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EAN : 9782842283582
468 pages
Le Pré aux Clercs (19/02/2009)
3.77/5   46 notes
Résumé :
Les vampires existent-ils ? Quelles formes prennent-ils pour séduire les humains et leurs familles ? Quelles sont les armes pour les détruire ?

C'est à ces questions épineuses que répond ce Traité, rédigé au début du XXe siècle par le plus grand chasseur de vampires, le docteur Van Helsing, qui terrassa Dracula de la pointe de son épieu.

Cet authentique grimoire est parfaitement documenté sur tous les aspects du vampirisme tels que no... >Voir plus
Que lire après Traité de vampirologie : Par le docteur Abraham Van HelsingVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Qui de mieux qualifié que le très célèbre van Helsing pour dresser un portrait complet du vampire ? Historique, caractéristiques physiques et psychologiques, méthodes de destruction, tout les aspects du vampirisme sont passés au crible. Des extraits d'autre traités vampirologiques seront aussi proposés, ainsi que quelques nouvelles vampiriques bien connues.

Le Traité de vampirologie est un beau livre. Jolie couverture, papier épais aux bords inégaux donnant une impression "vieux livre". Les illustrations et la mise en page sont fignolées. Son format atypique (très épais, un peu plus haut et plus large qu'un livre de poche) lui donne un certain cachet.

Une petite mise en scène nous est racontée en début d'ouvrage : Édouard Brasey aurait découvert, dans une librairie à Amsterdam, un curieux grimoire écrit en néerlandais et signé van Helsing - le vrai, celui du Dracula de Stoker. le Traité de vampirologie tel qu'il nous est proposé est présenté comme la traduction de ce manuscrit publié à compte d'auteur.

Le contenu est très riche. van Helsing commence par un historique très fouillé, remontant aux origines du mythe vampirique. La (ha oui le premier vampire est une femme !) première vampire serait Lilith qui n'est autre que la première femme d'Adam et qui refusait la domination masculine. Quelle garce quand même ! A moi elle parait plutôt sympathique. Une présentation qui reste tout à fait dans l'esprit du Dracula de Stoker. D'ailleurs, de manière générale le ton est fidèle à celui de Stoker : précautions de langage quand on parle de sexe, manichéisme, style un peu vieillot. Par contre, van Helsing me semble ici bien porté sur la bonne bière, aspect de son caractère qui m'avait échappé à la lecture de Dracula.

On poursuit le récit de notre cher pourfendeur de vampires par une description des différents types de vampires, à travers le monde. le vampire étant étroitement lié à la mort, on pourra découvrir les rituels funéraires de différentes contrées.

La troisième partie abordera le vampirisme sous un angle psychopathologique en parlant d'aliénation mentale et de perversion sexuelle.

La lecture des extraits d'autres traités abordant le sujet ne m'a pas plus emballée que ça. En effet, je les ai trouvé très répétitifs : un vampire sème la terreur, on déterre le cadavre incriminé, on lui coupe la tête et on le brûle.

Plus passionnant sont les textes de précurseurs de la littérature vampirique que l'on pourra trouver en toute fin de volume. Je ne sais pas si j'aurais eu l'occasion de les lire par ailleurs (mis à part Baudelaire et Poe à qui j'ai déjà eu affaire), donc leur présence était plus que précieuse. Quelques textes bien connus : le Vampire, John William Polidori ; La vampire, de Ernst Theodor Amadeus Hoffmann ; Bérénice, de Edgar Allan Poe ; Les Métamorphoses du vampire (Les Fleurs du Mal) de Charles Baudelaire et plusieurs autres.

Une lecture très instructive et plaisante et un joli ouvrage pour sa bibliothèque. Par contre que les amateurs de Twilight et autre bit-lit moderne se le disent : dans le Traité de vampirologie, on ne parle que de la conception classique du vampire, celle du 19ème siècle et d'avant. On n'y trouvera pas de vampires qui brillent à la lumière du jour, vont à l'école et sont torturés par leur condition de suceurs de sang.

Lien : http://ledragongalactique.bl..
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"Traité de vampirologie par Abraham van Helsing".
voilà un titre qui a attisé ma curiosité. Moi qui voulais savoir et comprendre comment au fils des siècles on passe d'un monstre affreux et répugnant à ces dieux à la peau pale à qui on a envi de crier "mord moi!" je n'ai pas été déçu.
Autant vous le dire ce livre n'a rien de glamour! et bien qu'il soit principalement sur les vampires on y trouve quelques références aux démons, loup-garou, sorcières, spectres..

J'ai bien aimé le 1er chapitre traitant des femmes/ femelle? vampire sous toutes leur formes ( Goules, stryges, lamies...)
Alors que certains autres, bien qu'intéressant, peuvent faire grincer des dents (sans mauvais jeux de mots) tant les superstitions sont effarantes.
Ainsi, sachez que vous qui êtes roux, porteur d'une tache de naissance, né avec 1 dent... vous avez de la chance d'être né à notre époque. Car quelques siècles plus tôt, cela vous aurez valu quelques problèmes.
Et oui ces caractéristiques entre autres vous classais comme prédisposé à devenir vampire. Et oui je sais c'est moche!!!

Bref un petit grimoire de 467 pages vieillies et irrégulières, agréable à lire et intéressant pour ceux qui souhaite savoir d'où viennent ces mythes, histoires et légendes.

Bon perso je préfère les vampires modernes, bien plus sexy que ceux présenté et décrit dans ce livre...
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Puisque je viens de lire Dracula, quoi de plus normal que de lire l'ouvrage écrit par le célèbre chasseur de vampire qui mit fin, en compagnie de ses camarades, aux turpitudes du célèbre vampire ? Tout comme l'ouvrage sus-cité, cela faisait un moment que ce livre traînait dans ma pile à lire et il était plus que temps de l'en sortir !

L'ouvrage se présente officiellement comme un vieux grimoire. En vérité, c'est un format qui, il me semble, était assez traditionnel à l'époque. La couverture est cartonnée et est supposée représenter une imitation cuir et tissu plutôt très mal réussi il faut l'avouer… Heureusement, l'intérieur est plus réussi : les pages sont découpées irrégulièrement, il y a de nombreuses enluminures et gravures en noir et blanc ; l'effet n'est pas trop mauvais. Malgré tout, cela ne rend pas vraiment vieux grimoire à mes yeux et c'est ce qui m'a induit en erreur concernant le public concerné par cet ouvrage. J'ai pensé, à tort, que c'était un livre jeunesse. Il n'en est rien, tout au plus on peut le classer dans la catégorie Young Adult, car je ne suis pas sûre que les plus jeunes apprécient les histoires vraies de personnes enterrées vivantes…

Cette anthologie débute par un bref résumé de Dracula pour ceux pour qui cette lecture remonte à un certain temps. L'auteur expose ensuite tous les moyens utilisés dans ce roman pour venir à bout des vampires. Il faut accorder à Édouard Brasey qu'il a su trouver le ton juste pour van Helsing et le personnage est très fidèle à la création de Bram Stoker : misogyne, coincé et très pieux. Monsieur Brasey préserve tout de même ses lectrices avec quelques phrases très ironiques distillées par-ci, par-là qui m'ont bien fait sourire à ma lecture et qui remettent un peu à sa place ce brave van Helsing.😉

À vrai dire, ce qui m'a le plus séduit dans ce livre, ce sont les différents témoignages qui y sont dispensés et qui prouvent combien la croyance à l'existence du vampire et à d'autres créatures s'y apparentant était répandue dans les contrées très agricoles et très pieuses (et ce, quelle que soit la religion) même longtemps après la fin du Moyen-âge. C'est assez surprenant ce que les on-dit pouvaient faire comme ravage !

Le livre s'achève ensuite sur quelques textes de différents écrivains, dont Edgar Allan Poe, sur les vampires. Malheureusement, il n'y avait que le premier que je ne connaissais pas, mais je trouve l'idée originale et sympa de permettre aux lecteurs de découvrir d'autres classiques sur le vampire.

Malgré tout, j'ai éprouvé quelques longueurs dans cette lecture où les témoignages se recoupaient pour dire un peu toujours la même chose. À vrai dire, même si j'aime beaucoup Édouard Brasey, j'ai toujours du mal avec ses écrits, car ils ont pas mal de longueurs qui ont souvent raison de moi.

Ma lecture reste donc mitigée. Je pense que finalement lire ce livre tout de suite après Dracula n'était pas une si bonne idée.
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Édouard Brasey nous ravit une fois de plus avec le traité de vampirologie, rapporté par notre docteur van Helsing national. Cet ouvrage regorge d'explications détaillées, argumentées et illustrées de textes en italique sur les apparitions de vampires, des témoignages divers etc.... Ce livre est à la fois une thèse, un compte-rendu, notamment sur l'expérience de van Helsing et sa confrontation avec Dracula mais aussi un véritable guide sur la façon de combattre un vampire et de s'en protéger. Il est plus que complet !
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Un bel ouvrage que j'ai lu d'une seule traite même s'il a 467 pages. En effet, le Pré aux Clercs nous offre ici un livre d'une grande qualité avec une maquette de couverture originale et esthétique, des pages épaisses et massicotées à la façon vieux grimoire.
Mais l'essentiel est évidemment dans le texte car il s'agit là d'un guide réservé aux amateurs de vampires et autres personnages du légendaire humain qui s'en approchent.

J'ai préféré la première partie qui traite des origines du vampire et de sa présence à travers les siècles. Plus particulièrement, le premier chapitre où nous retrouvons Lilith, la première femme vampire, première épouse d'Adam avant qu'Eve ne fût tirée de l'une de ses cotes selon la tradition kabbalistique et hébraïque. On comprend mieux la place réservée aux femmes où plutôt la méfiance à l'égard de celles-ci dans la religion militante, en guerre contre les superstitions et les croyances pré-chrétiennes.

C'est aussi un dictionnaire du vampire dans le monde, on y parle des stryges, des lémures, des lamies, des daugrs selon le pays où ils commettent leurs sacrilèges et leurs horreurs.
Une approche scientifique intéressante avec des témoignages de médecins et de militaires qui révèlent une véritable lutte contre ce fléau à l'est de l'Europe. On retrouve aussi un écrit de Voltaire concernant le vampirisme dans une période où il ressurgit, en plein XVIII ème siècle.
Enfin, je vous le conseille car il procure une somme importante d'informations même si dans les deuxièmes et troisièmes parties, les puristes resteront parfois sur leur faim.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Mais avant de mettre en avant tout ce qui m’a dérangée voire déçue, laissez-moi vous parler de ce qui m’a vraiment intéressée. Les définitions (plutôt bien écrites) et les origines….
« Les vampires ! Ils sont depuis l’origine des temps la plaie suppurante ouverte dans la chair de l’humanité souffrante, la force obscure (tiens donc) qui, sans arrêt, détourne les hommes de la pratique du bien et des lumières de la religion, l’hydre monstrueuse aux milliers de têtes repoussant sans cesse au fur et à mesure qu’on les tranche, la filiation maudite de Satan et de Caïn, ces ennemis acharnés des fils d’Adam. (ça donne envie non ?)
Pourtant leur existence est, aujourd’hui encore, contestée sur les bancs de la faculté de médecine. Les vampires sont considérés comme des créatures imaginaires nées des divagations de cerveaux faibles et malsains, des fantasmes issus des rêveries nébuleuses propres aux lunatiques, des êtres de légende tout juste bons à alimenter les récits mensongers des conteurs à la veillée et à fournir matière à cauchemars aux enfants, sujets à la peur du noir et à l’angoisse de la solitude nocturne.
[…] Ignorance qui a permis aux vampires de croître et de proliférer en toute quiétude ! »

→ Mais qu’est-ce qu’un vampire Docteur ?
« Il ne meurt pas (zut alors), et pourtant il n’est pas vivant (hein ?). Il se situe à la lisière de la vie et de la mort, en survie permanente. Il est, à proprement parler, un mort vivant, ou plus exactement un non-mort ; ce qui est horrible et plus tragique encore. Le vampire existe et a toujours existé, même dans l’Antiquité le plus reculée. On en fait mention en Egypte, dans les Grèce et Rome antiques. […] »

→ Alors comment faire pour les tuer Docteur ?
« Il s’agit là d’une tâche insensée (aïe) devant laquelle les plus braves ont désespéré plus d’une fois. Car comment appréhender ce qui n’a pas de forme ou en a de si diverses ? Comment lutter contre ce qui fuit et s’échappe sans cesse ? Comment traquer ce qui, à l’infini, se dérobe ? Comment saisir l’insaisissable ? Son dernier masque, et ce n’est pas le moins terrible, a l’aspect de la peur qu’il provoque. Car le vampire existe avant tout par la peur qu’il fait naître ! » (ça fait peur hein les amis ?)

→ Pourtant vous êtes venu à bout de ce Dracula docteur ?
« Les doctes professeurs de l’université avec qui j’ai, jadis, partagé les plus éminentes chaires continuent d’affirmer que les vampires n’existent pas ! Quelle erreur criminelle ! Je suis bien placé pour savoir que, non seulement, ils existent, mais encore qu’ils traversent le temps et les époques […]. Et Dracula, ce sinistre mort vivant aux allures de seigneur transylvanien, à qui je donnai la chasse dans les dernières années du XIXème siècle, était déjà de ce monde au XVème siècle, sous le nom de Vlad Drakul, « Vlad le Dragon », ou « Vlad Tepes », « Vlad l’Empaleur ». On l’avait surnommé ainsi, car, durant la guerre contre les Ottomans, il n’hésitait pas à incendier et piller ses propres terres, à torturer ses ennemis avec une singulière cruauté, en leur faisant subir par centaines le supplice du pal (pour information, on le voit très bien dans Dracula de Coppola). Il me semble fort juste que ce vampire ait été détruit par l’arme même qui le rendit tristement célèbre, bien qu’il usât différemment de cet instrument de torture, non pas en le plantant dans le cœur de ses victimes, mais en l’enfonçant dans une partie de leur anatomie que la décence m’interdit de nommer ici. Mais je soupçonne Vlad Drakul d’avoir été un simple avatar de Dracula, dont la naissance doit remonter à des temps bien plus anciens. »

→ Vous m’intéressez Docteur, parlez-moi de ses ancêtres si je puis dire.
« Je me dois de faire ici une révélation d’importance. Les premiers vampires ne furent pas des hommes mais des femmes. Goules, stryges, empuses, lamies, succubes et sorcières cauchemars sont des êtres féminins, d’autant plus redoutables qu’à leur appétit monstrueux d’ogresses et de suceuses de sang, ces femelles du diable ajoutent souvent une séduction de traits et de formes bien en accord avec leur sexe. Preuve s’il en faudrait, que l’on doit toujours se méfier des femmes trop belles. » (C’est compris les mecs ! Désolée pour vous !)
Il me fit alors voyager dans l’espace et le temps en me narrant les diverses origines des vampires.
Il m’apprit que la première femme vampire Lilith était en fait la première épouse d’Adam avant qu’Eve ne soit tirée de sa côte. Selon un livre hébraïque et cabalistique, l’engeance des démons remonte à l’humanité. Lilith avait préféré fuir plutôt que d’être soumise à Adam. (non mais sans blague !) Trois anges la menacèrent alors de faire périr 100 de ses enfants par jour si elle ne rejoignait pas Adam. Elle va donc tuer (boire ?) des nouveaux-nés.
Ce fut à peu près la même histoire pour Isis et Râ en Egypte. Refusant d’être sous la domination de Râ, Isis plaça un serpent venimeux sur la route de Râ qui fut mordu. Pour guérir, il dût donner ses pouvoirs et Isis s’empara de sa puissance avant de la léguer à son fils Horus.
En 3000 avant J.C, en Chaldée, la déesse Ishtar menaçait de faire se lever les morts de leurs tombes afin qu’ils dévorent les vivants, à la façon des vampires d’aujourd’hui.
Dans la mythologie grecque, Lamia perd les enfants qu’elle a eus avec Zeus à cause d’Héra. Elle jure alors de se venger en tuant les enfants des autres.
Les stryges (ou strigoï) sont des vampires femelles pareilles à des rapaces, dotées d’ailes et de griffes. Elles se nourrissent des entrailles des jeunes enfants dont elles remplacent ensuite les cadavres par des poupées de paille.

Voici un cours résumé des 80 premières pages, je ne vous ai proposé que les extraits qui m’avaient plu sans trop vous en dévoiler. C’est la partie qui m’a le plus intéressée, celle où j’ai appris des choses, du sang neuf en quelque sorte…. Pour la suite, c’est assez décevant je dois dire. Les 50 pages suivantes nous donne des informations sur plusieurs existences de vampires avérées avec toujours le même cheminement : un non-mort sort de sa tombe pendant la nuit pour se nourrir puis retourne dans son cercueil. Après plusieurs décès les soupçons se portent sur lui, on le déterre, on lui plante un pieu dans le cœur, on lui coupe la tête et on le brûle. A force c’est redondant et ennuyeux. Le seul intérêt ici est la lecture de témoignages d’autres auteurs avec leur propre style.

Puis ensuite on vient à nous expliquer certaines expressions employées encore de nos jours. En effet, un vampire est un mort qui ne veut pas l’être ou que les nécromanciens veulent interroger sur des secrets ou des choses à venir. Du coup, on a dû inventer des stratagèmes pour les forcer à rester morts. Ainsi la veillée funèbre fut installée mais pas n’importe comment. Elle ne doit accueillir aucun animal car ces petites bêtes véhiculent l’esprit malin, les miroirs doivent être voilés pour éviter que l’esprit du mort ne se réfugie dans son reflet. Il ne doit pas y avoir d’agitation pour ne pas réveiller le défunt mais des objets sacrés ou bénits. Par ailleurs, on peut aussi lier les gros orteils du mort pour ne pas qu’il puisse marcher (au cas où), mettre des pièces de monnaie sur ses yeux pour l’empêcher de voir (et non ce n’est pas pour le passeur), on peut embaucher des pleureuses et aussi le faire sortir les pieds devant pour ne pas qu’il reconnaisse le chemin du retour voire prendre un chemin complexe à l’intérieur du cimetière pour brouiller les pistes…

La deuxième moitié du livre nous conte les signes d’infestation du vampire (rien de neuf), la classification des vampires, la chasse aux vampires (rien de neuf non plus, c’est même répétitif puisqu’on l’a déjà évoqué), la psychopathologie du vampire (lunatique, aliénation, perversion…) et pour finir, on nous présente d’autres traités et d’autres extraits de vampires dans la littérature. Un seul a vraiment retenu mon attention, il s’agit de Bérénice d’Edgar Allan Poe que je découvrais ici et je dois avouer que sa plume est superbe. Un petit extrait ? Bon d’accord.
«Le malheur est divers. La misère sur terre est multiforme. Dominant le vaste horizon comme l’arc-en-ciel, ses couleurs sont aussi variées, - aussi distinctes, et toutefois aussi intimement fondues. Dominant le vaste horizon comme l’arc-en-ciel ! Comment d’un exemple de beauté ai-je pu tirer un type de laideur ? Du signe d’alliance et de paix une similitude de la douleur ? Mais, comme, en éthique, le mal est la conséquence du bien, de même, dans la réalité, c’est de la joie qu’est né le chagrin ; soit que le souvenir du bonheur passé fasse l’angoisse d’aujourd’hui, soit que les agonies qui sont tirent leur origine des extases qui peuvent avoir été. »

En conclusion, c’est un livre qui se lie vite au format d’un journal intime. Les titres sont écrits en style gothique pour mettre dans l’ambiance, les illustrations en noir et blanc sont très moyenâgeuses mais collent parfaitement à l’atmosphère du livre. On a réellement l’impression de feuilleter un ouvrage ancien, un trésor, les derniers mots d’un mourant… Mais voilà, il y a des passages à vide où franchement on s’ennuie, des redondances (trop) et finalement rien de bien nouveau à l’exception des origines. Il a été judicieux et plaisant cependant d’ajouter des traités et œuvres d’autres auteurs, du coup ce sont plusieurs histoires au sein d’un même livre dont le seul but est d’appuyer les dires de Van Helsing dans sa quête sur les vampires. C’est dans l’ensemble une découverte intéressante que je ne regrette pas d’avoir lue malgré quelques déceptions. Merci encore Marie !

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« Les vampires ! Ils sont depuis l’origine des temps la plaie suppurante ouverte dans la chair de l’humanité souffrante, la force obscure (tiens donc) qui, sans arrêt, détourne les hommes de la pratique du bien et des lumières de la religion, l’hydre monstrueuse aux milliers de têtes repoussant sans cesse au fur et à mesure qu’on les tranche, la filiation maudite de Satan et de Caïn, ces ennemis acharnés des fils d’Adam. (ça donne envie non ?)
Pourtant leur existence est, aujourd’hui encore, contestée sur les bancs de la faculté de médecine. Les vampires sont considérés comme des créatures imaginaires nées des divagations de cerveaux faibles et malsains, des fantasmes issus des rêveries nébuleuses propres aux lunatiques, des êtres de légende tout juste bons à alimenter les récits mensongers des conteurs à la veillée et à fournir matière à cauchemars aux enfants, sujets à la peur du noir et à l’angoisse de la solitude nocturne.
[…] Ignorance qui a permis aux vampires de croître et de proliférer en toute quiétude ! »
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Les vampires existent-ils? Quelle formes prennent-ils pour séduire les humains et leur famille? Quelles sont les armes pour les détruire?

C'est à ces questions épineuses que répond ce Traité, rédigé au début du XX e siècle par le plus grand chasseur de vampires, le docteur Van Helsing, qui terrassa Dracula de la pointe de son épieu.

Authentique grimoire d'antan, cet ouvrage de référence est parfaitement documenté sur tous les aspects du vampirisme tels que nous pouvons les connaître par l'Histoire, les légendes, le folklore, les croyances et les superstitions. D'anciens traités et nouvelles, signés de grands maîtres du fantastique tels Poe, Hoffmann ou Dom Calmet, viennent compléter ce précieux traité.
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Le malheur est divers. La misère sur terre est multiforme. Dominant le vaste horizon comme l'arc-en-ciel, ses couleurs sont aussi variées, - aussi distinctes, et toutefois aussi intimement fondues. Dominant le vaste horizon comme l'arc-en-ciel ! Comment d'un exemple de beauté ai-je pu tirer un type de laideur ? Du signe d'alliance et de paix une similitude de la douleur ? Mais, comme, en éthique, le mal est la conséquence du bien, de même, dans la réalité, c'est de la joie qu'est né le chagrin ; soit que le souvenir du bonheur passé fasse l'angoisse d'aujourd'hui, soit que les agonies qui sont tirent leur origine des extases qui peuvent avoir été.
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Les vampires sont considérés comme des créatures imaginaires nées des divagations de cerveaux faibles et malsains, des fantasmes issus de rêveries nébuleuses propres aux lunatiques, des êtres de légende tout juste bons à alimenter les récits mensongers des conteurs à la veillée et à fournir matière à cauchemars aux enfants, sujets à la peur du noir et à l'angoisse de la solitude nocturne.
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