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sur 229 notes
Une bande de copains dans une petite ville italienne. le décor importe peu. Ils sont tous amoureux d'une même fille, sans trop se l'avouer. Leur amitié ne survivra pas à l'envie d'autodestruction de cette icone inaccessible, qui semble se nourrir de l'emprise qu'elle exerce. Cette fresque profondément humaine se dessine avec en toile de fond la fin de l'adolescence et l'attachement religieux. le roman est douloureux, empreint de nostalgie, Baricco ne laisse jamais planer le moindre doute. On se croirait dans un film de Moretti, comme "La Chambre du Fils", Lourd, solennel. Cela passe ou cela casse. On est loin de l'envolée de Soie, on est dans le terre-à-terre, dans le quotiden, intemporel presque. Baricco pourrait écrire 600 pages, mais il se contente de 160 car seuls l'intéressent les sentiments et les ressentis. Les détails sont laissés au lecteur, Baricco n'en a que faire. le quatuor d'amis et son éclatement, voilà le sujet, et l'histoire parle à chacun de nous.
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Ce roman de Baricco est non sans me rappeler celui de Gilbert Cesbron "Notre prison est un royaume" qui fut un bouleversement lors de mon adolescence. A l'instar de ce dernier Baricco nous conte l'histoire de 4 adolescents en quête de vérité, leur vérité, celle qui leur permettra de grandir. Dans Emmaüs, la culture catholique coule à flot dans leurs veines et les voilà fascinés par ce qui représente le pêché : Andre, jeune fille belle et riche, désinvolte et envoûtante, laquelle distillera dans leur vie, doucement, le fiel du bouleversement, jusqu'au tragique.
Baricco est un magicien du mot, un conteur saisissant qui nous offre à chaque fois un livre unique. Étrangement, je peine à parler des romans de cet auteur, ils sont comme un mirage, tantôt enivrants, tantôt oppressants, toujours saisissants.
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Il sont quatre amis de 18 ans : Luca, Bobby, le Saint et le narrateur. Quatre jeunes italiens catholiques qui paraissent aux yeux des adultes bien sages en allant à la messe le dimanche ou en allant visiter les malades d'un l'hôpital. Quatre jeunes hommes qui vont perdre de leur candeur avec l'arrivée d'une très belle jeune fille, Andre. Chacun va être fasciné, attiré par cette démone qui va leur faire tour à tour perdre la tête. Les conséquences pour chacun d'eux se révélera dramatique.

J'ai été captivé par cette lecture. Un roman initiatique que l'on a du mal à situer dans le temps. Il pourrait se dérouler aussi bien dans les années 60 (ce qui me plait à croire) qu'à notre époque.

Ces jeunes garçons voient leurs valeurs chrétiennes voler en éclat avec l'apparition d'Andre, véritable source de fantasme. Les certitudes s'effondrent, l'amitié entre eux se fissurent. Les repères tombent. Alessandro Baricco réussit brillamment selon moi à décortiquer cette croyance mise à mal. Les références bibliques sont nombreuses, sans être pesantes. Au contraire, elle éclairent les réactions et les sentiments des garçons face à leur foi, à des notions comme la rédemption ou le rapport au corps. Leur naïveté est contrebalancé par leurs pulsions et leurs premières découvertes de la sexualité. Cette religion apparaît alors comme aliénante, frustrante et hypocrite. La confrontation à la vie, à la chair sera d'autant plus violente voire dramatique pour certains.
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Encore un roman initiatique au ton un peu suranné qui ne se déroule pas aujourd'hui, mais qui n'est pas non plus situé dans le temps. Quatre jeunes hommes, catholiques fervents, vont faire l'apprentissage de la vie, grâce à une jeune femme énigmatique qui va provoquer leur éveil sexuel. Une Eve qui va entraîner ces garçons vers l'enfer…

Ai-je aimé ou pas ce roman ?… L'auteur propulse son lecteur dans l'esprit torturé de ces jeunes, avec un ton parfois maniéré, parfois plus cru et parfois d'une candeur exagérée… mais aussi des passages savoureux et intéressants. On vit l'intimité du narrateur, au plus profond de son âme, c'est peut-être ce qui m'a gênée par moment, parce que tout n'est pas bon à connaître de l'intérieur d'un être… les réflexions intelligentes côtoient les remarques un peu mièvres…

Heureusement, les événements vont se succéder à vive allure à partir de la moitié du livre, la chute de ces jeunes sera cruelle et terrible. Alors, je les ai suivis d'un oeil intéressé, intriguée par leurs actes, leurs réactions et avide de voir jusqu'où ils iraient…

Mal-être, suicide, drogue, sexe et citations bibliques, un cocktail détonnant et étonnant ! Et bien… je crois que j'ai aimé ce roman… je me suis amusée à l'ouvrir à n'importe quelle page pour en relire des passages et j'ai apprécié me replonger dans cette atmosphère particulière.
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Assurément l'époque est au fait religieux. José Sarramago nous avait livré il y a peu un "Caîn" assez fabuleux, puis ce fût Erri de Luca avec "Et il dit" parabole sur Moïse, et nous voilà en pleine évangile avec cette image terrible des pèlerins d'Emmaüs qui ne reconnaissent pas le Christ ressuscité, et ne s'apercevront de leur cécité que lorsque l'aimé sera parti. C'est le thème de ce beau roman mettant en scène quatre jeunes garçons de 18 ans : le Saint, Luca, Bobby et le narrateur. Ce sont des catholiques pratiquants, on y verrai bien des apôtres, tant leurs liens d'amitié semblent forts. Ce sont des hommes, en devenir, mais soumis à leurs propres faiblesses et aux incompréhensions de tout post adolescent face à un monde adulte empli de non dits et de secrets lourds.
Leur univers s'étire entre le petit groupe de musique qu'ils constituent, leur participation comme musiciens à la messe dominicale ou encore leur bonne action hebdomadaire consistant à prendre soins de vieux "les larves" dans un hospice et bien sûr "les parents".
Il émerge de cet ensemble trop bien réglé une personnalité féminine bien singulière, Andrea, jeune beauté fatale que tout le monde nomme "Andre", si belle, si libre, si sensuelle. Elle est le corps désiré, le mouvement, la vie, l'amour, le sexe bien sûr,la somme de toutes les pulsions humaines. On l'imagine assez volontiers comme la figure de Marie Madeleine ou encore dans celle exposée par Barrico, d'une curieuse Madonne non pas immaculée ni en maternité au regard volontairement vide, mais au contraire une forme humaine toute en énergie vitale.
Le roman est l'histoire de la rencontre de cette jeune femme avec ces quatre garçons, quatre histoires différentes se dessinent, comme quatre possibilités de destins différents, à partir d'une même rencontre avec une personne. La mort rôde, s'impose, offre son horizon aux interrogations non résolues et aveuglements consentis.
Ce roman n'est pas un Barrico comme les autres. le ton est sombre, désabusé, comme si l'auteur nous disait : ne commettez pas l'erreur que j'ai moi même commise plus jeune, n'attendez pas la maturité, la vieillesse, vivez, regardez autour de vous, repérez, ressentez ceux qui vous aiment, parlez, écoutez, interrogez, bref soyez vivants. Ne pas le faire vous rendra aussi stupides que ces pèlerins d'Emmaüs qui n'auront entendu le bruit du bonheur que quand il aura claqué la porte.
Pour moi ce livre n'a certes pas le souffle poétique de "Soie", mais c'est un bien beau roman lu d'une traite, comme une saine secousse littéraire et philosophique.
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Ouvert aux contenus des religions, cherchant petit à petit à en savoir plus, je ne dédaigne pas la littérature des religions et à ce titre, je croyais que ce livre pouvait m'être utile vu le titre qui fait référence à l'Evangile selon l'apôtre Luc qui décrit les disciples d'Emmaüs rencontrant Jésus après sa résurrection. Ceux-ci mirent beaucoup de temps à le reconnaître. Il n'en est rien, je me suis magistralement trompé. En fait, l'auteur sous le personnage dénommé narrateur relate une de ses expériences de jeunesse où lui et ses amis ayant reçu une éducation catholique stricte se laissent séduire et embobiner par une jeune fille riche de 17 ans,, belle au point de séduire tous les garçons. Les amis du narrateur : Bobby, Luca et celui prénommé le Saint, chantent et jouent d'un instrument à l'église le dimanche. Ils vont également changer les poches d'urine de patients hospitalisés. Bobby est ami de la jeune fille qui a un prénom de garçon : André. Il entraine ses amis à loger chez la jeune fille, une maison à la campagne. Après cette étape de l'histoire il y a un suicide et un travesti tué.

Le texte n'est pas du tout fluide. le style d'écriture n'est pas toujours simple à suivre. Pour comprendre, et cela en vaut la peine, il faut avoir la volonté d'aller jusqu'au bout de l'histoire.

En début de livre, le Saint certes animé de bonnes intentions va jusqu'à rencontrer la mère d'André pour lui dire avec assurance qu'elle devrait inviter sa fille à se confesser en guise de rédemption. Cette vision des choses m'a dérangé. Il est à noter cependant ― et heureusement ― que cette façon d'agir est inimaginable à l'heure actuelle au sein de l'Eglise catholique romaine.

Bonne découverte à la lecture de ce livre !

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Comment avons-nous pu? Voilà le prisme par lequel j'ai envie d'aborder ce livre de Baricco. de mon point de vue il ne s'agit pas d'un roman, pas d'une fiction, pas d'une histoire (même si tous ces termes sont communément admis pour parler d'un livre et donc de ce livre également). de mon point de vue la narration n'est que prétexte pour nous aider à nous poser les questions existentielles telles que des adolescents ne se les posent pas à l'instant où ils vivent les choses mais bien des années plus tard, à la lumière de leur chemin parcouru.

Italie, années 70, 80? 4 jeunes hommes, amis d'école, classe sociale modeste, laborieuse participent à la vie de la communauté en "animant" les messes du dimanche, ils y jouent de la musique raisonnablement. Ils sont bénévoles dans un hôpital pour indigents … ils rendent visite régulièrement aux larves comme ils les appellent. Ce sont des jeunes un peu désoeuvrés, aux aspirations différentes mais qui se laissent porter par la vie d'adolescents dans une petite ville de province où il ne se passe pas grande chose.

Comme séparé par une frontière invisible de l'autre côté de leur monde se trouve Andre, une belle jeune fille bourgeoise, rebelle, provocante.

Tous portent en eux de lourds passés familiaux que l'on découvre au fur et à mesure du texte. Il s'agit d'une lecture âpre, mâtinée de religiosité, le surnom d'un des 4 garçons est d'ailleurs "le Saint", il pense vraiment entrer au séminaire mais le cours de sa vie en décidera autrement.

Le narrateur est Alessandro Baricco. Il semblerait que dans cet ouvrage l'auteur ait mis de lui le plus intime, l'analyse de ses choix d'adolescents, de sa piété qu'il a depuis lors abandonnée, de ses aspirations et de celles de ses camarades qui bien évidemment se sont modifiées en fonction du cours de leur vie. Des rencontres que l'on fait, des opportunités que l'on saisit ou pas.

Le titre du livre "Emmaüs" est tiré d'un épisode de l'évangile qui raconte la rencontre de deux pèlerins et d'un troisième homme. Chemin faisant, ils discutent de certaines rumeurs étranges, de sépultures ouvertes et de tombes vides. Au moment du repas l'homme rompt le pain, avec sérénité, naturel. Alors les deux autres comprennent et reconnaissent en lui le Messie. Mais il disparaît. Se retrouvant seuls, les deux compagnons se disent: Comment cela a-t-il pu nous échapper? Il est resté avec nous tout ce temps et nous ne nous en sommes pas aperçus. (page 61)

Et nous? Comment vivons-nous? Quelle conscience avons-nous du déroulement de notre vie au moment où il se produit? L'enfance, l'adolescence … quand prenons-nous la mesure de ce qui nous arrive, comment faisons-nous nos choix? Et plus tard, comment jugeons-nous les choix que nous avons effectués? S'il nous était possible de revenir en arrière, lesquels ferrions nous? Nous pensons vivre libre mais ne sommes-nous pas tous les jours en train de mourir un peu?

"Nous n'avons pas de certitude, ce ne sont que des intuitions, des lueurs car nous progressons par éclairs, le reste est obscurité. Une limpide obscurité pleine de lumière, noire". (page 60).
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Alessandro Baricco est un auteur pour lequel j'aurais du mal à faire une mauvaise critique tant il est capable de tout raconter avec une élégance incomparable. Et avec Emmaüs, la magie de son style, je devrais plutôt dire la musique de son style, fonctionne parfaitement.

Situé dans une Italie qui fleure une certain forme de nostalgie, probablement l'Italie de son adolescence, Emmaüs est une histoire d'adolescents qui passent à l'âge adulte. le genre du roman initiatique se concentre ici dans les périodes charnières de la vie.

Alessandro Baricco fait de ce petit roman (170 pages) une oeuvre dense dont la profondeur (la noirceur) est masqué par le style de l'auteur, un style léger, aérien, joyeux. Et en ce sens, il est toujours intéressant de lire du Baricco car il sait, l'air de rien, laisser peser l'ombre du destin, dans toute sa tragédie, sur les personnages.

En souplesse, il nous amène dans son Italie, une Italie trompeuse, faite de faux-semblant, d'apparences qui se fendillent.

J'ai moins été transporté que par Cette histoire-là (et je ne parle pas de Novecento: pianiste) mais l'histoire n'en est pas moins puissante, intense et très peu dans le pathos ou le romantisme exagéré.
La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/emmaus-..
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Emmaüs est sûrement le plus troublant et le plus déstabilisant des romans d' Alessandro Baricco que j'ai lus. Peut-être, parce qu'en gardant tout de même cette volonté de mettre en mots une idée en construisant un mythe, il s'est plus largement inspiré de son vécu.
Quatre garçons élevés dans la religion catholique sont de fervents pratiquants. Ils constituent un "nous", un monde loin des autres jeunes libertins, sûrs d'eux. C'est une façon de vivre qu'ils ont choisi, qu'ils assument pleinement et qui les comblent.
Ils se complaisent dans ces routines, ces destins mesurés, sans peur de la souffrance ni de la mort.
Mais sans le doute, il n'y aurait pas de foi. Dans ce bel édifice serein, Andre, une belle et scandaleuse jeune fille représente la lumière non divine pourtant présente dans un destin raté.
Telle la réflexion des apôtres ayant rencontré le Christ à Emmaüs sans s'en douter, " durant tout le récit, chacun est dans l'ignorance."
Sans jamais renier cette éducation catholique rassurante et satisfaisante, les quatre garçons vont toutefois percevoir d'autres beautés, d'autres failles semant le doute en leur foi, et les amenant parfois vers la déviance.
" Comment avons-nous pu ignorer, pendant aussi longtemps, tout ce qui se passait, et cependant nous asseoir à la table de chaque chose ou personne rencontrée sur notre chemin?"

Beaucoup moins poétique que Soie, ce roman est une fois de plus une belle démonstration d'une idée mise en image dans une profonde histoire avec le talent littéraire habituel de l'auteur.
Lien : https://surlaroutedejostein...
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Une plume poétique trempée dans les malheurs et les fardeaux de jeunes adultes, ainsi commence le périple de quatre adolescents fervents croyants, solitaires, humains. Comment écrire une critique sur un livre transcendant les pensées les plus intimes de personnages farouches ? Quelques pages bien vite assumées, bien vite lues mais des mots terribles, des scènes dures. Les pensées me manquent, mettre des phrases sur ce roman censé être autobiographique, personnel me dépasse (je pense être encore un peu dans l'univers de Tahereh Mafi bien qu'il s'estompe de jour en jour).

C'est une peinture de jeunes de la société italienne des années 70 qu'Alessandro Baricco nous dessine sans l'ombre d'une douceur. Mélancolie, peur, tristesse ; il parle de nous comme il parle de Lucas, du Saint, d'Andre... Plus simplement encore il écrit la vie dans sa tonalité la plus totale appuyant sans cesse sur les moments les plus graves. Des semblants de dialogues mais sans les règles de la littérature devant être appliquées, les quelques bavardages se fondent dans le récit écrit d'une main de maître. Ce deuxième roman m'aura prouvé que l'écrivain est artiste, faisant sonner les mots, mettant en scène les sons pour des voyages difficiles au fond de l'âme humaine, d'adolescents tourmentés. D'ailleurs ce dernier adjectif qualifie très bien l'ambiance d'Emmaüs.

Entre les devoirs de chrétiens il est important de préciser que le roman se déroule sur deux points capitaux, deux oppositions rageuses offrant à notre coeur un panel d'émotions troublantes à la manière de Sartre et de sa philosophie : la religion et la vie des jeunes en elle-même. Des éléments d'explications concernant des passages de la bible pour expliquer vivement ce qui se passe dans l'existence du narrateur qu'on sent réfléchi, cherchant un sens à la vie. Pourquoi est-il là, sur cette terre ? Il se raccroche, comme un petit garçon aux paroles de ses parents, à l'éducation abouti qui a fait de lui ce qu'il est. Mais. Dans le roman l'incarnation de la beauté, de l'immaculé conception se mêlant au danger, à la tentation, aux démons lui même se révèle l'objet de tout les désirs : une femme. Andre. Par ces questions, ces certitudes ou devrais-je dire ces illusions de savoir, il est très facile de s'identifier à la voix du narrateur. On assiste tremblant aux explications morbides d'existence qui forment un tout. L'humain accroché dans l'univers et la nature. C'est pour le moins difficile de comprendre tout ce que le livre miroite néanmoins (je pense n'avoir pas fait la moitié du chemin que l'auteur aurait aimé que je fasse, c'est pour cela que je le relirai quand je serais plus disponible).

Retenez bien que ce livre doit être lu comme la série Skins doit être regardée pour prendre conscience des dangers qui guettent nos pas à chaque instants. Drogues, suicides, meurtres également. Des nuances de philosophie, de mouvements littéraires du 20 ème siècle comme l'absurde viennent compléter ce joyaux d'Alessandro Baricco. J'y vois même un clin d'oeil à la scène du naufrage dans son roman Océan Mer traduite par d'autre façons. Il survole, effleurant des sujets lourds comme je viens de les énoncer, suivant la rive, le fleuve d'une porte de la vie : celle difficile de l'adolescence naufragée.
Lien : http://laplumeargent.blogspo..
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