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Pierre Cendors (Autre)
EAN : 9782374911632
236 pages
Quidam (07/01/2021)
4.2/5   15 notes
Résumé :
Orze, un village bombardé en 1916, a été transformé depuis en zone rouge interdite au public. Des fouilles archéologiques y révèlent une activité géomagnétique anormale et les vestiges d’un ancien culte chthonien. Ceux qui s’y rendent en reviennent inexplicablement changés. Trois inconnus - Lazlo Ascencio, surnommé Little Nemo, le premier «spacien », Adna Szor,une musicienne en deuil, et Sylvia Pan, une femme en quête de racines - se confrontent tour à tour aux myst... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
« -Sans frontières, parfois sans nom.
-Nous ne régnons pas, nous allons. »
À la mémoire d'Andreï Tarkovski (1932-1986).
Litanie, souffle rédempteur. Prenez soin de ce grand livre. C'est l'heure pleine dans un hors temps magnifié. Orze et ses champs de batailles, plaies assignées aux prières regain. Roman cosmopolite, pleine-lune et mage, le symbole des retournements. Orze bombardée, martyrisée, 1916 et maintenant, lande sauvage, dévoreuse. N'ayez pas de crainte. Pierre Cendors rassemble l'épars. Trois êtres et plus encore, transmutation.
« La hauteur chante ce qu'on parle dans la profondeur. » disait la légende.
Zone rouge, Bois Zéro, retenez ces noms : Laszlo Ascencio surnommé Little Nemo, Adna Szor, une musicienne en deuil, Sylvia Pan, une femme en quête de ses racines. Elle-même, la majestueuse, la sachante qui m'a mise au monde une nouvelle fois. Ce livre culte, incontournable est un parchemin sans âge et immortel. Orze territoire où les murmures n'osent s'élever, fragiles encore. Et pourtant les silences creusent les sillons. L'hostilité détournée par le théologal de ces trois êtres pèlerins des intériorités en quête d'une renaissance. Dans un labyrinthe, Paroles de Severnus, bibliothécaire du secret.
« J'avalais mon pain en pleurant sans bruit, tranquillement, comme un arbre entaillé larme sa résine. »
L'homme macrocosme, bien avant le bien et le mal. Orze la parabole : L'Énigmaire.
« Lui-même le disait : Il n'y a pas de création sans décréation, c'est-à-dire l'homme. – On se méfie toujours plus des athées que des crédules…. Qui était Gottfried Absalom ? disait la gazette locale. »
Retenez votre souffle à la page 145. Ici vous avez le summum, la quintessence, l'épiphanie, l'univers réalisé. Essentialiste, ce roman-VIE est la mappemonde dévoilée. « Je n'étais jamais venue à cet endroit de ma vie. »
J'ai pleuré bouleversée par ce livre parchemin. Je sais que L'Énigmaire est culte, rare et infini. Orze-Niveau O Premier monde…
Les lieux s'élèvent, l'espace métamorphosé, le pouvoir des mots, l'initiation à la langue nouvelle. Pierre Cendors dévoile le chant grave des marches salvatrices.
Ce livre est un allié, un sauveur, la trame source et l'esprit n'est plus le bruissement en devenir mais la connaissance suprême de soi-même, l'arbre de vie. Publié par les majeures Éditions Quidam éditeur.



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"Sans frontières, parfois sans nom, nous ne régnons pas, nous allons" : monstrueux de subtilité et de poésie, un labyrinthe science-fictif et tarkovskien pour réinterroger la possibilité puissante de l'art après Ravensbrück

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2021/02/09/note-de-lecture-lenigmaire-pierre-cendors/

Même s'il a fallu ici prendre pour faux guide occasionnel le « Little Nemo » de Winsor McCay, s'il a fallu composer avec des tropismes arctiques et de mythiques communions avec la nature ré-ensauvagée (les loups de Baptiste Morizot ne sont pas si loin, la souille de Michel Tournier est étonnamment proche, c'est bien dans la discrète création et rusée mise en place d'un langage ad hoc, d'un vocabulaire aussi spécifique que savoureux (processionner, croailler, colériser, ultième, courre, décousure, mutité, surrection, charogner, encolérer, irrassasié, géniture, vacarmer, falaiseux, larmer, passée, récifal, cimetièral, inexister, apâli, plumifère, ondant, cortéger, inemploi, néantes, chaoticien,…) que peut s'opérer au fil des pages l'appréhension du monde flottant qui est ici l'enjeu de toute magie analytique.

Non pas un bardo volodinien, mais un ukiyo, et pour tenter de saisir ce monde flottant, le cheminement des artistes a autant d'importance – ou davantage – que leurs oeuvres proprement dites : c'est ainsi que l'air guitar et les musiques fantômes, sans instruments, comme en écho au « Manger fantôme » de Ryoko Sekiguchi, peuvent pleinement jouer leur rôle, dans la fiction comme auprès de nous, lectrice ou lecteur. Les riches lectures des oeuvres antérieures de Pierre Cendors effectuées par ma collègue et amie Marianne, sur ce même blog, que ce soit celle de « L'homme caché » (2006), d'« Engeland » (2010) ou des « Archives du vent » (2015) – et de son proto-making of en parallèle, « L'invisible dehors »), comme, presque paradoxalement, les boucles hypnotiques du Gabriel Josipovici de « Goldberg : Variations », pointaient dans une direction presque indicible, aujourd'hui, celle qu'exprime avec une ferveur éblouissante cet « Énigmaire » : c'est bien notamment par le parcours discret – voire secret – d'artistes réels et, plus encore, d'artistes imaginaires, que peut se conjurer, encore et encore, l'interrogation fondamentale de Theodor W. Adorno sur la possibilité de la poésie (et de l'art) après Auschwitz (ici, en l'espèce, après Ravensbrück), et que prend tout son sens la citation centrale, rappelée ailleurs aussi par le grand Hans Magnus Enzensberger, attribuée au général Hammerstein dont les filles étaient totalement engagées dans la résistance anti-nazie, sous sa bienveillante ignorance : « La peur n'est pas une vision du monde ». Et c'est ainsi que Pierre Cendors, dans la solide dureté d'une prose poétique à facettes, nous autorise un réenchantement aussi secret que d'abord improbable.
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Alors là c'est du lourd si je peux me permettre !
Trois personnages, trois époques, trois mondes :
Celui d'en haut, de l'espace, Laszlo, cet archéologue en permission sur Terre.
Celui du milieu, Adna, compositrice qui a perdu son mari dans un accident de voiture.
Celui d'en bas, Sylvia, sui vivra dans les sous-sols suite à un cataclysme.
Une analogie entre ces 3 protagonistes : un territoire marqués par des stigmates écologiques et dévasté aussi par les actions humaines : le Boizéro anciennement le village d'Orze (anagramme de Zéro) rasé par un bombardement en 1916.
Sur ce lieu de mémoire se trouvent des stèles gravées, traces d'un ancien culte stonien ; ces stèles portent le nom d'énigmaire. Elles contiendraient des informations sur l'origine des êtres humains.
Ce roman d'anticipation inspiré de Tarkovski, à la fois métaphysique, philosophique, poétique, est un appel aux cheminements intérieurs, interroge le progrès comme sagesse et responsabilité.
C'est une écriture sur l'existence, sur le monde intérieur où tout est silence, sur la recherche de son identité fasse à la nature, qui interroge les actions destructrices de la nature et de l'homme.
A travers l'énergie de ce lieu, Pierre Cendors, crée après avoir décréer : il ne peut y avoir une génération sans extinction.
J'ai été subjuguée par le maniement des mots, par cette construction.
Un livre comme on n'a pas l'habitude d'en lire ! Quel talent !!
Quidam Editeur
Lien : https://blogdelecturelepetit..
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Un nouveau livre de P. Cendors est publié récemment. J'ai envie et puis hésite. Les deux livres de l'auteur (Enigmaire et Archives du vent) m'ont laissé la même impression : je suis captivé, ensorcelé puis à mi-parcours j'ai délaissé les deux livres (ce qui ne m'arrive jamais quasiment). Je voudrais en avoir un jour le coeur net. Est-ce le récit qui m'échappe, cette prose dont la tonalité me semble un peu forcée, cette poésie légèrement trop fabriquée ou cette étrangeté qui me laisse au seuil ? Quelque chose bute. C'est sans doute ma lecture qui n'est pas encore au diapason du texte. Il faut savoir quelquefois patienter avant de vraiment rencontrer une oeuvre...
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Extrait de ma chronique :

"On le voit, comme annoncé par l'épigraphe, L'Enigmaire est bien une relecture du Stalker d'Andreï Tarkovski (plus que celui des frères Strougatski) ; simplement, ici, s'il y a bien une figure de scientifique (Laszlo Ascensio) et une figure d'artiste (Adna Szor) il n'y a pas de stalker, et la Zone, loin d'être un endroit où les voeux se réalisent, nous redonnant de la foi, abrite, au contraire, comme le déclare page 36 l'usager numéro 2, Job Keeler, "une force qui m'a fait perdre toutes mes croyances religieuses".


On le devine aussi, les trois derniers usagers du Dialogueur représentent trois destins différents de l'humanité, suivant le lieu où elle est contrainte de vivre :

– dans l'espace, à la manière disons d'Interstellar de Christopher Nolan (le slogan "l'homme est né sur Terre, rien ne l'oblige à y mourir" résumerait bien le credo de la Divna, pour qui "la vie terrestre" n'est pas "la mieux appropriée" aux "besoins psychologiques et spirituels" de l'espèce humaine, voir page 214) ;

– sur Terre, aussi polluée soit-elle ;

– sous Terre."
Lien : https://weirdaholic.blogspot..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Ma première reconnaissance du Bois désert, à Orze, dans les terres du Nord – un petit village qui n’existe plus -, m’a conduit en cette fin d’après-midi à la lisière d’un marécage. Une coulée noirâtre, foulée d’une multitude de sabots, s’enfonçait à travers une roselière. Au bout d’une sente, je suis tombé sur plusieurs miradors d’affût. Des postes de tir. Deux cartouches vides, du calibre 12, avaient été abandonnées dans l’herbe. Elles conservaient encore une odeur de poudre.
À quelques pas de là, sur une trentaine de mètres, s’élevaient les hauts piliers en béton d’un viaduc ferroviaire. Une masse grise, hideuse. Les jours suivants, je remarquai que seuls des trains de fret, arborant la croix solaire des opposeurs, y processionnaient à faible vitesse. Aucun ne circulait à cette heure.
J’ai pressé le bouton de mon oreillette.
– Sans frontières, parfois sans nom…
– Nous ne régnons pas, nous allons.
– Validation de ma position ?
– Validée.
– On m’a signalé une ruine dans les parages.
– L’église de Saint-Édern.
– C’est ça.
– N’en subsiste qu’une abside et un enclos cimetérial.
– Quel temps prévu pour demain ?
– 3° en matinée, 10° l’après-midi. Un temps idéal pour la marche.
– Idéal sauf que… la chasse est encore ouverte.
– Était. La fermeture a eu lieu vendredi.
– Ah ! Parfait.
J’ai éteint le Dialogueur et regagné à pied le village voisin sans rencontrer personne. Le silence régnait dans le hall du Champ d’honneur. La réceptionniste s’était absentée. J’ai pris un bonbon d’accueil sur le comptoir en attendant l’ascenseur. Une fois dans ma chambre, la 10, sous le toit, je me suis assis sur le lit, toutes lumières éteintes, en regardant la nuit tomber derrière les rideaux.

Le lendemain, à mon réveil, j’hésitais toujours à pousser plus loin ma reconnaissance du Bois désert. Une heure me fut nécessaire pour me doucher, me raser et m’habiller. J’avais toujours la tête lourde et, comme il fallait s’y attendre, un peu d’hypotension. J’avalai quatre comprimés de Cogifix avec mon petit déjeuner, que je pris attablé face à la rue. C’était mon troisième jour de permission sur Terre. J’avais vingt-deux ans, aujourd’hui.
– Bon anniversaire, fiston !
– Merci ‘pa.
Si papa était encore en vie, j’aurais eu droit à la formule consacrée. Il n’y manquait jamais, pas plus qu’il n’omettait de l’agrémenter du refrain habituel :
– Tu es né le même jour que Little Nemo !
C’était vrai, sauf qu’il se trompait. Je connais cette bande dessinée par cœur. Le petit garçon en chemise de nuit qui, chaque soir, voyage au pays des songes sans jamais quitter son lit, était bien apparu un dimanche 15 octobre, comme moi, mais au moment de démarrer ses aventures dans le supplément en couleur du New York Herald, Nemo était déjà âgé de cinq ans quand je n’avais, pour ma part, que quelques minutes d’existence.
– Tu étais déjà mon petit héros avant que tu sois né !
– Oui ‘pa.
Pour mes sept ans, j’avais reçu la série complète du chef d’œuvre de Winsor McCay. Il était déjà plus qu’un frère à cette époque. On m’entendait lancer, à tout bout de champ, des « Whee ! », « Whopee ! », « Zowie ! », juste pour le plaisir de parler comme un terrien, un kiddo américain. Le petit bonhomme de McCay partageait d’autres points communs avec moi : le même toupet sur le crâne, une imagination surabondante et, ceci expliquant cela, la frousse devant tout ce qui ressemblait de près ou de loin à l’inconnu. À ma place, Nemo n’aurait jamais quitté son lit. Il n’aurait pas voulu remettre un pied au Bois désert. Il serait resté sagement au nid.
De retour dans ma chambre, j’eus beau interroger le ciel, assis sur le bord du lit, en tête à tête avec la clarté, je n’en reçus aucune lumière. J’étais censé libérer la 10 dans un quart d’heure.
Je bouclai mon sac puis enfilai mon blouson, prêt à sortir.
Au lieu de quoi, soucieux, je fis mon petit Nemo et me rassis.
Je venais d’effectuer neuf mois à bord de la station spatiale Unarus, dans un centre de Décentration de la Divna, un quotidien de plats préparés, de missions in situ, de continuelle camaraderie, sans m’illusionner sur ce que j’allais trouver ici : un territoire sinistré, dangereux – celui de la zone rouge -, d’une étendue dunaire, partiellement boisée, s’étirant à perte de vue sur un lit verdoyant d’obus, de munitions chimiques, de douilles, de grenades non explosées, de toute une militaria toxique enfouie sous les sols depuis plus de deux siècles.
Un matin tranquille de février 2016, une bourgade datant de l’Antiquité avait succombé là en quelques heures sous le feu roulant de l’artillerie ennemie. Sitôt l’armistice signé, on s’était contenté de rayer Orze des cartes. Beaucoup ne désignaient plus le site, désormais classé zone rouge militaire, interdit au public, que par le sobriquet d’une rivière aujourd’hui asséchée, dont seul demeurait un bras-mort : la Dormante.
Mais pour quelques spaciens, dont j’étais, ce mémorial négligé, pauvre orphelin de la grande histoire, était devenu une sorte de sanctuaire terrien post-apocalyptique, de maquis de l’imaginaire, d’arrière-monde fantasmé, que l’on évoquait sotto voce sous le nom du Bois désert, surnommé Boizéro. Je n’avais alors qu’une vague idée de ce que je venais faire ici.
Les virages d’une vie se prennent souvent ainsi.
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Nous parvînmes ensemble dans la frange marécageuse. La terre y avait été défoncée. Une cohue animale s’était attardée là, avant de filer à la queue leu leu par une coulée.
Les traces étaient anciennes. Sauf une, dans la boue. Une empreinte encore humide, celle d’une chaussure.
Je déplorai l’inemploi du Dialogueur. Une simple reconnaissance visuelle m’aurait appris de quel modèle il s’agissait, si c’était là une marque réglementaire parmi les rangs de l’opposition, ou d’un usage courant chez les chasseurs, les randonneurs et, enfin, la taille approximative de l’inconnu, son sexe théorique. Au lieu de quoi, j’en fus réduit à une rumination cérébrale qui découragea la curiosité fébrile du troglodyte.
Il fienta, puis prit son envol vers un lointain fourré.
Je fis demi-tour.
La zone rouge, personne ne l’ignorait, drainait à elle toutes sortes de marginalités routardes. L’un de leurs signes distinctifs était une allure vaguement antimilitariste, avec des velléités humanistes, et un uniforme – treillis, blouson d’aviateur dégalonné, chèche, et rangeos sprayées à la bombe argentée -, qui évoquait un scoutisme dévoyé, « Bad-Powell », noir futur, éco-punk.
À ceux-là, la zone offrait une immersion, généralement en petit groupe, dans une utopie post-apocalyptique relaxante. Leur sorte m’inquiétait moins que leur version radicalisée, les opposeurs, que l’on voyait patrouiller, toujours en binôme, la nuque rasée au millimètre, l’index en communion avec la gâchette de leur fusil mitrailleur.
Soucieux, je repris place sur mon billot, prêt à poursuivre la toilette de mes semelles. Ce point me préoccupait : une présence, dont la réalité ne faisait plus aucun doute, avait été détectée. J’en avais été prévenu. Quelque chose, à deux reprises, me l’avait signalée ; quelque chose, distinct de ma pensée, par deux fois, s’était exprimé en elle.
Ce n’était pas moi, et si ce n’était pas moi, c’était pourtant en moi.
Quelle était cette intelligence qui, ne possédant pas de corps, occupait le mien ? qui, voyant ce que je ne voyais pas, me le rendait pourtant visible ?
Le plus simple était de le lui demander.
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Ce n’était ni la séduction sombre qu’offrait une sépulture paysagère, ni le sortilège du rien – cette ultième illusion du désillusionné – pas plus que la fascination initiale que L’Énigmaire continuait d’exercer sur moi. C’était autre chose, de plus obscur, une notule au bas d’une page, quelques mots dans un journal, qu’il m’avait fallu relire à plusieurs reprises avant de comprendre que je n’y parvenais pas, c’était inutile, une partie de ma pensée, la partie louve, courrait ailleurs, avec ce bout de phrase dépassant de sa gueule.
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La hauteur chante ce qu'on parle dans la profondeur.
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Sans frontières, parfois sans nom,
Nous ne régnons pas, nous allons.
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Je n'étais jamais venue à cet endroit de ma vie.
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Règle numéro trois, de toutes la plus périlleuse : pour rester libre, parfois un homme se doit d’être le déserteur de lui-même.
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Vidéo de Pierre Cendors
Extrait de l'intervention de Pierre Cendors au Café littéraire" de Bollène pour son roman "ENGELAND " (Editions Finitude) le 13 mai 2011.
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