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EAN : 9782715249059
208 pages
Le Mercure de France (03/01/2019)
3.65/5   24 notes
Résumé :
Immense poète russe, Marina Tsvétaïeva voua toute sa vie aux mots et à la poésie. Hantée par les drames familiaux et ballottée par les aléas de l'histoire, intransigeante dans ses désirs et son amour de la liberté, la vocation de Marina Tsvétaïeva restera inébranlable.
Vénus Khoury-Ghata s'est passionnée pour cette âme rebelle. Accompagnant l'irréductible de Moscou à Elabouga, en passant par Prague, Berlin ou Paris, elle fait ainsi revivre tout un monde où l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
C'est une biographie romancée assez singulière que signe ici Vénus Khoury-Ghata.
Cette lecture nous en apprend bien sûr beaucoup sur Marina Tsvétaïeva, nous permet de découvrir la femme derrière les poèmes passionnés et les évènements qui lui ont fait créer des vers si proches des amours telles qu'on les vit à l'adolescence. le récit met également en relief le contexte historique du régime répressif qu'était celui de Staline quand Tsvétaïeva compose son oeuvre.

D'un point de vue purement didactique, on ne peut pas reprocher grand chose à son roman. le parti pris est celui de la dépeindre comme une amante passionnée en recherche permanente d'une flamme masculine qui l'anime. Un portrait très proche de celui qu'elle fait d'elle-même dans son autobiographie me semble-t-il.
Sur le plan stylistique j'ai été plus surprise par la construction en quasi monologue avec ce "tu" qui s'adresse à la poétesse disparue m'a laissée parfois assez perplexe, créant une redondance un peu molle par moment et surtout un côté un peu nostaligico-larmoyant. Cet effet créé bien sûr l'impression d'un dialogue d'une amie ou collègue avec sa consoeur disparue, mais je n'y pas été toujours très sensible ou du moins pas très favorablement.

Néanmoins cela reste une lecture intéressante à défaut d'être fulgurante.
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La taille de ce livre édité par le Mercure de France convient parfaitement à cette biographie romancée de la poétesse russe décédée en 1941 et rejetée par l'ère stalinienne.
Sa poésie est réhabilitée depuis les années 60, et pourtant je n'ai pas envie de m'y arrêter, et je pense que V.khoury-Ghata n'y est pas pour rien.C'est curieux, et pourtant...
Elle emploie froidement le tutoiement pour raconter Marina et j'ai eu l'impression de la découvrir à travers une vitre dépolie, je n'ai pas ressenti l'empathie qu'en principe le biographe ressent pour son sujet, ce qui entraîne certaines contradictions très proches les unes des autres, et une difficulté pour le lecteur de s'y attacher.
Mais revenons à Marina, Jeune fille rebelle, pleine d'énergie et assoiffée de reconnaissance, elle tombe amoureuse du premier poète qui lui tombe sous la main si j'ose dire, et en fait 3 amants à la fois ne lui fait pas peur, elle est esclave de ses sens et de l'écriture, ce qui la rend piètre mère et épouse.
Elle entretient une correspondance passionnée avec les écrivains de son temps(Rilke, Pasternak entre autres) mais cette passion fait peur aux hommes qui tous l'abandonnent.
Sauf son mari , un Blanc qui mourra en déportation.
Marina, usée,pauvre, délaissée par ses enfants qu'elle n'a pas su aimer, finira par se pendre à Elabouga. Une triste vie, une triste fin.
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Vénus Khoury-Ghata nous livre dans cet ouvrage consacré à la poétesse Marina Tsvétaïéva non pas une biographie classique , dont les éléments principaux sont consignés en fin de volume pour mieux repérer le lecteur pas forcément familier des détails de la vie , mouvementée de cette femme de lettres russe , qui a affronté maintes épreuves .Vénus Khoury-Ghata choisit dans le récit de s'adresser à Marina à la deuxième personne, accentuant ainsi la gravité dans le ton du texte et y introduisant une solennité permanente .Ce qui frappe tout d'abord, c'est le côté marginal, dérangeant, maudit qui va caractériser la vie entière de cette femme .Elle se perçoit comme telle dès les premières années de son parcours littéraire, amoureux , et social : « Tu imposais ta volonté , imposais une écriture qui n'avait aucun lien avec celle des poètes qui t'ont précédée .Tu fascinais, dérangeais. Tu faisais peur. »
Dès lors, tout s'enchaîne , d'une manière fatale , infernale .La marginalité du personnage , avide d'aventures et de sensations amoureuses avec les hommes et les femmes , ne peut que la singulariser , aux yeux de la société de la Russie d'avant la Révolution d'Octobre , mais aussi de celle d'après :les bolcheviques sont puritains, répressifs , et le sort des écrivains soviétiques est accablant :Marina Tsvétaïéva s'en rend compte , par les informations qu'elle reçoit , alors qu'elle vit en dehors de l'URSS , puis dans le pays , qu'elle a réintégré en 1939 .Mais c'est cruel et dramatique d'être écrivain , intellectuel à cette période et sous ce régime : « Seuls les poètes officiels vivaient bien Installée dans le palais Rostov, la puissante Union des écrivains donnait appartements, datchas , voitures aux amis du Régime. Pasternak bénéficiait d'un logement dans la belle propriété de Peredelkino. »
Il reste peu de place pour une femme éprise de liberté, déviante, individualiste, comme Marina Tsvétaïéva qui écrit, malgré tout, un poème à Pasternak sur le sort des individus rétifs, imperméables à l'obéissance : » Dis-tance : des verstes, des espaces /On nous a dessoudés, déplacés, /Disjoints les bras-deux crucifixions, /Ne sachant que c'était la fusion. »
Ossip Mandelstam, qui était tombé amoureux de Marine Tsvétaïéva, meurt dans un camp de concentration de la Kolyma en 1939, Maïakovski se suicide , Marina Tsvétaïéva se suicide , comme Virginia Woolf, en 1941 à Elabouga ,elle s'exclut d'elle-même d'un monde incompatible avec ses valeurs, ses origines, son être profond .Son époux Serguei Efron sera fusillée en 1944 en Lettonie, sa fille Alia passera seize ans au bagne .Réhabilitée en 1955 , elle consacrera sa vie à faire connaître l'oeuvre de sa mère.
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Vénus Khoury-Ghata nous livre ici un bel hommage à Marina Tsvétaïeva, qu'elle tutoie et interpelle dans ce court roman.

Les scénettes romancées ou réelles de la vie de Marina défilent, mettant en scène sa vie familiale écorchée, ses relations chaotiques avec ses pairs et sa fuite insoutenable de Moscou à la République tchèque, puis à Berlin, et enfin Paris ; fuite qui la plonge sans cesse plus avant dans la pauvreté.

Portrait pas toujours flatteur d'une femme dont les seules préoccupations étaient l'écriture et l'amour, Marina Tsvétaïéva, mourir à Elabouga permet de mieux esquisser la persécution dont les poètes et écrivains russes furent l'objet après la Révolution de 1917 ; condamnés à une sorte d'errance géographique comme littéraire, et à subir les privations imposées à leur famille en guise de rétorsion. On y croise avec plaisir Anna Akhmatova, Boris Pasternak, Rainer Maria Rilke, Ossip Mandelstam et tant d'autres ; aucun d'entre eux ne parviendra à satisfaire l'insatiable dépendance émotionnelle d'une Marina souvent dépeinte comme rebelle, sauvageonne, rancunière, et profondément solitaire, son triste destin paraissant au fil des pages de plus en plus inéluctable.

Un beau et triste portrait pour quiconque s'intéresse à Marina Tsvétaïeva.
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Biographie romancée de la poétesse Marina TSVETAÏEVA par Vénus KHOURY-GHATA, qui s'était déjà frottée récemment à un exercice similaire par sa biographie d'Ossip MANDELSTAM (chroniquée en nos pages). Par un style froid, glacial et très distancié malgré l'emploi du « Tu » (ou peut-être à cause ?), KHOURY-GHATA retrace le parcours chaotique de la poétesse russe suicidée a 48 ans, épuisée, lessivée par la vie qu'elle a brûlée par les deux bouts. Issue de la bourgeoisie, TSVETAÏEVA va connaître le succès dès l'âge de 17 ans avec un recueil de poèmes. Peu après va se marier avec Sergueï EFRON (lui-même plus tard membre de l'armée blanche), avec qui elle aura deux enfants dont l'une, Irina, mourra jeune de malnutrition. Marina et sa famille vont en effet souffrir de la prise de pouvoir des bolcheviks (elle a il est vrai écrit des poèmes en hommage à la garde blanche). Déjà, à la mort de sa mère, le tsar lui avait envoyé une lettre de condoléances, faisant de Marina une suspecte idéale aux yeux des bolcheviks.

De cette vie très agitée, nous retiendrons les nombreux déménagements, les nombreux pays de tentatives d'implantations (Allemagne, France, Tchécoslovaquie), sa vie sexuelle débridée et tumultueuse : bisexualité, nombreux amants avec lesquels elle se comporte souvent en mante religieuse, sa correspondance effrénée de 25 ans avec Boris PASTERNAK. « Ton corps repu, tu rentres chez toi et reprends ton dialogue écrit avec Pasternak. La distance qui vous sépare est garante de votre amour. Il sera toujours le premier dans tes pensées ».

Évocations de MANDELSTAM, AKHMATOVA, MAÏAKOVSKI, Nina BERBEROVA, quelques autres, pour bien signifier la période et la place prise par la poésie.

Un mari, Sergueï, à la fois oublié et étouffé : « Tu es persuadée que tu le protèges alors que tu le détruis à petit feu ». Un Sergueï soupçonné de tremper dans une affaire d'assassinat et qui va être longtemps inquiété, leur logement fouillé par le K.G.B. Sergueï s'exile à Prague où Marina finit par le suivre. Un fils, Gueorgui, va naître, on ne sait pas vraiment qui est le père, Marina le surnommera Mour. Côté tempérament on la devine narcissique, volcanique, possessive et mégalomane, quel tableau ! On la devine seulement, car Vénus KHOURY-GHATA semble privilégier la forme (poétique) au fond (parfois brouillon). Elle saute d'une période à l'autre, pas toujours de manière très fluide. Mais surtout elle paraît écrire certains passages à la va-vite, notamment cette double coquille « Tu avais dix-sept ans. Trente ans et soixante kilos te séparaient de lui (Max VOLOCHINE, nddlr). Tu pesais quarante kilos, lui cent vingt (donc quatre-vingts kilos les séparaient, nddlr). Tu mesurais cent cinquante centimètres, lui, un mètre dix (re-sic, nddlr). L'ours et la poupée ». KHOURY-GHATA, à trop vouloir en faire, laisse son lectorat sur le trottoir, pour ne pas dire dans le tiroir, d'autant que les redites sont nombreuses et vraisemblablement pas toujours volontaires. Elles rajoutent de la lourdeur au récit, y compris lorsque l'auteure francise tous les prénoms.

Marina TSVETAÏEVA se suicidera en 1941 par pendaison. Dégoût de la vie, de la souffrance, de la misère, de l'abandon (nombreux sont ses amants qui s'étaient détournés de ses charmes, exténués par ses demandes d'attention) :

« Mourante, je ne dirai pas : j'ai été !
Je ne geindrai pas, ne chercherai pas les coupables.
Il y a chose plus grave au monde
Qu'orage de passion, exploits d'amants ».

Elle crève comme une anonyme, elle, la pasionaria d'une génération. Même son propre fils Mour tournera la tête : « Empêché de rentrer, il s'en va la tête basse, se réfugie chez un ami, n'assistera pas à ta mise en terre. Rien que des inconnus autour de la fosse dans un coin du cimetière du village, sans pierre tombale, sans croix , sans nom, un 31 août 1941 ».

https://deslivresrances.blogspot.fr/
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critiques presse (1)
Actualitte
29 mars 2019
Même l'écriture hachée de cette biographie, qui m'a surpris au tout début de ma lecture, a fini par me devenir naturelle, à l'image d'une poétesse trop exclusive de son art pour attacher une quelconque importance à tout ce qui pourrait la détourner de sa table de travail. Y compris au mépris de sa famille ou de ceux qui ont pu la vénérer.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Grande poète, grande amoureuse, grande gueule.
Tu aimais et détestais avec la même fougue, l'âme chauffée à blanc. En toi, il y avait un volcan.
Incendier, détruire pour reconstruire selon tes critères, la vie non concevable si elle n'est pas transfigurée.
Tu te sentais à l'étroit dans une société qui avait baissé les bras, à l'étroit parmi les poètes qui glorifiaient le régime, à l'étroit dans ton pays. [...]
[...] tu voulais déplaire, te faire des ennemis. Te disputer pour évacuer les hurlements prisonniers de ta poitrine.
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Tu lis Akmatova à petites gorgées en même temps que ta tasse de thé, émerveillement et chagrin dilués dans la même eau.
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Tu veux le grand large, l'horizon pour suspendre côte à côte ton linge et tes rêves.
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Époque impitoyable, il suffisait d'un soupçon, d'une lettre anonyme, d'une fausse accusation pour arrêter, déporter, fusiller; déportés et fusillés dénigrés par leur famille pour ne pas subir le même sort.
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Tu pars le cœur gros de ressentiments contre la France qui ne t’a pas reconnue, contre la Russie qui exile, fusille ses poètes qui ne se prosternent pas devant le pouvoir.
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Videos de Vénus Khoury-Ghata (19) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Vénus Khoury-Ghata
« Une anthologie de femmes-poètes ! - Eh oui, pourquoi pas ? […] On a dit du XIXe siècle que ce fut le siècle de la vapeur. le XXe siècle sera le siècle de la femme. - Dans les sciences, dans les arts, dans les affaires et jusque dans la politique, la femme jouera un rôle de plus en plus important. Mais c'est dans les lettres surtout, - et particulièrement dans la poésie, - qu'elle est appelée à tenir une place considérable. En nos temps d'émancipation féminine, alors que, pour conquérir sa liberté, la femme accepte résolument de travailler, - quel travail saurait mieux lui convenir que le travail littéraire ?! […] Poète par essence, elle s'exprimera aussi facilement en vers qu'en prose. Plus facilement même, car elle n'aura point à se préoccuper d'inventer des intrigues, de se créer un genre, de se faire le champion d'une idée quelconque ; - non, il lui suffira d'aimer, de souffrir, de vivre. Sa sensibilité, voilà le meilleur de son imagination. Elle chantera ses joies et ses peines, elle écoutera battre son coeur, et tout ce qu'elle sentira, elle saura le dire avec facilité qui est bien une des caractéristiques du talent féminin. […] Et puis, au moment où la femme va devenir, dans les lettres comme dans la vie sociale, la rivale de l'homme, ne convient-il pas de dresser le bilan, d'inventorier - si l'on peut dire, - son trésor poétique. Les temps sont arrivés où chacun va réclamer le bénéfice de son apport personnel. […] » (Alphonse Séché [1876-1964])
« Il n'y a pas de poésie féminine. Il y a la poésie. Certains et certaines y excellent, d'autres non. On ne peut donc parler d'un avenir spécial de telle poésie, masculine ou féminine. La poésie a toujours tout l'avenir. Il naîtra toujours de grands poètes, hommes ou femmes […]. Où ? Quand ? Cela gît sur les genoux des dieux, et nul ne peut prophétiser là-dessus. […]. » (Fernand Gregh [1873-1960])
0:00 - Silvia Baron Supervielle 0:38 - Annie Salager 1:28 - Vénus Khoury-Ghata 2:13 - Colette Nys-Mazure 2:44 - Françoise Thieck 3:10 - Josée Lapeyrère 4:42 - Jeanine Baude 5:36 - Générique
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Références bibliographiques : Couleurs femmes, poèmes de 57 femmes, Paris, co-édition le Castor Astral/Le Nouvel Athanor, 2010. Françoise Chandernagor, Quand les femmes parlent d'amour, Paris, Cherche midi, 2016.
Images d'illustration : Silvia Baron Supervielle : https://thalim.cnrs.fr/manifestations-culturelles/article/gestes-et-poesie-rencontre-avec-silvia-baron-supervielle Annie Salager : https://poussiere-virtuelle.com/wp-content/uploads/2017/04/Annie-Salager.jpg Vénus Khoury-Ghata : https://i0.wp.com/arablit.org/wp-content/uploads/2020/08/khoury-ghata-cat2.jpg?ssl=1 Colette Nys-Mazure : https://www.tga.fr/colette-nys-mazure-poete-chretienne-et-libre.html Josée Lapeyrère : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/2c/Josée_Lapeyrère.jpg Jeanine Baude : http://editionsws.cluster011.ovh.net/wp-content/uploads/2015/05/DSCN5542.jpg
Bande sonore originale : Arthur Vyncke - Uncertainty Uncertainty by Arthur Vyncke is li
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