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Guy Casaril (Autre)
EAN : 9782080640147
160 pages
Flammarion (08/01/1992)
4.07/5   204 notes
Résumé :
" Tout dans ce livre peut être faux. " Quand, sur une verte prairie de l'Illinois, Richard - pilote de tourisme à trois dollars la balade - se pose à côté d'un Travel Air 4000, il est curieux de savoir qui tient le manche de ce vieux zinc... Un " saltimbanque de l'air " comme lui, sans doute... Pas tout à fait. Certes, Donald est bien un pilote, mais avec ces cheveux longs, ce regard sombre et ce drôle de halo doré autour de lui, il ne ressemble pas à un professionn... >Voir plus
Que lire après Illusions ou Le Messie récalcitrantVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Me voilà reparti, après Jonathan Livingstone, dans les pages aériennes et habitées de Richard Bach!
Richard, saltimbanque de l'air à trois dollars pour dix minutes de vol dans son bi-plan, rencontre un autre pilote: Don, qui devient son ami et son maître...
Parce que, Don est une sorte de, voire un vrais messie! Don se joue des vies et des lois de la physique, puisque tout est illusion et que l'on ne saurait mourir mais passer seulement d'une dimension à une autre! Hop.
Et comme il n'y a pas d'apprentissage sans manuel, Richard regardera de temps en temps dans le manuel du Sauveur, sorte de recueil de maximes bonnes à prendre, trouvé dans le bagage de Don.
Je sors de cette lecture de Bach (Richard), frétillant et revigoré avec l'envie intense de m'allonger sur l'herbe et regarder les nuages en essayant d'en faire apparaître ou disparaître!... Pour faire flotter la clef de 14 si utile et indispensable pour resserrer les écrous de la culasse du moteur, ce sera pour une autre fois. Il faut que j'essaie.
... Et même si j'ai trouvé ce Bach (Richard)-là une étoile en -dessous de Jonathan le goéland, je retire unee belle et sereine satisfaction de cette lecture limpide et profonde comme une rivière.
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Apprendre c'est découvrir ce que tu sais déjà. - Faire, c'est démontrer que tu le sais. - Enseigner c'est rappeler aux autres qu'ils savent aussi bien que toi. - Vous êtes tous apprenants, faisants, et enseignants.Comme on met peu de temps à s'habituer aux miracles!La réalité est divinement indifférente.Ne t'écarte pas des futurs possibles avant d'être certain que tu n'as rien à apprendre d'eux.La seule obligation en n'importe quelle vie est d'être vrai envers toi-même.Au sein de chacun de nous se trouve le pouvoir de consentir à la santé et à la maladie, à la richesse et à la pauvreté, à la liberté et à l'esclavage. C'est nous qui maîtrisons cela et nul autre.« Il y avait jadis, dans un village sur le fond d'un grand fleuve de cristal, des créatures.Le courant de ce fleuve glissait au-dessous de tous, jeunes et vieux, riches et pauvres, bons et méchants, et le courant allait son propre chemin, ne connaissant que sa propre nature de cristal.Chaque créature à sa manière, s'accrochait étroitement aux branches et aux rochers du fond du fleuve, car s'accrocher était leur mode de vie, et résister au courant, tout ce que chacun d'eux avait appris depuis sa naissance.Mais une créature dit à la fin : « Je suis las de m'accrocher. Bien que je ne puisse pas le voir de mes yeux, je crois que le courant sait où il va. Je lâcherai et me laisserai entraîner où il veut. À rester accroché, je mourrai d'ennui.Les autres créatures éclatèrent de rire et dirent : Idiot ! Lâche donc, et ce courant que tu vénères te jettera, ballotté et meurtri, contre les rochers; tu en mourras et plus vite que d'ennui.Mais l'autre ne tint pas compte de ces quolibets, et retenant son souffle, il lâcha et fut aussitôt ballotté et meurtri par le courant contre les rochers.Or bientôt, comme il refusait de s'accrocher de nouveau, le courant le souleva et le libéra du fond, et il ne fut plus bousculé ni blessé.Et les créatures vivant en aval, pour lesquelles il était un étranger, se mirent à crier : Voici un miracle ! Une créature comme nous-mêmes, et pourtant elle vole ! Voici le Messie venu pour nous sauver tous !Et celui que le courant portait dit : Je ne suis pas plus Messie que vous. le fleuve se plaît à nous soulever et à nous libérer, si seulement nous osons lâcher. Notre véritable tâche c'est ce voyage, cette aventure.Mais les autres criaient de plus belle : Sauveur ! Sauveur ! Tout en s'accrochant aux rochers, et lorsqu'ils levaient la tête une deuxième fois, celui que le courant portait s'en était allé; alors, restés seuls, ils fabriquaient des légendes à propos d'un Sauveur. »
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Illusions est le premier des livres que j'emporterai sur une île déserte car il m'a profondément touché.

A travers une histoire douce et légère, l'auteur nous propose des réflexions essentielles sur notre vision du monde, de nous-même et de ce qui nous entoure.
Profondément positif, ce livre nous invite à chercher les réponses en nous-même et à regarder les choses différemment.

Un livre à mettre entre toutes les mains !
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C'est un livre qui m'a profondément touché. Depuis, je le prête à tous mes amis. Il est extrêmement simple à lire, ce qui en fait sa force, car, par cette si grande simplicité, il touche droit au but. Il nous fait réfléchir, beaucoup, avec peu. Et si, tout ce livre était faux? A la manière du "le petit prince", chaque aventure est propice à délivrer un petit message...
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" Tout dans ce livre peut être faux. " me rappelle un avertissement des Monty Python:
"Bien que nos renseignements soient généralement faux, nous ne les garantissons pas."
Ce petit bouquin se lit vite et bien, et m'avait plu la première fois.
Quand je l'ai relu, la bonne impression avait laissé place à un arrière-goût de prêchi-prêcha fumeux, gentil certes mais limite sectaire.
"Je fais tenir en l'air la clef de 12, mais toi aussi tu peux le faire."
Tiens, ça marcherait si mes arbres s'élaguaient tout seuls si je me contentais de les regarder?
Ah, c'est vrai: je n'ai pas encore rencontré Donald Shimoda...
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Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
Il y avait jadis dans un village sur le fond d’un grand fleuve de cristal, des créatures.

Le courant de ce fleuve glissait au-dessus de tous – jeunes et vieux, riches et pauvres, bons et méchants -, et le courant allait son propre chemin ne connaissant que sa propre nature de cristal.

Chaque créature à sa manière, s’accrochait étroitement aux branches et aux rochers du fond du fleuve, car s’accrocher était leur mode de vie, et résister au courant, tout de que chacun d’eux avait appris depuis sa naissance.

Mais une créature dit à la fin : » Je suis las de m’accrocher. bien que je ne puisse pas le voir de mes yeux, je crois que le courant sait où il va. je lâcherai et me laisserai entraîner où il veut. A rester accroché, je mourrai d’ennui. »

les autres créatures éclatèrent de rire : « Idiot ! Lâche donc et ce courant que tu vénères te jettera, ballotté et meurtri, contre les rochers ; tu en mourras, et plus vite que d’ennui.

Mais l’autre ne tint pas compte de ce quolibet, et retenant son souffle, il lâcha et fut aussitôt ballotté et meurtri par le courant contre les rochers.

Or bientôt, comme il refusait de s’accrocher de nouveau, le courant le souleva et le libéra du fond, et il ne fut plus bousculé ni blessé.

Et les créatures vivant en aval, pour lesquelles il était un étranger, se mirent à crier : Voici un miracle ! Une créature comme nous-mêmes, et pourtant elle vole ! Voici le Messie venu pour nous sauver tous !

Et celui que le courant portait dit : » Je ne suis pas plus Messie que vous. Le fleuve se plaît à nous soulever et à nous libérer, si seulement nous osons lâcher. Notre véritable tâche c’est ce voyage, cette aventure.

Mais les autres criaient de plus belle. Sauveur ! sauveur ! tout en s’accrochant aux rochers, et lorsqu’ils levaient la tête une deuxième fois, celui que le courant portait s’en était allé, alors, restés seuls, ils fabriquaient des légendes à propos d’un sauveur.
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"Au sein de chacun de nous se trouve le pouvoir de consentir à la santé



et à la maladie, à la richesse et à la pauvreté, à la liberté et à

l'esclavage. C'est nous qui maîtrisons cela et nul autre"
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Ce que la chenille appelle la fin du monde, le Maître l’appelle un papillon.
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Ce fut vers le milieu de l'été que je rencontrai Donald Shimoda. Depuis quatre ans que je volais, je n'avais jamais rencontré un seul pilote travaillant dans ma partie : je volais de ville en ville, un peu au gré du vent, en vendant des balades dans mon vieux biplan, à trois dollars les dix minutes.
Mais un jour, juste au nord de Ferris, Illinois, en jetant un coup d'oeil à travers le cockpit de mon zinc, j'aperçus un de ces anciens Travel Air 4000, blanc et or, posé sur le gazon émeraude, joli comme un coeur.
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Nous sommes tous des imposteurs dans l'ensemble de ce monde, nous prétendons tous être quelque chose que nous ne sommes pas.
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Vidéo de Richard Bach
Samedi 4 mars, nous avons eu le plaisir de recevoir Baptiste Beaulieu à la librairie Dialogues à Brest ! On en a profité pour lui poser quelques questions !
Bibliographie :
- Les gens sont beaux, de Baptiste Beaulieu et Qin Leng (éd. Les Arènes) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20926603-les-gens-sont-beaux-baptiste-beaulieu-les-arenes
- Jonathan Livingston le Goéland, de Richard Bach, Russell Munson et Pierre Clostermann (éd. Flammarion) https://www.librairiedialogues.fr/livre/1178899-jonathan-livingston-le-goeland-richard-bach-flammarion
- le Comte de Monte-Cristo, d'Alexandre Dumas (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/16747243-le-comte-de-monte-cristo-alexandre-dumas-folio
+ Lire la suite
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