J'aime les romans qui parlent d'archéologie et j'aime bien aussi les récits d'aventure, même si parfois, ça ressemble beaucoup à des "Indiana Jones" ou à des "James Bond" et que tout semble exagéré, mais ça a le mérite d'être distrayant.
Je pensais lire un roman dans ce style, mais j'ai été très déçue, d'une part parce que tout semble tellement gros que ça n'est pas crédible une minute, et que malgré la surenchère d'actions et de tentatives de meurtres, je me suis ennuyée.
je ne vous parle même pas de l'intrigue principale, qui porte sur des trouvailles archéologiques et ethnologiques remettant en question tout ce qu'on sait sur l'humanité, mais ça ne tient pas la roue une seule seconde.
Le roman mélange des meurtres en cascade, des tribus oubliées, des vestiges archéologiques, des guerres de territoires, des secrets datant de milliers d'années, des militaires, des barons de la drogue, des scientifiques, des espions, bref, ça fait beaucoup trop...
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Mais quel ennui, grave, j'attendais beaucoup de cette auteure que je découvre avec ce livre et quelle déception !!!
Sans méchants jeux de mots, je me suis enlisée avec cette lecture, le début était pourtant prometteur, mais ça n'a pas du tout suivi. Nous suivons Roman et ses collègues (archéologue, photographe, théologien, cuisinier...) dans une expédition dans un désert syrien, mais très vite les ennuis vont commencer, entre sabotage, trahison, surnaturel... nos pauvres amis ne devraient pas rester en vie très longtemps et pourtant.
Je n'ai pas du tout aimé l'intrigue, des hommes de neanderthal qui vont surgir de nulle part, des mages capables de beaucoup de choses compliquées mais rien de simple, les événements qui vont s'enchaîner sans vraiment de cohérence... Bref, en dehors des personnages que j'ai trouvé plutôt crédibles, le reste m'a profondément ennuyé, les deux étoiles sont seulement due au fait que je n'aime pas être sévère.
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Roman d'aventure (descente dans des grottes souterraines,bagarre dans un hélicoptère etc..) plus que policier où le suspense se mêle à l'humour ,où les clins d'oeil se multiplient (allusion au super héros,évocation des jeux vidéos,quelques traits d'Héroic Fantasy,un peu de James Bond,mythologie aussi puisqu'on y rencontre des sirènes chantantes mais nettement moins agréables que celles d'Ulysse...Il faut dire que les héros du livre ne sont pas attachés quand ils les entendent.....) on oscille entre réalité dite scientifique (et là aussi B .Aubert se permet quelques taquineries) et Science Fiction....
J'ai trouve les héros attachants ,le mélange attirant ....(avec en prime une gentille histoire d'amour) Un bon moment !
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Vous devez savoir que cette folle de Brigitte Aubert, je l'adore. Ici, elle n'est pas dans le registre que je préfère, même si ce livre n'est pas dépourvu d'un certain humour.
Son imagination est toujours aussi débordante, mais cette fois plus sur un versant Indiana Jones. L'équipe de scientifiques, en perdition dans le Grand Désert Salé iranien, n'a pas fini d'halluciner. Y aurait-il une vie sous-terre ? Les Néandertaliens seraient-ils toujours parmi nous ? Ben oui, elle ose ! Et ça se lit d'une traite...
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Leur charge héroïque était sans doute vouée à l'échec, mais il se sentait moins triste et moins angoissé. Sa propre mort avait maintenant sa place dans son destin et son idée ne le révoltait plus. Comme si, à travers les épreuves vécues, il avait fait la paix avec lui-même, comme si au fond l'issue du combat importait peu.
Les soldats attendant de monter au front ressentaient-ils ce calme étrange ? se demandait Ian en scrutant le ciel où scintillait une partie de l'univers. Les Babyloniens avaient contemplé les mêmes étoiles et les pères de leurs pères avant eux. Mais depuis les six millions d'années que les premiers hominidés étaient apparus, nombre d'entre elles, comme eux, avaient vécu et péri, dans une réciproque indifférence.
Ils contemplèrent quelques secondes les araignées velues. Leurs poils blancs accrochaient la lumière et elles reculaient vivement, se dressant parfois sur leurs pattes arrière, en posture d'attaque, pédipalpes tâtant l'air, crochets prêts à s'enfoncer dans une peau tendre pour y injecter la rubotoxine, cette protéine qui peut entraîner un arrêt cardiaque. Curieusement, seuls les primates - l'homme et le singe - sont sensibles à leur venin, les autres mammifères étant apparemment immunisés.
Omar s’était plongé dans la lecture d’un vieux numéro de National Geographic et contemplait avec délice la faune marine des Caraïbes. Il n’avait jamais vu la mer ailleurs qu’à la télé et, en fils du désert, l’idée d’étendues de sable où on se laissait rôtir au soleil lui semblait totalement incongrue. Tournant la page, il tomba sur une publicité pour du rhum blanc et se transporta une fois de plus dans son fantasme préféré : la barbe rasée, en short et en tee-shirt, comme l’homme sur la photo, il sirotait un verre d’alcool à la terrasse d’un grand hôtel en regardant des filles à moitié nues nager dans les vagues. Il avait bien essayé de s’imaginer en maillot, mais il se sentait mal à l’aise à l’idée de se montrer à des femmes, lui que seul ses camarades de l’armée avaient entrevu à demi dévêtu.
’alcool ? Personne chez lui n’en avait jamais bu, sauf un de ses oncles, qui avait vécu en Turquie. Un de ses professeurs d’université lui avait promis de l’emmener au bord de la mer Caspienne, la prochaine fois qu’ils iraient passer le week-end à Ramsar. Mais pas question de siroter du rhum en lorgnant les filles. Hommes et femmes se baignaient séparément, les femmes ne quittant bien sûr jamais le hidjab, le foulard islamique. Il soupira et passa à la page suivante, où une jolie blonde à grosse poitrine nageait avec un dauphin.
Cinq parallélépipèdes évoquant de gros morceaux de sucre candi. Roman se pencha de nouveau sur le premier. Oui, c’était bien des entailles, régulièrement disposées de part et d’autre de l’arête centrale. Sortant son carnet, il en recopia le motif, puis il passa au bloc suivant. Là encore, des entailles de chaque côté de l’arête, alternance de stries parallèles et de petits trous ronds. Il nota que les stries, des barres d’environ quatre centimètres, étaient tantôt horizontales, tantôt inclinées vers la droite ou vers la gauche.
La chronique de Carole S - Funerarium
Notre chroniqueuse du jeudi, Carole S. ne connaissait pas les ouvrages de Brigitte Aubert avant de lire "Funeraium" (éditions Points). Et on peut dire que notre serial-lectrice est tombée sous le charme de ce thriller...