Mingli , scientifique, est très inquiète. Cela fait trois mois jour pour jour qu'elle n'a aucune nouvelle de sa fille adoptive Rongrong. On est le 21 jin et c'est une date funeste pour Mingli :Décès de son père, accident cérébral de sa mère, hémorragie de son mari. Une date à oublier donc .
Cette année, elle décide de prendre son destin en main et de quitter Wuhan pour chercher sa fille à Pékin contre l'avis de son mari.
Un
Chi Li de très bonne facture , avec les thèmes habituels comme la vie du couple, les enfants, les sentiments, l'usure du temps.
Comme souvent, les homme sont des tocards. Sauf son père, créateur d'une plante , la sentinelle des blés, lui qui est spécialiste de la céréale. Il a quand même réussi à mourir en tombant dans une bouche d'égout.
Mais à part lui, ils sont lâches , feignants, arrogants, corrompus dans une Chine de 2001 . Et comme souvent n'assument pas leurs actes .
Et si dans le couple, la femme n'a pas le dessus comme souvent chez
Chi Li, le roman va lui permettre l'émancipation.
Mais ici, il y a aussi une très belle histoire d'amitié, de fidélité entre Mingli et Ruifang que l'auteur sublime jusqu'à la dernière page. Une histoire touchante, contrastant avec les rapports que peuvent entretenir hommes et femmes
Un roman un peu plus intimiste , plus féminin que les autres , rappelant parfois la littérature nipponne.
Chi Li est , pour moi, une grande écrivaine.