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3,89

sur 426 notes
je croyais être tombé sur une pépite de l'horreur en lisant les autres critiques mais j'ai été vraiment déçu. La moitié du livre est utilisé pour faire connaissance avec les différents personnages, moins attachant les uns que les autres. le déroulement de la rencontre des 2 psychopathes est très prévisible, une fin sans intérêt.
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Je dois dire que ce roman est d'une très grande originalité. Je n'ai jamais lu un roman comme celui-ci et parfois il faut avoir le coeur bien accroché !

On a 4 points de vue. Deux tueurs en série et 2 hommes rejetés par la famille ou la société à cause de leur sexualité ou la maladie.
Nous sommes dans les années 80, où le sida fait rage. Injustement mis en cause sur les homosexuels, ces derniers doivent se battre contre la société et les préjugés.

Il y a d'abord, le tueur en série Andrew Crampton. Tueur nécrophile qui aime les beaux garçons. Il fut arrêtés pour le meurtre d'une vingtaine d'entre eux. Mais très intelligent, il parvient à s'échapper...

Il y a ensuite le tueur Jay Brynes. Tueur cannibale qui lui aussi assassine des jeunes garçons de passage dans la ville de la Nouvelle-Orléans.

Puis Tran, jeune vietnamien homosexuel qui doit se battre contre sa propre famille à l'esprit étroit. Il passe alors son temps dans le vieux carré à revendre de la drogue.

Puis Luke, atteint du sida son temps est compté. Obnubilé par son ancienne relation, il anime une émission de radio pirate pour parler du sida , contre la société bien pensante.

tout ce petit monde fini par se rencontrer. Et c'est vraiment l'apothéose du récit. J'ai adoré la psychologie des protagonistes, le vocabulaire très cru par moment qui montre à quel point, certains sont dénués de tout sens moral. L'auteur a la plume très acerbe.

Évidemment, on suit précisément les tueurs. le plaisir qu'ils prennent à torturer leur victimes, le détail très chirurgicale sur leur corps. Les viols , la précision des sévices m'a par moment dégoûté, je ne vais pas le nier. Notamment le côté cannibale de Jay 😅.



En conclusion, une lecture horrible à souhait, coeur sensible passez votre tour
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Il est des livres qui nous marquent, nous bouleversent, nous transcendent... "Le Corps exquis" annonce un livre prometteur où le corps devient l'objet principal de l'intrigue : à la fois beau à voir, beau à toucher et divin à goûter.
Je savais que ce roman était violent et horrifique. Dès le 1er chapitre nous sommes plongés dans l'horreur ineffable, dans la tête d'un nécrophile qui s'exprime à la 1ère personne. Je salue l'audace de l'auteur qui a su proposer une histoire hors norme, absolument masculine où la femme est absente. L'amour pur, l'amour vrai mais complexe entre Tran et Luke trouve son pendant antinomique dans l'amour malsain entre Andrew et Jay.
Les amours homosexuelles et les ravages du sida en toile de fond se heurtent à la perversité et au machiavélisme d'un nécrophile qui s'associe à un nécrophage. Tout ce mélange audacieux, presque dans une veine baudelairienne de vouloir rendre l'horreur poétique (j'ose la comparaison), était presque parfait... si ce n'est que la surenchère de l'horreur était parfois en "trop", nauséeuse par instants. Ame sensible s'abstenir donc : ce livre ne laisse pas indifférent, il bouleverse et perturbe fortement le lecteur. J'enlève donc une étoile pour cette outrance qui n'était pas toujours nécessaire et surtout peu crédible, notamment dans la scène ultime... qui en devient caricaturale. le roman est aussi assez prévisible, ce qui est vraiment gênant car on sait exactement ce qui va arriver à Tran et à Luke mais aussi à Jay. L'absence de leçon à retenir est aussi une raison qui me fait enlever un point : quelle finalité ? Même si la littérature n'a pas toujours pour fond ultime de vouloir dire le monde, j'aime à penser qu'elle nous fait réfléchir et nous apporte quelque chose de profond. Je retiens principalement le malaise ressenti (mais que j'ai apprécié), une certaine représentation de la scène gay et du sida, mais je déplore que cela ne soit pas allé plus loin qu'une simple description morbide et horrifique.
A lire donc en ayant le coeur bien accroché mais une oeuvre qui n'est pas totalement exquise à mon goût...mais qui demeure une bonne lecture.
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Le Corps exquis a été est écrit par Poppy Z. Brite et paru en 1996. Cette oeuvre peut être assez déroutante pour certains, les thèmes abordés étant le cannibalisme et la nécrophilie.
L'histoire se base sur l'histoire d'amour de deux tueurs en séries, qui se connurent dans un bar et dont la relation va apporter à chacun des expériences nouvelles. S'y mêlent les recherches de la police pour retrouver le premier tueur, échappé de prison et l'histoire d'un homme atteint du sida, rongé par sa maladie et par son amour destructeur pour son ex-amant.
Andrew Compton, un serial killer anglais, s'évade de prison en se faisant passer pour mort. Réfugié aux U.S.A., à la Nouvelle-Orléans, il rencontre par hasard un autre prédateur, Jay Byrne. L'histoire d'amour qui va unir ces deux psychopathes cannibales et nécrophiles ne les empêchera pas de semer le désordre dans le statu quo ambiant et de laisser dans leur sillage une piste sanglante.
Roman censuré et scandaleux, le Corps exquis n'est pas un catalogue d'horreurs gratuites, mais bel et bien une exploration de l'esprit malade de deux serial killers. En prenant le parti de ne pas juger, en exposant à vif la condition de victime et de bourreau, Poppy Z. Brite a refusé de tricher avec ses personnages et ses lecteurs. Jamais le portrait d'un tueur en série n'avait été aussi juste, riche et effroyablement réaliste.
L'une des fictions les plus noires jamais publiées sur les serial killers : la rencontre amoureuse, poétique et macabre de deux tueurs nécrophiles oeuvrant dans le Vieux Carré français de la Nouvelle-Orléans.
Le Corps exquis est aussi une réflexion sur l'amour, le désir, la mort. Il y est question de douleur, de violence, de solitude , de souffrance quelle soit physique et psychique.
En 1996 lors de sa sortie, Poppy Z. Brite dénoncer l'inertie de la société puritaine face à l'épidémie du Sida. Elle s'insurge contre la répulsion dont sont victime le malade du VIH.
Si les errances malsaines et sanglantes de notre duo de psychopathes, homosexuels, cannibales et nécrophiles peut choquer, leurs aventures en revanche révèlent à la fois l'étendue de leur pathologie et la part de leur humanité.
Andrew Compton et Jay Byrne ne sont que le reflet de l'image que ce fait la société bien pensante de la communauté gay.
Alors attention âme sensible s'abstenir. Ici on est souvent dans la surenchère. Cela peut paraître glauque, malsain, sadique bref dérangeant.
C'est justement cette surenchère dans la provocation qui m'a particulièrement plus dans ce roman hors norme. Et on comprend mieux en découvrant l'écriture hypnotique de Poppy Z. Brite pourquoi onl'a affublé du surnom de l'ensorceleuse gothique.
Lien : https://collectifpolar.com
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Tantôt obscène, tantôt malsain, "Le corps exquis" provoque une certaine curiosité dérangeante pour le cheminement des pensées intimes d'un tueur. Voyeuriste à souhait, ce roman est d'une réalité saisissante que l'on peut difficilement supporter. Poppy Z. Brite nous immerge sans retenue dans une ambiance crue et sordide. Au gré des détails que l'auteure fournit, on peut se poser la question de la santé mentale de celle-ci ! Inspiré par Jeffrey Dahmer, « le cannibale de Milwaukee », tout y passe : homosexualité, cannibalisme, nécrophilie, torture… Si votre esprit est tangent ou si votre estomac fait des siennes, ne lisez pas ce livre. Les détails risqueraient de vous faire basculer. Mais si vous réussissez à mettre une distance entre vous et le livre tout en étant fasciné, alors "Le corps exquis" vous surprendra par son exploration criante de vérité de deux âmes humaines torturées.
Lien : https://plumeetpellicule.wor..
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Attention : livre coup de poing!
Cette histoire est celle de deux tueurs en série homosexuels séropositifs, cannibales et nécrophiles. le style est efficace et les différentes tortures/scènes de sexe décrite en détais.
Fascinant, glauque, morbide et malsain, c'est un des romans les plus gore que j'ai lu jusqu'à maintenant. Je le conseille avec l'avertissement qu'il faut avoir l'estomac (très) bien accroché pour en arriver à bout.
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C'est un livre dont aucun lecteur ne sortira indemne qu'il l'ait lu en entier ou en partie tellement ce qu'on y rencontre est d'une puissante violence. Histoire mêlant horreur, sexe, mort, homosexualité, nécrophagie. Je l'ai lu très vite car j'ai trouvé ce livre très captivant malgré toutes ces descriptions de scènes d'horreur et j'étais très impatiente d'en connaitre la fin. Avec un tel effet sur le lecteur, je considère ce livre comme très bon.
A vous de découvrir l'histoire d'un dangereux tueur en série de jeunes garçons qui s'évade de sa prison ...
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En fait, le livre est sensé raconter une histoire d'amour entre deux tueurs en série dans la Nouvelle Orléans des années 90. Sauf que l'auteure réussit tellement bien son coup que l'on est complètement déconnecté de ses émotions lors de la lecture ( ou alors juste un vague sentiment de dégoût), exactement comme les tueurs en série de l'histoire. Sauf que je ne suis pas une psychopathe moi, donc je me suis ennuyée ferme.
Lien : http://ledragongalactique.bl..
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J'ai abandonné ce roman avant la fin mais je fais tout de même un billet pour expliquer les raisons de mon choix.

Toutes les critiques (ou presque) qualifie ce roman underground de chef-d'oeuvre absolu.

Pour ma part, je me suis forcé à le lire jusqu' au milieu (ce fut un calvaire, croyez-moi, car outre son manque flagrant d'intérêt, ce roman est à vomir). J'ai fini par jeter l'éponge tant j'avais l'impression de perdre mon temps…Le style de Poppy Z Brite n'étant même pas assez bon pour rattraper une intrigue inintéressante et invraisemblable.J'ai vraiment détesté. Non pas, parce que je suis une âme sensible, une coincée, ou que je n'ai pas le coeur assez bien accroché, (principaux reproches que l'ont fait, j'ai l'impression, à celles et ceux qui n'aiment pas ledit roman) mais primo, parce que je m'ennuyais en le lisant et secundo, parce que mon instinct de lectrice me soufflait que cette lecture était tout à fait dispensable, (j'ai d'ailleurs reçu un ou deux témoignages qui allaient en ce sens, m'assurant qur je ne ratais pas grand-chose, que ce livre était loin du chef-d'oeuvre annoncé). Mais enfin et surtout, je ne vois pas ce que ce roman peut apporter à la littérature en général, et à la lectrice que je suis en particulier. le corps exquis commence dans l'invraisemblance totale pour se poursuivre dans le ridicule le plus absolu. Comme si par exemple, un dangereux tueur nécrophile pouvait s'évader aussi facilement d'un quartier de haute-sécurité d'une prison, en abusant trois légistes en simulant sa propre mort ! Depuis quand un individu peut-il cesser de respirer pendant des heures et arrêter quasiment les battements de son coeur ? Comment peut-on avoir recours à un stratagème d'évasion aussi ridicule ?) Sans parler de la probabilité de rencontrer justement un autre serial-killer (sur son palier ou presque), homosexuel (comme par hasard) et ayant les même penchants pervers et criminels en plus (ou presque) dans une ville aussi vaste et peuplée que la Nouvelle- Orléans… Manque terrible de crédibilité. de plus, l'amalgame (tendancieux et par conséquent dangereux) qui est fait en permanence par Poppy Z Brite entre l'homosexualité et la transmission du sida m'a vraiment dérangée (L'appelation peste gay revient trop souvent à mon goût).

Et les personnages !? Creux, sans profondeur, caricaturaux et risibles. Quant à la démarche artistique… le sordide pour le sordide, sans ambition autre que la provoc' facile et gratuite n'est pas une démarche artistique intéressante à mes yeux. Au contraire. Poppy Z. Brite, sur un sujet similaire (l'étude de la psychée des serial-killers), est loin d'avoir le talent et la finesse d'une Joyce Carol Oates et de son excellent Zombi, autrement plus ambitieux, profond et abouti. le corps exquis, à l'inverse, est vraiment d'une vacuité phénoménale (à part les scènes de boucherie, de tortures, et autres joyeusetés comme la nécrophilie, le cannibalisme ou la transmission volontaire du VIH à des partenaires non avertis), que nous apporte « l'auteure » ? Rien. Quant à cette pseudo-magnifique histoire d'amour sensuelle que l'on m'avait vantée … No comment…

Bref, je ne vous incite à rien. Lisez-le ou pas. le mieux reste de vous faire votre propre opinion mais soyez conscient qu'à côté de ce roman, même Le Marquis de Sade passe pour un petit joueur….

Pour ADULTES UNIQUEMENT
Lien : http://ladelyrante.wordpress..
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Inspiré de Jeff Dahmer...du sexe,de la violence,du sang,du glaugue,du canibalisme...J ai tout simplemenr adoré ( non,je ne suis pas dérangé ! )
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