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EAN : 9782080421609
250 pages
Flammarion (10/05/2023)
4.05/5   74 notes
Résumé :
Il y a quelques années, la mère de Didier Eribon est entrée en maison de retraite. Après plusieurs mois au cours desquels elle a peu à peu perdu son autonomie physique et cognitive, Didier Eribon et ses frères ont dû se résoudre à l’installer, malgré ses réticences, dans un établissement médicalisé. Mais le choc de l’entrée en maison de retraite fut trop brutal et, quelques semaines seulement après son arrivée, elle y est décédée.
Après la mort de sa mère, Di... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Vie, vieillesse et mort d'une femme du peuple est un livre utile, voire indispensable mais j'y reviendrai d'ici quelques traits, quelques lignes et certainement en conclusion.
Didier Eribon accomplit ici une tâche difficile car c'est toujours difficile de parler de soi et soi-même de parler de ses propres parents. Ce qui me touche dans cette démarche c'est de cerner pourquoi il l'a fait, et je me persuade que pour lui cette démarche était nécessaire et qu'en conséquence elle ne pouvait pas lui échapper. Ce qui me ravie dans ce projet c'est qu'il l'a réalisé moins pour lui que pour « Nous », établissant ce concept du « Nous » celui que nous devrions construire ensemble et pourquoi. Comme, De Beauvoir, la belle Simone qui nous a légué son indispensable essai en 1949, le Deuxième Sexe, elle a pourtant échoué en quelque sorte à nous parler de la Vieillesse, un livre de 700 pages, en restant cantonnée plutôt sur une analyse politico/économique, quand on sait que la vieillesse n'est plus entendue comme une force de production, cette analyse ne pouvait pas prospérer alors vers une construction organisationnelle de la défense du « Nous » ; une sorte de structure syndicale de la vieillesse. Laquelle voix audible devant être celle des seuls concernés, soit des vieillards et pour pallier à une foule vieillissante ostracisée dans nos sociétés modernes.
En effet, la vieillesse reste peu appréhendée en littérature puisqu'elle n'est perçue intelligemment que par un/des penseurs entrés en âge dans cette réalité. C'est alors que fragilisés et contraints ils franchissent cette nouvelle étape de vie pour sauter dans l'inconnu dont on ne sait rien ou si peu de choses. C'est par une étude d'archéologie de notre culture et une enquête ethnologique que nous pourrions étudier les strates successives de cet acheminement ; une étude qui pourrait nous amener à réinterroger nos institutions afin qu'elles ne soient pas/plus ces espaces d'isolements où végète désormais, une grande partie de notre population.
Mais attention, ce livre est vivant et même parfois drôle, en tout cas moi j'ai ri ; parce que c'était vrai, parce c'était bien comme ça que ça se passait. En relatant ces épreuves de la vie, l'honnêteté de Didier Eribon donne une certaine dynamique aux éléments. Il est question ici de sa mère. Elle a des absences, au début c'était ou paraissait peu alarmant puis le phénomène s'accentuant, il fallait s'interroger sur la possibilité d'un placement. Mais, chez les uns, la principale intéressée refusait d'y aller et, en maison de retraite : il serait toujours bien temps d'y penser. Oui, mais… Voilà le dilemme tel qu'il se posa pour cette famille et celui qui se pose de plus en plus inévitablement aussi, chez les autres. Suite à son placement, finalement dans un EHPAD près de son domicile, à Reims mais suffisamment loin de sa réalité et de son imaginaire, la dame placée s'évapora. Quand le docteur confie à Didier Eribon la possibilité d'une dégradation rapide de l'état de santé de sa mère, bien que surpris, le fils connaissant sa mère, sa force, sa résistance, la combativité qui a été la sienne tout au long de sa vie. Cette femme de l'assistance publique qui a été placée comme bonne puis qui a vécu le mariage comme une émancipation. Qui a accompli son rôle d'épouse, de mère, et qui a travaillé toute sa vie comme ouvrière dans une usine sans jamais recevoir aucune reconnaissance. Qui a connu une véritable histoire d'amour durant son veuvage, mais bien trop tardivement pour enfin jouir d'une liberté enfin acquise. C'est donc suite à cette rupture vécue comme un dépaysement certes, puis la relégation à l'état de pensionnaire, assujettie aux horaires, à la promiscuité obligée etc… Comment si rapidement, quinze jours à peine, un tel renoncement. Plus envie ; plus envie de manger, plus envie de parler, plus envie de faire, plus envie de marcher, plus envie de vivre tout simplement. Un suicide réfléchi ou un état naturel de dégradation par le renoncement. Je pense que Didier Eribon a vécu là une grande culpabilité due au placement de sa mère, sa mère que finalement il ne reverra pas/plus comme pourtant ils en étaient convenus et que ce sentiment ressenti est le même pour la plupart des familles dans une telle circonstance bien qu'il soit parfaitement injuste ou peu justifié. Pourtant, cette mère pouvait être parfois assez cassante quand elle nourrissait ce sentiment contradictoire quant à la réussite de son fils, entre fierté et jalousie. Et, c'est pourtant bien chez ce fils en particulier qu'elle trouva une oreille attentive et clémente plutôt qu'avec ses trois autres frères.
C'est pourquoi il faudrait repenser la section finale de la vie des seniors afin de les maintenir à un degré acceptable de dignité en fonction de ce qu'ils sont encore et de ce qu'ils ont été. Je me rappelle en ce qui me concerne et pour parler d'une expérience, que mon grand-père et les quelques personnages âgés que j'ai côtoyés étant petite ont été pour moi des personnages importants et structurants.


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La voix des oubliés,

Je remercie tout d'abord Babelio et les éditions Flammarion pour ce livre, reçu dans le cadre de la masse critique "NON-FICTION : UN ÉTÉ POUR PENSER" de juin 2023.

L'auteur de cette autobiographie, Didier Eribon, est un philosophe et sociologue français.

Je ne connaissais pas cet intellectuel, mais j'étais intéressée par son ouvrage suite à une publication sur le site de Facebook.

Dans cet essai, il parle de sa mère, de sa vie et des personnes âgées.

Il analyse un peu la vie de sa maman, une femme du peuple, femme de ménage et ouvrière, ; il décrit ses relations épisodiques avec elle, avec ses frères et surtout son déclin et son placement dans un EHPAD, où elle est décédée quelques semaines après son arrivée.

J'en vraiment adhéré aux paroles de ce livre, sur la vieillesse, l'handicap et la mort, les maisons de retraite, où les personnels de santé sont insuffisants.

Le style est clair, la lecture aisée et l'on sent les émotions lors de son récit.

Des soignants et autres professionnels écrivent sur la maltraitance des vieux, le manque de moyens des établissements de soins, la pensée du profit sur le dos des plus fragiles, rien ne change…

Il se veut le porte-voix des personnes âgées qui ne peuvent s'assembler, se syndiquer afin de défendre leurs droits. C'est très beau et je souscrit totalement à cette position.

Par contre, j'ai été déçue par le dernier tiers du livre qui emboîte le pas à une philosophie qui j'ai trouvé personnellement compliquée et difficile à suivre avec des références à des auteurs inconnus pour moi, et un style plus complexe à déchiffrer.

J'aurais aimé que cet auteur analyse plus les idées de sa mère : pourquoi est-elle raciste, pourquoi ne vote-t-elle plus à gauche lors des élections ?

Cela aurait permis de dresser un panorama plus précis des classes populaires, déçues de cette gauche, et qui participent à la montée du Front National. Surtout pour cette génération qui a connu le nazisme et la guerre…

J'aurais aimé qu'il revienne plus sur ses relations avec sa mère, ses frères expliquant peut-être qu'il ne se soit pas rendu aux obsèques de sa mère, alors qu'il lui rendait visite dans l'EPHAD...

Finalement, une belle découverte d'un auteur engagé, mais dont les réflexions purement philosophiques m'ont perdue.
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Didier Eribon évoque et analyse
la vie, la vieillesse et la mort de sa mère .
Je n'ai jamais pu entrer dans" retour à Reims",
intimidée et bloquée par son écriture" universitaire".
Là, cette lecture est une évidence .
Je me sens bouleversée, proche de l'auteur,
touchée par ses mots, ses constats,
ses étonnements, ses dépits, ses hontes.
Il observe sa mère: une femme du peuple,
à qui rien n'a été offert d'emblée ,
si ce n'est sa combativité pour résister et exister.
Il a pour elle de la considération, de la rancoeur aussi.
Il a dû la fuir pour se construire.
Il fait référence à de nombreux auteurs
pour appuyer son étude.
Il me donne envie de lire ou relire
Bourdieu, Beauvoir, Ernaux, Foucault, Cohen...
Albert Cohen qui supplie
les fils de mères vivantes
de ne surtout pas les mépriser..
L'analyse est philosophique,sociologique, politique,
elle repose sur le vivant,
la réalité de cette mère qui s'efface de la vie sociale.
Son entrée en maison de retraite...
Un monde totalitaire qui marche à la baguette,
broie l'individu, ses désirs, ses besoins propres ..
Comment mobiliser les devenus immobiles?
La parole étouffée par la dépendance..
Ce livre remue, passionne, émeut, questionne
sur la vieillesse de nos proches et la notre qui s'amorce.


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J'avoue avoir craint de ne pas être à la hauteur d'un texte d'un sociologue et philosophe reconnu, le sentiment de ne pas avoir les "clés" pour lire ce récit.
Pourtant c'est avec un grand plaisir et une émotion de chaque instant que le livre d'ERIBON m'a transporté. Une réflexion d'une grande justesse sur les liens familiaux, sur la vieillesse, sur les choix des enfants pour leurs géniteurs (trices) une fois la dépendance survenue liée à une santé défaillante. Chacun(e) retrouvera des situations et problématiques évoquées (intimes, familiales, sociales, politiques) évoquant sa propre histoire. Seule la dernière partie du livre m'a paru ardue, moi qui n'ai pas fait de grandes études. Un grand merci aux Éditions Flammarion et à Babelio pour cet envoi qui m'a touché durablement.
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Sur les conseils d'un collègue, je me suis lancée dans la lecture de cet essai philosophique / témoignage / autobiographie alors que, je l'avoue sans rougir, j'aime les romans, j'aime qu'on me raconte des histoires, j'aime qu'on me fasse rêver.

Avec un titre pareil, Vie, vieillesse et mort d'une femme du peuple, j'étais à peu près sûre que, bien loin de me faire rêver, ce livre aller me pousser à songer à un sujet lourd et angoissant : la vieillesse. Celle de mes parents, puis la mienne et ce qu'elle infligera à ma fille.

Qu'on se le dise, c'est bien le thème central abordé par Didier Eribon. Mais je dois avouer que c'est bien fait, bien amené. Là où je craignais de ne pas pouvoir suivre une réflexion philosophique, l'auteur a fait preuve d'une belle faculté à se mettre à la portée du plus grand nombre. Quelques tournures de phrase et références à Sartre ou Simone de Beauvoir rappellent ça et là que nous avons à faire à un intellectuel mais sans que cela soit trop prononcé.

J'ai particulièrement apprécié la réflexion sur les classes sociales, sur le phénomène des transfuges de classe dont Eribon fait partie. L'honnêteté avec laquelle il a narré sa fuite de son milieu d'origine, son exaspération face à certaines réflexions dont il s'est radicalement éloigné... Une honnêteté d'autant plus remarquable à l'heure où sa mère se dirige à grands pas vers l'autre côté. Eribon décortique avec justesse et clairvoyance les signaux faibles de l'éloignement, la fuite, l'acceptation, la honte ou la peur d'avoir trahi ses origines.

J'ai un peu moins apprécié la fin du livre et les réflexions autour de la vieillesse, son exclusion de tous les concepts philosophiques et son incapacité par nature à se former en tant que groupe social pour promouvoir ses droits et sa situation. Pour autant, le vieillissement de la population française devrait nous pousser, à l'instar de l'auteur, à prendre en compte de manière plus systématique les personnes âgées dépendantes pour mieux s'occuper de nos aînés.
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critiques presse (3)
NonFiction
17 juillet 2023
Cet ouvrage, d’une très grande sensibilité et riche de références, parle de chacune et chacun de nous.
Lire la critique sur le site : NonFiction
Bibliobs
17 mai 2023
Dans son nouvel essai, l’auteur de « Retour à Reims » raconte la disparition de celle qui fut « malheureuse toute sa vie ». Un livre terrible, entre cérémonie des adieux et traité sociologique sur la vieillesse.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LesInrocks
10 mai 2023
Un portrait de femme qui fut “bonne à tout faire” puis ouvrière, doublé d’une réflexion salutaire, politique, sur la vieillesse et la violence faite aux plus âgé·es. Un livre rare, important.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
L'augmentation de l'espérance de vie et donc le « vieillissement de la population », comme on dit dans les discours politiques et les rapports administratifs, impliquent que le nombre de personnes très âgées et devenant dépendantes ne cesse et ne cessera de croître considérablement : la vie, ce n'est pas seulement la vie en bonne santé, c'est aussi la vie en mauvaise santé ; et la vie diminuée.
Ma mère n'a pas supporté cette vie diminuée qui était la sienne. À quoi bon continuer ? Se maintenir en vie? Si c'est pour être prisonnière dans une chambre, seule, rivée à son lit, sans pouvoir désormais se lever, marcher, se déplacer? "L'espoir fait vivre", dit le dicton. L'absence d'espoir, qui conduit au désespoir, peut faire mourir. Le peu de forces qu'il lui restait l'avaient abandonnée, ou, plutôt, elle abandonna volontairement le peu de forces qu'il lui restait. Elle a choisi de se laisser mourir.
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"Si on excepte le cas des vieux couples mariés, l'admission dans une maison de retraite signifie en général non seulement la rupture définitive des liens affectifs anciens, mais aussi la cohabitation avec des êtres qui ne sont liés à l'individu par aucune relation affective positive. Quand bien même les soins physiques prodigués par les médecins et le personnel soignant seraient excellents, ils ne peuvent empêcher le fait que couper des personnes âgées de la vie normale et les rassembler avec des inconnus signifie les condamner à la solitude. Je ne pense pas ici seulement aux besoins sexuels, qui peuvent être très actifs jusqu'à un âge très avancé, en particulier chez les hommes, mais aussi aux intensités émotionnelles qui existent entre des gens qui ont du plaisir à être ensemble et ont un certain attachement l'un pour l'autre. Les relations de ce type, elles aussi, diminuent en général avec le transfert dans une maison de retraite, et elles y sont rarement remplacées."
Sa conclusion est terrible, mais m'a frappé par sa justesse quand j'ai relu ce livre : "Aussi nombre de maisons de retraite sont-elles des déserts de solitude."
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" Maman n'aurait pas dû lui laisser ses clés. On ne sait pas si on peut avoir confiance. "
Et moi : " Ce sont ses clés à elle ! Et elle, elle a confiance... "
- On ne sait pas qui est ce monsieur. Et s'il vole des choses dans la maison !
- Qu'est-ce que vous voulez qu'il vole ? Il n'y a rien à voler...
- Mais les outils de papa dans le garage ? "

Il est vrai que mon père était très bricoleur, et qu'il avait beaucoup d'outils... Mais il était mort depuis plusieurs années et tout son matériel, tout son équipement qui occupait de nombreux placards, rayons et tiroirs dans le garage de la maison restaient inutilisés et inutiles. Pourquoi mes frères s'en préoccupaient-ils ?

"Personne ne s'en est servi depuis qu'il est mort ", objectais-je.
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Au fond, c'est simple, quelque chose a changé dans ma vie, dans mon identité personnelle, dans la définition de moi-même : j'étais un fils, et je ne le suis plus. Elle vivante, si espacées, si intermittentes qu'aient pu être nos relations, et, au fond, si peu fils que j'aie pu m'efforcer de l'être tout au long de ma vie (disons-le : je ne voulais plus être un fils, cela me pesait), je l'étais toujours, je l'étais malgré tout.
[...]
Désormais, je ne le suis plus. Dans le livre qu'Albert Cohen a consacré à sa mère, pleurant la disparition de celle-ci, on peut lire cette phrase coupante : "Jamais plus je ne serai un fils." C'est comme une fissure qui s'introduit dans l’identité personnelle : avoir été un fils et ne plus l’être.
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Il ne cessait de maugréer et de proférer des propos incongrus tels que : " Ça ne devrait pas être à moi de ranger les vêtements dans le placard, c'est un travail de femme. " Je soupirais, en commentant par-devers moi : " Mais qu'il est con, celui-là ", mais je préférais m'abstenir de réagir... La situation était déjà pénible, je n'allais pas de surcroît me lancer dans une dispute inutile avec lui, mais je redécouvrais avec consternation ce que peut avoir d'étrange et d'insupportable le "lien " familial. Qu'avais-je en commun avec lui ? Rien. Absolument rien. Si ce n'est que nous étions réunis là, parce qu'il le fallait bien, pour nous occuper de notre mère.
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Vidéo de Didier Eribon
Didier Eribon vous présente son ouvrage "Vie, vieillesse et mort d'une femme du peuple" aux éditions Flammarion. Entretien avec Sylvie Hazebroucq.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2754464/didier-eribon-vie-vieillesse-et-mort-d-une-femme-du-peuple
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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