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Jacques Goimard (Éditeur scientifique)Demètre Ioakimidis (Éditeur scientifique)Gérard Klein (Éditeur scientifique)
EAN : 9782253007395
413 pages
Le Livre de Poche (31/08/1991)
3.93/5   36 notes
Résumé :
Ils peuvent faire ce dont chacun aimerait être capable : lire dans l'esprit des autres, commander aux atomes, prévoir le tiercé et même changer le passé, déplacer les objets à distance par le seul pouvoir de l'esprit, ne jamais mourir et même passer inaperçus. Ils sont révérés, redoutés, pourchassés ou simplement ignorés. Comme on dit chez les mutants, le pouvoir ne fait pas le bonheur. Mais il rend la vie intéressante.

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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Des surhommes aux pouvoirs, il n'y a qu'un pas, ou plus exactement 16 volumes, puisque c'est le 8ème thème abordé dans cette anthologie de la Science-Fiction. Même si ma précédente lecture fut plutôt décevante, j'aime ces textes qui, pour la plupart, sont issus de l'âge d'or de la Science-Fiction.

Sommaire (merci encore NoosFere, cette encyclopédie à consommer sans modération).
→ « Gomez » Cyril Mary Kornbluth (« Gomez » – 1955)
→ « Mr. Bauer et les atomes » Fritz Leiber (« Mr. Bauer and the atoms » – 1946)
→ « Flamber clair » Robert Moore Williams (« Burning bright » – ?)
→ « Les jeux » Katherine MacLean (« Games » – 1953)
→ « Étoile du soir, étoile d'espoir » Alfred Bester (« Star light, star bright » – 1953)
→ « C'est vraiment une bonne vie » Jerome Bixby (« It's a good life » – 1953)
→ « Un numéro d'escamotage » Afred Bester (« Disappearing act » – 1961)
→ « Qu'est-il arrivé au caporal Cuckoo ? » Gérald Kersh (« Whatever happened to caporal Cuckoo ? » – 1961)
→ « Parabole amoureuse » Robert Myron Coates (« A parabole of love » – 1972)
→ « L'homme qui n'oubliait jamais » Robert Silverberg (« The man who never forgot » – 1958)
→ « La fin du voyage » Poul Anderson (« Journeys end » – 1958)
→ « Voir une autre montagne » Frederik Pohl (« To see another mountain » – 1959)
→ « Le frère silencieux » Algis Budrys (« Silent brother » – 1956)
→ « La guerre des sorcières » Richard Matheson (« Witch war » – 1951)
→ « Un spécialiste des jours de fête » Richard Matheson (« The holiday man » – 1957)
→ « Haine publique » Steve Allen (« The public hating » – ?)
→ « Les pouvoirs de Xanadu » Theodore Sturgeon (« The skills of Xanadu » – 1956)

J'ai lu nous gâte avec dix-sept nouvelles, parmi les grands noms de la Science-Fiction tels que Richard Matheson, Alfred Bester, Robert Silverberg ou bien encore Theodore Sturgeon.

Mais si je vous dis que la perle de ce volume est écrite par un anonyme. Tout comme « Histoires de voyages dans le temps » où William Tenn nous sortait deux pépites – malheureusement, ce sera les seuls textes traduits et édités dans notre hexagone –, ici, il s'agit de la nouvelle écrite par Gérald Kersh. Dès le début, j'ai senti comme un sentiment de bien-être et une écriture agréable. Il nous narre un reporter de guerre sur un navire durant la Seconde Guerre Mondiale. le journaliste va faire la connaissance d'un étrange personnage : le caporal Cuckoo.

Alfred Bester prouve qu'il porte bien son nom. Mon dieu, quel talent ! « Étoile du soir, étoile d'espoir » sonne comme une poésie douce aux oreilles. Une très belle histoire où les enfants ont des pouvoirs particuliers. Son deuxième récit est différent. Il n'en demeure pas moins un excellent texte à prendre au second degré puisque l'on pourrait y déceler une satire sur l'armée, mais également sur le rêve américain. Tout commence par une introduction aguicheuse : Une guerre pour le Rêve américain. C'est également un coup de coeur. J'aime beaucoup cet auteur.

J'avoue que je suis assez mitigé sur l'écriture de Robert Silverberg. le texte présent dans cet ouvrage est magnifique. Il s'agit d'un être différent qui fuit le monde, car il est persuadé que personne ne veut de lui. Très beau récit.
Au début, je n'étais pas très emballé par la nouvelle de Jerome Bixby, puis j'ai fini par m'immerger pour l'apprécier.

Je me faisais une joie de lire deux nouvelles de Richard Matheson. Malheureusement, « La guerre des sorcières » a été pour moi une vraie déception. J'ai trouvé que le récit était laconique, pas développé et limite abscons. Il faudrait peut-être que je le relise une seconde fois pour le comprendre. Son deuxième essai est bien meilleur. Toujours aussi court, Richard Matheson va à l'essentiel. Je ne m'y attendais pas du tout à ce final, un coup de grâce qui me glace. Une réussite.

Qui dit pouvoirs, dit nucléaires. Abreuvé par les bombardements sur Hiroshima et Nagasaki, ainsi que celles provoqués à titre d'essais par les soviétiques et les américains, les auteurs d'après-guerre sont convaincus que l'être humain peut absorber les radiations pour en tirer des pouvoirs. C'est ainsi que sont constitués les premiers récits de ce recueil. Dans le lot, j'ai trouvé que Fritz Leiber nous avait donné un bon texte.
J'ai trouvé le style de Poul Anderson pompeux.

Theodore Sturgeon clôt ce volume avec « Les talents de Xanadu ». Je l'avais déjà lu ce qui ne m'a pas empêché de me replonger avec plaisir.

Peut-être le meilleur des volumes que j'ai pu lire à ce jour grâce aux valeurs sûres de la Science-Fiction et à Gérald Kersh. L'ensemble est hétérogène. le tout y est très bien présenté par messieurs Jacques Goimard, Demètre Ioakimidis et Gérard Klein.
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17 nouvelles s'echelonnant entre 1907 et 1955,avec quelques grands noms à l'affiche.Le thème,les "pouvoirs",est assez ambigu et multiforme,et produit,en partie,des récits qui relèvent plus du fantastique que de la science-fiction. Ainsi,"Étoile du soir,étoile d'espoir"(médiocre ),"C'est vraiment une bonne vie"(angoissant,,très bon),"Qu'est-il arrivé au caporal Cuckoo?" (Sur l'immortalité, bon) "La fin du voyage" et "parabole amoureuse" (2 mediocres récits sur des telepathes),"L'homme qui n'oubliait jamais"(Moyen,me rappelle "Funes,El memorioso "de Borges)
Dans le genre science-fiction, on relèvera l'idée de l'utilisation des pouvoirs,par le pouvoir:"Gomez"(moyen),"Un numéro d'escamotage"(Très bon)"La guerre des sorcières "(Excellent).Le pouvoir peut venir soit par irradiation ,"Mr Bauer et les atomes "(Mauvais) soit par mutation,"les jeux"(moyen),"Voir une autre montagne"et "un spécialiste des jours de fête "(médiocres).Dans "Haine publique" le pouvoir est collectif(Très bon ).Enfin deux excellentes nouvelles me paraissent dévier du thème :"Le frère silencieux" qui rappelle " le horla " où le pouvoir provient d'un alien symbiotique, et "Les pouvoirs de Xanadu" où ils sont issus d'une technologie avancée.
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Les pouvoirs, un thème récurrent dans la science-fiction de l'âge d'or.

Un recueil de nouvelles très intéressants sur le thème des pouvoirs, dont certaines sont des classiques. Et c'est sans compter la présentation des nouvelles et des auteurs. Beaucoup d'originalité et d'idées intéressantes dans ce livre. Un des meilleurs recueils de nouvelles que j'ai lus.


Un plaisir à lire, avec une flopée de pouvoirs différents.
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Quelques nouvelles inquiétantes, visionnaires, pas mal de concepts touchant aux sciences de l'esprit, aux mutations, aux expérimentations.

Rien qui m'ait vraiment séduit.

Bien sûr, il est toujours impressionnant de lire des nouvelles écrites voici 50 ans (parfois davantage) et d'y voir des projections de ce que nous connaissons aujourd'hui. C'est la grande force de la SF.

Quand on lit ces nouvelles, on perçoit l'injustice d'avoir fait de la SF un genre "mineur".
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Une passionnante revue de la science-fiction de l'âge d'or en une série de volumes tous autant indispensables l'un que l'autre. On retrouve ici bon nombre des plus intéressantes nouvelles du genre, parfaite introduction au genre.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Il vit la jeune fille qui attendait dans la file, devant un grand cinéma de Los Angeles ; c'était un matin brumeux, un mardi.
Elle était mince, petite et pâle, avec des cheveux de lin, et elle semblait être seule. Il se souvenait d'elle, évidemment.
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