"
La baleine de Dublin" est la dernière partie de trois romans - "
La solitude est un cercueil de verre" et "
Le fantôme d'Hollywood" - réédités par les Éditions Denoël comme une trilogie autobiographique fictive de
Ray Bradbury. Les couvertures des romans, dans un esprit polar noir, sont juste magnifiques et donnent une atmosphère particulière au récit.
Dans ce roman autobiographique, Ray bradbury effectue, en 1953, un voyage fictif en Irlande, ou il doit écrire le scénario de Moby Dick pour le cinéma. Cette histoire retrace en un sen s l'émergeance du grand écrivain, plutôt prolifique, que va devenir
Ray Bradbury.
Au travers d'une plume toujours aussi captivante, Ray bradbury se détache totalement du genre littéraire des deux précédents opus, le polar, pour une écriture plus poétique, qui fait de ce tome un écrit un peu à part par rapport à l'ensemble de la trilogie. L'auteur esquisse un portrait plutôt réaliste de cette terre d'Irlande, d'où le féerique semble pouvoir surgir à l'improviste d'une nappe de brouillard, pourquoi pas.
Au travers de cette satyre sociale plutôt burlesque, l'auteur s'amuse à mettre en scène des personnages et des situations parfois cocasses. le sourire n'est pas loin. le don de conteur de
Ray Bradbury est toujours aussi captivant, et l'on plonge avec plaisir dans cette atmosphère humide et irlandaise à souhait. Même si cet opus accroche un peu moins le lecteur, peut-être à cause de certaines longueurs et d'un style parfois contemplatif, il reste néanmoins un fervent admirateur de son univers. (...)
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