Dernière lettre à Théo

Metin Arditi, que je découvre, imagine la dernière correspondance de Vincent van Gogh à son frère Théo. En peu de pages (une quarantaine), on perçoit déjà le personnage, confus, déchiré mais dont le talent artistique prend le pas. Toutes ces pages évoquent les couleurs, celles pour lesquelles le peintre vivait. On imagine également sa souffrance. Certes, nous savons qu'il avait des accès de folie mais il regrettait également le manque de considération de sa famille, et notamment de son père, envers lui.

Je trouve que Metin Arditi est très fort dans son genre. Concentrer autant d'idées, de ressentis, de sentiments, en si peu de pages, c'est de l'art ! Au même titre que le peintre doit tout nous faire comprendre en un coup d'oeil sur sa toile, l'auteur a réussi avec brio cet exercice.
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Un nouveau très beau roman de Metin Arditi. Décidément j'aime beaucoup la poésie de ces livres et l'entendre parler de peinture.
Cette nouvelle est une lettre ouverte de Vincent van Gogh a son frère Théo. Il lui livre ses sentiments, ses points de vue, ses idées, son désespoir. On est plongé au coeur de la pensée de cet homme torturé. Une chose est pourtant claire, il vit pour exprimer sa vision du monde, pour montrer la beauté telle qu'il la perçoit. C'est un homme qui a une soif indicible de beauté, de reconnaissance mais surtout d'affection. C'est une soif insatiable.
Entre couleur et vision se dévoile un homme blessé et profondément seul tout seul au rythme de mots choisis et tristes.

A travers un bref récit en forme de lettre, Metin Arditi imagine la dernière correspondance de Vincent van Gogh à son frère Théo. Au fil des pages, on se trouve transporté dans l harmonie des couleurs des toiles du peintres mais également dans ses tourments et dans sa détresse face au regard des autres.

Trop court...
On n'apprend que peu de choses sur Van Gogh si ce n'est de pointer son desespoir et le manque de reconnaissance de son talent...