sa parution, je trouve qu'il a terriblement vieilli. C' est idiot puisqu'il s'insère dans son époque et je devrais le prendre comme tel. le décalage des situations, des sentiments, des conventions avec notre société est le témoin de cette évolution.
Paradoxalement, au fur et à mesure de ma lecture, je me suis pris à admirer cette écriture, laquelle sait retransmettre au travers les pensées, le récit d'un père un cheminement que tout homme saura reconnaître. C'est un récit très intelligent dont on ne peut que reconnaître la justesse.
Je ressors donc mitigé de ce livre mais satisfait de la rencontre avec Hervé Bazin.
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Depuis son célèbre « Vipère au poing », on sait que les relations familiales sont le thème de prédilection d'Hervé Bazin. Ici, ce n'est pas le fils qui subit et juge sa terrible mère (à cette simple évocation, l'image d'Alice Sapritch jouant Folcoche me revient instantanément), mais le père qui observe ses enfants et tente de faire pour le mieux. Surtout avec son petit dernier. Enfin, « son », c'est vite dit !

Le décor est facilement planté pour l'auteur puisque le narrateur habite comme lui à Chelles, dans la banlieue parisienne, et passe ses vacances dans la même maison de campagne, l'Emeronce, à Anetz-sur-Loire. Ce gringalet sans ambition ni fantaisie avait peu d'atouts pour satisfaire une jeune femme qui a plus que probablement été soigner son ennui ailleurs. de retour de captivité en Allemagne, en 1945, il se retrouve avec un fils de 5 ans sur les bras et aucune clarification possible puisque la mère est morte en son absence. de lui et des jumeaux qui l'ont précédé de 3 ans - un garçon qui se révèlera brillant mais par trop arrogant et une fille gentille mais à l'intellect limité - s'occupent la mère et surtout la jeune soeur de sa femme. Elles sont soulagées et reconnaissantes qu'il endosse sans broncher la paternité du petit Bruno et s'installe avec les 3 enfants dans la maison d'en face. Année après année, la soeur va continuer à jouer la servante, les yeux toujours baisés, gaspillant sa jeunesse aux côtés de ce vieux garçon qui ne la voit pas, malgré les fréquentes remarques perfides de la belle-mère. Il aurait bien quelqu'un d'autre en tête, le père, mais ils seront cinq à barrer la porte à l'intruse quand il se décidera enfin à passer de l'amitié à autre chose.

Bruno lui cause bien du tracas, jusqu'au jour où le gamin lui lance qu'il l'aime moins (que les autres). Il a 10 ans. Electrochoc et revirement paternel ! Voilà qu'il en fait son préféré - celui du lecteur aussi, puisqu'à mi-chemin entre son frère et sa soeur, c'est le plus sympathique des trois - et doit se sermonner pour être plus équitable. Tout l'art sera de changer son mode d'éducation sans perdre son crédit et son autorité.
Est-ce son métier de professeur qui veut ça, même si elle le chagrine, Daniel s'avère relativement ouvert à la moralité (ou l'amoralité) de la nouvelle génération. A moins qu'il ne soit simplement trop faible pour lutter et bien obligé d'accorder concession après concession.
Mais quoi qu'on fasse, un jour les oisillons quittent le nid. le compte à rebours a commencé. On retiendrait bien le petit dernier, mais lui aussi a le droit de voler…

Ce roman est fait des réflexions plus ou moins désabusées, sarcastiques, de ce père sur les enfants qui grandissent et cessent d'en être. Elles restent intéressantes même si les enfants ont bien changé depuis les années 1950-1960.
Mais pas tant que ça, finalement. J'ai sursauté aux reproches de cet ado de 1958 qui accusait les adultes de laisser à sa génération un monde bien noir. Aujourd'hui c'est celle-là qui est accusée par les suivants d'avoir saccagé la planète. Ces octogénaires ont connu les Trente Glorieuses et les caisses de l'Etat ne sont pas encore vide à l'heure où ils profitent de leur retraite. Mis à part ceux qui ont vécu la guerre d'Algérie, ils ont été plutôt gâtés.
Pour l'écriture, c'est sûr : on n'écrit plus guère comme ça de nos jours. Hervé Bazin avait l'art de la formule, mais c'est parfois tellement alambiqué, si savamment tourné, qu'il faut lire trois fois certains passages pour être sûr de les avoir compris. Un seul reste pour moi nébuleux. Hélas, il s'avère que c'est celui par lequel se conclut le roman !
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Citations et extraits (60) Voir plus Ajouter une citation
Je pensais : " On ne choisit rien ni personne. On refuse ou on accepte : choix mineur. " Je ne pouvais pas le dire. Il est vrai qu'on ne choisit pas ses parents, qu'on choisit à peine sa femme - offerte par une rencontre -, qu'on choisit rarement ses enfants - la plupart nés d'une précaution mal prise - et encore moins de les faire tels qu'ils sont ; c'est même ce qui rend si compliqués, si bêtes, les problèmes de la famille.
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Il est significatif que le statut de la femme demeure à peu près inchangé là où les religions sont encore très puissantes. Partout ailleurs, il est remis en question. »
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Il y a de fragiles vieilles filles, à utiliser avant le, comme les médicaments. Il y en a d'autres du genre conserve, plus résistantes, mais qui s'aigrissent. Laure était décidément du genre confiture : défendue par cette patience, cette douceur, ce sucre qui va s'épaississant à la surface du pot.
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Votre pauvre Maman qui était si jolie. Votre pauvre Maman qui était si bonne. Votre pauvre Maman... Nous faisons tous chorus dans l'évocation et nos silences mêmes sont des silences chauds. Imposture sacrée. Quel bourreau, du reste, aurait le cœur de donner la rime juste ? Votre pauvre Maman, qui avait un amant... Pour leurs orphelins les mortes ne laissent que des maris chéris; les mortes ne laissent que des portraits parfaits.
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"J'ai été longtemps, je le crains, un de ces hommes qui économisent leur chaleur, qui vivent ensevelis dans leurs paupières, sans rien connaître d'autrui ni d'eux-mêmes. Ma profession ne m'avait pas appris la perspicacité ; elle m'avait donné l'habitude des règles, elle m'avait rallongé le sang à l'encre rouge. Ma seule chance aura été d'en tenir le goût des scrupules." (p. 20)
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