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EAN : 9782070507825
90 pages
Gallimard Jeunesse (02/09/2004)
3.72/5   218 notes
Résumé :
Émilie de Fontaine est une jeune fille de la noblesse que sa famille souhaiterait bien voir mariée. Malheureusement, elle a une si haute idée d'elle-même, et donc de l'homme qui pourra lui inspirer suffisamment d'amour pour devenir son époux,qu'elle refuse tous les prétendants qu'on lui présente. Jusqu'au jour où, dans un bal champêtre, elle rencontre un bel inconnu...

Le dossier de l'édition regroupe des textes qui permettent d'étudier le héros roma... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (48) Voir plus Ajouter une critique
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Non, Honoré de Balzac n'a pas écrit uniquement des pavés hantés de descriptions interminables. "Le bal de Sceaux" en est une belle preuve.

Ce roman très bien rythmé se structure autour du personnage chatoyant d'Emilie de Fontaine, jeune aristocrate dont l'éducation a été gâtée par les attentions de ses adorateurs, parents ou soupirants. Dotée de bien des grâces, Emilie est également orgueilleuse et vaniteuse, et son ambition égale largement sa fatuité. Repoussant tous les hommes prétendant à sa main sous prétexte qu'ils ne remplissent pas la liste interminable de ses critères draconiens, la belle enfant court même le risque de se voir délaisser. Insensible à toutes les faveurs galantes, elle se cramponne à son idéal, d'autant plus qu'elle en trouve l'incarnation chez le beau Maximilien, rencontré au bal champêtre de Sceaux. Emilie éprise tient-elle enfin sa victoire ?

La plume De Balzac est juste superbe, je n'ai pas la prétention de vous l'apprendre mais simplement celle de vous le rappeler pour vous encourager à découvrir ce roman qui se fait l'écho de la fable De La Fontaine, "Le héron, la fille". Un régal.


Challenge MULTI-DÉFIS 2019
Challenge SOLIDAIRE 2019
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Tout comme « La maison du chat-qui-pelote » cette nouvelle fait partie du premier volume de « Scènes de la vie privée ». On fait la connaissance de Monsieur de Fontaine, noble de naissance qui a pris bien soin de ne pas fricoter avec l'empereur pour s'attirer les bonnes grâces du Roi après la Restauration.

Ceci lui permet de bien marier ses enfants, à l'exception de la cadette, Émilie trop chouchoutée par ses parents, elle refuse tous les prétendants qu'on lui présente car elle veut épouser un Pair de France.

Balzac excelle, une fois de plus, dans la description des lieux et des personnages, sur les manières d'intriguer pour être bien vu et tirer des avantages (sonnants et trébuchants). Il fait une critique pointue de la société de l'époque, des manières de se comporter.

Il analyse très finement la relation entre Monsieur de Fontaine et Émilie, avec laquelle il s'est montré trop indulgent depuis l'enfance et qui se montre impertinente même avec lui.

« Une complaisance générale avait développé chez elle l'égoïsme naturel aux enfants gâtés qui, semblables à des rois, s'amusent de tout ce qui les approche. «

Il nous dépeint une Émilie, belle, coquette, sûre d'elle-même, intelligente maniant les bons mots et les propos critiques souvent méchants au détriment des autres, dans sa propre famille comme avec les prétendants qu'on lui présente.

«Comme la plupart des enfants gâtés, elle tyrannisa ceux qui l'aimaient, et réserva ses coquetteries aux indifférents. Ses défauts ne firent que grandir avec elle, et ses parents allaient bientôt recueillir les fruits amers de cette éducation funeste. »

On assiste à la valse des prétendants jusqu'au fameux bal de Sceaux où elle croise Maximilien de Longueville. Mais peut-on changer en rencontrant l'amour quand on est aussi imbu de soi-même ? Émilie cherche un prince, qu'elle estime digne de son rang, au lieu de chercher l'amour, alors que peut-elle trouver ?

Dans cette nouvelle, Balzac a ciselé ses personnages, il a peaufiné la psychologie de chacun, ne laissant d'ombre sur aucun d'entre eux, même ceux qui semblent secondaires.

J'ai pris beaucoup de plaisir à dévorer ce texte car même avec une héroïne que l'on finit par détester allègrement, le charme opère toujours.

Challenge 19e Siècle
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Encore un petit bijou de cruauté bien méritée, qui fait le pendant inversé à la Maison du Chat-qui-pelote lu juste avant: les deux se complètent merveilleusement.

Rien n'est assez beau pour la donzelle héroïne de cette longue nouvelle, dont le Papa a fortement ramé tout au long de sa vie pour construire sa fortune post-napoléonienne. Aussi, quand l'heure vient de la marier, garde-t-elle même amoureuse ses réflexe de caste et de patricienne capricieuse: mauvais calcul.
Là où l'on plaignait à grand coeur la tendre jouvencelle de "La Maison..." mal préparée aux moeurs des castes supérieures, on se régale à tacler d'un "Bien fait!" cette petite grue à travers laquelle Balzac s'en vient souffleter la rigidité de l'esprit de caste des nantis.
Jouissif et, comme toujours, follement bien écrit.
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Monsieur de Fontaine est le chef de famille d'une ancienne maison noble, fervent défenseur de la monarchie, qui a toujours résisté aux propositions de Napoléon. Après la Restauration, il est donc très en faveur auprès du roi, et en profite pour marier avantageusement ses enfants. Malgré tout, le roi se lasse de tous ces arrangements, et Monsieur de Fontaine devra se débrouiller seul pour marier sa cadette, Émilie.

Et la tâche n'est pas simple : gâtée par toute sa famille, fière et orgueilleuse, elle ne prétend se marier qu'avec un Pair de France, et tourmente tous ses admirateurs jugés de trop basse condition ou trop laid par des traits d'esprit cruels. Et les années passent, au grand désespoir de son père.

La situation paraît se débloquer pendant le bal de Sceaux : Émilie y rencontre un jeune homme beau, instruit, avec de bonnes manières. Leur amour grandit de jour en jour, mais il reste pour Émilie une inquiétude : malgré toutes ses tentatives pour lui tirer les vers du nez, malgré toutes les preuves de bonne éducation qu'il donne à chaque visite, Maximilien reste très mystérieux sur sa condition.

J'ai longtemps boudé Balzac, que j'ai découvert trop tôt comme beaucoup d'autres auteurs classiques et qui m'avait à l'époque copieusement ennuyé. Je le redécouvre maintenant avec un plaisir toujours plus grand. La psychologie de ses personnages est toujours très fine, et ses phrases se boivent comme du petit lait. Les thèmes qu'il traite sont toujours étonnamment modernes : ici, le prince charmant qu'on attend mais qui n'existe pas, les différences sociales qui peuvent désagréger un amour naissant, et la capacité de l'être humain à forger son malheur en restant borné sur des détails insignifiants pour une absurde question d'honneur.
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Cette nouvelle fait partie du 1° volume des " scènes de la vie privée" d'Honoré de Balzac : un petit bijou ou il cisèle avec justesse le contexte historique et politique avec en particulier l'essor du capitalisme suite au développement et l'enrichissement de la bourgeoisie, de la magistrature, des finances et du commerce.
Monsieur de Fontaine a refusé les faveurs de l'Empereur par fidélité au roi qui, dès sa Restauration va le faire profiter de ses largesses et honneurs . Ainsi, il va pouvoir marier avantageusement ses enfants, mais Emilie, sa fille préférée qui a été gâtée par tous, est orgueilleuse, fière et trouve ses admirateurs toujours inintéressants car elle veut épouser un Pair de France !
Au bal champêtre de Sceaux, elle remarque Maximilien, un jeune homme beau, instruit aux manières nobles et, elle en devient amoureuse ! Elle n'arrive pas à connaître sa condition, et au détour d'une sortie en ville avec ses belles soeurs : elle le voit vendre de la lingerie dans une boutique ! Sa vanité, sa fierté l'emportent sur cet amour réciproque et , en désespoir de cause : elle épousera son vieil oncle , le vice-amiral, comte de Kergarouët.
Tel " le héron" de Jean de la Fontaine, après avoir méprisé des proies indignes de lui, est obligé de se contenter d'un colimaçon !
L.C thématique d'août 2021 : le nom d'une ville dans le titre.
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Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
Une noblesse sans privilèges, disait-il, est un manche sans outil.

Dieu m'en est témoin, pauvre créature égarée ! J'ai consciencieusement rempli mes devoirs de père envers toi, que dis-je consciencieusement ? Avec amour, mon Émilie. Oui, Dieu le sait, cet hiver j'ai amené près de toi plus d'un honnête homme dont les qualités, les mœurs, le caractère m'étaient connus, et tous ont paru dignes de toi. Mon enfant, ma tâche est remplie. D'aujourd'hui je te rends l'arbitre de ton sort, me trouvant heureux et malheureux tout ensemble de me voir déchargé de la plus lourde des obligations paternelles. Je ne sais pas si longtemps encore tu entendras une voix qui, par malheur, n'a jamais été sévère ; mais souviens-toi que le bonheur conjugal ne se fonde pas tant sur des qualités brillantes et sur la fortune, que sur une estime réciproque. Cette félicité est, de sa nature, modeste et sans éclat. Va, ma fille, mon aveu est acquis à celui que tu me présenteras pour gendre ; mais si tu devenais malheureuse, songe que tu n'auras pas le droit d'accuser ton père. Je ne me refuserai pas à faire des démarches et à t'aider ; seulement, que ton choix soit sérieux, définitif ! Je ne compromettrai pas deux fois le respect dû à mes cheveux blancs.

Enfin, grâce à ce hasard imploré si souvent, elle voyait maintenant tout autre chose qu'une chimère à la source des richesses imaginaires avec lesquelles elle dorait sa vie conjugale. Comme toutes les jeunes personnes, ignorant les dangers de l'amour et du mariage, elle se passionna pour les dehors trompeurs du mariage et de l'amour. N'est-ce pas dire que son sentiment naquit comme naissent presque tous ces caprices du premier âge, douces et cruelles erreurs qui exercent une si fatale influence sur l'existence des jeunes filles assez inexpérimentées pour ne s'en remettre qu'à elles-mêmes du soin de leur bonheur à venir ?

Toutes les personnes de la famille étaient curieuses de savoir ce que cette capricieuse fille pensait de cet étranger ; mais lorsque, pendant le dîner, chacun prit plaisir à doter monsieur Longueville d'une qualité nouvelle, en prétendant l'avoir seul découverte, mademoiselle de Fontaine resta muette pendant quelque temps. Un léger sarcasme de son oncle la réveilla tout à coup de son apathie ; elle dit d'une manière assez épigrammatique que cette perfection céleste devait couvrir quelque grand défaut, et qu'elle se garderait bien de juger à la première vue un homme qui paraissait être si habile. Elle ajouta que ceux qui plaisaient ainsi à tout le monde ne plaisaient à personne, et que le pire de tous les défauts était de n'en avoir aucun. Comme toutes les jeunes filles qui aiment, elle caressait l'espérance de pouvoir cacher son sentiment au fond de son coeur en donnant le change aux Argus qui l'entouraient ; mais, au bout d'une quinzaine de jours, il n'y eut pas un des membres de cette nombreuse famille qui ne fût initié dans ce petit secret domestique.

Malgré ces petits nuages amoncelés par le soupçon et créés par la curiosité, une vive lumière pénétrait l'âme de mademoiselle de Fontaine qui jouissait délicieusement de l'existence en la rapportant à un autre qu'à elle. Elle commençait à concevoir les rapports sociaux. Soit que le bonheur nous rende meilleurs, soit qu'elle fût trop occupée pour tourmenter les autres, elle devint moins caustique, plus indulgente, plus douce. Le changement de son caractère enchanta sa famille étonnée. Peut-être, après tout, son égoïsme se métamorphosait-il en amour. Attendre l'arrivée de son timide et secret adorateur était une joie profonde. Sans qu'un seul mot de passion eût été prononcé entre eux, elle se savait aimée, et avec quel art ne se plaisait-elle pas à faire déployer au jeune inconnu les trésors d'une instruction qui se montra variée ! Elle s'aperçut qu'elle aussi était observée avec soin, et alors elle essaya de vaincre tous les défauts que son éducation avait laissé croître en elle. N'était-ce pas déjà un premier hommage rendu à l'amour, et un reproche cruel qu'elle s'adressait à elle-même ? Elle voulait plaire, elle enchanta ; elle aimait, elle fut idolâtrée. Sa famille, sachant qu'elle était gardée par son orgueil, lui donnait assez de liberté pour qu'elle pût savourer ces petites félicités enfantines qui donnent tant de charme et de violence aux premières amours. Plus d'une fois, le jeune homme et mademoiselle de Fontaine se promenèrent seuls dans les allées de ce parc où la nature était parée comme une femme qui va au bal. Plus d'une fois, ils eurent de ces entretiens sans but ni physionomie dont les phrases les plus vides de sens sont celles qui cachent le plus de sentiments. Ils admirèrent souvent ensemble le soleil couchant et ses riches couleurs. Ils cueillirent des marguerites pour les effeuiller, et chantèrent les duos les plus passionnés en se servant des notes trouvées par Pergolèse ou par Rossini, comme de truchements fidèles pour exprimer leurs secrets.

Jusqu'à présent, aucun aveu direct n'avait sanctionné le sentiment qui l'unissait à cet inconnu. Elle avait secrètement joui, comme Maximilien, de la douceur d'un premier amour ; mais aussi fiers l'un que l'autre, il semblait que chacun d'eux craignît d'avouer qu'il aimât.

Son amour ne l'avait pas empêché de reconnaître en Émilie les préjugés qui gâtaient ce jeune caractère ; mais il désirait savoir s'il était aimé d'elle avant de les combattre, car il ne voulait pas plus hasarder le sort de son amour que celui de sa vie.

En ce moment, il apparaissait à la triste comtesse, libre et paré de tous les dons qu'elle avait rêvés pour son idole. Toutes les mères qui avaient des filles à marier faisaient de coquettes avances à un jeune homme doué des vertus qu'on lui supposait en admirant sa grâce ; mais mieux que toute autre, Émilie savait qu'il possédait cette fermeté de caractère dans laquelle les femmes prudentes voient un gage de bonheur. Elle jeta les yeux sur l'amiral, qui selon son expression familière paraissait devoir tenir encore longtemps sur son bord, et maudit les erreurs de son enfance. En ce moment, monsieur de Persépolis lui dit avec sa grâce épiscopale : — Ma belle dame, vous avez écarté le roi de coeur, j'ai gagné. Mais ne regrettez pas votre argent, je le réserve pour mes petits séminaires.
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Comme il est un peu douteux que la réputation du bal champêtre de Sceaux ait jamais dépassé l’enceinte du département de la Seine, il est nécessaire de donner quelques détails sur cette fête hebdomadaire qui, par son importance, menaçait alors de devenir une institution. Les environs de la petite ville de Sceaux jouissent d’une renommée due à des sites qui passent pour être ravissants. Peut-être sont-ils fort ordinaires et ne doivent-ils leur célébrité qu’à la stupidité des bourgeois de Paris, qui, au sortir des abîmes de moellon où ils sont ensevelis, seraient disposés à admirer les plaines de la Beauce.
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— Avez-vous des dettes, demanda-t-il enfin à son compagnon après bien des questions.
— Non, monsieur.
— Comment ! vous payez tout ce qui vous est fourni ?
— Exactement, monsieur ; autrement, nous perdrions tout crédit et toute espèce de considération.
— Mais au moins vous avez plus d’une maîtresse ? Ah ! vous rougissez, mon camarade ?... les mœurs ont bien changé. Avec ces idées d’ordre légal, de kantisme et de liberté, la jeunesse s’est gâtée. Vous n’avez ni Guimard, ni Duthé, ni créanciers, et vous ne savez pas le blason ; mais, mon jeune ami, vous n’êtes pas élevé ! Sachez que celui qui ne fait pas ses folies au printemps les fait en hiver. Si j’ai quatre-vingt mille livres de rente à soixante-dix ans, c’est que j’en ai mangé le capital à trente ans...
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En ce moment, les événements du Vingt Mars annoncèrent une nouvelle tempête qui menaçait d’engloutir le roi légitime et ses défenseurs. Semblable à ces gens généreux qui ne renvoient pas un serviteur par un temps de pluie, monsieur de Fontaine em- prunta sur sa terre pour suivre la monarchie en déroute, sans savoir si cette complicité d’émigration lui serait plus propice que ne l’avait été son dévouement passé ; mais après avoir ob- servé que les compagnons de l’exil étaient plus en faveur que les braves qui, jadis, avaient protesté, les armes à la main, contre l’établissement de la république, peut-être espéra-t-il trouver dans ce voyage à l’étranger plus de profit que dans un service actif et périlleux à l’intérieur. Ses calculs de courtisan ne furent pas une de ces vaines spéculations qui promettent sur le papier des résultats superbes, et ruinent par leur exécution. Il fut donc, selon le mot du plus spirituel et du plus habile de nos diploma- tes, un des cinq cents fidèles serviteurs qui partagèrent l’exil de la cour à Gand, et l’un des cinquante mille qui en revinrent.
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Néanmoins, le comte sentit que plus tard les prétentions de sa fille, dont le ridicule allait être visible pour certaines femmes aussi clairvoyantes que peu charitables, deviendraient un fatal sujet de raillerie. Il craignit que les idées bizarres de sa fille ne se changeassent en mauvais ton. Il tremblait que le monde impitoyable ne se moquât déjà d’une personne qui restait si longtemps en scène sans donner un dénouement à la comédie qu’elle y jouait. Plus d’un acteur, mécontent d’un refus, paraissait attendre le moindre incident malheureux pour se venger. Les indifférents, les oisifs commençaient à se lasser : l’admiration est toujours une fatigue pour l’espèce humaine. Le vieux vendéen savait mieux que personne que s’il faut choisir avec art le moment d’entrer sur les tréteaux du monde, sur ceux de la cour, dans un salon ou sur la scène, il est encore plus difficile d’en sortir à propos.
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Vidéo de Honoré de Balzac
Deuxième épisode de notre podcast avec Sylvain Tesson.
L'écrivain-voyageur, de passage à la librairie pour nous présenter son récit, Avec les fées, nous parle, au fil d'un entretien, des joies de l'écriture et des peines de la vie, mais aussi l'inverse, et de la façon dont elles se nourrissent l'une l'autre. Une conversation émaillée de conseils de lecture, de passages lus à haute voix et d'extraits de la rencontre qui a eu lieu à la librairie.
Voici les livres évoqués dans ce second épisode :
Avec les fées, de Sylvain Tesson (éd. des Équateurs) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23127390-avec-les-fees-sylvain-tesson-equateurs ;
Blanc, de Sylvain Tesson (éd. Gallimard) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/21310016-blanc-une-traversee-des-alpes-a-ski-sylvain-tesson-gallimard ;
Une vie à coucher dehors, de Sylvain Tesson (éd. Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/14774064-une-vie-a-coucher-dehors-sylvain-tesson-folio ;
Sur les chemins noirs, de Sylvain Tesson (éd. Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/14774075-sur-les-chemins-noirs-sylvain-tesson-folio ;
Le Lys dans la vallée, d'Honoré de Balzac (éd. le Livre de poche) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/769377-le-lys-dans-la-vallee-honore-de-balzac-le-livre-de-poche.
Invité : Sylvain Tesson
Conseil de lecture de : Pauline le Meur, libraire à la librairie Dialogues, à Brest
Enregistrement, interview et montage : Laurence Bellon
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