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EAN : 978B005R88GY2
(30/09/2011)
3.5/5   19 notes
Résumé :
Vénus est jalouse de Psyché, qui attire tous les hommes par sa beauté. Elle demande à son fils, l'Amour, de la faire aimer un être horrible qui ne l'aimerait pas pour la punir.

Scarlett
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
J'ai lu du 30/11/2021 au 03/12/2021.

Molière fait partie de mes dramaturges préférés, il est même le premier et il fait partie de ceux que j'affectionne particulièrement surtout que c'est lui qui m'a donné le goût de la lecture. J'ai découvert récemment cette comédie-ballet en collaboration avec Corneille. J'étais intéressée à la fois pour mon mémoire mais aussi parce qu'il s'agit d'une pièce que je n'ai encore lu de Molière.
Cette pièce est une réécriture du mythe de Amour et Psyché dans L'Ane d'or ou Les Métamorphoses d'Apulée. C'est pourquoi je ne suis guère surprise de l'intrigue, tout me semblait prévisible car j'étudie ce mythe depuis 1 an. J'apprécie en tout cas le fait que Molière soit resté le plus fidèle au mythe tout en accentuant sur certains aspects notamment la présence des soeurs jalouses et ingrates et la présence d'amants pour montrer l'amour. Effectivement, le théâtre est aussi fait pour montrer l'exemple à suivre, ce qu'il faut faire et ne pas faire. Cela se constate à travers l'opposition entre psyché et ses soeurs. Outre cela, j'ai apprécié l'humanité de Vénus car elle ne semble plus la déesse de la beauté et de l'amour mais une femme jalouse. Va-t-elle céder à sa fureur ou se contrôler ? C'est une bonne question qui traîne tout le long de la pièce. Certes, nous n'avons pas toutes les scènes mémorables à cause de la dramaturgie classique avec ses règles de bienséance et les contraintes du théâtre mais le résultat est intéressant.
Au niveau de l'écriture, je n'ai rien à dire mais je trouve la collaboration entre Molière et Corneille juste géniale. L'un a rédigé le prologue, l'acte I et la première scène de l'acte II tandis que l'autre a fait le reste (c'était une question de temps).
Enfin, les protagonistes sont géniaux. Ils sont fidèles à ceux dans la version d'Apulée. J'adore, j'adhère !

Pour conclure, c'est une belle pépite qui mérite d'être plus connue en littérature classique.

Ma note : 10/10
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Je trouve dommage que la musique de cette tragédie-ballet ait été perdue, il aurait été très intéressant de la voir dans son intégralité, avec de surcroît les superbes décors et costumes décrits dans la notice de mon édition. Je me suis imaginé quelque chose dans le goût de ce qui a été fait dans "Vatel", moins la prononciation moderne ! le petit souci avec les oeuvres de Molière c'est qu'il est très dur au XXIè siècle de monter des "spectacles totaux" car la danse, la musique, le chant et la scénographie du siècle de Louis XIV en sont généralement absents...
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Theoriste habile de sa plume Molière qui en versifiant nous raconte sur un mode didactique même hermétique pour certains réfractaires à son style combien des légendes peuvent être intéressantes à exploiter
psyché prédestinée à un sort funeste et tragique
Comment un retournement imprévisible lui redonnera un sens
Peu usité certes vu sous l'angle de l'imagination fertile de la Mythologie incroyablement narrative
mais une démonstration IMAGÉE et
inspiratrice de la vie et ses rebondissements
Qui en appelle à notre imagination
d'en retranscrire a notre façon des réponses dans la nôtre
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Comment dire, que c'est loin d'être mon oeuvre préférée. Je n'en avais jamais entendu parlé avant par rapport au bourgeois gentilhomme et ce texte m'a complétement perdu.

Imaginez vous lire plusieurs pages de textes seulement en vers, une longue sorte de poésie qui est censée être une conversation que vous devez suivre, et que j'ai eu du mal à suivre. Je ne conseille vraiment pas ce texte de Molière, sinon je pense que vous aurait une mauvaise image de cet écrivain, même si certains rechigne déjà à l'idée de devoir lire du Moliére.

Tout ce que j'ai compris, en bref, c'est qu'une humaine et adulé par beaucoup par sa beauté, à, tel point que même le Dieu Amour en tombe amoureux. Seul problème, sa mère, la déesse Vénus qui ne l'entend pas de cette oreille et qui ne supporte pas qu'on adule quelqu'un d'autre en ce qui concerne la beauté qu'elle-même.

En conséquence, je me perdait le plus souvent dans cette lecture en vers que mon cerveau n'a pas l'habitude de voir, ce qui perdue dans l'histoire pour n'en comprendre que le minimum, donc pas un bon souvenir de cette lecture; Je dirais donc, si vous n'aimez pas la poésie en vers, courez et fuyez cette oeuvre, malheureusement, je me dois d'être honnête. Piochez chez Moliére des classiques plus enrichissants et plus intéressants à mon sens.
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Une pièce attendue d'urgence sous la commande du Roi XIV, n'ayant pas assez de temps pour terminer vite la pièce afin d'être joué en temps et en heure, Molière appel à Pierre Corneille qui eut à compléter des vers de certains actes et à Quinault.
Une merveilleuse pièce tenue ces trois merveilleuse plumes, nous fait visiter autrement le monde des dieux et déesses. Et on comprend quoi de plus terrifiant que des déesses jalouses
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
on devrait châtier, sans pitié,
Ce commerce honteux de semblants d'amitié:
Je veux que l'on soit homme, et qu'en toute rencontre,
70 Le fond de notre cœur, dans nos discours, se montre;
Que ce soit lui qui parle, et que nos sentiments
Ne se masquent jamais, sous de vains compliments.
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Le véritable amour ne fait point de réserves ;
Et qui s'obstine à se cacher
Sent quelque chose en soi qu'on lui peut reprocher.
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Dans un cœur tout à vous que vous pénétrez mal !
Je vous aime, Seigneur, et mon amour s'irrite
De l'indigne soupçon que vous avez formé :
Vous ne connaissez pas quel est votre mérite,
Si vous craignez de n'être pas aimé.
Je vous aime, et depuis que j'ai vu la lumière,
Je me suis montrée assez fière,
Pour dédaigner les vœux de plus d'un roi :
Et s'il vous faut ouvrir mon âme toute entière,
Je n'ai trouvé que vous qui fût digne de moi.
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Et c'est là la raison de ce courroux extrême.
Plus mon rang a d'éclat, plus l'affront est sanglant,
Et si je n'étais pas dans ce degré suprême,
Le dépit de mon coeur serait moins violent
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C'est la beauté qui commence de plaire,
Mais la douceur achève de charmer.
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Videos de Molière (47) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Molière
MOLIÈRE – Variations sur les fêtes royales, par Michel Butor (Genève, 1991) Six cours, parfois coupés et de qualité sonore assez passable, donnés par Michel Butor à l’Université de Genève en 1991.
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