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EAN : 9782330002312
92 pages
Actes Sud (04/01/2012)
3.25/5   4 notes
Résumé :

Dans Berlin réunifiée, Kornelia Stumpf, cinquante-trois ans, fille d'un fervent communiste ex-employé de la Stasi, traverse dans les deux sens un Mur qui n'existe plus en proie à des nostalgies bancales et à des désirs désordonnés, entre sexe de la dernière chance et douteuses extases matérielles. Hommage grinçant et désabusé à une ville emblématique, un roman baroque et tragique en forme d'élégie qui, laminant les mythologies de la défunte RDA comme les ill... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Kornelia Sumpf est berlinoise, quinquagénaire et interprète. Kornelia Sumpf est née dans le Berlin-Est et est amoureuse d'Ali d'origine turque, dont la mère fait tout pour gommer les différences. Au fil de son quotidien, elle nous plonge dans son « Ostalgie », nous montre que la réunification n'est pas achevée et que pour cette génération elle ne le sera sans doute jamais. Elevée par des parents marchant dans les pas du régime, en grandissant elle découvre les fissures du passé, les règlements de comptes, les secrets de famille. Elle retrouve les pièces manquantes du puzzle et continue à se construire entre histoire et présent.

Jean-Yves Cendrey livre là un très beau roman sur Berlin et parvient à faire naître de ses mots le parfum de la ville. Si le sujet – le poids de la famille – est universel, il le replace dans un contexte unique et dégage un roman à part. Un roman à part et exigeant qui pourra perdre les moins accrocheurs. Perdu parfois, l'écriture de Cendrey m'a souvent raccroché à l'histoire juste par le plaisir des mots.
Lien : http://alombreducerisier.ove..
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Une plongée enivrante et déconcertante dans lhistoire de la RDA par le prisme d'un destin familial confus mais intense. Découvrir le quotidien d'une Allemagne disparue ou figée au musée de la DDR et ses ascenseurs à mouvement continu...
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critiques presse (6)
Telerama
04 avril 2012
Entre portrait féroce d'un Berlin livré au matérialisme effréné et réflexion truculente sur l'« ostalgie », cette sourde mélancolie développée par les ressortissants de feu la RDA vis-à-vis de l'Allemagne d'avant la réunification, Cendrey ne choisit pas.
Lire la critique sur le site : Telerama
Liberation
19 mars 2012
Mélancolie vandale raconte les mésaventures d’une survivante de la RDA aux prises avec une insuffisance chronique : son manque d’amour pour l’argent dans Berlin en pleine transformation capitaliste et spéculative vingt ans après la chute du Mur.
Lire la critique sur le site : Liberation
Bibliobs
09 février 2012
Avec son écriture expressionniste où le «ciel fripé et moisi» le dispute aux rideaux «à trou-trous et pompons» et ses personnages grotesques, Cendrey a su trouver les sonorités et les images pour décrire une ville complexe, où le spleen affleure loin des clichés de la métropole en vogue.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Lhumanite
06 février 2012
Les menus incidents de la vie de cette femme sont dépeints dans un style qui va vite, de la gravité à l’esprit farce.
Lire la critique sur le site : Lhumanite
LePoint
24 janvier 2012
Abattant tout mur entre tragédie et burlesque, ce roman cinglant confirme Jean-Yves Cendrey comme l'un des meilleurs cartographes du malaise contemporain. Un chaos reflété par l'"anarchitecture" de Berlin, cette ville-témoin à la fois musée des pires errements d'un passé proche et laboratoire d'un avenir qui hésite entre utopies et résignation consumériste.
Lire la critique sur le site : LePoint
LeMonde
23 janvier 2012
Un peu plus empathique pour son personnage, moins railleur, Mélancolie vandale, à défaut d'être un "roman rose", porte haut les couleurs d'une compassion tortueuse mais bien présente pour ce "on" - nous tous - qui tâtonne et se débat dans un monde dont les repères ont volé en éclats.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
On s'appelle Kornelia Sumpf et on a un métier qui pourrait payer mais, un peu par gêne et beaucoup par détachement, on ne prend pas cher. Parfois même, tropisme de la RDA, on troque ses compétences contre la seule et bête satisfaction de se croire utile. On ne gagne pas un gras avec le sentiment qu'on gagne bien assez puisqu'on ne sent pas le manque, ce qui, on en a désagréablement conscience, est ridicule dans la florissante Allemagne socio-chrétienne-démocrate vouée corps et biens de surconsommation aux délices du libéralisme réel.
On est honteuse... du moins je m'efforce de l'être... malheureuse... c'est encore excessif mais sera bientôt vrai... ou du moins affectée par cette infirmité qu'est le désintéressement. Et Ali est pareil !
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Videos de Jean-Yves Cendrey (14) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Yves Cendrey
Samedi 4 août 2018, dans le cadre du banquet d'été ?Dans la confusion des temps? qui s'est déroulé à Lagrasse du 4 au 10 août 2018, Marie Ndiaye lisait plusieurs textes, accompagnée de Jean-Yves Cendrey.
Le premier texte est extrait de Berlin mon garçon, une pièce que l?écrivaine vient d?achever et qui sera montée au printemps 2019 au Théâtre national de Strasbourg par Stanislas Nordey. le second est le début d?un projet en cours : un monologue, celui d?une femme qui a passé sa jeunesse à Oran et dont l?existence actuelle à Royan est rongée, travaillée par les réminiscences de ces années en Algérie
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