Apprendre c'est découvrir ce que tu sais déjà. - Faire, c'est démontrer que tu le sais. - Enseigner c'est rappeler aux autres qu'ils savent aussi bien que toi. - Vous êtes tous apprenants, faisants, et enseignants.Comme on met peu de temps à s'habituer aux miracles!La réalité est divinement indifférente.Ne t'écarte pas des futurs possibles avant d'être certain que tu n'as rien à apprendre d'eux.La seule obligation en n'importe quelle vie est d'être vrai envers toi-même.Au sein de chacun de nous se trouve le pouvoir de consentir à la santé et à la maladie, à la richesse et à la pauvreté, à la liberté et à l'esclavage. C'est nous qui maîtrisons cela et nul autre.« Il y avait jadis, dans un village sur le fond d'un grand fleuve de cristal, des créatures.Le courant de ce fleuve glissait au-dessous de tous, jeunes et vieux, riches et pauvres, bons et méchants, et le courant allait son propre chemin, ne connaissant que sa propre nature de cristal.Chaque créature à sa manière, s'accrochait étroitement aux branches et aux rochers du fond du fleuve, car s'accrocher était leur mode de vie, et résister au courant, tout ce que chacun d'eux avait appris depuis sa naissance.Mais une créature dit à la fin : « Je suis las de m'accrocher. Bien que je ne puisse pas le voir de mes yeux, je crois que le courant sait où il va. Je lâcherai et me laisserai entraîner où il veut. À rester accroché, je mourrai d'ennui.Les autres créatures éclatèrent de rire et dirent : Idiot ! Lâche donc, et ce courant que tu vénères te jettera, ballotté et meurtri, contre les rochers; tu en mourras et plus vite que d'ennui.Mais l'autre ne tint pas compte de ces quolibets, et retenant son souffle, il lâcha et fut aussitôt ballotté et meurtri par le courant contre les rochers.Or bientôt, comme il refusait de s'accrocher de nouveau, le courant le souleva et le libéra du fond, et il ne fut plus bousculé ni blessé.Et les créatures vivant en aval, pour lesquelles il était un étranger, se mirent à crier : Voici un miracle ! Une créature comme nous-mêmes, et pourtant elle vole ! Voici le Messie venu pour nous sauver tous !Et celui que le courant portait dit : Je ne suis pas plus Messie que vous. le fleuve se plaît à nous soulever et à nous libérer, si seulement nous osons lâcher. Notre véritable tâche c'est ce voyage, cette aventure.Mais les autres criaient de plus belle : Sauveur ! Sauveur ! Tout en s'accrochant aux rochers, et lorsqu'ils levaient la tête une deuxième fois, celui que le courant portait s'en était allé; alors, restés seuls, ils fabriquaient des légendes à propos d'un Sauveur. »
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Illusions est le premier des livres que j'emporterai sur une île déserte car il m'a profondément touché.
A travers une histoire douce et légère, l'auteur nous propose des réflexions essentielles sur notre vision du monde, de nous-même et de ce qui nous entoure.
Profondément positif, ce livre nous invite à chercher les réponses en nous-même et à regarder les choses différemment.
Un livre à mettre entre toutes les mains !
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C'est un livre qui m'a profondément touché. Depuis, je le prête à tous mes amis. Il est extrêmement simple à lire, ce qui en fait sa force, car, par cette si grande simplicité, il touche droit au but. Il nous fait réfléchir, beaucoup, avec peu. Et si, tout ce livre était faux? A la manière du "le petit prince", chaque aventure est propice à délivrer un petit message...
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Il y avait jadis dans un village sur le fond d’un grand fleuve de cristal, des créatures.
Le courant de ce fleuve glissait au-dessus de tous – jeunes et vieux, riches et pauvres, bons et méchants -, et le courant allait son propre chemin ne connaissant que sa propre nature de cristal.
Chaque créature à sa manière, s’accrochait étroitement aux branches et aux rochers du fond du fleuve, car s’accrocher était leur mode de vie, et résister au courant, tout de que chacun d’eux avait appris depuis sa naissance.
Mais une créature dit à la fin : » Je suis las de m’accrocher. bien que je ne puisse pas le voir de mes yeux, je crois que le courant sait où il va. je lâcherai et me laisserai entraîner où il veut. A rester accroché, je mourrai d’ennui. »
les autres créatures éclatèrent de rire : « Idiot ! Lâche donc et ce courant que tu vénères te jettera, ballotté et meurtri, contre les rochers ; tu en mourras, et plus vite que d’ennui.
Mais l’autre ne tint pas compte de ce quolibet, et retenant son souffle, il lâcha et fut aussitôt ballotté et meurtri par le courant contre les rochers.
Or bientôt, comme il refusait de s’accrocher de nouveau, le courant le souleva et le libéra du fond, et il ne fut plus bousculé ni blessé.
Et les créatures vivant en aval, pour lesquelles il était un étranger, se mirent à crier : Voici un miracle ! Une créature comme nous-mêmes, et pourtant elle vole ! Voici le Messie venu pour nous sauver tous !
Et celui que le courant portait dit : » Je ne suis pas plus Messie que vous. Le fleuve se plaît à nous soulever et à nous libérer, si seulement nous osons lâcher. Notre véritable tâche c’est ce voyage, cette aventure.
Mais les autres criaient de plus belle. Sauveur ! sauveur ! tout en s’accrochant aux rochers, et lorsqu’ils levaient la tête une deuxième fois, celui que le courant portait s’en était allé, alors, restés seuls, ils fabriquaient des légendes à propos d’un sauveur.
"Au sein de chacun de nous se trouve le pouvoir de consentir à la santé
et à la maladie, à la richesse et à la pauvreté, à la liberté et à
l'esclavage. C'est nous qui maîtrisons cela et nul autre"
Ce que la chenille appelle la fin du monde, le Maître l’appelle un papillon.
Ce fut vers le milieu de l'été que je rencontrai Donald Shimoda. Depuis quatre ans que je volais, je n'avais jamais rencontré un seul pilote travaillant dans ma partie : je volais de ville en ville, un peu au gré du vent, en vendant des balades dans mon vieux biplan, à trois dollars les dix minutes.
Mais un jour, juste au nord de Ferris, Illinois, en jetant un coup d'oeil à travers le cockpit de mon zinc, j'aperçus un de ces anciens Travel Air 4000, blanc et or, posé sur le gazon émeraude, joli comme un coeur.
Nous sommes tous des imposteurs dans l'ensemble de ce monde, nous prétendons tous être quelque chose que nous ne sommes pas.
Samedi 4 mars, nous avons eu le plaisir de recevoir Baptiste Beaulieu à la librairie Dialogues à Brest ! On en a profité pour lui poser quelques questions !
Bibliographie :
- Les gens sont beaux, de Baptiste Beaulieu et Qin Leng (éd. Les Arènes)
https://www.librairiedialogues.fr/livre/20926603-les-gens-sont-beaux-baptiste-beaulieu-les-arenes
- Jonathan Livingston le Goéland, de Richard Bach, Russell Munson et Pierre Clostermann (éd. Flammarion)
https://www.librairiedialogues.fr/livre/1178899-jonathan-livingston-le-goeland-richard-bach-flammarion
- le Comte de Monte-Cristo, d'Alexandre Dumas (éd. Folio)
https://www.librairiedialogues.fr/livre/16747243-le-comte-de-monte-cristo-alexandre-dumas-folio
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