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Jacques Barozzi (Éditeur scientifique)
EAN : 9782715228122
144 pages
Le Mercure de France (20/03/2008)
3.24/5   17 notes
Résumé :
" Marcher est peut-être - mythologiquement - le geste le plus trivial, donc le plus humain ", écrivait Roland Barthes. Flânerie, déambulation, errance, vagabondage, promenade, randonnée, traversée, excursion, pèlerinage, voyage... autant de mots pour désigner le mouvement progressif de la marche, depuis la manière la plus lente et rêveuse jusqu'à la plus sportive. Il existe tout autant de catégories de marcheurs : le marcheur de ville, le marcheur de plaine ou de fo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
J'ai goûté à la marche à pied vers trente ans. Et dans la foulée, la randonnée pédestre. Sous le soleil, sous l'orage, dans le froid. La marche est une friandise qui ne provoque pas de carie. Elle est bénéfique pour la santé et addictive. Certains avancent que c'est un antidépresseur naturel. Etonnamment, la marche s'accorde à la pratique artistique. Elle stimule les écrivains et les poètes. Dans cette petite anthologie, Jacques Barozzi réunit dans trois parties des textes d'écrivains de tous horizons et de toutes époques. Il y a le marcheur des villes, le marcheur des champs et le marcheur au long cours. J'y ai retrouvé, Virginia Woolf, Jean-Jacques Rousseau, Nicolas Bouvier, Sylvain Tesson. Et d'autres comme John Muir que j'espère découvrir bientôt, et Léon-Paul Fargue.
Paris est une ville où le flâneur, photographe ou pas déambule. La lumière n'est jamais la même. Jean Giono vagabonde dans sa Provence natale. Des écrivains à courtiser. M'enfin !
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Ce recueil de texte sur la marche permet de s'évader dans de court récit de plusieurs écrivains d'époques différentes. Certains textes sont commentés et d'autres non. Ce livre est coupé en trois grandes sections principales.

J'ai trouvé ce petit recueil vraiment intéressant. Outre le fait que certains textes touchent plus que d'autres, ce que j'ai apprécié c'est le fait que ce livre soit un peu déroutant. Je m'explique. En achetant le livre et vu la couverture, je pensais trouver des récits accès seulement sur la marche, un peu comme des récits de voyage, d'expéditions. C'est vraiment le type de marche qui m'amine, dans la nature avec une partie de contemplation. Même s'il y en a un peu, la majorité ne se rapportent pas à ce type de marche. Il faut prendre un peu de recul et voir que dans le titre "Le goût de la marche" ce sont tous les types de marche qui sont inclus. C'est à dire autant de façon de marcher qu'il y a de marcheurs/marcheuses, autant de rapports à la marche qu'il y a de marcheurs/marcheuses, autant d'attentes sur cette activité qu'il y a de marcheurs/marcheuses. Et en se rendant compte de cela, on peut apprécier le livre dans son intégralité. Car il est questions de marche en ville, dans les champs et au long cours. Et cela peut prendre n'importe quelle forme suivant ce qui nous amène à marcher. Ainsi, voir d'autres types de marche, que la marche comme elle m'anime, enrichit mon regard sur cette pratique.

C'est donc un petit livre intéressant que celui-ci. Cela me donne l'envie de découvrir d'autres titres de cette collection !
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Parcours à travers différents textes écrits par des écrivains qui vouent à la marche une certaine passion, une façon de vivre, un stimulant à l'écriture. Nul doute que chaque marcheur s'y retrouvera. Il y a le chapitre consacré au marcheur des villes, celui au marcheur des champs et enfin au marcheur aux longs cours.

Certains se posent la question d'où vient ce besoin à l'homme de tant marcher. Qu'elle est donc sa quête ? D'autres nous livrent leurs voyages qu'ils ont entrepris pendant quelques heures, quelques jours, voire des mois ou des années.

L'esprit est au rendez-vous se laissant aller à la réflexion. Chemin faisant des rencontres éphémères, un contact à la nature, un regard sur le monde qui nous entoure.

Je me suis sentie flattée en lisant Karl Gottlob Schelle qui estime que, je cite : "Pour être touché par les charmes de la promenade et en ressentir le besoin intellectuel, il est nécessaire d'avoir un certain niveau de culture, un bagage intellectuel que tout le monde ne possède pas".

J'ai beaucoup souris aux propos De Balzac qui s'est installé sur un banc d'une grande avenue parisienne afin de décrire les démarches des piétons.

Toujours eu du mal avec les explications de Marcel Proust, ce qui ne m'étonne même pas.

J'ai été charmée par le texte de Jacques Réda qui nous parle de la marche sous la pluie.

Des écrivains, des voyageurs, contemporains ou beaucoup plus anciens. On y lit entre autre Virginia Woolf, Bruce Chatwin, Julien Gracq. Des textes assez courts mais un grand plaisir de lecture à lire à relire.
Lien : http://unepauselivre.over-bl..
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Ce très petit livre par le format et le nombre de pages (135) est une succession d'extraits de textes ayant pour point commun le theme de la marche, même si parfois on se demande bien pourquoi tel extrait à été choisi tant le rapport avec la marche est lointain...
Les auteurs sont nombreux ( Rousseau, Tesson, Bouvier, Giono ect) mais les extraits sont trop court pour savoir si l'on vas aimer le livre ou pas. Il y à même un extrait de Phillippe Delerme que je j'ai évidement sauté, n'ayant (hélas) pas suffisamment de temps de cerveau disponible pour cet auteur.
Les analyses des textes sont aussi courts et sans grand intérêt, bref on reste sur ça faim et on est content de l'avoir acheté d'occasion...
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Sympathique mini-anthologie , propre à tenir dans la poche du randonneur pour une pause -lecture. de Chatwin à Tesson un florilège de la marche en littérature.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Ce qui dérivait immanquablement dans sa direction le cours de mes promenades, c'étaient les friches, les pâtis de chèvre semés de chicots rocheux du mont Palatin, totalement imprévus pour moi, où le vent inclinait les herbes sauvages en plein cœur de la ville, ou encore l'immense berceau de gazon inhabité du Circo Massimo, allongé entre les maisons comme un hippodrome désaffecté, prémuni contre les lotissements par quelque tabou municipal. Ces clairières urbaines contre nature, ces enclos de solitude amis du vent, restitués à la sauvagerie et aux plantes folles, et où il semble qu'on ait semé du sel, je ne me lasserais pas aisément de les arpenter : l'air qui les balaie, pour toute la place nette que le hasard a faite ici de l'alluvion étouffante du souvenir, a plus qu'ailleurs un goût de liberté.

Julien Gracq.
La forme d'une ville.
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La pente secrète des avenues ramène d'elle-même malignement vers la touffeur du hallier central : forêt labyrinthe, à la voirie trompeuse et non innervée, qui semble machinée tout entière autour d'une chambre secrète : quiconque fait l'expérience de se laisser aller en aveugle au hasard des allées se retrouve naturellement empelotonné dans le cocon de la forêt-piège, et, s'il ne dispose d'un plan ou d'une boussole, ne saurait s'en extraire à moins des cailloux du Petit Poucet.

Julien Gracq
Carnets de grand chemin
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Je suis en racontant mes voyages, comme j'étais en les faisant ; je ne saurais arriver. Le cœur me battait de joie en approchant de ma chère Maman, et je n'en allais pas plus vite. J'aime à marcher à mon aise et m'arrêter quand il me plaît. La vie ambulante est celle qu'il me faut. Faire route à pied par un beau temps, dans un beau pays, sans être pressé, et avoir pour terme de ma course un objet agréable : voilà de toutes les manières de vivre celle qui est la plus de mon goût.
(Vertige de la marche - Jean-Jacques Rousseau)
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Au vagabond des villes essentiellement urbain,qui élit son domicile dans la rue , s'opposait traditionnellement le chemineau, son homologue des routes et des villages , qui avait fait de la nature tout entière son royaume .
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Tu traînes. Tu imagines un classement des rues, des quartiers, des immeubles : les quartiers fous, les quartiers morts, les rues-marché, les rues-dortoir, les rues-cimetière, les façades pelées, les façades rongées, les façades rouillées, les façades masquées.
(Un homme qui marche - Georges Perec)
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