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EAN : 9782228916417
231 pages
Payot et Rivages (05/10/2016)
3.31/5   49 notes
Résumé :

« Quand on promet le bonheur, vous connaissez quelqu’un qui va refuser ? » Les livres sur le bonheur se vendent comme des petits pains, aujourd’hui il faut « se développer personnellement » et courir après le bonheur si on ne veut pas avoir raté sa vie.

Jean-Louis Fournier, pourtant « bien placé pour savoir qu’on n’est pas sur terre pour être heureux », décide néanmoins de tester la montagne de « petits secrets » mis à notre disposition : le ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Je ne suis pas objective du tout... et ce dernier livre est un peu trop facile... mais il m'a offert une heure de "rigolade"... sur des sujets graves...toujours: le sens de notre existence, la poursuite à tout crin du bonheur, à tout prix , dans notre société où même la recherche du bonheur est une affaire
de marketing et de commerce ...et d'une cohorte de professionnels et de psys...!!

Je suis de façon inconditionnelle "fan" de cet écrivain qui a narré ses "malheurs", le papa, médecin, alcoolique qui a pesé sur son enfance, ses deux fils handicapés, la mort de sa femme, l'éloignement de sa fille vers la religion à cause de l'influence de son compagnon ( à son grand dam !), etc...
Une suite de malheurs, de deuils, de toutes les sortes, narrés avec un humour gigantesque... au point que l'on ne peut lire Jean-Louis Fournier sans rire ou sourire d'autant d'ironie, d'auto-dérision et d'amour de la vie, envers et contre tout !

"Confiance en moi
je n'ai aucune raison de me faire confiance. Si je devais faire confiance à quelqu'un, c'est pas moi que je choisirais. "(p. 71)

Par contre, PITIE... si vous n'avez jamais lu Jean-Louis Fournier, ne commencez pas par celui ci, car vous en sortirez abominablement frustré...
J'ai passé un bon moment car j'avais en tête tous ses autres textes, plus consistants...en mémoire.

Une heure de lecture à peine... des éclats de rire... c'est précieux aussi. Je vais m'empresser de l'expédier à un ami de province, qui est aussi inconditionnel que moi, de cet écrivain, ami de Desproges !!
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Une petite heure de lecture agréable, facile, souriante, sans prise de tête pour ce petit livre à la couverture si kitch qu'elle a attiré mon regard.
Jean-Louis Fournier est une valeur sûre à mes yeux. J'admire et j'aime son talent, sa capacité de mélanger aléas de la vie quotidienne, souvent pénibles, durs, handicapants avec un humour grinçant et décoiffant.
Jean-Louis Fournier se moque de tout, même et surtout du plus intime : la foi, le psyché, la recherche du bonheur, les relations, l'introspection...
Et ce qui est touchant dans cela, c'est que ce n'est jamais gratuit. On sent à travers ses mots sa propre recherche, ses propres souffrances, doutes et questionnements.
On ne peut que sourire à ses côtés en découvrant que cultiver un sens de l'auto-dérision est certainement un bon remède à la recherche d'un meilleur-être (à défaut de bonheur).
Ce livre n'est certes pas un chef-d'oeuvre éclatant ou un ouvrage de référence indispensable mais il fait partie des petits clins d'oeil qui rendent le quotidien plus beau.
Jean-Louis Fournier, un auteur qui me fait du bien !

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Avec Jean-Louis Fournier, on ne sait jamais si l'on doit pleurer ou rire, on a la bouche qui se tord comme se tordent les mots qu'il emploie lorsqu'il parle de ses propres maux, et les yeux qui pétillent comme les pages qui se succèdent avec légèreté !

J'avais déjà lu tous ses malheurs à gogos, ses livres autobiographiques qui nous avaient dévoilé :
- une enfance malheureuse où l'argent manquait, avec un père médecin et alcoolique décédé à 43 ans quand lui en avait 15 (Il a jamais tué personne, mon papa),
- la révélation de la paternité de deux garçons lourdement handicapés, et pas des jumeaux (Où on va papa ?),
- la perte symbolique de sa fille qui s'est engagée dans une voie religieuse (La servante du seigneur)
-un veuvage brutal après 40 ans de mariage (Veuf),
mais ces malheurs là, il nous les avait décrits avec tout son talent, cette plume incisive et tendre, acide et douce à la fois, efficace surtout .

Alors qu'il avait poursuivi en écrivant sur sa mère, sorte d'hommage pudique (Ma mère du nord), cette fois il met son humour noir et son autodérision à l'emporte-pièce au service de la grande mode de notre société actuelle, la quête du Bonheur à tout prix, dans une succession de pages aux titres chaque fois plus évocateurs, comme "psychien" ou "psycharabia", psyché quand tu nous tiens !
Car c'est bien des psy en tous genres dont il s'agit ! Chacun en prend pour son grade !

Le ton est donné, dès les premières pages il est mordant, tordant, corrosif, il joue sur le fil de rasoir entre critique et autocritique, car vous l'aurez bien compris, les psy, il connait ! Dès l'âge de 15 ans la question s'est posée. Psy ou pas psy?

Il joue d'autodérision entre quelques pages caustiques, comme pour adoucir sa satire de la grande tendance du développement personnel pour le Bonheur. Et question ironie mordante autobiographique, il est fortiche ce gars là, il nous attendrit derrière son verbe acerbe, sans pathos ni courbettes .

Il nous ressort des grands classiques qui ont bercé sa jeunesse ou celle de sa mère, entre Alain et son Propos sur le bonheur, 1925, ça ne date pas d'hier quand même, ou "Le marchand de Bonheur" de Jean Broussole chanté par les Compagnons de la chanson, l959, ça vous dit quelque chose, les jeunes ? histoire de nous dire que la mode, c'est cyclique!

Alors tout y passe : le choix du psy, que l'on choisit tel un poisson, à la brillance de son oeil ; le déroulé des séances, de silences en silences ; les tarifs dont l'éventail est aussi long que la muraille de Chine (ça c'est moi qui le dis !), mais aussi toutes les sortes de thérapies en vogue à l'heure actuelle, et il est vrai que le choix est varié ! Sans oublier un petit détour par la téléréalité .

Il nous décline tout un tas de recettes magiques qui foisonnent dans la presse spécialisée psy zen et autres tendances, et notre thérapie à nous, c'est de le lire.
Car il se lit vite, très vite, avec ses pages blanches qui sont des invitations à la méditation, des pauses entre deux . Il se lit n'importe où, dans le bus, le train, en sortant de la douche, en buvant son café, mais surtout vous aurez saisi que la recette du bonheur, c'est la votre !

Merci.

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De Jean Louis Fournier, j'avais, comme beaucoup de monde, je pense, dévoré "où on va papa?" gagnant du Prix Fémina 2008. qui retracait une terrible et tragique épreuve de sa vie ( le handicap de ses deux fils), sur un ton à la fois très optimiste et plein d'humour, un humour, comme la politesse du désespoir chez cette qi brillante plume de Pierre Desproges.

On le retrouve en cette fin d'année avec ce petit essai vite lu mais assez jubilatoire dans lequel il épingle avec sa malice habituelle et son sens aigu de la dérision les marchands de bonheur en tous genres.

Pas le meilleur de son auteur mais un bon moment de détente tout de même!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Et si on arrêtait de croire que le bonheur peut s'atteindre en suivant un protocole précis ?
Avec "Bonheur à gogos", Jean-Louis Fournier, par des pensées courtes, tourne un peu en dérision notre besoin d'être guidé, que ce soit par un psy ou un livre de développement personnel, comme pour nous suggèrer de simplement faire preuve de bon sens.
Ok.
Mais moi j'aurais aimé rire en lisant "Bonheur à gogos", comme la couverture caricaturale le laissait présager. Or Jean-Louis Fournier n'a pas sorti sa plume caustique pour ce livre. Dommage.
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Avant, on prenait son mal en patience

Au Moyen-âge, quand on était malheureux on s'enfilait une pinte de cervoise et on attendait que ça passe.
Au XIXème, on a remplacé la cervoise par de l'absinthe.
Et puis l'absinthe a été interdite, et le bonheur est devenu obligatoire.
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Cours particulier de bonheur

(...)
Ma professeure de bonheur est belle, comme une fée, elle connaît tout sur le bonheur, tous les secrets. Tous les rituels de la science du bonheur.
La première phrase qu'elle m'ait dite, lors de la première leçon, je m'en souviens encore, c'était : "Rentrez en vous-même". Je suis rentré en moi-même. Il faisait noir, j'ai eu peur, je suis vite ressorti. (p. 37)
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Avant, on prenait son mal en patience

Au Moyen-Age, quand on était malheureux on s'enfilait une pinte de cervoise et on attendait que ça passe.
Au XIXe, on a remplacé la cervoise par de l'absinthe.
et puis l'absinthe a été interdite, et le bonheur est devenu obligatoire. (p. 23)
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Confiance en moi.
Il dit que je dois me faire confiance. Il me recommande de faire confiance à quelqu'un qu'il ne connait pas, c'est d'une grande légèreté.
On ne fait pas confiance à n'importe qui.
Est-ce-que je mérite ma confiance?
Moi qui me connais mieux que lui ne me connaît, je ne crois pas .
Je suis capable de tout, je me raconte des histoires, je me suis menti, je me suis bluffé, je me suis souvent déçu.
Je n'ai aucune raison de me faire confiance.
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Je me souviens, un jour, avoir entendu proclamer que, pour être heureux, il fallait avoir trois amis, un médecin, un garagiste et un plombier.
Il faudrait maintenant ajouter un psy.
Le bonheur, ce serait de trouver un psy qui sache aussi vidanger un moteur et déboucher les W.-C. Sanibroyeur.
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Videos de Jean-Louis Fournier (32) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Louis Fournier
Parole d'écrivain avec Jean-Louis Fournier
Pour ce quatrième episode de la nouvelle saison de « Parole d'ecrivain », Sarah Masson avait rendez-vous avec Jean-Louis Fournier, qui vient de publier son nouveau roman « Je n'ai plus le temps d'attendre ». Pour Jean-Louis Fournier, l'écriture est un jeu, un plaisir de raconter et une grande liberté. C'est aussi un homme pressé qui nous parle de notre rapport au temps. Bonne ecoute !
Un podcast de Sarah Masson, egalement auteure d'un premier roman chez JC Lattes : « le Silence apres nous ».
#paroledecrivain #podcast #sarahmasson #jeanlouisfournier #jenaiplusletempsdattendre #ecriture
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Il a jamais tué personne, ...

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