Peut-on séparer arbitrairement un artiste de certaines atmosphères privilégiées pour lui seul - voir Proust - de certains fétichismes ?... Chacun ses rites : pour Chopin, le crépuscule. Pour Wagner, la forêt. Pour Debussy, la mer. Pour Ravel, les automates ! Le crépuscule, c'est, en Pologne, "l'heure grise" : le moment où tout se dilue, s'évanouit, s'efface - univers d'Ariel. Mais c'est aussi, entre Chopin et Marie, un signe de référence : la comtesse Wodzinska pour le lui rappeler ne signe-t-elle pas aussi ses lettres par ces deux mots. C'est à la fois l'heure de l'aveu et le moment où le pacte se noue.
Ce mode de vie lui permet d'échapper à un autre genre de servitude : la carrière de virtuose. Chiffre significatif : en dix-huit années de vie parisienne, dix-neuf concerts, parmi lesquels quatre seulement où il est l'unique soliste. Les choses sont parfaitement claires : Chopin a toujours eu le trac.
Frédéric s'assied au piano, un ange traverse la volière, et c'est tout.
Littérature
les improvisations musicales sont interprétées par
Pierre PETIT au piano.
Matthieu GALEY,
Roger VRIGNY,
Robert KANTERS,
Jean Didier WOLFROMM, critiques des livres suivants :
- "
L'enfant dans la cité des ombres", de
Camille BOURNIQUEL.
- "Minuit sur les jeux", de
Florence DELAY.
- "La Chasse à l'
amour", de
Violette LEDUC.
- "Moi,
Pierre Rivière, ayant égorgé ma...