Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions
Au Diable Vauvert pour l'envoi de ce service presse !
A l'ouverture de ce roman, je ne connaissais pas
Christophe Carpentier, et je connaissais mal Au diable vauvert (en dehors de leurs belles éditions de
Neil Gaiman). J'étais ravie de plonger dans leur univers, ouverte que j'étais à la nouveauté.
Ce livre m'avait fait de l'oeil par son résumé : un peu avant le 14 février, je m'étais dit que ce serait une manière un peu rigolote de faire une lecture thématique. Et puis, tout n'a été que surprise, et ne voulant pas vous la gâcher, je vais rester évasive !
Shelter, c'est l'histoire de la rencontre entre Terry et Shelley, deux trentenaires qui en ont marre du couple traditionnel. Shelley prône un engagement absolu, tandis que Terry est persuadé que l'avenir du couple réside dans l'abstinence. A travers une forme très théâtrale, l'auteur déroule son histoire dans le dialogue, entre les deux protagonistes d'abord puis en y ajoutant d'autres personnages ; ce dialogue est enrichi par quelques didascalies (ou en tout cas quelque chose qui s'en rapproche), précisant un contexte, une expression du visage, une action.
J'ai eu une première surprise dès la première page, la forme. Je m'attendais à un roman très introspectif, un peu long, qui s'attarde sur des ressentis ou des remises en question ; j'ai découvert un livre au rythme effréné, enchaînant les idées et les actions, me tenant en haleine jusqu'à la fin. Rien n'est de trop, tout est indispensable, et l'ennui ne s'est pas une fois invité dans ma lecture.
La surprise suivante est l'histoire elle-même. Je ne dévoilerai rien du tout, mais attendez-vous à être secoué.e ! J'ai été plus que baladée par cette quatrième de couv', ce titre, cette illustration. Je tire un chapeau en-dessous du sol, tout est au millimètre, parfaitement exécuté, tellement malin. La fin ne fait pas exception, elle et d'une intelligence… C'est remarquable !
Et quel humour !
Christophe Carpentier m'a fait rire par bien des manières. Son côté pince-sans-rire, son humour de situation, l'absurde, le noir foncé… L'humour (ou l'ironie) est bien dosé, parfois discret, souvent subtil, toujours bien amené. On y sent toute son appréciation de la société actuelle et de nos -peut-être- dérives.
Je ne sais que dire de plus, à part que je suis encore tombée sur un OLNI. J'admire l'auteur et l'oeuvre, j'ai passé un moment incroyable, et s'il n'avait fallu faire la soupe, je l'aurais lu d'une traite ! Un grand oui !
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